Renaissance [PV]

Myala comprenait parfaitement les doutes qu’émis sa future épouse, face à un tel plan. Mais il était de son devoir de lui expliquer correctement les points qu’elle souleva, décidant de jouer sur l’honnêteté absolue, sans chercher à lui mentir ou l’induire en erreur pour parvenir à ses fins. Ce rituel se basait, quelque part, sur une volonté commune et non individuelle. Cela ne pouvait marcher que si les deux âmes, donc les deux sujets, étaient d’accord, et étaient donc préparées à se séparer pour se mélanger. C’était quelque chose à ne surtout pas prendre à la légère. La sorcière écouta donc ce qu’elle avait à dire puis baissa doucement les yeux en souriant, cherchant à présent les mots pour lui répondre au mieux, et au plus clair. Elle se gratta un moment la tête, réfléchissant à comment lui exposer les faits en toute simplicité. Finalement, Myala releva ses yeux puis se mit à répondre. « Tout dépend de ce que tu entends par dangereux. Non, on ne risque pas de mourir. Ni de subir de douloureuses conséquences … À vrai dire, le seul risque, c’est que durant nos premières semaines … Hum … Comment dire, on risque de se réveiller l’une dans le corps de l’autre, pour un petit moment. Un effet secondaire pas très méchant … » Lui déclara-t-elle, avec son sourire imperturbable.

 À nouveau, elle chercha ses mots avant de rappliquer. « Mais je vois ce que tu veux dire, mon amour. Nous devons conserver une part d’individualité pour que notre couple fonctionne, et c’est tout à fait naturel. Je t’ai expliqué que, en fait, on ne fera plus qu’une quelque part. Mais, même si une partie de moi vivra en toi, tu auras quand même une partie de toi, en toi ! Et cette partie, je n’ai aucun moyen d’interférer avec. Toi et moi on conservera bien sur une part d’individualité, mais le problème … C’est qu’il nous faudra du temps pour parvenir à l’utiliser convenablement. C’est-à-dire qu’il faudra un peu d’expérience pour qu’on arrive à maitriser cette partie, et donc, conserver cette part de secret à laquelle tu tiens tant. » Lui dit-elle dans un premier temps, avant de marquer une pause pour la laisser digérer ça. Elle la regarda d’un œil confiant et se voulant apaisant, voyant bien que toutes ces histoires pouvaient la faire douter, voire même, l’effrayer. Mais il ne fallait pas qu’elle ait peur, car il n’y avait rien à craindre.

« C’est difficile à comprendre je sais, mais … Tu seras toi et moi en même temps. L’inverse pour moi aussi. Ce qui implique quand même que tu auras encore un toi propre à ta personne, à laquelle je ne pourrai en rien interférer. Oui on pourra lire dans les pensées de chacune, oui on saura tout de l’une comme de l’autre … Sauf ce qui est enfouit dans ta partie. Cette partie, c’est la tienne, et je ne peux pas entrer dedans. Ce qui signifie que si tu désires garder des choses pour toi, il te suffira de les enfouir là-dedans. D’où le fait qu’il te faudra prendre un peu la main pour parvenir à faire une telle chose … Mais je serai là, et je t’aiderai à faire cet exercice. Il n’y a rien de compliqué, ma chérie. » Affirma-t-elle en apposant doucement sa main sur la sienne, en lui caressant sensuellement le dos de celle-ci par son pouce. Pour mieux l’aider à comprendre, elle se reporta à nouveau vers ses bougies pour illustrer ses propos. Elle pointa du doigt le duo de bougie devant Mithra, désignant la bougie rouge. La rouge, c’était la partie d’âme de Myala, à côté de la partie d’âme de Mithra. Dans les faits, il lui suffirait de stocker ce qu’elle désire garder pour elle dans sa partie, c’est-à-dire, dans la bougie blanche pour illustrer. Tout ce qui ne serai pas dans la bougie rouge, Myala ne pourrait y avoir accès. Tout ce qui se trouvait entre les deux, et dans la bougie rouge, Myala y aurait accès. L’inverse était valable pour elle.

« Mais, dans les faits … Tu ne seras plus Mithra seulement, mais tu seras à moitié Mithra et à moitié Myala, comme je le serai en retour. Et je tiens encore à te le préciser ; oui, tu pourras garder une part d’individualité, mais uniquement au terme d’effort et de … rééducation, que je pourrai te prodiguer volontiers. Nous serons éternellement liées, Mithra. C’est une union puissante qui fera de nous bien plus que tu ne le pense. Imagines seulement toutes les possibilités … Avoir une part de moi en toi pourrai t’être très utile, comme avoir une part de toi en moi, pourrai m’être utile aussi. » Lui dit-elle, espérant que ses explications aient su percer un peu sa carapace de doutes.

« Mais à vrai dire, mon amour … Je n’ai pas besoin d’être en toi pour te comprendre, et savoir à quoi tu penses … Il me suffit de regarder tes yeux, qui commencent à ne plus avoir aucun secret pour moi ! » Déclara-t-elle avec un sourire éclatant, en lui serrant fortement la main. Elle laissa écouler un petit silence, histoire de laisser à Mithra le temps de tout assimiler. Quand le silence s’écoula, et que Myala remarqua que sa muse semblait avoir tout saisi, elle conclut. « Tu n’es pas obligée d’accepter cela dit. Tout comme nous ne sommes pas obligées de faire ça maintenant … Nous avons tout notre temps, mon amour. Sera fait seulement ce que toi tu décides … Et à part mieux t’expliquer ou éclairer tes zones d’ombres, je ne peux pas te forcer la main … La décision t’appartient Mithra. » Lui dit-elle, comme son ultime mot.

Mithra n’avait rien à cacher à Myala, et elle lui avouait donc ouvertement son inquiétude quant à ce que la femme suggérait. Une inquiétude qui se mit à croître quand Myala lui expliqua que l’une des conséquences potentielles de ce « mariage » serait qu’elle puisse se réveiller dans le corps de la sorcière. Mithra n’avait jamais été une femme très familière avec la magie. Les elfes en étaient de grands aficionados, mais elle, honnêtement, elle en avait peur. Elle préférait les choses tangibles, physiques, compréhensibles, comme un arc, des flèches, l’entraînement physique. La magie, c’était, pour elle, jouer avec des forces qui la dépassaient, et elle n’avait donc pas spécialement envie de s’y risquer.

Myala lui expliqua donc que ce sortilège aurait pour effet de les rapprocher, en utilisant, pour illustrer ses propos, des bougies. Elle lui expliqua donc que le principe serait de fusionner leur âme, en ce qu’une partie d’elle serait en Myala, et une partie de Myala en elle. L’archère écoutait silencieusement, tout en comprenant bien que, pour ce faire, pour que le rituel fonctionne, il faudrait le consentement des deux.

