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La Dette PV: NAAR

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Eris Langnar:

-Mademoiselle Eris Langnar, de la Maison Langnar, du Sultanat des Sables Blanc, Succube du Désert et la Vipère du Désert !   

De lourdes portes en bois ouvragés sertis de gonds de fer s'ouvrirent pour laisser passer une jeune femme magnifique. Ses cheveux étaient d'un noir de jais profond, sertis de minces filets d'or et de joyaux, dont un sur son front. Ils descendaient jusqu'au milieu de son dos, voletant tandis qu'elle marchait, l'air haute et fiere. Sentant le regard de jeunes femmes qui l'enviait, le sourire d'Eris ne fit que s'agrandir un peu plus sur son si beau visage aux traits fins. Un honorable serviteur s'approcha d'Eris et s'inclina en tenant sur la paume de sa main un plateau d'argent duquel se trouvait dessus un verre en cristal rempli d'alcool a ras bord. Gracieusement, elle le prit entre ses doigts et le remercia d'un sourire avant de continuer sa route, montant des escaliers.

Son arrivée avait été remarquée des jours auparavant quand la lettre de l'invitation avait marqué quels invités et invités se présenteraient surement. En tête de la lettre, un nom puissant : Eris Langnar. Nul n'ignorait la puissance immense de sa maison, ni de ses richesses et de ce qu'elle était capable de faire. S'attirer ses faveurs était s'attirer d'excellentes grâces. Et Eris était heureusement friande d'attention. Un pas sur le hall qui menait vers la piste de danse, et déjà des princes, des comtes et plus encore venait vers elle pour leur faire sa présentation. Certains étaient beaux, laids ou normaux. Mais elle posa son regard ailleurs, sur un jeune homme se cachant derrière l'un de ses maîtres.

-Pardonnez-moi... Mais j'ai déja un cavalier.

Elle sourit et prit le bras de l'écuyer, un jeune brun maigrelet qu'elle entraîna avec lui, bras dessus bras dessous. Son visage avait pris une teinte cerise, incapable visiblement de parler tandis qu'elle le menait sur la piste de danse, au marbre d'une blancheur immaculée, et le plafond en voûte bien décoré avec de belles peintures représentant des images magnifiques. Elle imposa sa présence sur la piste de danse et malgré cela, les autres continuaient de danser gracieusement, ininterrompue dans leur valse. Elle montra à l'écuyer comment faire et la danse commença.

Le monde semblait se figer pour ceux qui ne se trouvaient pas sur la piste de danse. La gracieuseté des danseurs accompagnés de la douce mélodie. Eris ne savait combien de temps avait passer, mais elle savait que c'était, comme plusieurs fois, un moment magique. L'écuyer était absorbé par le regard de la Succube du Désert, visiblement tenté de l'embrasser, mais un brin de son esprit le retenait, se disant qu'il ne risquerait guère un incident diplomatique.
 
La magie cessa de fonctionner quand ce fut la fin de la valse et qu'Eris se détacha de l'écuyer, le visage toujours rouge et abasourdis, tandis que la jeune femme s'éloignait, disparaissant a travers la foule avec un sourire. Elle sentait déjà venir les regards noirs sur l'écuyer, mais sachant que s'en prendre à lui serait comme insulter Eris, il n'aurait surement que des corvées supplémentaires. S'éloignant de la foule un moment pour avoir l'esprit apaisée, elle se rendit aux jardins.
 
De belles fleurs, un décor impressionnant et une vue imprenable sur une vallée auquel était creusée une longue rivière du nom de la Lance d'Argent, en raison de sa couleur, même en plein jour. Elle sentit la présence d'un chevalier s'approcher et sourit.

-Miss Langnar.

-Chevalier des Fleurs...

Le chevalier se mit à ses côtés, beaux et altiers, dans une belle tenue d'apparat cousu de rouge et d'argent, larges d'épaules et large bras, musclé comme jamais.
 
-Un verre ?

Eris sourit tandis qu'il lui tendit une coupe de cristal contenant un vin onéreux. Avec douceur, elle le prit et en but un peu.

