Hey, mais tu me ressemble [PV une petite succube, Monara]

L’équipage venait de traitée une affaire dans les terres du chaos, et une fois reparti en mer elles décidèrent de faire escale dans la ville la plus proche. Les réserves pouvaient tenir jusqu’à la bas, mais pas plus. La décision était donc prise et l’ « Intrépide» se dirigea donc vers la capitale Impérial : Ashnard. Cette ville était peu connue des filles, mais de ce qu’elles savaient ce n’était pas le plus joyeux. Là-bas les gens n’étaient pas toujours des plus fréquentables et le commerce, au moins sur le marché noir, le plus développer était celui des esclaves. Et qui étaient les esclaves là-bas ? Les Terranides, comme elles. Donc la précaution sera le mot d’ordre pour « visiter » cette ville.

Le bateau arriva donc aux abords de la ville. Comme on pouvait s’y attendre d’une capitale, la ville était énorme. Pas juste grande comme les villes classiques, mais réellement immense. On pouvait difficilement estimer la superficie de cette ville. De ce qu’elles voyaient du navire, les filles constataient déjà que la capitale était composée de plusieurs types de quartiers : Les quartiers pauvres, qui étaient essentiellement des bidons villes et où les gens devaient se battre pour survivre. Après les bâtiments prenaient toute la place, des tours de plus en plus grandes, et les plus hautes atteignait des tailles vertigineuses. Et au-dessus de tout ça, une espèce de palais grandiose qui trônait sur toute cette ville. Cela devait être le bâtiment le plus important, là où toutes les décisions étaient prises : de l’augmentation des taxes sur le sel à la décision de déclaration de guerre.

Pour l’approche discrète, et bien qu’en temps normal ce n’aurait pas été le cas, elles se vêtirent d’une sorte de longue cape brune à capuche.  Le mauvais temps et la pluie joua en leurs faveurs, simulant la tenue pour ne pas se mouiller. Elles descendirent donc au port de cette immense ville et payèrent des marins pour remplir leur garde-manger. En attendant, et bien que c’était dangereux, elles allèrent visiter la ville. Particulièrement l’immense Palais qui surplombait la ville.
 
Une fois descendue, elles marchèrent donc groupées et allèrent vers le palais. Les rues étaient bondées et les gens semblaient tous pressés. La vie dans une capitale, où du moins dans une grande ville, devait être stressante. Quoiqu’il en soit personnes ne se souciait d’elle pour le moment, et tant mieux ! Elles avancèrent vers la rue centrale pour mieux se repérer sous les conseils de la navigatrice. Quel ne fut pas leur surprise quand elles virent la rue abimer. Mais pas juste avec les pavés qui commençaient à s’effriter, non. Là c’était plus comme si un train avait déraillé et avait continué sa course à travers la route. Le sol était creusé très en profondeur mais l’objet qui avait causé ce trou ne semblait pas avoir ralentir pour autant. Les filles continuèrent de suivre la tracé, discrètement toujours, et elles arrivèrent aux pieds du palais. Celui-ci avait été défoncé sur sa façade avant. Mais qu’est ce qui pouvait bien avoir causé autant de dégâts ?

Cela devait faire environs une semaine que Monara était arrivée sur cette planète... Enfin, "arrivée" était sans doute un euphémisme. Il faudrait plutôt dire, qu'elle s'était écrasée sur cette planète et avait emportée avec elle tout un boulevard ainsi qu'un morceau de palais au bout de celui-ci. Sa capsule était toujours sous étroite surveillance, dans les sous-sols de celui-ci, bien qu'il n'y avait réellement plus grand chose à en tirer ou à craindre. La Draenei se doutait cependant que les Ashnardiens devaient scrupuleusement étudier sa technologie, essentiellement basée sur des runes et des cristaux magique. En somme, un appareil spatial fonctionnant uniquement par magie, sans une once d’électronique.

Si les Ashnardiens parvenaient à comprendre et à reproduire cette technomagie, ils seraient potentiellement en mesure de rivaliser avec le peuple Tekhan, dont Samara lui avait parlée. Celle-ci était pour elle, en l'état, l'équivalant d'un redresseur de tors sur son monde. Monara devait payer de sa personne durant un temps déterminé, jusqu'à ce que son préjudice, soit la destruction partielle de la cité, soit réparé. Autrement dit, elle était sa prostituée un temps, jusqu'à ce qu'elle puisse être de nouveau libre de ses mouvements. N'ayant toutefois pas d'endroit où aller sur ce monde pour le moment, il était probable qu'elle reste plus longtemps que prévu chez son hôte.