*Elle y a sûrement déjà beaucoup réfléchi... Mais moi, ça me tombe dessus comme un cheveu sur la soupe.*

C’était le cas de le dire. Myala termina en lui expliquant qu’elles pouvaient attendre, et Mithra saisit cela au vol, en hochant la tête.

« Je... Oui, je pense qu’il faudra me laisser le temps d’y réfléchir, Myala. Je... Tout ça est... Si soudain. Je ne refuse pas, ma chérie, mais... Il faut que j’y réfléchisse. »

Elle se recula donc prudemment, soucieuse, mais sans avoir envie, pour autant, que ce retour ne soit compromis par ses hésitations. D’une part, elle avait refusé de retourner sur le champ-de-bataille ; d’autre part, elle venait d’exprimer ses doutes quant à un projet qui, très certainement, devait tenir cœur à Myala. Pour autant, Mithra aimait toujours la Sorcière. Elle l’aimait d’un amour profond et sincère, et elle se déplaça un peu.

Se mordillant les lèvres, Mithra serra ses bras, sans rien dire. Pourtant, elle avait plein de choses à dire, et surtout beaucoup de questions à poser, ce qui, finalement, l’amena à se retourner vers elle :

« Parle-moi de notre fille... Parle-moi de Myra, je... Je veux en savoir plus sur elle. »

C’était sa fille, après tout, et la voir avait réveillé en Mithra une chose dont elle pensait être, jusqu’à présent, totalement dépourvue : son instinct maternel.

Le verdict de sa fiancée ne se fit pas prier. Myala lui tendit une perche, et Mithra la saisit, tout naturellement. Alors qu’elle lui avait affirmé que le temps ne courrait pas, et qu’elle n’était pas obligée d’accepter, l’archère saisit l’occasion et lui répondit alors qu’effectivement, elle désirait attendre un peu. Afin de réfléchir à cette proposition. Ce face à quoi la sorcière hocha respectueusement la tête, comprenant parfaitement sa décision. Elle la comprenait et l’acceptait pleinement, ne se sentant pas déçue, heureusement. Quelque part elle s’y était attendue ; ce n’était pas quelque chose à prendre à la légère, et ça l’aurait peut-être étonné de voir Mithra accepter d’emblée, sans prendre le temps de réfléchir. Elle caressa sa main de son pouce puis releva sa tête, en lui souriant chaleureusement, afin de lui faire comprendre qu’elle respectait et acceptait son choix.

De toutes les manières, cela n’impactait en rien le fait qu’elles allaient se marier. Myala y tenait beaucoup, et même si officiellement, leur mariage allait rencontrer des difficultés administratives, il tiendrait quand même. Après tout ; elles pouvaient se moquer complètement de ces soit-disantes autorités, elles n’avaient besoin de personne pour attester de leur union. C’était en partie pour ça que la sorcière lui avait proposé ce rituel ; car il allait élever leur union à non pas seulement une union administrative, mais belle et bien physique. Un silence s’installa donc, traduisant certainement les réticences de Mithra face à tout ceci. D’abord la proposition d’en faire la générale, puis la proposition du rituel. Il était impossible pour Myala de se mettre en colère ou de se vexer vis-à-vis de Mithra ; elle l’aimait trop pour ça.

Chacune de ses décisions, elle les avait respecté. Rien ne dérogerait à cette règle … Même si quelque part, elle aurait bien aimé que ça soit autrement. Mais, elle n’était Mithra, et par conséquent, n’était pas à sa place pour juger. Le silence finit toutefois par se rompre quand l’archère se tourna à nouveau vers la sorcière, puis commença alors à lui demander quelque chose. Quelque chose qui fit sourire Myala ; leur fille. Là par contre, elle comprenant amplement sa fiancée ! Quelle joie avait-elle dû sentir en voyant pour la première fois le fruit de leur amour … Ces questions firent donc sourire la sorcière, qui continuait à serrer sa main dans celle de Mithra. Un pur geste affectif qui allait devenir très courant entre elles. « Elle est … Magnifique, n’est-pas ? Je suis si fière d’elle … Myra est une enfant pleine de vie et d’espoir. Si tu savais à quel point elle aime apprendre et découvrir. Je n’ai aucun doute sur son avenir ; elle deviendra une grande dame ! » Dit-elle dans un premier temps.

« Elle te ressemble énormément dans son comportement, d’ailleurs. C’est un portrait craché de sa maman ! Enfin, je suis aussi sa maman mais … Tu vois ce que je veux dire. D’ailleurs, je tenais à ce que tu saches quelque chose … Chaque soir, alors que j’étais à son chevet, je n’ai jamais cessé de lui parler de toi. De tes prouesses sur le champ-de-bataille, de ton amour pour moi et elle, et le fait que tu faisais tout ceci pour nous … Je pense qu’elle te voit comme son héroïne, Mithra. Elle t’aime énormément, même si elle ne t’a jamais vu. » Lui déclara-t-elle, sa voix se retrouvant sensiblement émue en repensant à tous ces moments qu’elle passait au chevet de sa petite puce, à lui parler de Mithra, de ses aventures, et de la femme extraordinaire qu’elle était. Myala était si fière d’être parvenue à lui donner une image non seulement juste, mais très belle de son autre mère.

« Elle meurs d’envie de te connaitre, Mithra … Crois-moi. Quand vous vous verrez enfin, ça sera le plus beau jour de sa vie. Par contre, fais attention, elle a hérité de plein de choses moi … Comme l’amour inconditionnel des câlins et des bisous. » Dit-elle en gloussant doucement. Oui, Myra était un petit bouton tout câlin et tout tendre, quémandant systématiquement des bisous, des câlins, des papouilles, etc. Pour Myala c’était un vrai bonheur ! Mais pour Mithra … Seule elle pourra en juger. Toutefois, Myra avait aussi hérité d’une autre caractéristique de Myala … Elle était une sorcière. Elle savait que Mithra n’aimait pas vraiment tout ce qui touchait à la magie, et avait donc hésité à lui faire mention de ça. Peut-être refuserait-elle que Myra devienne une sorcière comme sa mère, malgré que tous ses pouvoirs et sa puissance, lui avait été transmis ? Ça serait un gâchis … Mais Myala devait être honnête avec sa fiancée, coute que coute. « Mais … Elle n’a pas hérité que ça, en fait. Myra a, comment dire … Hérité de mes pouvoirs. Elle est une sorcière, Mithra. Et j’ai senti sa force, cette énergie qui bouillonnait en elle … Elle possède un immense potentiel. » Conclut-elle donc.