-Délicieux, des Fleur. Où l'avez-vous trouver ? Ils n'en servent pas a ce que je sache.

-Oh, vous le savez, quand on est habitué au château et que les serviteurs vous doivent quelque services... Des dettes, en quelque sorte.
 
Il lui offrit un beau sourire qu'Eris lui rendit.

-Oui, en effet. Les dettes, infâmes sangsues qui nous poursuivent toute notre vie...

Elle ricana doucement et en but de nouveau. Elle se sentit toute chaude, comme si elle allait dormir.

-Oh seigneur, c'est fort.
 
-Oui, en effet. Surtout quand c'est de l'Apaiseur...

La mention du nom fit tendre les muscles d'Eris une seconde avant qu'ils ne se relâchent. Lâchant la coupe qui se brisa dans la chute, elle tomba au sol, paralysée. L'Apaiseur n'était ni un venin ni du poison, mais une drogue, qui engourdissait grandement l'esprit et le corps, au point où on se trouvait comme entre le monde du sommeil et du réveil. Mais l'effet secondaire indésirable était que cette drogue avait de grandes d'entraîner la mort...

-Voyez-vous Eris, votre père me devait une dette depuis longtemps. Un fief, voyez-vous, qui me revenait de droit de conquête sous sa bannière. J'ai mené ses hommes, j'ai saigné pour lui... Mais il ne m'avait jamais récompensé. Alors, je lui donnerais une leçon en anéantissant l'Espoir des Langnar. Vous. Alors, je vous souhaite... Une bonne nuit.

Sur un sourire froid, il la laissa là, sur un par terre de fleur blanc, agonisante. Lentement, la vue d'Eris s'assombrit... Elle souhaitait ne pas mourir, pas maintenant, pas encore !

Et soudainement, tout changea. Elle prit une grosse bouffée d'inspiration et se releva en position assise, paniquée, aspirant de l'air à grande bouffée. Tout avait changer. Mais quoi ?


-O-Ou suis-je... ? Marmonna-t-elle en aspirant de l'air, parlant plus à elle-même qu'a quelqu'un de précise.

Mais elle ne savait guère qu'une autre présence se trouvait prés d'elle...

Nãar:
« En sécurité, douce enfant. Du moins, pour l’instant. »

La voix qui résonna en réponse à la question de la demoiselle était douce et envoutante, mais aussi inquiétante et caverneuse, provoquant des frissons le long de votre échine. On aurait dit le souffle froid d’un vent nocturne aux caresses glacées.

Soudain la lumière fut. Des torches métalliques accrochées sur les murs s’allumèrent par magie d’une flamme orangée qui offrit une luminosité chaleureuse, chassant les ténèbres oppressantes de la pièce et la dévoilant en même temps. La salle carrée était vaste de cinq mètres d’envergure, son sol était dallé et ses murs recouverts d’anciennes tapisseries poussiéreuses aux bordures floues et sans couleurs comme les pétales d’une fleur qui se fane.

Au centre de la salle, juste en face d’Eris, se trouvait un bureau en bois de chêne verni et finement taillé. Sur un confortable siège de cuir était installé la source de la voix, le maître des lieux.

Grande stature, élégamment vêtu, une chevelure brune s’écoulant sur ses épaules en une cascade de bronze, un teint de peau basané, le personnage la fixait en affichant un visage où se mêlait cordialité et malice. Doigts croisés et sourire charmeur, il était le parfait portrait d’un jovial commerçant : un serpent au regard hypnotisant.

« Mais que faîtes-vous assise sur le sol dur et froid, ma douce ? Je vous en prie, installez-vous. »

Un claquement de doigts de sa part et voilà qu’une chaise sortie des ombres de la pièce glissa de sa propre volonté contre les dalles de pierre avant de s’arrêter en face du bureau. La chaise était aussi confortable et bien entretenue que le mobilier sur lequel se prélassait l’étrange personnage.