D'ici là, Monara devait apprendre à vivre dans cette cité. Samara lui avait prétée quelques vêtements, mais ces derniers n'était pas vraiment adaptés à sa corpulence, étant trop petits, et la démone lui avait donc fixée un rendez-vous chez un tailleurs pour lui confectionner une tenue de mage réalisée sur mesure. Ce jour là, la Draenei était donc sortie pour aller récupérer ses nouveaux vêtements. Sur le chemin, elle vit de nombreux échafaudages en bois, sur les façades du boulevard où elle s'était écrasée. Seuls le palais Impérial, tout au bout, de l'autre coté du lac, était comme neuf, les travaux ayant été effectués en priorité sur celui-ci. Les habitants qui la croisaient ne lui jetaient en revanche aucun regards réprobateurs pour son préjudice, tout au plus quelques regards curieux en raison de son apparence. Quoi de plus normal lorsque sa capsule était, officiellement, un météore tout ce qu'il y a de plus normal.

Quelques dizaines de minutes plus tard, Monara ressortie de l'enseigne, portant sa nouvelle tenue de mage des plus sexy, les vêtements de son hôte dans un sac en bandoulière. Elle allait s'apprêter à rentrer chez Samara, lorsqu'elle percuta quelqu'un.

Oups, désolée je ne regardais pas où...

Monara regarda la femme qu'elle avait bousculée et resta interdite un instant. Sur ce monde, elle avait déjà croisée quelques démons et démones, qui ressemblaient à des croisements entre des Draenei et des Illidran. Pourtant, jamais elle penserait rencontrer une autre représentante de sa race ici même, alors qu'elle n'était arrivée que depuis quelques jours... et n'avait quittée son peuple que depuis plusieurs mois.

Oh ? Je ne pensais pas trouver une autre Draenei ici... Il y'en a beaucoup d'autre des comme toi ? Depuis combien de temps vous êtes sur ce monde ?

Après tout, c'était sans doute pour cela que l'ancien avait programmé ce monde comme destination pour sa capsule. Peut être était-ce dû au fait qu'une partie de leur peuple avait migré ici...

Alors que le petit groupe marchait au niveau de cet immense palais royal, toujours aussi surprises par les dégâts que la rue principale avait reçus, Eleonor bouscula une autre personne. La navigatrice tomba les fesses à terre sans vraiment comprendre ce qu’il venait de se passer. Une des autres membres l’aida à se relever. Après avoir essuyé la poussière et la terre de ses habits, elle s’avança vers la personne bousculée pour lui présenter ses excuses

Pardon, je ne vous avez pas vvvuuuu … oh !

Le dernier mot se prolongea entre les lèvres de la jeune femme. Elle était étonné de voir quelqu’un qui lui ressemble, surtout autant ! Presque trait pour trait les deux femmes étaient identiques, comme si elle se regardait dans un miroir. Mais là, il n’y en avait pas. C’est ce qu’on appelle un sosie. Quel hasard !

Je vous demande pardon ? je … Je n’ai jamais croisée quelqu’un qui me ressemble et … Je n’ai connu que la vie ici, à Terra

Les questions que lui posait son interlocutrice la laissaient perplexe. Elle ne comprenait pas ce que cette jeune femme demandais par « Depuis combien de temps vous êtes sur ce monde ? ». Pour Eleonor, elle est née ici, grandi dans la précarité et recueillit par l’équipage ensuite.  Quelle était donc cette histoire de monde ? La jeune navigatrice était complétement perdue par les questions qu’on lui posait. Voyant que celle-ci n’arrivait pas à prendre ses esprit, et toute aussi intrigué qu’elle pas ce sosie, Kamy prit les devant

Pardonnez la mademoiselle, elle semble un peu perdue par cette rencontre. Peut-être que dans un endroit un peu plus calme et une fois habituée à l’environnement de cette grande ville nous pourrions discuter plus posément.