Mithra, en un sens, était, et l’assumait, un véritable garçon manqué. Elle ne montrait jamais ses émotions, et pouvait même, en combat, faire preuve d’une cruauté exemplaire. Tuer des prisonniers, les torturer, ne la dérangeait pas, que ce soit des civils ou des soldats. Mais là, quand Myala lui parla de Myra, Mithra sentit quelque chose fondre en elle, comme si son cœur venait de se déchirer. Au fur et à mesure que la Sorcière lui en parlait, Mithra se sentait... Étrangement émue. Sa fille était comme elle, ce qui signifiait qu’elle devait être très aventureuse, de quoi donner des sueurs à ses parents. Mithra se surprit à sourire quand Myala lui expliqua qu’elle lui parlait d’elle tous les soirs, et que, aux yeux de Myra, Mithra était son héroïne.

Quelques larmes coulèrent le long des joues de l’archère, qui baissa la tête pendant quelques secondes, avant de regarder à nouveau son amante... Puis elle alla l’embrasser, enroulant ses bras autour de sa nuque. Mithra ne savait tout simplement pas quoi dire, et, à défaut, autant laisser son corps s’exprimer. En ce moment, elle ressentait une féroce affection envers Myala, un désir d’amour furieux, un désir qui se justifiait par cette fille merveilleuse qu’elle lui avait offerte.

Le baiser gagna donc en intensité, le corps de Mithra venant se serrer contre celui de Myala. Elle mordilla sa lèvre inférieure, tirant dessus, ses doigts caressant ses cheveux. Mithra s’était révélée relativement froide, elle en avait conscience, et, curieusement, le fait de parler de leur fille avait eu pour effet de réveiller quelque chose en elle. Myala l’aimait, et Mithra aussi, d’un amour profond et intense, un amour obsessionnel, comme elle n’en avait jamais ressenti auparavant.

« Hmmm... »

Mithra mordilla les lèvres de la femme, et rompit ensuite le baiser, tout en restant néanmoins proche d’elle, collée contre son corps. L’archère n’en avait pas encore fini avec Myala, et le désir pouvait désormais se lire dans son regard.

« Je veux le faire, Myala... M’unir avec toi... Fusionner... Je veux le faire. »

Comment avait-elle seulement pu en douter ? Ce choix s’imposait maintenant à elle, avec une évidence absolue.

« Prends-moi, mon amour... »

Le fait de parler de leur fille avait aussi pour effet de rendre Myala un peu émotionnelle. Certes un peu que Mithra puisque contrairement à elle, elle avait l’habitude de voir sa fille. Mais parler de Myra était toujours quelque chose d’incroyablement bon. C’était leur enfant, leur progéniture ! Là-dessus, il n’y avait aucun artifice ni subterfuge ; Myra était le pur fruit de leur union, de la manière la plus naturelle qu’il soit. On pouvait certes en douter car Myala était une femme membrée, ce qui n’était pas naturel … Même si, elle était née comme ça. Tout ceci pour dire que, cela avait beau paraitre un peu niais pour certain, mais aux yeux des deux amantes, c’était juste un pur délice, un rêve éveillé. Elles formaient une petite famille avec Myra, et bientôt, elles allaient lui offrir un bel avenir, en bâtissant Taharqa à deux.

En lui contant les merveilles de leur fille, Myala s’attendait quelque part à ce que cela enchante Mithra. Elle l’avait deviné en voyant son obsession à entendre de ses nouvelles. Son instinct maternel s’éveillait, et cela ne pouvait que faire sourire la sorcière. Elle n’avait, au fond, jamais eut aucun doute sur le fait que son amour serait une bonne mère … Et elle commençait à en avoir la preuve. Toutefois, ce qu’elle lui déclara par la suite la surprit. Assez pour lui faire un peu écarquiller les yeux, tout en se laissant délicieusement câliner, puis embrasser par sa muse. « Hmm … » Ronronna contre ses lèvres, entourant son délicieux corps entre ses bras. Les deux femmes s’embrassèrent amoureusement, laissant pleinement parler leurs sentiments et leur désir, par le seul contact qui parlait le plus ; les gestes. Elles se câlinaient et s’embrassaient tendrement, exactement comme le désirait tant Myala …

Finalement, le baiser se rompu et laissa la sorcière tout sourire, rêveuse, fière de compter cette femme à ses côtés. Elle lui était si précieuse, si vitale … Sans elle, rien de tout cela n’aurait été possible. Sans elle, Myala n’aurait même pas pu revenir à la vie. C’était bien Mithra qui, en quelque sorte, lui avait offert la chair de Julia sur un plateau d’argent, afin qu’elle en prenne complètement possession. Les propos de sa muse la firent sourire, et elle se mit à délicieusement caresser son flanc, la dévorant du regard tout en se mordillant la lèvre. « Oh, tu as donc changé d’avis … Je ferai mieux de saisir immédiatement ma chance alors ! Mais je crains qu’il faut des préparatifs, mon amour. On ne pourra pas effectuer ce rituel aujourd’hui, mais surement le lendemain, ou dans deux jours, le temps que je prépare ce qu’il faut. Je serai là, avec toi, et je te guiderai une fois que nos âmes se seront liées … Et plus rien ne pourra alors nous séparer, à nouveau, mon amour. » Lui confia-t-elle, de sa voix presque émue.

Elle baissa furtivement le regard et sourit tendrement, se sentant toute chose à l’idée de se marier, et de fonder dès lors, une famille. C’était une idée saugrenue, dans son autre vie, là où elle cultivait le sexe et uniquement le sexe. Mais, il fallait croire qu’avec le temps, Myala avait vu ses ambitions et objectifs révisés. À présent, elle désirait diriger Taharqa, combler sa femme, sa fille, faire d’elles les femmes les plus heureuses de ce monde … Elle était si fière de sa petite famille, en fait, et elle ne manqua pas de le déclarer à Mithra. « Je ferai de toi la femme la plus comblée de Terra, je t’en fais l’intime promesse ! » Lui certifia-t-elle, en venant subitement, lui voler un immense câlin. Ses bras l’entourèrent et elle plaqua son corps contre le sien, le câlinant tout tendrement, en venant passer sa tête par-dessus son épaule. « Je t’aime … Je t’aime si fort Mithra … » Lui susurra-t-elle alors à l’oreille, venant lui déposer un délicat baiser dans le cou.

Oui, elles étaient définitivement faite l’une pour l’autre … C’étaient, ce que l’on appelait, des âmes-sœurs. Ainsi, ce fut au beau milieu de ce moment de pur tendresse et amour qu’un petit sourire espiègle vint égailler les généreuses lèvres de la sorcière, qui lentement se défit de l’étreinte. Elle posa ses mains sur les doucereuses épaules de sa compagne, puis la dévora du regard. « Par contre, je peux te prendre de suite, si tu le désir … Ou encore mieux ; tu peux me prendre, aussi … Qu’en dis-tu mon amour ? » Lui déclara-t-elle, sur un ton des plus coquins qu’il soit …

C’était fou comme Mithra pouvait rapidement changer d’avis… Et ça l’était d’autant plus que, généralement, l’archère était plutôt du genre têtue. Elle changeait rarement d’avis, si ce n’est avant un long moment, alors, forcément, une telle évolution, en si peu de temps, c’était… Frappant. Parler de Myra avait cassé quelque chose en Mithra, une sorte de rigidité et de retenue, et, maintenant, elle en prenait clairement conscience, avec tout ce que cela impliquait : la femme voulait faire partie de la vie de Myra et de Myala. Mieux, elle voulait fonder une famille avec elle, vivre ensemble, vivre harmonieusement. Ce mariage ? Elle n’y voyait aucun problème. Ainsi, elle ne serait jamais séparée de Myala, de cette femme qu’elle aimait follement, qui lui avait offert une fille… Et ce bonheur subit s’exprimait, chez Mithra, par une envie féroce de baiser. Elle se pressait donc contre le corps de la femme, et Myala, en retour, continua à la faire languir, comme elle aimait si bien le faire, faisant grogner Mithra quand la femme à la peau noire lui indiqua que ce pouvait aussi être elle qui la prenne.

