Dans les alentours de la ville de Seikusu, le rythme de vie était bien différent. Tout était si calme qu'on pouvait entendre le vent souffler, les oiseaux chantaient à en perdre la voix, au plus grand bonheur des passants. Parmis les Predators, l'ambiance était un peu différente: même si chacun d'entre eux aimait se trouver dans la quiétude de la campagne, le groupe érinté vensit de terminer une mission pour le moins difficile, et Sado partageait les gains, moins le pourcentage qui allait dans les coffres de leur "compagnie". Le tout se faisait près d'une rivière, où l'on entendait les voitures passer à une dizaine de pieds au-dessus de leur tête. Soudainement, le bruit étouffé d'une vibration dérangea leur business silencieuse. Le chef du groupe pris le cellulaire dans ses poches et lut le message à voix basse.
Ne vous reposez pas trop sur vos lauriers, on vient de recevoir une nouvelle mission et... oh. Matari, tu vas être sur le terrain. Tu vas au Slave Furry Club. Personne ne posa de question. Leur cible était là, et ils devaient y être, eux aussi. Pourquoi envoyer le jeune qui n'avait presqu'aucune expérience du terrain? Simple, Sado détestait les terranides. En fait il priait le ciel pour ne jamais aller à Terra. Quant aux deux autres, ils ne sont pas très locaces... le choix logique est celui qui a le plus d'aisance autour d'autres personnes, surtout de "races" différentes.
Sur le chemin du retour, l'ancien militaire expliqua plus en détail la mission: apparemment un haut dignitaire américain causait des ennuis à leur client et se dernier voulait le voir discréditer. Le tuer ne ferait de lui qu'un martyr... mais il fallait le détruire.
Aux dires de leur client, la cible qui avait été attribuée aimait fréquenter les bordels, plus particulièrement les établissements tels que le SFC. Toutefois, le sponsor ne voulait pas faure de mal à un de ses clients, ce dernier ayant des liens avec les propriétaires de ce fin établissement inter-dimensionnel.Matari avait humilié un ou deux mecs dans sa vie, et savait comment se débrouiller.
J'ai compris, j'ai même une idée comment m'y prendre... mais je vais avoir besoin d'un compte de dépense..."Compte de dépense" voulait dire qu'il avait besoin d'argent. Skn patron roula les yeux et lui demanda combien il voulait.
Un million. Avant que tu rouspète, dis toi que je dois avoir une raison d'y être. Ce genre de trucs, ça coûte cher... surtout quand tu veux avoir la couverture que je compte bien avoir!Un nouveau soupir de Sado et ce dernier lui tendis sa part du dernier contrat.
Y'a 1.25 là dedans, dis toi que je suis généreux pour la derniére fois avec toi...Uroi? Tu fais quoi Samedi prochain?Je vais faire ton chauffeur pour 150 milles.Sado et Ashida se mirent à rire pendant que Matari grommela en donnant son dû à Uroi. Ce sont les seuls moments qu'on peut les voir heureux, ou ce qui s'en rapproche.
Une semaine plus tard
Une limousine noire, cirée à la perfection se gara devant un club de luxe dans le quartier de la Toussaint, un rare dans cette partie de la ville. Matari avait tout prévu; il avait hacké le système de surveillance du club ainsi que la loste des Vip pour s'y insérer, volé l'identité d'un jeune millionaire et même recréé le cellulaire identique à leur cible, excepté qu'il y avait des photos de jeunes enfants dans des positions singulières. La pédophilie est perçue pire que tout ce qu'il peut se passer dans le club sous le club. Il était temps d'entrer en scène.
Une poignée de billets et hop! Matari coupa la file, entrant dans un club bondé etbruyant. Il traversa le club et emprunta un petit couloir, qui mena à une jeune dame accompagnée de trois gardes armés. Décidément, ils ne laissaient rien au hasard. Matari s'accota sur le petit lutrin en bois et sourit à l'hôtesse.
Salut. Yamamoto Asashi. Je crois que je suis sur votre guest list?