Identité : Abby
Âge : 18 ans
Sexe : Hermaphrodite
Race : Ogresse
Sexualité : Tant que ça rentre
Physique : Abby est l'incarnation même de la force brute, une géante de trois mètres de haut aux muscles saillants et maniant un énorme gourdin en acier hérissé de pics. Elle est capable de rattraper un cavalier en courant et d'envoyer sa monture dans le décor sans forcer. Sa peau blanche et sans cicatrices ferait presque penser à un corps de princesse, sauf que son corps à elle traine dans la nature au milieu des ronces et des bêtes sauvages. Son secret ? La nouvelle crème hydratante Livea Une peau aux propriétés anti-coupures exceptionnelles, qui la protège contre quasiment toutes les armes tranchantes ou perforantes. Une protection très pratique quand il faut partir chasser des humains, ça a tendance à se défendre au couteau ou à l'épée ces bestioles là. Afin de les amadouer, elle peut également compter sur des attributs mammaires volumineux et pour certains, sur son braquemart de trente-six centimètres de long.
Comme si sa taille ne suffisait pas, il a aussi fallu que ses cheveux soient rouges, histoire de la rendre encore plus visible qu'elle ne l'est déjà. Ses oreilles pointues et ses deux cornes sur le front contribuent encore davantage à la distinguer des autres humanoïdes. Ses yeux verts, son regard vif, sa tendance à la jovialité et sa dentition tranchante à souhait forment un étrange mélange entre la sympathie que nous serions tenter d'éprouver à son égard et la peur de se faire dévorer. Il en va de même pour ses vêtements, composés de peaux de tigres et de vêtements moulants trop petits pour elle, probablement pris à ses victimes. D'un côté, on peut trouver ça mignon, d'un autre, on ne peut s'empêcher de penser à leurs précédents propriétaires.
Caractère : Notre ogresse est un savant mélange d'optimisme et d'agressivité, une conquérante dans l'âme, qui anticipe en permanence les futurs combats à mener pour dominer son environnement. Avec elle, ça passe ou ça passe en force. Curieuse de nature, elle se passionne pour les technologies humaines et a parfaitement compris l'intérêt qu'il y a à développer son intelligence. Pourtant, une ogresse reste une ogresse, l'intelligence, c'est pas trop leur truc à la base. Alors même si elle considère ses semblables comme des idiots, elle ne dit pas non à une bonne baston suivie d'une sodomie brutale pour les perdants de temps en temps. Pour ce qui est de se nourrir, elle a comprit qu'il valait mieux rester discrète vu son goût pour la chair humaine et que personne ne remarque un mendiant de moins. Ça en arrange même certains de ne plus avoir mauvaise conscience en faisant semblant de ne pas les voir dans la rue. D'ailleurs, elle trouve les humains particulièrement hypocrites et doit constamment se forcer à cacher ses intentions pour s'adapter. Mais servez lui quelques choppes pour que le naturel revienne au galop et vous découvrirez sa désarçonnante franchise. Parce qu'elle aime pas trop parler mais, quand quelque chose l'emmerde ou la fascine, elle le dit volontiers. Il faut également noter sa conception particulière de l'amour, plus proche d'un crime de viol et séquestration que d'une idylle romantique. Au moins les masochistes seront servis.
Histoire : Perdue par delà les mers, un archipel oublié est le théâtre d'une étrange tragédie où la civilisation jadis brillante des autochtones s'est effondrée. Les rois de ces îles, jaloux des richesses du continent ont voulu l'égaler en grandeur, en gloire, en démesure. Ils avaient les ressources, les cerveaux, la vision et de puissantes magies, il leur manquait seulement une main d’œuvre abondante et peu chère pour construire toujours plus haut et toujours plus grand. C'est alors que la folie les frappa lorsqu'ils décidèrent d'importer des ogres sauvages du continent pour en faire des cobayes. À l'aide d'un mélange de science et de magie, ils tentèrent de les rendre plus forts, plus intelligents, plus dociles, d'en faire des soldats, des maçons, des bêtes de somme, des tailleurs de pierres. Et ils y parvinrent. Des habitants du continent furent capturés pour servir de nourriture aux monstres et ces derniers furent transformés en hermaphrodites pour faciliter et accélérer leur reproduction. Il y a vite eut plus d'ogresses que d'habitants sur ces îles et un nombre hallucinant de déportés. Le sous-sol de l'archipel se creusa de galeries, on extrayait des pierres, des métaux, les châteaux au luxe obscène poussaient comme des champignons, les dames et leurs chevaliers se paraient d'or et de pierres précieuses, profitant de cette douce oisiveté.