Même si le sexe n’était pas le seul lien entre elles, Mithra en avait conscience, il constituerait un pilier fondamental de leur existence et de leur relation. Se mordillant les lèvres, elle alla goulûment embrasser la femme, mordillant sur ses lèvres, avant de rompre le baiser dans un soupir, et de lâcher :

« Non… Je veux que tu me baises… Là, tout de suite, contre le mur… Que tu me baises sans ménagement, comme je l’aime… »

Mithra était impatiente, et ses ongles s’enfonçaient dans la chair de son amante, comme pour lui signifier qu’elle avait effectivement très envie, là, maintenant, de coucher avec elle.

« Allez, baise-moi ! »

La sorcière pouvait difficilement exprimer à quel point était-elle heureuse à ce moment-là. Non seulement elle allait se marier avec la femme occupant son cœur et son esprit, mais aussi, elle allait se lier, physiquement, à vie. En échangeant une partie de son âme avec une partie de celle de Mithra, elle allait faire un pas gigantesque envers. Plus que jamais, elles allaient être liées, unies, et leur union, n’en serait alors que plus forte. Myala ne pouvait qu’être heureuse, car elle savait à quoi allait ressembler sa vie après ça. Mithra n’allait plus jamais la quitter, désormais, car en permanence, elle allait avoir une partie d’elle en son propre être. Et ça, aucune sensation au monde ne l’équivalait. À tout instant, à tout moment, peu importe la distance, elle serait liée à Mithra, et elle la sentirait. Tout comme Mithra n’allait plus jamais sentir Myala au loin, car elle aussi, serait en elle.

Et ça, c’était tout simplement merveilleux. Ça l’était tellement que ça méritait bien une bonne baise ! Mithra craqua et demanda, directement, sans détour, à ce qu’elle se fasse prendre. Il était évident qu’une telle offre ne se refusait guère, donc la sorcière ne put que sourire et frissonner en sentant les ongles de sa fiancée se planter dans sa chair. Elle la regarda intensément, puis lui sourit, caressant avidement ses hanches et ses belles courbes. « Tu ne pourras plus t’asseoir de la semaine, je te le promets mon amour … » Lui confia-t-elle, en se levant de son assise, prenant les mains de son amante pour l’entrainer avec elle. Quand les deux femmes furent debout, Myala fit semblant de se déplacer lentement, en roulant des hanches, toujours en entrainant son amour avec elle.

Mais, quand elle fut proche du mur, le ton changea. La sorcière l’attrapa en effet, et la projeta contre celui-ci, de face. De manière à ce que son joli petit fessier lui soit bien offert. « Je vais te détruire les entrailles Mithra … Jusqu’à ce que la soif de ma trique soit satisfaite ! » Lui dit-elle, en posant ses mains dans son dos, sur son pourpoint en cuir. « Puis j’étancherai la mienne … Tu auras tout intérêt à me laisser te pomper la queue ! J’ai encore très soif de ton délicieux nectar … » Lui avoua-t-elle, en crispant ses mains dans son dos. Puis, comme la première fois, Myala banda ses muscles et tira des deux côtés du pourpoint pour le déchirer. Elle usa bien entendu d’un peu de sa magie pour l’aider, n’ayant physiquement pas la force de déchirer du cuir aussi épais.

Mais le résultat était là ; le pourpoint de Mithra était à présent sauvagement coupé en deux, et la sorcière envoya balader les deux morceaux qu’elle tenait. Plus jamais de ce maudit pourpoint ! Elle ne savait pas pourquoi, mais elle prenait un malin plaisir à le déchirer … Ou peut-être était-ce simplement parcequ’elle aimait voir sa compagne entièrement nue. D’ailleurs, à présent qu’elle l’était, la besogne allait pouvoir commencer. Myala se débarrassa aussi de sa longue robe, puis se plaqua dans son dos, nichant sa lourde et veineuse trique entre ses chaudes fesses. « Chaque jour, mon amour … Chaque jour, chaque heure si on en a envie, on se baisera … Encore, encore et encore … On a tout un palais à explorer, après tout ! » Lui déclara-t-elle, venant avidement lui voler un baiser sur son cou. Alors qu’elle l’embrassait, elle orienta doucement sa verge vers l’objectif, faisant tendrement taper son gland contre sa petite entrée toute étroite.

Elle ne voulait pas non plus la baiser à sec, du coup, elle poussa tout doucement, de manière à faire entrer son énorme mandrin petit à petit. « Hmmmmpfff … » Ronronna-t-elle, en serrant des dents à mesure que sa verge fondait dans les entrailles de sa muse. Au même moment, elle faufila de force ses mains sur son buste, venant fermement empoigner sa belle et ronde poitrine. Poitrine qu’elle se mit à peloter tendrement et amoureusement, à mesure qu’elle rentrait sa trique dans son fondement. Et c’était donc parti pour une belle sodomie ! Surtout au moment où elle parvint à rentrer l’intégralité, et qu’elle se mit donc à aller et venir, lentement d’abord … Puis en accélérant le rythme progressivement.

Myala avait envie de se faire prendre, maintenant. De se faire prendre méchamment et violemment par son amante.  Myala comptait, fort heureusement, la satisfaire sur ce point, et la balança contre le mur. Mithra resta là, plaquée contre ce dernier, avant de sentir la femme se rapprocher. La Sorcière de Taharqa était une femme pleine de passion, et, après plus de cinq ans à s’être retenue, éloignée d’elle, Myala comptait bien rattraper le temps perdu avec sa femme. Même si elles n’étaient pas encore mariées, l’archère se considérait déjà comme la femme de Myala. Elle sentit les mains de la femme s’approcher des pans de sa combinaison, et serra les lèvres et les mains en sentant Myala tirer dessus. Fort heureusement, l’archère avait plusieurs tenues de remplacement, car elle savait combien la Sorcière aimait déchirer ses vêtements.

Elle entendit le cuir, non pas crisser, mais se déchirer, et gémit quand la tenue fut arrachée en deux, tombant ensuite de son corps, la révélant dans toute sa superbe nudité.

