L'amour d'une mentor

Elles se trouvèrent leur coin plus tranquille où elles partagèrent un moment en amoureuses devant un soleil couchant. Les autres personnes sur la plage n’avaient rien à se reprocher de partager leur amour à la vue de tous. Du coup, le faire sur la plage était tout à fait convenable. Lie aurait put continuer les bisous et la conversation à quelques mètres de ces gens sans que cela ne la dérange trop. De toute façon, elles allaient attendre le retour chez soi pour la suite de leur nouvelle relation. Plus important encore, Lie osa s’aventurer vers dans le désir charnel et l’explorer avec la femme la plus digne de sa confiance. Autant dire que pour la rousse, tout était idéal.

- Tu as le droit de me faire des surprises, maman. Je serais une gentille fille.

Une fois admettre son envie pour la toute première fois, elles s’embrassèrent de nouveau comme des amoureuses. Lie sentit le stress dans son corps se détendre et lui permettre d’être une jeune femme ordinaire avec dans ses bras sa première compagne. Ses lèvres se moulèrent aux siennes. Elle explora les recoins de cette bouche dont elle ne connut que des bises expéditives et prudes. Plus maintenant. Comme une élève studieuse elle suivit les mêmes gestes de sa mère pour venir caresser sa chevelure en retour. Ça ne semblait rien en apparence, un geste de tendresse. Question de circonstance, passer ses doigts dans les mèches de Kaela  devenait plus encore. De la possession, une marque supplémentaire de désir. Elle se fait retourner doucement pour observer le coucher de soleil en silence. L’alternation entre action et moment de romance fut une idée très intelligente de la Celkhane. Car la jeune rousse comprenait que le sexe était plus qu’un ébat charnel avec la bonne partenaire. Ce serait un modèle que Lie cherchera plus tard avec une autre femme. Mais pas de précipitation. Ce soir et pour les mois à venir, elle avait sa mère. Elle avait cette femme qui en profita pour parsemer la nuque de bises agréables. La jeune frémit et soupire de bonheur.

- Je….oui. Rentrons à la maison. Ô maman…

Si de telles bises pouvaient se poursuivre plus tard, Lie trouverait la soirée déjà plus qu’une réussite. La promesse que ce soit une extase pour les deux femmes la stimula au point de ne plus vouloir attendre. Une impulsion enfantine comme le ferait un enfant qui attend de revenir pour déguster ses sucreries. D’ailleurs, avec le coucher de soleil venait la fraîcheur du soir. Dans sa robe, Lie espérait ne pas prendre froid. Elle lui prit de nouveau la main pour le joyeux couple retourne à la maison après quelques minutes. Le vent se levait et juste à temps elles entraient à l’intérieur de leur chez soi. La rousse se frotta les épaules pour les réchauffer, bien que le reste de son corps continua de produire une chaleur douce et stimulante. Elle tourna le regard vers sa mère, lui présentant son dos.

- Maman…je sais que je ne peux jamais remplacer Elise. Montre-moi comment faire pour que je puisse honorer sa mémoire. Je ne sais pas, rien.

Passant un petit moment aussi doux que romantique sur la plage, face au coucher du soleil, Kaela gardait sa fille contre elle en savourant ce moment car elle savait que bientôt, leur relation allait évoluer. Peut-être que tout restera comme avant, peut-être que cela sera plus une relation amoureuse que maternelle, elle n'en savait rien mais préférait garder ce genre de moment doux et innocent en souvenir, juste au cas où. Mais entre la fraîcheur et l'envie de sa fille, elles devaient rentrer chez elles, main dans la main. Une fois la porte refermée, Lie voulait honorer la mémoire de celle qui avait fait battre son cœur auparavant. Kaela lui caressa doucement le visage en lui baisant le front.

« Je n'ai pas besoin que tu l'imites ma chérie. Je t'aime comme tu es et si j'avais voulu te modeler pour que tu sois comme elle, ce ne serait pas juste. Et j'aurais fait ça bien plus tôt. »

Elise était Elise, Lie était Lie. Mais puisque sa fille voulait passer le cap, elle prenait la direction de sa chambre, celle de sa mère évidemment et pas la chambre de sa fille. Ce soir, elle passait dans le monde des adultes alors elles devaient faire ça dans une chambre d'adulte. C'est arrivé que sa fille dorme dans son lit pour une raison ou une autre mais ce soir, ce n'est pas de dormir dont il serait question. Les voilà prête, il était temps de franchir un cap.