Tout changea avec la cinquième génération d'ogresses, ces dernières étaient devenus plus malines, plus indépendantes, plus caractérielles, les incidents se multipliaient et il était impossible de corriger tous les monstres présents sur l'île. Les anciennes générations d'ogres furent massivement mobilisés dans l'armée, pour parer à toute tentative de révolte mais, ces ogres primitifs n'avaient aucune chance face à leurs enfants. La guerre éclata et elle fut aussi courte que violente, les défenseurs furent tués et mangés, les citoyens furent enfermés et torturés, les grandes dames furent jetées dans les rues et violées. Les trois grandes cités de l'archipel tombèrent en ruine, imprégnées d'une odeur de sang et de sperme, les survivants vivaient dans la peur et les ogresses régnaient en maîtresses absolues. Devant une telle débandade, les puissances du continent qui se préparaient déjà à mettre un terme à la déportation de leurs paysans, hâtèrent leurs préparatifs à la lumière des renseignements qui leur parvenaient de leurs espions en fuite. Le but n'était plus de raser un pays, pas même de débarquer sur l'île, seulement de couler la flotte pour circonscrire le mal. Ces créatures étaient suffisamment malines pour utiliser des navires mais, pas assez pour en construire pensaient-ils, cette solution leur paraissait donc idéale pour minimiser les pertes de leur côté. De toute façon, la nourriture allait vite manquer sur les îles et les ogresses finiront tôt ou tard par se bouffer entre-elles, ce n'était qu'une question de temps. Il fallait juste les empêcher d'atteindre le continent pour éviter une guerre beaucoup plus sanglante et couteuse. La flotte fut coulée, le reste de la population locale fut laissée à son sort et la zone autour de l'archipel fut formellement interdite aux bateaux. À partir de là, plus personne sur le continent ne sait ce qu'il se passe sur les îles et personne n'a vraiment envie de le savoir, elles tombent dans l'oubli, les années passent.
Abby est née à l'époque de la vingt-deuxième génération. Depuis les débuts la population d'ogresses a radicalement diminué, la famine ayant fait son office. Pourtant, elles ont su s'organiser en société primitive et même développer une agriculture pour nourrir leur bétail humain et l'élevage d'êtres humains pour leurs besoins alimentaires. Avec la culture de plantes aphrodisiaques, les humains sont poussés à se reproduire à longueur de journée et sont mangés vers l'âge de vingt ans. Toutefois, les humains mettent trop de temps à grandir, si bien que les ogresses les fécondent souvent elles-mêmes pour pouvoir dévorer les hybrides. En ce qui concerne Abby, elle s'est chargée toute sa vie de féconder des humaines pour l'alimentation compte tenu de son fort appétit sexuel. Toutefois, elle rêve secrètement de quitter les îles pour explorer le monde avant de mourir, l'espérance de vie des siens n’excédant pas la vingtaine. Elle rêve de voyages, de combats épiques, de conquêtes, d'un harem de beautés à son service et d'humains à chasser plutôt qu'à élever. Tant de rêves, si peu de temps et cette foutue mer qui se dresse comme un mur entre ses envies et le continent. Pour calmer ses envies d'exploration, elle arpente les ruines humaines à la recherche de trésors du passé. Et c'est fou tout ce qu'il reste sous les gravats sitôt qu'on prend la peine de chercher, il faut dire que ces vieilles babioles n’intéressent plus personne à part elle. C'est ainsi qu'elle trouva une corde parsemée d'énormes perles bleues, ne comprenant pas qu'il s'agissait d'un vieux sex-toy, elle le noua autour de son bras le trouvant joli. Elle dénicha aussi de vieilles plaques d'armure, une masse ayant probablement appartenu à un ogre de l'armée, des peaux de tigre et tout un tas d'autres trucs jolis à porter.
Jusqu'au jour où elle se retrouva face à un éboulis intrigant, de nombreux squelettes humains et ogres se trouvaient là, comme s'ils s'étaient sauvagement battus pour rentrer à l'intérieur avant que tout ne s'effondre. Elle s'employa à déblayer le chemin, curieuse de voir pourquoi ils se battaient et fini par réussir à pénétrer dans une sorte de cave glauque. Des squelettes humains gisaient partout, des centaines et ils portaient encore leurs vêtements, signe que les ogresses ne les avaient pas attrapé et violé. Des traces de brulures au plafond et sur les murs faisaient penser à un incendie mais, cela n'expliquait pas leur présence ici en aussi grand nombre. Abby remarqua alors un étrange appareil vers lequel les squelettes humains étaient concentrés, comme s'ils voulaient à tout prix l'atteindre et plus curieux encore, une moitié de squelette gisait derrière une espèce d'ouverture vide, comme s'il avait été brusquement tranché en deux et que l'autre moitié s'était vaporisée. À force de tourner autour du dispositif, Abby remarqua un levier baissé, caché derrière le squelette qui l'avait probablement remis dans cette position en tombant dessus. Elle éjecta le squelette sur le côté et actionna le mécanisme, un grincement désagréable accompagna sa course, suivi de cliquetis mécaniques provenant d'une machine clairement à l'agonie après tout ce temps. Une jauge presque vide s'illumina et l'espace vide se combla brusquement, faisant apparaitre l'image d'une pièce dans la continuité de la cave, là où avant il n'y avait qu'un mur. L'ogresse passa au travers, sans comprendre sur l'instant qu'il s'agissait d'un aller simple pour l'inconnu.
Autre : Abby est incapable d'utiliser la magie, exception faite des objets magiques prêts à l'emploi bien entendu.