« Haaaa… !! »

Mithra serra les mains, et s’affala contre le mur en sentant Myala se rapprocher. La verge de la femme, grosse et tendue, se rapprocha alors de ses fesses, tapant dessus. En se mordillant les lèvres, l’archère ferma les yeux, sentant cette queue s’enfoncer doucement dans ses fesses, Myala se mouvant contre elle. Soupirant à nouveau, l’archère sentit les mains de la femme se poser sur ses seins, tandis que la poitrine de la sorcière s’enfonçait et repartait de son dos, et qu’elle mordillait son cou.

« Myala, haaaa… »

Chacun des doux mots de la femme raisonnait dans sa tête, rebondissant dans son esprit, l’amenant à se mordiller les lèvres de plaisir. Et, pendant ce temps, sa queue, elle, remontait en elle, jusqu’à s’y enfoncer intégralement. La Sorcière y allait doucement, comme pour ne pas faire souffrir trop Mithra, bien que, en réalité, la douleur soit précisément, dans une sodomie, la chose qu’elle recherchait. La douleur était inhérente à la sodomie, et c’était ce que Mithra voulait.

« Ouiii, haaaa… Baise… Baise-moi, Myala, hummm… PLUS FORT ! P-PLUS FOORT !! HAAAAAA… EN-ENCOOORE !! »

Mithra hurlait, maintenant. Elles avaient fait l’amour auparavant, mais cette séance avait été comme une goutte d’eau dans l’iense océan de sa frustration.

Elle avait soif de sexe.

Comme l’avait si bien dit Myala, elles avaient toutes les deux un immense palais à explorer. Pas dans le sens où il fallait simplement voir chacune des pièces ; dans le sens où idéalement, elles allaient faire l’amour dans chacune des pièces. Et cela tombait plutôt bien, maintenant que Mithra désirait rester auprès de leur enfant, donc auprès d’elle aussi. Elles seraient une petite famille certes, mais une famille heureuse et comblée, qui allait profiter de cette nouvelle vie à fond. Une vie épanouie. Le tableau pouvait paraitre niais pour certain mais … Myala n’en avait strictement rien à foutre. Tout ce qui comptait, c’était sa vie avec sa femme et son enfant, et leur bonheur. Myala avait bien changé depuis son ancienne vie, où seul le plaisir sexuel régnait. Seul le sexe, seule la puissance prévalait. Aujourd’hui, elle était amoureuse comme jamais, et était sur le point de se marier avec la femme de sa vie, avec laquelle, elle avait un bel enfant.

En somme, Myala était comblée d’un point de vue privé. Mais d’un point de vue plus extérieur, elle ne l’était pas ; car son pays, ses terres qu’étaient Taharqa, n’étaient pas encore un lieu sûre et indépendant. Beaucoup de travail allait devoir être fait. Mais en attendant … Elle fêtait ses retrouvailles et ses fiançailles avec son amour. Raison pour laquelle elle était là, plaquée contre son dos, face au mur, en train de lourdement la sodomiser. Car en effet, la sodomie allait être une pratique très récurrente entre les deux épouses ! Mithra allait devoir s’en habituer, si ce n’était déjà fait, en fait. Quoiqu’il en était, la sorcière peloter avec amour ses beaux seins, les malaxant allègrement tout en les pinçant pour lui faire le plus de bien. Au même moment, sa trique était devenue bien plus juteuse et massive, et était en train de s’enfoncer hargneusement dans son fondement.

« Haaaa – HMMmmrrrr ça c’est booon ! » Gémit Myala, qui redoubla d’efforts dans ses coups. Elle écarta grandement son bassin pour encore mieux l’abattre, de toutes ses forces. Sa verge martelait avec puissance les entrailles de sa merveilleuse femme, s’enfonçant avec puissance, poussant ses chairs assez fortement. Elle la pilonnait sans relâche, finissant par accélérer le rythme tout en conservant cette grande force dans ses coups. On entendait un claquement à chaque fois que Myala abattait ses coups de butoirs ; et cela se faisait de plus en plus fort. La fougue la gagna tellement qu’elle ne put s’empêcher de mordiller amoureusement le cou de son amante, tout en crispant grandement ses doigts contre ses seins, enfonçant tendrement ses doigts dedans.

« Hmmmmmmm ! » Gémit-elle à nouveau, alors qu’elle pilonnait encore et toujours les petites fesses de son épouse. Sa verge entrait et sortait avec toute la force dont elle disposait, s’enfonçant toujours plus profondément et bruyamment en elle. Toute sa trique se faisait gober, en un bruit de succion qui, à ce moment, était un pur régal auditif. Myala privilégiait la force à la vitesse, pour le moment, mais elle alternait de temps à autre. Finalement, elle serra les dents et, dans un nouveau coup de sang, donna un immense coup de trique entre les fesses de Mithra qui fut si profond qu’elle sentit ses propres bourses s’écraser contre sa peau. Elle mordilla nerveusement son amante, en veillant à ne pas lui faire trop mal, cela dit. Bien que, à ce moment-là, elle ne se souciait plus si cette sodomie était douloureuse ou non.

Les coups de triques s’enchainèrent à pleine allure et force, pendant de longues et interminables minutes. Les fesses de Mithra devinrent rouges, autant que la verge de la sorcière qui avait très bien gonflé depuis. « Haaaa m-mon amourrrrr !!! Je … JE VAIS JOUIIIIR !!! !!! » S’écria-t-elle, se plaquant complètement contre sa femme, en écrasant ses seins entre ses doigts pour prendre appui. Elle enfonça abruptement sa trique, dans sa globalité, et se mit à se vider les bourses. Un torrent de foutre s’expulsa dans les entrailles de l’archère, pendant au moins une bonne minute, la remplissant généreusement. Myala sentit la pression augmenter et cela ne fit qu’augmenter les sensations de son orgasme, de son plaisir, qui explosait dans tous les sens. « HIIIAAAAAAA ! » S’exclama-t-elle de sa belle et volumineuse voix, ne s’imposant aucune limite pour laisser exprimer son plaisir. L’orgasme fut saisissant, foudroyant, tétanisant la sorcière sur place qui s’était complètement crispée contre sa femme. Finalement, elle reprit son souffle tout en laissant sa chaude trique dans les accueillantes entrailles de Mithra. « Tes fesses Mithra … Tes fesses je m’en lasserai jamais ! » Lui déclara-t-elle, en lui assénant un vorace baiser dans le cou.

Profitant de ce petit laps de temps calme, la sorcière dégagea une main de sa poitrine pour venir la faire glisser le long de son somptueux corps, finissant sa cavale jusqu’à son bas-ventre. À partir de là, la sorcière esquissa un sourire espiègle et se mit à flatter la féminité de sa partenaire, en des gestes langoureux et soignées. Ses petits doigts de fée se mirent à papillonner autour de son intimité, pour finalement venir la taquiner de manière un peu plus franche.