« Viens ma chérie. »

L'agrippant par les bras, Kaela l'embrassait et ce, plus passionnément que depuis tout à l'heure. EN public, c'était des petits baisers mignon et doux et lent. Là, c'était un vrai baiser de femme passionné, un baiser langoureux et savoureux, le genre de souvenir que sa fille allait garder toute sa vie. La gardant dans ses bras, sans la moindre gêne autour d'elle, ses mains ne caressaient pas ses cheveux mais son dos, doucement ses cinq doigts descendaient le long de son corps pour arrivée à ses petites fesses qu'elle pressait doucement. Elle ignorait qu'elle avait des fesses si tendres... sinon elle aurait été tentée plus d'une fois de franchir ce cap.

« Ne t'inquiète pas ma chérie, je serais tous en douceur pour toi et, n'hésite pas à me le dire si je vais trop vite. »

La libérant, ce ne fut que pour retirer son haut afin de délivrer sa poitrine opulente sous les yeux de sa fille. Pas le moindre soutien gorge ou autre, le haut était déjà prêt à subir les attaques de ses lèvres, de sa langue, de ses dents.

« Allez mon bébé, viens téter maman. »

Dit-elle en souriant. Il n'y avait pas la moindre goutte de lait dans ses seins mais ça ne coûtait rien d'essayer, cela serait toujours plaisant à la sentir essayer et à se faire plaisir sur sa poitrine. Sa fille n'avait-elle pas rêvé de faire ça ? Ou de frotter sa tête entre ses seins ? Elle ne lisait pas dans les pensées mais Lie ne serait pas la seule de Caelestis à rêver de faire ça avec elle. Quand on a une poitrine pareille, les gens ont souvent le même genre de pensée. Pour la forcer un peu, elle poussa sa tête contre sa poitrine en gardant un long sourire qui en disait long... Lie allait bien s'amuser ce soir, oh ça oui !

Elle se compara à Elise l’espace d’un moment. Sa mère avait déjà une première expérience mémorable avec cette femme, une personne courageuse qui a sacrifié sa vie pour sauver des esclaves d’un avenir épouvantable. Mais surtout, on parlait d’une ancienne amante qui a conduit sa partenaire vers des plaisirs supérieurs à ce que procure une débutante comme Lie. Elle craignait alors de trop prendre son temps et de faire traîner ce qui doit être sa première nuit de femme. Elle douta et voulut mettre la situation au clair. Sa mère approcha et la rassura avec la même voix douce et les mêmes bons mots. La peur de se sentir minable la faisait oublier combien Kaela était un ange de la patience. L’amour ressentit était mutuelle pour chacune. La rousse s’accrocha à ce désir dont sa tutrice et désormais amante avait allumé. La croire sans craindre la honte d’être débutante. Tellement d’autres étaient vierges et la chance de le faire avec son ange gardien était la meilleure chose qui puisse lui arriver.

Elle la suivit donc dans la chambre de maman. Le grand lit double attendait chaque nuit sa mère adoptive alors que cette fois, il y aura deux femmes ensembles. Attirée par Kaela, sa bouche revint en contact avec la sienne. Ce baiser, oh ciel, elle sentit un déferlent d’émotions la submerger. D’un gémissement mignon sa bouche se senti moulée à celle de sa mère. La pression sur ses lèvres augmenta et sa langue se retrouva contre un homologue plus actif. C’était cela un baiser d’adulte. Elle posa les mains sur les hanches de maman et remua sa bouche pour expérimenter, innocente et adorable dans son initiative. Les caresses sur son dos la fit se relever légèrement jusqu’à se presser contre Kaela.

- Maman….merci. Je te suis si reconnaissante pour tout.