Ce dernier attendit patiemment que son invitée s’installe sur le siège avant qu’il n’entame à nouveau la conversation avec timbre de voix si particulier.

« Permettez-moi d’abord de me présenter. Nãar, personnification de l’Orgueil, seigneur du Purgatoire, Archi-démon, souverain et commerçant à mes heures libres. »

Plus que de l’arrogance, c’était aussi un moyen de se présenter et une subtile plaisanterie en rapport avec les pompeuses présentations des nobles lors de cérémonies ou festivités. Joignant l’index et le majeur de sa main droite, une carte de visite dorée apparut entre eux, et Nãar la tendit à la vipère du désert avec ce sourire indissociable. La carte contenait les titres cités précédemment par le démon, ainsi qu’un sceau cabalistique et fort compliqué. Derrière la carte se trouvait des indications sur comment faire appel à l’orgueilleux. Voilà qui était bien pratique !

« Avant que vous ne posiez des questions, je vais d’abord chasser votre confusion en vous donnant quelques éclaircissements. Tout d’abord, vous êtes vivante. Plus ou moins. Enfaîte, votre corps est toujours étalé près des fleurs du jardin, immobile. Vous êtes aux frontières de la mort mais heureusement pour vous votre appel de détresse ne s’est pas perdu dans une oreille indifférente. Nous sommes dans l’antichambre de votre inconscient, ou plutôt une chambre que j’ai créée pour l’occasion. Excusez le piètre décor mais je devais impérativement commencer par créer une connexion mentale avec vous avant que vous ne passiez de vie à trépas. »

L’arrogant diable se tut un instant pour la laisser digérer cette information, s’humectant les lèvres du bout de sa langue avant de reprendre la parole d’un ton condescendant.

« Vous avez demandé de l’aide, me voilà qui répond à votre appel. Nous sommes donc dans votre esprit où le temps s’écoule plus lentement que dans la réalité, à décider de votre destin. Alors dîtes-moi, est-ce vrai que vous désirez survivre à cette torpeur qui vous gagne petit à petit pour vous plonger dans le sommeil éternel ? »

Nãar sourit d’avantage, dévoilant une dentition parfaite à la blancheur étincelante. Ses prunelles d’un rouge mordoré pétillaient d’une lueur malsaine. L’homme était un fin calculateur qui semblait savourer à l’avance l’activation d’un piège infaillible qu’il aurait put élaborer comme une araignée qui tisserait soigneusement sa toile pour engluer ses malheureuses proies.

Abaissant son regard vers une petite boîte couverte de velours, il l’ouvrit d’un geste du doigt, laissant apparaître une collection de friandises aux couleurs alléchantes tels des centaines de petits bijoux. Il poussa la petite cassette vers son interlocutrice et ajouta simplement :

« Un bonbon ? »

Eris Langnar:
La vue encore trouble et l'esprit embrouillé, Eris put malgré tout au moins comprendre ce qu'une voix disait. Mais cependant, malgré les mots de celui, malgré le fait qu'elle le rassurait en lui disant qu'elle était en sécurité, Eris sentit ses muscles se tendre un court instant. Le doux ton que se voulait la voix contrastait avec sa profondeur, grave et discordante aux yeux d'Eris. Très vite, elle sentait qu'elle n'était ni dans le monde réel ni dans un quelconque autre plan. Pourtant, l'endroit lui semblait familier... Si familier... Ressentant encore les effets de la drogue, elle eut la vue aveuglée par la soudaine apparition de lumières fortes. Elle se couvrit donc le visage et quand elle jugea qu'elle pouvait regarder sans risque et que sa vue s'était améliorée, elle retira ses yeux.

Elle se trouvait dans un endroit étrange qu'elle n'avait jamais visité... Mais pourtant, c'était si familier. Des torches étaient accrochées au mur, illuminant l'endroit et lui procurant une douce chaleur. Elle se leva du sol dur et froid tandis que la voix l'invita à le rejoindre. Elle le fit donc prudemment et s'installa sur la chaise avant d'examiner la silhouette devant lui qui n'était clairement pas humaine. Ce qu'elle remarqua en premier étaient ses yeux hypnotisant, étrange. Grand, bien habillé avec de beaux cheveux qui s'écoulaient de sa tête comme une cascade soyeuse.