Comme toujours, le sexe, avec Myala, était quelque chose de particulièrement intense, de lourd et de puissant… Et c’était bien là tout ce que la jeune femme recherchait. Prise dos à elle, Mithra sentait la phénoménale trique de Myala heurter ses fesses, avant de se perdre en elle. La Sorcière de Taharqa avait, comme à son habitude, un sexe massif, une queue grosse et joufflue, qui coulissait goulûment en elle.

« Haaaaa… !! »

Prise d’assaut, Mithra ne pouvait rien faire d’autre que subir les voraces assauts de son amante, qui écrasait son corps contre le sien, le soulevant par sa force, martelant et matraquant ses seins. C’était violent, douloureux, brutal, exactement comme Mithra l’aimait. L’archère se faisait ainsi joyeusement plaisir en sentant ce sexe tambouriner méchamment en elle. Elle hurlait et grognait, gesticulait joyeusement, pendant que le mandrin de Myala s’enfonçait de plus en plus profondément en elle, lui rappelant toutes ces exquises sensations qu’elle avait dû abandonner au profit de la guerre.

On put, en conséquence, l’entendre joyeusement hurler et vociférer, ses ongles se crispant contre le mur. Encore, encore, et encore, Myala la prenait, fougueusement, rageusement, avec cette puissance et cette vitalité qui la caractérisait si bien. Sa magnifique femme, car Mithra ne pouvait que la considérer ainsi, multipliait les coups de reins, et Mithra, par voie de conséquence, mouillait abondamment, répandant sa cyprine contre le mur, gémissant et couinant, ses seins rebondissant régulièrement contre le mur. Ses muscles étaient délicieusement mis à l’épreuve par la vitalité de son amante, et elle s’efforçait de tenir, de suivre le rythme, inspirant et expirant profondément. Elle avait beau avoir fait la guerre, Myala n’en restait pas moins une amante passionnée et énergique.

« My… Myala, haaaaaa… !! »

Un long cri s’échappa des lèvres de la femme, qui sentit ensuite la femme s’abandonner contre elle. De magnifiques filaments de foutre qui la remplirent, et la plaquèrent contre le mur pendant toute la durée de cet orgasme. C’était magnifique… Savoir que votre femme jouissait grâce à vous, encore et encore, ça n’avait pas de prix. En ce moment, les problèmes de Taharqa étaient bien éloignés de Mithra, qui reprenait son souffle, sentant Myala nichée dans son dos.

Sa respiration était lourde et haletante, comme si elle venait de courir un 3x500 mètres sans s’arrêter.

« Hmmmm… Haaaa… My… Myala, haaaa… Tu m’avais… Hmmm… Tellement manqué… »

Pour accueillir les doigts de la femme, Mithra vint écarter ses cuisses, facilitant ainsi le passage des doigts de la Sorcière dans son intimité.

Mithra était, rien qu’à elle seule, un facteur d’excitation et de motivation très puissant. Sa seule présence, sa seule vue suffisait à Myala pour avoir des furieuses envies de sexe et de câlin ! C’était pour dire à quel point elle était attirée par cette femme, et à quel point sa relation avec était puissante. Le sexe était un pilier fondateur de cette relation, car c’était la première chose qu’elles avaient fait quand la sorcière était revenue à la vie. Elles s’étaient méchamment faites l’amour ! Et ce fut au terme de cette première fois qu’elles tombèrent amoureuses. Surtout du côté de la sorcière qui d’une part s’était senti redevable envers l’archère pour lui avoir offert ce nouveau corps, et d’autre part, car … Ça avait été le coup de foudre. Tout simplement.

Myala avait bien entendu eut tout le temps de réfléchir à cette relation pour s’apercevoir que ses sentiments étaient bien plus profondes, bien plus affirmés et sincères que le sexe. Elle était amoureuse. Et pas d’une simple amourette sentimentale. Non, elle était tombée complètement d’amour pour cette femme qu’elle adorait et qu’elle chérissait désormais plus que tout au monde. Elle l’aimait physiquement et mentalement. Par la raison, et par le cœur. C’était son âme-sœur éternelle, avec qui elle avait désormais un enfant. Ce nouvel élément les rapprochait encore plus, faisant qu’à présent, elles formaient une belle famille.

La sorcière était si impatiente de voir comment sa fille allait réagir en voyant son autre maman. Si impatiente de voir sa fiancée la prendre dans ses bras et la câliner. Rattraper le temps perdu avec. Des pensées un peu trop roses pour certains mais … Pour Myala, c’était un bonheur absolu, même avec tout ce qui était en train de se produire avec Taharqa. Un bonheur immense, qui se concrétisait encore plus quand les deux épouses se mirent à faire l’amour hargneusement, contre le mur. La sorcière avait généreusement juté dans les entrailles de l’archère, lui offrant son amour au format liquide … Mais ce n’était guère suffisant. Car Myala avait encore des tonnes et des tonnes d’amour à lui offrir ! Souriant malicieusement, elle donna un grand et sulfureux baiser sur son cou tout en se mettant à taquiner sa fine féminité.

« On ne se manquera plus jamais, désormais … Tu restes à mes côtés à présent ! » Lui susurra la sorcière à l’oreille avant de lui donner un gros bisou sur la joue. Oui, elle était tout simplement heureuse à l’idée de profiter de sa femme, tous les jours, désormais. Elle trouverait forcément une occupation rentable pour Taharqa, de toute façon. Il y avait, après tout, tant à faire au palais. Et puis si cela pouvait la rendre heureuse d’être aux côtés de son épouse et de son enfant, alors cela faisait aussi le bonheur de Myala, qui ne demandait qu’à ça. Ainsi, ses petits doigts se mirent à remuer dans son antre chaude et accueillante, venant tout doucement caresser sa fleur. Myala prenait grand plaisir à offrir ce petit plaisir à sa femme, jouant habilement de ses doigts pour la stimuler. Bien que, ceci n’était qu’un petit apéritif pour la suite.

Son petit jeu dura un moment, avant qu’elle ne retire ses doigts et vienne les glisser le long de son corps, jusqu’à les ramener à hauteur des lèvres de Mithra. « Goûtes … » Lui dit-elle, venant effleurer ses belles lèvres de ses doigts enduits de sa propre mouille. Elle laissa sa belle amante lécher ses petits doigts, tout en réfléchissant à la suite. C’était que Myala avait jouit assez généreusement, et que sa trique par conséquent était un peu éprouvée. Il allait falloir utiliser autre chose en attendant … Ou bien, laisse la place à sa terrible Mithra. Quand celle-ci eut finit de léchouiller ses doigts, la sorcière la retourna et plaqua à nouveau contre le mur. Sauf que cette fois-ci, elle lui faisait face. Elle lui sourit, puis plia des genoux afin de déposer langoureusement un intense baiser sur son sein. Sein qu’elle mordilla avec malice, au niveau de son petit téton afin de le stimuler un peu. Mais, elle ne s’attarda pas et plia encore les genoux, jusqu’à se mettre à hauteur de sa belle fleur intime.

