Elle pouvait les entendre gémir, supplier, crier, elle pouvait sentir leurs ongles dans sa peau brulante. Elle les voyait, elle les ressentait à travers ses souvenirs, à travers son désir qui axait ses pensées. Elle pouvait le voir les ravager, les laisser pantelantes, poupées de chairs asservis à ses désirs. Elle sentie le dos de sa main caresser sa joue, elle pencha la tête pour suivre la caresse, les yeux fermés, presque ronronnante. Elle haleta quand de sa nuque ses doigts se refermèrent sur ses cheveux, l’obligeant à relever la tête. Le même geste lorsqu’il était derrière ses amantes, qu’il les pilonnait, elle rouvrit les yeux, un peu trouble, elle sentait son bassin contre son ventre et oublieuse de la fête qui se déroulait juste à côté se demanda distraitement pourquoi il ne lui avait pas encore arraché sa robe. « Touche-moi. », ses paumes étaient avides de sa peau, elle encadra son visage, puis son cou large, son torse sous le tissu était ferme.
D’un geste ferme il souda son corps, Rogue senti sa poitrine se compresser contre son torse, son dos se cambrer alors que des images inondaient son esprit. Elle voulait le sentir peser sur elle, sentir leur corps en sueur glisser l’un contre l’autre. Elle le voyait, brutal, dominateur, terrifiant et implacable. Il tira encore sur ses cheveux et elle entrouvrit docilement ses lèvres charnues qu’il embrassa, elle noua ses bras derrière sa nuque, puis glissa une main dans ses cheveux sombres. Il jouait, elle souriait contre ses lèvres, elle haletait parfois. Elle sentie alors sa langue s’introduire dans sa bouche, le muscle chaud et humide la fit frémir, elle refit glisser ses mains contre son cou, jusqu’au sol de sa chemise, qu’elle entreprit de défaire. Les mains d’Helel caressaient son ventre, elle tira le tissu de sa chemise hors de son pantalon et glissa ses mains contre son bas ventre brulant, ses doigts traçant ses abdominaux. Ses ongles l’effleurèrent lorsqu’il donna la première tape sur ses fesses. Elle les voyait les fesses rougies, à vifs de ses amantes. Il aimait ça, il aimait la violence et son corps encore peu habitué à un sexe libéré de la peur de blesser réagissait au moindre de ses contacts. Il agrippa fermement ses fesses, elle gémit demandeuse, puis il reprit possession de sa bouche, elle répondait au baiser avec impatience et satisfaction. Ses doigts butèrent contre son pantalon dont elle défi la fermeture. « Je ne vais quand même pas te baiser sur le balcon. » Elle interrompit son geste, un sourire taquin sur ses lèvres rougies et humides des baisers échangés. « Tu peux bien me baiser ou tu veux, tant que tu me baises. » répondit-elle tout aussi crûment. Elle était vierge d’un véritable sexe qui lui tardait de toucher et de sentir, mais elle n’était pas innocente, encore moins pudique. Elle se hissa pour venir instiguer le prochain baiser et glissa sa langue contre ses lèvres, avant de voracement en prendre possession. Elle imagina sa bouche venir dévorer son sexe humide et mordit sensuellement sa lèvres. Sa paume vint se presser contre le sexe encore comprimé dans les sous-vêtements et elle interrompit le baiser, surprise de ce qu’elle sentait. Elle n’avait connu qu’un homme et il n’avait pas à rougir de sa taille, mais celui-ci…. Etait un autre gabarit. Un gabarit qui expliquait les cris de ses amantes, la puissance de ses coups de reins. Elle passa inconsciemment sa langue sur ses lèvres.
Il avait raison pourtant, ils ne pouvaient pas baiser ici. Si quelqu’un les entendait, si quelqu’un les voyait. « Laisse-moi te sucer », elle se laissa doucement tomber sur ses genoux, sans décoller sa poitrine de son corps , jusqu’à ce que son visage soit face à la bosse proéminente, elle écarta les pans du pantalon et extirpa son pénis, le serrant dans sa main chaude, elle sentait les veines et la peau douce et sensible. Sa respiration était plus profonde alors qu’il la dominait de toute son imposante masse, elle joignit sa seconde main à la première pour le maintenir, tandis qu’elle vint presser sa joue contre la colonne de cher, le serrant contre son visage, son regard levé vers Helel, avec autant de malice que de gratitude. Elle pouvait toucher. Elle voulait goutter maintenant. Elle tourna son visage, ses lèvres contre la peau si fine, puis sa langue gourmande, léchant une première fois, puis elle fait coulisser sa langue et ses mains. L’une cependant quitte la colonne pour venir masser ses testicules. Elle sent leur texture. Elle sent, elle ressent. Elle lèche son sexe, elle l’adule, puis elle prend son extrémité entre ses lèvres, penche la tête pour le presser contre l’intérieur de sa joue, sa mâchoire déformée par son improbable masse. Elle ferme les yeux comme le savourer, comme si c’était la meilleure chose qu’elle ait gouté.