La Paix dans le Monde, tel était mon crédo pour cette première conférence au Japon, j’avais déjà parcouru plusieurs pays du monde depuis que j’avais quitté la Grèce pour ces conférences. C’était, pour moi, un honneur que m’avait fait Athéna, enfin, je devrais plutôt dire mademoiselle Saori Kido. J’étais la porte-parole de la Déesse de la Guerre, des arts et de la sagesse. C’était une conférence qui devait se faire normalement, personne ne connaissait mon véritable nom, ni ma fonction. Athéna m’avait autorisée à retirer mon masque durant toute la durée des conférences. Je portais aussi un des tailleurs de mademoiselle Kido qui me serrait un peu.
Grâce à la fortune de la Fondation Graad, j’avais pu avoir des papiers officiels grecs. J’avais pour nom de famille Peristéri, ce qui m’avait fait sourire vue que c’était le nom commun à Colombe et que j’étais la Bronze Sainte de la Colombe. L’estrade qui devait m’accueillir pour la conférence se situait dans une petite salle privée en haut d’un immeuble de bureau modulable de la ville de Seikusu. Je me trouvais dans une pièce adjacente à la salle, attendant que tout le monde soit installé.
_ « Mademoiselle Peristéri ? Ça va être à vous… si vous voulez bien entrer, les journalistes japonais sont présents, ainsi que quelques notables de la ville.
_ J’arrive ! »
Je me levais, bu un verre d’eau et entrait dans la salle de conférence, montant sur l’estrade. J’avais à peine posée les pieds dessus, que des coups de feu fusèrent dans la salle, les balles, venant de l’extérieur, filaient à une vitesse une fois et demie de la vitesse du son, mais j’esquivais les balles sans problème. Celles-ci touchant mon attaché de presse, ainsi qu’un de mes gardes du corps. Ce fut alors que la panique parcouru la salle, en moins d’une minute, il ne restait qu’un journaliste qui filmait encore la scène. J’avais fait en sorte d’être vue tombant en loupant une marche.
_ « Au lieu de filmer, appelez donc la police et des secours… »
Voyant qu’il ne faisait rien, que filmer vers l’extérieur pour tenter de prendre en film le responsable des coups de feu, j’appelais la police, et dans, un japonais approximatif, j’indiquais qu’il y avait eu une tentative d’assassinat sur ma personne et qu’il y avait des blessés.