« J’ai … Très soif, mon amour. » Lui dit-elle sur un ton des plus coquins. C’était une demande, à demi-mot, pour lui signifier qu’elle voulait la sucer, à nouveau. Elle pria sa femme de faire sortir son mandrin royal, afin qu’elle ait le privilège de le gouter une nouvelle fois. Il semblerait donc que la sorcière ai développé, inconsciemment, une petite addiction au nectar de sa petite femme ...

Elles avaient joui ensemble. Comme un véritable couple. Ce qu’elles étaient, peu importe la manière dont on envisageait leur relation. Maintenant que Mithra était rentrée à la maison, elle n’en sortirait plus. Plus jamais elle n’entreprendrait ces longues campagnes. De toute manière, la guerre ne serait maintenant plus la réponse, car, maintenant que la Couronne se déplaçait, l’armée de Taharqa ne pourrait pas lutter contre les forces royales. Il allait falloir négocier, et Mithra n’avait jamais été très douée dans ce domaine. Il était donc logique que ce soit sa belle Myala qui s’en charge. En attendant, Mithra humait son odeur, son parfum, son corps, plus amoureuse que jamais. C’était comme si tout l’amour dont elle était capable pour Myala venait de franchir encore un palier. Pour elle, pour elle et pour leur enfant, Mithra était prête à tous les sacrifices. Elle leur avait offerte cinq ans de sa vie, cinq années qui avaient été indispensables pour sécuriser leur territoire. Maintenant, Taharqa était une province naissante, bien loin de la moribonde province corrompue qu’elle était auparavant. C’était un élément avec lequel les femmes comptaient jouer : insister sur le fait que le baron de Bailey était un homme corrompu, qui, contrairement aux ordonnances royales fiscales, élaborait une double taxation sur ses paysans, et qui maintenait en place une coutume juridique discriminatoire. Autant d’éléments susceptibles de faire pencher le cœur de la Reine, ainsi que le fait que, avec le soutien de Taharqa, la Scoia’tael diminuerait ses activités terroristes. Mais tout ça, Mithra ne se sentait pas capable de le faire toute seule… Quitte à le faire, elle voulait le faire avec Myala.

Myala, qui alla enfoncer un doigt dans sa chatte. Elle goûta à sa propre mouille en souriant, profitant de ce moment pour mordiller tendrement le doigt de sa femme, puis laissa ensuite cette dernière l’embrasser à hauteur des seins.

« Haaaa… Myala, hmmm… »

Comme toujours, la Sorcière était terriblement douée, et, à force de l’embrasser, elle finit à genoux, devant son sexe, et demanda alors à ce que Mithra le sorte. Ceci ne put que la faire sourire, et elle baissa la tête vers Myala.

« Hm… Je veux bien, mais… À une condition, ma chérie. »

Restant silencieuse et énigmatique, Mithra, qui continuait à mouiller, se déplaça alors, et ouvrit un placard, abritant les affaires de sa chérie. L’archère était en train de prendre ses aises, et finit par trouver ce qu’elle cherchait.

« Je veux que tu enfiles ça ! »

C’était un corset noir, en cuir, avec des lacets rouges, qui n’avait qu’une pure fonction esthétique, car il s’arrêtait sous les seins, et au-dessus du bassin. Mithra sourit donc en la voyant, puis laissa Myala l’enfiler, se rinçant l’œil. Un tel spectacle ne manqua pas de l’exciter, et elle aida ensuite Myala à nouer les lacets dans son dos… Et, pendant qu’elle se tenait là, tirant sur les cordes pour les nouer, son phallus jaillit alors, et elle mordilla le cou de son amante, pendant que son membre caressait et glissait sur ses fesses.

« Hmmm… Suce-moi, histoire que ma queue soit bien raide, puis je retournerai te défoncer le cul. Cinq ans que je me retiens de te baiser, mon amour, je vais te baiser jusqu’à l’aube, sois-en sûre. »

Ce soir, elle se sentait infatigable !

Alors que la sorcière s’était mise à genoux, visage devant le bas-ventre de sa femme, celle-ci semblait avoir une curieuse envie. Elle déclara qu’elle voulait bien étancher à nouveau la soif de Myala mais à une condition. Laissant planer le mystère un peu, la sorcière arqua un sourcil, se demandant bien quelle idée venait de traverser la tête de sa muse. Elle la regarda donc faire, et fut encore plus curieuse quand elle partit auprès de l’armoire. Cependant, tout devint plus ou moins clair quand l’archère sortit une belle pièce de cette armoire ; l’un des corsets fétiches de Myala. Un beau corset en cuir noir, doté d’un lacet rouge vif, contrastant à merveille avec cette couleur. « Oh, je vois … » Dit alors l’intéressée en se relevant. Elle sourit chaudement à sa moitié et hocha de la tête quand elle lui dit qu’elle voulait qu’elle enfile ça.

Elle se laissa donc guider par les mains de sa femme, qui l’aida à enfiler ce corset. Elle l’aida surtout à nouer les lacets. Car il fallait bien le dire ; voir la sorcière enfiler sensuellement cette belle pièce avait tout d’un délicieux spectacle. Spectacle dont Mithra s’en régala l’œil, d’ailleurs. Quand cela fut fini, l’archère l’aida donc à nouer le lacet de derrière … Et en profita pour alors gâter la maîtresse des lieux, en faisant pousser son vigoureux mandrin. Un vit juteux et appétissant, qui vint chaudement se plaquer contre les fesses de Myala, alors que la terrible Mithra vint mordiller son cou. « Haa … Tu sais toujours comment je fonctionne, toi … » Lui susurra-t-elle avec un sourire, avant de rouler des hanches pour se retourner vers elle.

Là, en voyant son visage, la sorcière ne put s’empêcher de partir lui voler un baiser. C’était inévitable ; quand Myala voyait le délicieux visage de sa femme, elle ne pouvait résister à l’envie de venir l’embrasser. Elle lui roula une belle et chaude pelle, avant de lui déposer un gros baiser sur la joue. Elle lui sourit puis, à nouveau, fléchit des genoux pour se mettre à bonne hauteur. La voilà … Cette trique qu’elle attendait tant. Elle était devenue accro à ce mandrin ! C’était son plus bel ami, après Mithra. Ainsi donc la sorcière allait bien se régaler dans les minutes à suivre. Sans plus attendre, elle porta sa main dessus et vint vigoureusement empoigner cette verge, à pleine main. Ses doigts se serrèrent autour, alors qu’elle approcha doucement son visage. Sa joue se frotta délicatement contre le côté de ce sexe raide et puissant, avant qu’elle ne sorte sa langue pour venir pleinement lécher celui-ci. « Hmm … » Ronronna-t-elle alors qu’elle se mit à généreusement lécher la trique de sa femme.