Lie aimait sa mère. Lui dire cela lui donnait plus d’affection à son égard. Même que ce baiser ne devrait pas être le dernier, loin de là. Toutefois elle retint sa demande pour voir sa mère retirer son haut. La jeune adulte se sentit très heureuse en voyant une si belle poitrine. Sa taille énorme, ses tétons bien roses, Lie fut admirative des attributs de sa partenaire avant de se faire « encourager » à approcher. Sentir le sein contre sa joue, contre visage, c’était comme poser la tête contre un coussin très moelleux. Même grosse une poitrine avait la qualité d’être douce. Elle rougit fortement en chercha à ne pas trop frémir. Son visage se releva et admira le premier téton de près. Son cœur lui disait d’y aller, de se faire plaisir. Puis elle commença à déposer un baiser sur le sein de Kaela. Avec prudence, sa bouche parsema le sein de plusieurs autres bises douces. Son corps se détendit. Dans son esprit, elle sentit le besoin de continuer, de goûter sa chérie encore plus. Sa langue sortit et passa sur chaque sein. Même ses dents expérimentent des mordilles, testant la consistance de la paire de melons délicieuses. Lie se perdit dans sa gourmandise, léchant et laissant des marques adorables. Rejouant les paroles de Kaela, elle fit comme un enfant et vint sucer une première mamelle. Elle pinça le bout de chair de ses lèvres serrées et tira doucement, puis l’aspire de nouveau.

La jeune demoiselle se sentit très chaude. Un nouveau gémissement la fit rougir plus fort. Sur sa peau perlait quelques gouttes de sueur. Mais elle ignora que c’était un signe pour se dénuder à son tour et se mettre à l’aise.


- J'ai...si chaud, maman.

Maintenant au calme, elles vont pouvoir passer à son vrai cadeau, à la suite que sa fille devait attendre avec envie ou avec crainte ? Avec envie plutôt. Kaela se mit à l'aise, voulant montrer à Lie d'en faire autant et ne pas se sentir bloqyué par la gêne ou autres. Elle savait que la première fois pouvait être étrange, du genre à se poser des tas de questions en une seconde ou penser que l'on agit mal, le genre de penser négatif que l'on developpe mais que sur soi. Elle voulait la rassurer et faire en sorte qu'(elle oublie cela, qu'elle se détende et profite. C'est pour ça qu'elle offrait sa poitrine pour s'y reposer ou jouer avec. C'était doux, agréable, moelleux et tendre, pourquoi ne pas y poser sa tête et ne penser à rien ? Elle ne voulait pas l'inciter à dormir mais à prendre quelques secondes pour se calmer, avant la suite.

Lie jouait doucement, profitant de ce contact doux et chaud avant qu'elle ne commence à lui déposer quelques baisers et même quelques coups de langue. La voir déjà utiliser – même doucement – ses dents étonna Kaela mais c'était aussi la preuve que sa fille avait envie de passer à l'action et ne se sentait pas si bloquer que ça par le sexe. Quand elle fit sa remarque, elle ne perd rien de son sourire, elle caressa une de ses mèches en lui baisant le front.

« Alors dans ce cas, prend exemple sur moi, regarde. »

S'écartant un peu, elle retira sa ceinture tout comme sa jupe. Évidemment, elle retira ses bottes mais elle ne tardait pas à retirer sa culotte bien moulante. Pour cause, c'était le genre de sous-vêtement anti-erection, ça évitait la gêne en public en cas d'un soudain durcissement sous la ceinture. C'était la même matière que les tenues de Tékhos et Caelestis, super large et souple qui deviennent une seconde peau avec un bouton, une commande vocale ou autres fonctions. La faisant tomber, la forme ne laissait pas tellement penser cela quand elle était couverte mais à présent, une barre de chair était doucement en train de se lever, laissant sur le visage de Kaela une expression satisfaite. Ce n'était pas marrant de contenir une etection mais avec le temps, elle ne l'affichait plus. Mais comme tout, une fois retiré, ça soulage. Elle ne savait pas si sa fille était au courant pour son entrejambe mais au moins elle n'a plus rien à cacher. Sans la pousser, sans même se rapprocher, elle posa une main sur sa hanche en regardant sa fille encore habillée.

« C'est ton tour à présent. »

Elle espérait que son entrejambe n'allait pas la faire changer d'avis ? Elle pouvait aller vite ou prendre son temps, sa mère allait attendre, c'était son anniversaire, elle pouvait bien user du rythme qu'elle veut après tout.