Tout en se présentant en tant que Naar, un démon qui était la personnification même de l'orgueil et seigneur du Purgatoire, l'étrange personnage lui donna une carte dorée qu'Eris prit dans ses mains et l'examina avec attention avant de reporter son regard vers le grand homme avec attention. Il lui révéla enfin pourquoi elle se sentait si familier en cet endroit en lui disant qu'elle se trouvait dans son inconscient. Elle fronça des sourcils, et pensives, réfléchit a ce qui la menait là... Puis se rappela soudainement du Chevalier des Fleurs. 

-Oh, l'encul-… Elle se reprit rapidement et soupira. Oui, j'aimerais bien vivre... C'est bien trop tot pour moi pour que je puisse mourir.
 
Puis elle refusa le bonbon d'un air gentil avec un petit sourire.

-Non merci, je n'ai pas tellement la bouche sucrée, plus comme avant, quand j'étais petite.

Silencieuse un moment, elle rejoignit ensuite ses mains.

-Comprenant que je me trouve dans une situation étrange, j'en déduis donc que si vous me posez cette question, vous etes capable de me sauver... Mais il y a un prix a tout, non ? La loi du marché, vous savez... Que voudriez-vous, en échange ? 

Nãar:
Nãar se contenta de sourire, s’emparant alors de l’une des friandises qu’il admira entre ses griffes à la lumière diffuse des torches, la contemplant d’un air rêveur avant de la catapulter gracieusement dans sa bouche. Le goût citronné fit danser ses papilles gustatives de délice, se laissant aller à une douce délectation en abaissant ses paupières. Puis il reportât son attention vers la jeune femme aux perles d’or.

Se penchant contre son bureau, il joignit à nouveau ses mains comme le ferait un bureaucrate sur le point de se lancer dans un long et terrible discours sur les chutes de la bourse et les horreurs de l’inflation … ou tout simplement lancer un début de négociation pour ce qu’on peut surnommer l’affaire du siècle.

« Très bonne déduction, Miss Langnar. Effectivement, j’ai le pouvoir de vous épargner une lente agonie et vous donner une chance de vous venger de ce chevalier pas si charmant. Et comme vous l’avez deviné, tout a un prix, même votre vie. »

Passant sa main dans les plis de son luxurieux manteau, il en retira alors un parchemin blanc et vierge qu’il posa sur le bureau.

« Parlons affaire, Miss Langnar. »

Un cadre d’arabesques et de ronces apparut sur le parchemin, suivit d’un tire stylisé écrit en langue étrangère, formée d’étranges runes au sens obscur.

« Je vous offre ceci : Votre vie, une purification totale de votre organisme de toute trace de drogue, et une garantie que Des Fleurs ou ses proches ne puissent plus jamais attenter à votre personne, ni à vos proches. Généreux, n’est-ce pas ? »

Tandis qu’il parlait, tout ce qu’il disait s’inscrivait sur le parchemin en lettres italiques. Heureusement pour Eris ces dernières étaient compréhensibles et claires, elle pouvait donc être assurée que tout était réglo.

L’homme regarda à sa gauche, et un cigare se matérialisa devant lui. Il s’empara de son péché gourmand favori, et d’un claquement des doigts il invoqua une flammèche sur son pouce, allumant avec le cigare qu’il porta à ses lèvres. Il inspira la délicieuse fumée avant de la souffler en un nuage qui prit la forme de nombreux crânes voletant en l’air avant de s’évanouir dans l’obscurité.

« Est-ce que l’offre vous va ? Ou préférez-vous que j’ajoute d’autres privilèges ? N’hésitez pas à mon faire part, car après tout le négoce est ce qui a de plus passionnant dans le commerce, vous ne trouvez pas ? »

Il n’allait imposer ses propres conditions qu’après avoir écouté l’affirmation d’Eris. Nãar était curieux de voir jusqu’où la femme pouvait se montrer confiante et cupide. Peut-être qu’elle désirerait d’avantage ? À moins qu’elle ne change drastiquement sa demande peut-être ? Voilà qui promettait d’être intéressant.