Ceci, Mithra allait devoir s’y habituer ; Myala était complètement accro à sa verge et en raffolait plus que tout. Sa langue fusait généreusement dessus, déposant de sulfureux et humide baisers sur cette peau tendue. Elle lécha tendrement, jusqu’à ce que ses coups de langue la rapprochent du bout de cette trique. « Je vais me régaler de ta grosse cerise, mon amour … » Lui déclara-t-elle, portant alors son attention sur le bout tout brûlant de son amante. Elle souffla chaudement dessus, avant de lentement approcher ses lèvres. Puis, dans un dernier soupir, elle vint les apposer, déposant un langoureux baiser dessus. « Hummm … » Gémit-elle, alors qu’elle se mit à gober langoureusement cette cerise, finissant par la suçoter avec appétit. Il n’y avait pas de mal à s’attarder un peu dessus avant de passe au reste de cette généreuse trique, selon la sorcière. Et puis, c’était un véritable régal …

Curieuse et originale, la demande de Mithra, à l’égard du corset de Myala, exprimait surtout son goût naissant pour le fétichisme, un goût qui avait eu le temps de fleurir en ces cinq longues années de séparation mutuelle. Mithra avait souvent rêvé, non seulement de Myala, mais aussi de tout ce qui était lié à son corps : ses robes, ses sous-vêtements, ses tenues en cuir… La Sorcière de Taharqa s’avérait être une femme très sensuelle, et faisant grand soin à toujours avoir une garde-robe très fournie. Ce choix avait pour résultat que la Sorcière était toujours très habillée, et toujours excitante. Or, parmi tous les rêves et tous les fantasmes de Mithra, il y avait, très curieusement, ce corset qui revenait souvent. Il était donc logique qu’elle demande à sa, désormais, future femme, de le porter.

Myala avait donc acquiescé, et, en soupirant de plaisir, Mithra pouvait la sentir s’attaquer à son sexe, suçant doucement et tendrement ce dernier, le couvrant de louanges, de baisers, de caresses, de tendres et agréables attentions.

« HAAAAA… !! »

L’archère soupirait, encore et encore, en sentant Myala se concentrer sur son vit. La femme le lâchait avidement, goulûment, le parcourant de baisers, avant de se rapprocher du bout de sa queue, de son gland. La femme soupirait, serrant les poings. Sa queue lui faisait atrocement mal, se dressant furieusement, pointant en l’air devant le nez de Myala. Elle prenait visiblement tout son temps, cette diablesse, sourcilleuse d’exciter au mieux sa belle amante.

« Ouuuiii… Ré… Régale-toi de ma queue, ma chérie, hmmm… Oh, j’avais tellement hâte de sentir tes lèvres dessus, haaa… »

Cinq ans… Cinq ans ! Cinq ans d’abstinence après avoir touché au Saint-Graal, cinq ans de frustration éternelle après avoir goûté au fruit ultime ! Une véritable torture pour Mithra, qui voyait enfin sa consécration, sa récompense, lui tomber dessus… Autant dire qu’elle n’avait aucune envie que cela se termine trop rapidement. C’était même tout le contraire, elle voulait savourer cette fellation aussi longtemps que possible.

Myala pouvait donc prendre son temps, ce n’était sûrement pas elle que ça dérangerait !

Myala sentait que son amante était dans le bain et qu’elle pouvait prendre son temps. C’était au moins l’avantage de ces cinq longues années ; elles avaient renforcé leur résistance en la matière. De ce fait la sorcière pouvait pleinement et langoureusement manger la cerise de Mithra, la suçotant profondément et amoureusement. Elle faisait de terribles succions dessus, pressant tantôt le devant de par sa langue, tantôt se contentant de sucer le tout comme une bonne sucette. Sa main continuait à astiquer lentement, mais fortement, la base de son sexe afin de ne pas la laisser trop en suspens. Myala se régalait comme il se devait, éprouvant toujours autant de désir et d’appétit envers la verge de sa femme. Ainsi donc elle suçait et suçotait encore et encore son gland, l’éprouvant pendant de longues et langoureuse minutes.

« Hmmm … » Ronronna-t-elle de plaisir, se régalant comme jamais. Toutefois, elle savait que simplement se concentrer sur la cerise de son amante ne suffirait pas, à force, à lui faire plaisir. Myala savait qu’il fallait faire la totale du coup, elle décida de lentement passer aux restes. En aspirant tendrement cette verge centimètre par centimètre, en une lenteur très sensuelle. Sa main était toujours posée sur sa base, et l’aidait à maintenir en place ce sexe qui était énorme. C’était d’ailleurs assez bluffant à voir, comment Mithra était bien membrée ! Un véritable éperon, dont la sorcière était littéralement tombée folle amoureuse. Sa femme était parfaite, tout simplement … Même à ce niveau-là.

Myala goba donc centimètre après centimètre, finissant par enfouir tendrement la moitié de la trique dans sa bouche. Elle couina de plaisir, alors qu’elle se décida à faire marche arrière, pour encore mieux enfoncer cette sucrerie. Quand elle fut à ses limites, elle poussa encore, entamant alors une magnifique gorge profonde. Finalement, ce fut l’intégralité du sexe de Mithra qui lui rentra dans la gorge, déformant un peu celle-ci. Son nez piqua sur son pubis alors que son visage était complètement enfoui contre elle. Son menton chatouilla ses délicieuses bourses – bourses qu’elle caressa du bout de ses doigts libres – alors qu’elle bougeait lentement son visage. Elle ne pouvait plus parler, si ce n’était alors de pousser des petits gémissements. Mais, il n’y avait plus vraiment besoin de parler à ce moment-là.

Ainsi, elle réitéra l’opération, sortant parfois la trique à moitié, parfois complètement. Mais elle la gobait toujours intégralement, à chaque fois, l’enfonçant bien profondément dans sa gorge. Ses lèvres cajolèrent toute sa surface, offrant à cette verge impériale un traitement aussi doux que fougueux. La différence entre toute ces fois, c’était que Myala accélérait petit à petit le rythme, et la force. Il était inutile de préciser que notre sorcière était une virtuose de la fellation, surtout quand il s’agissait de sa petite femme adorée. À force, elle était en train de lui pomper très puissamment et très rapidement la trique, ne lui laissant peu voire pas de temps pour se calmer. Sa tête filait en arrière puis en avant, systématiquement, éprouvant fortement ce puissant membre. Pendant ce temps-là, ses paluches étaient venues trouver refuge auprès de ses magnifiques fesses, qu’elle malaxèrent avidement, passionnément, les écartant l’une de l’autre avec fougue, tout en les pinçant.

Car oui, après sa verge, il y avait aussi sa croupe que vénérait Myala.