C’était un désir d’adulte qui enfin se libéra de tout son corps. La jeune rousse laissa ressortir des pulsions si fortes que la peur de sentir son corps se déchaînée devenait envisageable. Mais elle fut préparée à cela. L’éducation sexuelle à son école encourageait la libération de l’envie, que tout est qu’humain. Il n’y avait rien de plus naturel que de donner satisfaction charnelle à un être aimé. Lie se sentit en confiance alors qu’elle utilisa ses dents sur les seins de Kaela. Le frottement de ses dents sur la surface moelleuse offrait beaucoup de distractions avec une pointe de prudence pour ne pas la blesser par accident. Ses lèvres et sa langue profitèrent du rapproche pour expérimenter sur sa mère. Elle sentit un énorme apaisement à frotter sa joue contre la poitrine voluptueuse. Comme se sentir vraiment chez elle, la rousse honora sa mère de baisers et de coups de langue délicates.

Elle vit sa mère prendre un peu de recul. Comme une élève studieuse, elle observa la démarche de la femme sur comment se dénuder. Car pour suivre son exemple, Lie allait se retrouver nue avec une autre personne pour la toute première fois. Il ne resta alors que la culotte typiquement Celkhane, moulante et restrictive. C’était étrange de la voir porter un tel sous-vêtement. Lie posa sa main sur la bouche et observa d’un regard écarquillé par la sidérante découverte. Une exclamation résonna, entre un couinement et un ton très féminin, celle d’une jeune fille face à la surprise. Kaela possédait une verge  et deux testicules. Jamais avant le soir même elle ne pensait que sa mère était une Futanari. Les mains jointes, elle chercha de nouveau son calme et chassa les mauvaises impressions voulant faire ombrage à son ouverture d’esprit.

- J’ai deux mères sur Terre. L’une d’elle est comme toi, maman. Tu le sais déjà, sauf que je dois me rappeler qu’avec ou sans, l’amour est le plus important.

Elle releva les yeux et la rassure d’un hochement de tête et d’un grand sourire. Ses veux réflexes de crainte tentaient encore de revenir. Lie lutterait encore et toujours. Plus elle aimerait les autres et plus ses vieux cauchemars mourraient. Bien que la gêne naturelle de la vierge reste palpable dans l’atmosphère chaleureuse de la chambre d’adulte, elle commença à suivre l’exemple de sa mère. D’un geste le nœud derrière son dos se défait. Glissant les bretelles sur ses épaules, la robe noire tomba sur le sol. Après enlever ses sandales à talon plat, elle baissa sa culotte féminine, plus classique que celle de sa mère. Lie Matoï se retrouva nue et libérée du poids d’une chaleur corporelle en constante augmentation. Son corps apprécia cette libération. La demoiselle, cependant, se serre les propres épaules, croisant les bras au passage pour cacher également sa faible poitrine.

- Je n’en peux plus d’avoir de l’embarras alors que ma pensée la plus mielleuse va pour toi et bat dans mon cœur. Maman…prends-moi. Montre-moi tout, apaise-moi.

Lie prit l’initiative de se rapprocher. Entre chaque pas, elle se frotta les cuisses. Un besoin involontaire de cacher ses parties intimes. Après un long frisson qui termina de l’agacée, sa bouche revint embrasser sa maman. Elle redemanda pleins d’autres baisers tout aussi langoureux que les précédents. Lorsque ses seins se posèrent sur celle de Kaela, la vierge couina. Sa main se libéra, cajolant son amante.

- Merci maman. Merci de m’accepter. Je t’aime tellement…

Kaela avait fini par se montrer nue, elle ne savait pas si sa fille savait pour son entrejambe, ce n'était pas le genre de discutions qu'elles avaient au quotidien et si en journée elle cachait cela car elle jugeait qu'elle n'avait pas besoin que sa fille sache, le soir, elle dormait sans. Même quand Lie venait dans son lit. Après, l'avait-elle senti ou remarqué, idem, elle n'avait jamais demandé mais ce soir, plus de place aux doutes, la vérité était sous ses yeux, en trois pièces. Kaela savait que cela pouvait été intimidant, surtout une première fois mais pour avoir grandi comme ça, Kaela savait aussi toute la joie de son membre ! Elle n'avait peut-être pas grandi comme une fille « normale » mais pour ce qui est du sexe, elle connaissait parfaitement la chose ! Kaela n'avait pas de vagin, elle était une shemale, née avec le service trois pièces et son seul trou sous la ceinture se trouvait à l'arrière. Mais cela n'a jamais causé de souci à ses partenaires, toutes l'aimaient comme ça.