Nouvelle inspiration, nouvelle délectation puis souffle tout aussi particulier que le précédent. La fumée autour du démon lui donnait un air encore plus occulte et mystérieux, voile de soupçons et d’énigmes l’imbibant d’une aura d’incertitude et de doute. Ses griffes noires comme son cœur pianotaient lentement sur la surface du bureau dans un rythme symphonique que lui seul s’imaginait dans son esprit labyrinthique. Très patient, il avait tout le temps du monde devant lui et ne pressait nullement son interlocutrice, ce qui pouvait aussi être inquiétant.

Qui a dit que les banquiers étaient les plus terrifiants ?

Eris Langnar:
Plus la jeune femme le regardait, plus elle se sentait mal à l'aise, comme si son corps en entier était sondé par son regard étrange, par ses yeux si... Eris essaya de trouver le mot le plus adéquat pour décrire ses yeux pendant un moment... Dérangeant. Dérangeant était le mot, comme s'ils cachaient quelque chose derrière eux, une sombre malice, une idée sombre, quelque chose de tout bonnement insidieux et mauvais. En même temps, en étant la personnification de l'Orgueil même, un des septs péchés capitaux, Eris se disait qu'il devait avoir quelque chose en tête. Sa grand-mère et sa mère lui avaient toujours enseigné les choses à craindre de démons, même mineures, car ils possédaient des pouvoirs plus grands que même le plus talentueux des magiciens selon nombre de récits et de livres de démonologie.   

Il changea de position, se penchant un peu plus vers l'avant. Eris eut l'impression de voir son père, quand elle était encore qu'une enfant, tandis qu'il parlementait avec d'autres nobles venus s'enquérir de ses affaires. Naar le complimenta ensuite sur sa déduction et lui dit qu'effectivement, il pouvait bien arrêter sa mort et purifier son corps de la drogue qu'elle avait dans son corps. Les Langnar étaient naturellement immunisés contre de nombreux types de poisons et de venins et pour utiliser de la magie, ils n'avaient guère besoin de prononcer des paroles comme de nombreux autres magiciens le feraient. Cependant, en utilisant une drogue qui pourrait paralyser le corps et l'esprit, les choses pouvaient changer.   

Le Démon lui offrit ensuite ce marché suivant : purifier son corps de la drogue et la libérer de l'étreinte de la mort tout en lui assurant la sécurité que le chevalier Des Fleurs ou toute personne reliée à lui ne lui feront aucun mal, ni à ses proches. Eris sourit.

-Oui, c'est généreux, mais la générosité est comme ça : Je vous donne quelque chose pour moindre. Hors, ce genre de chose, de la part d'un être puissant comme vous, demande un prix. Un prix énorme.
 
Elle regarda ensuite le papier qui était apparu et dont l'affaire était écrite dessus, mot pour mot. Tout en l'examinant, elle écouta le Démon parler de nouveau. Elle allait dire quelque chose quand son inconscient l'avertit d'une nouvelle présence familière. D'un des murs sortit une trainée de fumée noire mystérieuse et inconnue du démon, dégageant pourtant une puissance inconsidérable, divine, voire même plus. Eris eut un petit sourire tandis que la fumée s'approchait d'elle et posa sa main dessus, comme si elle touchait quelque chose de solide. Des murmures d'une langue mystérieuse furent entendus dans le 'bureau' de Naar, une langue guère connue, meme pour nombre de dieux et de démons. Puis Eris tourna son regard vers Naar, délaissant le nuage noir de petite taille tout en continuant d'avoir la main posée dessus. Une conscience qu'elle connaissait personnellement.

-Oui, j'accepte le marché. Cela me convient, Naar. Je suis assez simple concernant les clauses du contrat. 

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