Rencontre avec le diable. Pv Shani

Encore une journée sans rien à faire. J'ai beau aller de rue en rue, je ne trouve rien pour attirer ma curiosité. Les gens on tous l'air presser, il ont tous quelque chose à faire on dirait. Moi je n'ai strictement rien à faire tout ce que je vois me gonfle, je ne trouve rien de nouveau. Acheter une esclave? Pourquoi faire? Je n'ai pas l'intention du moins pour le moment de dépenser de l'argent pour nourrir une autre personne que moi. Dire que je trouvais le lieux intéressant il y a quelques jours... Après en avoir fait le tour plusieurs fois j'ai déjà vu tout ce que j'avais à voir, je n'ai plus rien à découvrir. Il faudrait peut-être que je e trouve quelqu'un avec qui jouer... Mais qui? Les gens que je vois autour de moi ne me semble pas à mon goût.

Je vis plus tard un café sur la place publique, je décidais de m'y rendre me disant que j'allais sûrement y trouver quelqu'un avec lequel je passerais le temps. Mais mon illusion se brisa bien vite, il n'y avait aucun client ici. je pris quand même la peine de m’asseoir et attendais le barman.

- Hey barman sers moi donc ce que tu as de plus fort... je n'ai de toute façon rien à faire en ce moment et n'hésite pas sur la dose, vos petites dosettes n'étanchent la soif de personne.

Il rigolait, pourquoi riait-il je ne le savais pas. Je ne pense pourtant pas avoir dit un truc pouvant amené quelqu'un à rire...

Hey mon gars! Si tu en veux plus libre à toi, mais dans ce cas il te faudra payer plus! Et puis c'est quoi le problème? Une peine de cœur ou autre? Tu sais ce n'est pas dans mon intérêt de te dire ça, mais te mettre un gros tarif ne t'aidera pas plus que ça.

Je le regardais un air inexpressif au visage, le même air que je portais constamment. Je le détaillais rapidement, il semblait assez fort physiquement, humain. Il portait de long cheveux noir attaché en queue de cheval qui lui descendait jusque mis dos. Une cicatrice sur la joue gauche et une trace de Brûlure sur la main droite qui avait cicatrisé avec le temps. Bref un homme dans la trentaine tout ce qu'il y a de plus normal portant les traces de son vécu sur son corps.

- Peine de cœur? Comme ci cela pouvait arriver à un homme tel que moi... Je ne m'attache à personne, car les gens deviennent vite lassant à force. Je m'ennuis simplement si tu veux tout savoir. De plus, je me fiche du prix à payer; sert moi donc ce que j’appelle un VRAI verre. 

Je ne me montrais pas plus gentil que ça, aussi froid que d'habitude pour tout dire. Je ne vois pas pourquoi il essaye de se mêlé de ma vie, je lui ai demander un travail alors soit il l’exécute soit j'irais voir un de ces concurrents. Il me servit donc un espèce de cocktail dans une chope de bière.

- Crois moi, tu va le sentir passer jeuno.

Il retournait ensuite à ses occupations pendant que je buvais lentement. La première gorgée fut le plus courte, il fallait bien que je goûte le tout. Apparemment il connaissait son boulot, les différents alcools et autres se mariaient à le perfection.

- Tu es doué...

Il ne me répondis pas se contentant de sourire rapidement en m'observant assez longuement ce qui je devais bien l'avouer me gonfla assez rapidement.

- J'ai toujours des clients bizarre, mais vous je ne sais pas pourquoi vous avez beau ne rien avoir fait de spécial, je vous trouve comme le plus bizarre de tous.

Je lui adressait alors un sourire, le premier et un petit sourire. Il m'avait dit ce que bon nombre de personnes m'avaient dit avant lui.

- Ah tiens vous avez des clients ici?

Dis-je émettant un petit rire. Il allait répondre, au vu de son expression que je lisais parfaitement bien il avait déjà compris mon petit jeu. Cependant, il s'abstiens de me répondre, car un où une client(e) franchis le bas de la porte. Dommage, il se pourrait bien que ma seule occupation de la journée ne prenne fin alors qu'elle vient à peine de commencée.

Comme un signe annonciateur, l’iPhone de Shani diffusait une musique nationale, Sex Appel de Sexy Sushi, que Shani adaptait, dans sa tête, à sa situation actuelle, tout en rejoignant le bar-terrasse situé près du lycée qu’elle venait de quitter.

*Le sex appel de la secrétaire... Me fait mouiller devant derrière... Ça va pas, Shani.*

Elle avait pourtant d’autres morceaux sur son iPhone, des morceaux nettement plus consensuels : Of Monsters And Men, David Bowie, Bruce Springsteen, les Red Hot... Mais, alors qu’elle venait enfin de quitter le boulot, après une dure journée, harassante (comme toujours), qu’elle avait enfilé ses lunettes de soleil, elle avait branché son iPhone, enfilé ses écouteurs, et avait envisagé de rejoindre un café, afin de s’offrir une tasse, en fumant une bonne cigarette. Un petit plaisir à la Française, autrement dit.

Ses pas la guidèrent donc vers un café faisant aussi office de bar, qui commençait peu à peu à se remplir. La jeune femme retira ses écouteurs, et ouvrit la porte. Le barman était là, avec un homme bronzé à côté de lui. Elle demanda à ce dernier si elle pouvait fumer sur la terrasse, et l’homme acquiesça. Au Japon, mieux valait se méfier, car la législation antitabac était très stricte. L’homme confirma donc, et elle demanda une Heineken, tout en allant s’asseoir sur la terrasse. Shani croisa alors les jambes, relevant un peu sa minijupe, et tira sur sa cigarette, savourant le soleil couchant, avec ce petit air frais revenant de la mer, qui soulevait légèrement ses cheveux.

*Oui, là, comme ça, c’est parfait...*

Derrière ses lunettes de soleil, Shani ferma les yeux, tout en se demandant si le barman voudrait encore qu’elle lui fasse une petite gâterie... Il fallait bien dire que Shani avait le don de déclencher les pulsions des hommes et des femmes. Aujourd’hui encore, au lycée, elle avait couché avec plusieurs élèves, et avec son supérieur hiérarchique, qui l’avait convoqué dans son bureau pour la prendre sur son fauteuil. Shani était ainsi, et elle avait depuis longtemps accepté en elle l’idée qu’elle soit un objet de fantasme. Bien entendu, elle ne savait pas que cela venait du fait qu’elle était la fille d’Eros, et que, à ce titre, elle émettait autour d’elle des pulsions divines qui renforçaient le désir que les gens lui portaient.

Toujours est-il que, pour l’heure, Shani était seule, ce qui, d’après son expérience, ne durait jamais longtemps...