« Ne t'en fait pas ma petite chérie, même si cela paraît impressionnant, tu verras par la suite que comme ça, le sexe est encore meilleur. »

Enfin, chacun ses goûts et Kaela ne pourraient pas savoir ce que procurait la position des ciseaux puisqu'elle n'avait pas de vagin contre lequel elle irait se frotter. Mais garanti, le sexe restera toujours quelque chose de super avec son membre érigé ! Elle observa Lie qui se mit elle aussi à nue, ses formes si jeunes et encore bien souples, son corps si jeune et tendre, elle va en faire qu'une bouchée ! Et la façon de se tenir, timide et gênée... était-ce vrai ou rendait-elle cela bien meilleur volontairement ? Venant la prendre dans ses bras pour l'embrasser doucement, elle gloussa en lui souriant.

« Je t'aimerais toujours ma chérie, peu importe ton apparence. Mais sache qu'on a qu'une seule première fois dans une vie alors, je tâcherais de te laisser le plus doux des souvenirs. »

Elle lui fit un nouveau petit baiser tendre et doux avant de rajouter.

« Mais une fois cette première fois passée, je serais aussi sauvage et intense que tu le souhaiterais. »

C'était son anniversaire après tout. Gardant ses mains sur ses épaules, elle la pressait contre elle, venant faire frotter sa queue contre elle, sans pour autant chercher à la pénétrer, pas tout de suite, actuellement, juste un tendre baiser venait se poser sur ses lèvres dans un câlin des plus tendres. Doucement, Kaela la dirigeai vers le lit, ne rompant le baiser que pour l'allonger dessus, son corps venant doucement écraser le sien pour la compresser de son amour. Ses formes écrasaient les siennes, c'était si bon... La jeune mère termina son baiser en lui souriant, avant de poser son regard entre leurs seins, elle y voyait sa queue fièrement dressée, prête à officiellement prendre la virginité de sa « fille ».

« Je te laisse choisir quand te pénétrer ma chérie. »

Ainsi, la dernière chance de dire non et en rester là mais cela n'arrivera pas. Doucement, elle s'enfonça en elle, c'était étroit bien qu'un peu humide mais avant de franchir la ligne rouge, elle gardait le sourire pour la rassurer.

« Cela va juste faire un peu mal sur le coup, ensuite, tu ne connaîtras que le bonheur. »

Soyons franc, plutôt que la faire languir sur cette douleur, Kaela y allait franco pour se débarrasser de ça, restant en elle sans bouger le temps pour que sa fille digère cette petite douleur. Elle lui baisait la joue doucement, lui répétant que ça allait, que c'était fini. Elle ne voulait pas déjà en profiter, elle préférait lui laisser encore un peu de temps pour s'y faire avant de commencer à lui faire l'amour.

Il n’y avait aucun mal à aimer les trois pièces de Kaela, ni même de se sentir mal de tenter une expérience inoubliable en sa compagnie. Lie était née d’une union entre femme et Shemale il y a dix-huit printemps plus tôt. Vouloir repousser une relation qui lui permet aujourd’hui de respirer et d’exister était inconcevable et une insulte pour toutes les bonnes personnes comme sa mère adoptive. Quel que fut les craintes de la femme mature, plus rien ne le justifiait. Lie était la seule avec un dernier souci à surmonter. Loin de paraître un obstacle insurmontable, l’anticipation rongeait sa pensée. Dans quelques instants, sa fente recevrait un pénis féminin, surtout une grosse. La vision de son corps se disloquer ou d’une souffrance supérieure au plaisir l’inquiétait. Sauf que désormais adulte, il fallait être courageuse.

- Maman…je doute que la sauvagerie soit une bonne idée pour une première fois. Ne serait-ce pas plutôt tes intentions que tu me révèles ?

Lie posa la question avec les joues rouges de gêne. Elle n’avait aucune idée de ce que sauvage dans le sexe insinuait. Mais voir sa mère avoir un gros sourire et plus de passion pour sa fille adorée disait à cette dernière des ébats riches en enseignement. Ce fut après des bisous et des câlins serrés que le couple approcha du lit. La rousse adorait les lèvres de Kaela, le petit goût subtil et parfumé lui donnait le sourire à son tour. Elle explora le dos de maman, frottant les ongles contre la peau. Le reste de leurs corps se compressaient alors dans une étreinte différente. Une forme basique de domination où Lie se sentit sous l’emprise de son amante, piégée dans un cocon très confortable. Elle hocha à peine la tête, bien tranquille avec son jeune corps pressé avec sensualité. Ce même effet sensuel s’accentua dans les fibres de son corps avec la verge qui s’enfouit dans sa fente. Sa première fois pénétrée…Lie couina d’un ton aigu et dut se retenir de pleurer de peur. Même en lisant cela dans un livre pour adulte, le sentir en direct et en vrai fut incomparable.

Un cri survint. La rousse lâche de petites larmes, son petit cœur innocent força sur sa poitrine. Une horrible douleur brûlait dans son intimité. Un brasier vif et intense la fit se crispée, incapable de remuer grâce à l’étau entre le lit et les formes délicieuses de Kaela. Quelle intelligente façon de maintenir la vierge en place et l’empêcher de repousser la verge. Son hymen brisé relâcha du sang qui tâcha les lèvres intimes. Lie inspira et de nouveau les encouragements de sa mère lui donna le courage de passer à travers cette étape symbolique. Sa virginité ne fut plus. Une fois la sensation de brûlure éteinte par les fludies sexuels du couple, Elle devint une femme.

Son bassin tenta de remuer. Le pénis se frotta contre ses parois internes. La jeune demoiselle éprouva une envie de soupirer d’aise. Une vibration étrange naquit de son bassin et lui donna du plaisir. Elle vint alors embrasser sa mère avec une fougue passionnée.

- Ohhh…ça y est…je le sens…l’engin de maman qui m’émoustille. Quelle sensation !

Lie, l’innocence même d'une enfant. Kaela ne put que sourire sur le coup quand elle demanda en quoi le sexe pouvait être sauvage. Pour le coup, elle aurait presque cru qu'elle ne faisait plus face à une jeune femme mais encore une enfant. Elle caressa doucement son visage en lui disant qu'elle verra sûrement cela très bientôt. Elle n'allait pas commencer pas cela mais tôt ou tard, elle allait bien voir ce que c'était exactement, Kaela comptait bien lui faire son éducation. L'installant doucement sur le lit, la jeune femme tentait de la rassurer un peu avant de la pénétrer, lui laissant un certain moment pour se calmer, tachant de ne pas lui compliquer la tâche. Une fois prête et rassurée, elle pouvait donc continuer. C'était bon, Lie était prête et le prouva en l'embrassant sans gêne.

« Ce n'est que le début ma chérie... Attends la suite. »

Là, elle trouvait cela plaisant alors qu'elles étaient immobiles, qu'est-ce que ce sera une fois qu'elle va remuer ? Qu'elle va la prendre sauvagement ? Ce sera indescriptible, voilà tout. Restant tout contre elle, Kaela remuait lentement, s'enfonçant en elle plus profondément en respirant son odeur, son nez se frottant contre sa peau, un œil sur elle pour s'assurer qu'elle va bien en continuant de la prendre. Leur corps ne faisait plus qu'un, elle la caressait, sa main dans ses cheveux pendant que ses lèvres se frottaient contre sa joue, contre ses lèvres, Kaela soupirait de plaisir, voilà tout.

« Hum, ma chérie... hum, c'est si bon. »

Elle était habituée à faire l'amour, elle n'avait pas trop de difficulté pour parler en même temps. En plus, c'était encore soft, ce n'est pas comme si sa fille était en train de la fatiguer, pas du tout. Elle venait chercher ses lèvres pour les embrasser en douceur, venant lui offrir un long et tendre baiser en gardant le même rythme lent et doux qui leur allait si bien pour leur première fois. Son nez se frottait doucement contre le sien alors qu'elle lui souriait.

« Je te ferais l'amour... jusqu'à ce que... tu t'épuises... Encore... et encore, ma chérie. »

C'était tellement bon aussi ! Elle délaissait ses cheveux pour venir caresser son corps, glissant sur ses hanches puis ses cuisses qu'elle caressait plus longuement. Elle voulait augmenter le rythme... mais pas tout de suite, elle devait y aller mollo et lui offrir ce qu'il y avait de plus doux pour le moment. En tout cas, comme toute première fois, sa fille était étroite, mais ce n'était pas plus mal ainsi.