Surchauffée, elle l’était désormais, et ses soupirs et gémissements mêlés ne faisaient qu’accroître cette impression. Elle était à point, prête à entrer en ébullition, non, la marmite à vapeur était ce qu’elle était devenue, ou, peut-être, une simple casserole qui attendait que le feu qui faisait s’évaporer l’eau qu’elle contenait se tarisse enfin. Mais non, elle savait très bien que l’eau du récipient aurait tout loisir de s’évaporer rapidement, toujours plus rapidement. Férhys avait crié, un cri si soudain, spontané, issu d’un plaisir puissant, espéré, mais inattendu, qui était provoqué par un geste qu’elle n’osait demander, qu’elle désirait, qu’elle aurait probablement voulu supplier de recevoir, et qui était arrivé, comme pour augmenter encore plus la température montante des corps des deux femmes qui se donnaient à corps perdu, à la recherche du partage d’un plaisir délicieusement lent dans sa montée.
Elle n’était pas bête, même dans son état instinctif. Ou plutôt, cet état lui conférait une lucidité impressionnante dans le choix de ses gestes, aussi simples qu’ils fussent. Elle se doutait bien que Férhys ne serait pas insensible, mais ne s’était toutefois pas doutée d’une telle réactivité. Des gémissements, sa liqueur intime qui lui détrempait la cuisse, ne faisant que lubrifier le contact qui en profitât pour devenir plus proche, plus « glissant », plus fort, plus intense, et plus la divinité mouillait, plus le tout devait devenir délicieusement cruel, à moins qu’elle ne fût prise d’une jouissance à cet instant précis, mais peut-être lui en fallait-il plus…
Le regard dans le vide, les gémissements, les ondulations incontrôlées de son corps, si cette Férhys avait été n’importe quelle autre femme, elle aurait été submergée par une jouissance incommensurable, mais elle était différente, spéciale, et peut-être, particulièrement longue à atteindre la plus haute récompense lors d’un acte charnel, mais là n’était pas le plus important, toutes deux y parviendraient, assurément, et la jeune humaine peut-être trop tôt au goût de sa partenaire, mais si cela se présentait, elle ne serait pas à blâmer, après tout, elle, elle n’était qu’une simple humaine…
De son côté, Naysha mouillait aussi, les caresses qu’elle recevait étaient elles aussi un régal dont elle aurait bien souhaité ne jamais être séparée, mais tout a une fin, du moins… avant la suite, dans un cas tel que celui-ci. Elle sentait l’effet produit par sa cuisse lorsque la main de Férhys se mit en mouvement, celui-là même qui se rendait vers cet endroit duquel bien des plaisirs naissaient, elle savait inconsciemment, qu’elle y irait, il en était impossible autrement, pas embrasée à un tel point. Le ventre de l’humaine se tendait vers cette main qui la parcourait en divines caresses, et enfin, elle y était, dans un profond gémissement, alors que l’humaine avait les yeux clos depuis bien longtemps. Des caresses si simples au dessus de son maillot, mais si délicieuse, elle à l’accoutumée déjà si sensible, réactive, dans l’état dans lequel elle était elle aurait pu crier de plaisir si une simple mouche s’était posée à un endroit sensible. Cris qui vinrent dès que le majeur de Férhys pressât entre ses lèvres, alors que l’humaine était cambrée, et que ses propres mouvements devenaient de plus en plus rapides et appuyés contre le maillot de sa partenaire.
La main s’éloigna dans un léger grognement, mais à peine son intimité avait été délaissée, qu’elle était cette fois-ci la cible de caresses directes, bien assez délicates au vu de la situation, dont la jeune femme se délectait en gémissements libérés sans la moindre retenue. Des mots, ils lui passèrent au-dessus, et de loin, Naysha ne put y répondre, elle ne les avaient qu’à peine entendus, et encore moins assimilés : son cerveau était sur « Off » depuis bien longtemps déjà, seul son instinct la guidait, la faisait réagir. Nouveaux cris de plaisirs lorsqu’enfin des doigts la pénétrèrent, non, ils ne l’avaient pas pénétrée, il avait glissé dans la quantité abondante de lubrifiant naturel, presque aspirés même, tant le lieu était détrempé, chaud. Nay n’avait toujours pas cessé ses caresses, tant de la nuque, qui étaient de vrais micro-massages adorables, que du sein qui était devenu bien plus libre, et il était inutile de dire que les pointes qui lui avait parues s’agrandir encore, tout du moins celle qu’elle caressait, triturait, tirait légèrement, faisait tournoyer, pressait, pinçait, et s’appliquait à en prendre soin, recevait son juste dû.
Tout allait vite, toujours plus vite, tout était plus appuyé, plus précis, de la part des deux femmes, Naysha savait qu’elle ne pourrait pas tenir indéfiniment, la casserole avait depuis longtemps quitté sa plaque vitrocéramique, elle avait fondu depuis longtemps entièrement, et l’eau était à présent jetée directement dans un feu qu’elle ne faisait, dans ce cas, qu’empirer. L’un de ces foyers nécessitant une application spéciale de mousse ou toute autre chose, mais là, elle n’était que vapeur. Elle suait, Férhys aussi, et les deux corps avaient tout loisirs d’encore mieux glisser l’un sur l’autre si la situation venait à le demander. Léchouilles que Nay rendait sur le cou de sa partenaire, voir parfois, lorsqu’elle y parvenait, sur le lobe de l’oreille de celle-ci, tentant même de le mordiller. Un téton était à nouveau sous l’emprise de Férhys. La jeune étudiante ne recevait que des caresses divinement agréables, mais pas en un endroit, mais en plusieurs, la jouissance montait rapidement, comme une flèche à peine décochée d’une arbalète sur bandée, dont la corde était à la limite de la rupture.
Soupirs, gémissements, cris, ondulations incontrôlées, voilà le langage auquel la brillante lycéenne avait du se résoudre, et la libération allait arriver, nécessaire dans un tel d’excitation, et comme si la noiraude l’avait pressenti, elle délaissa son vagin, au dernier moment, une seconde plus tard, et c’était le drame, l’échec. Elle goûta à la cyprine de l’adolescente avant de venir l’embrasser cette dernière avec une rapidité, une fougue, une passion plus qu’explicite, et l’humaine le lui rendit, passionnément, langoureusement, fougueusement, et bien d’autres adjectifs pouvaient être ajoutés : envie, désir, supplication, et tant d’autres. Les langues dansèrent lors d’un ballet endiablé, longuement, aucune des deux femmes souhaitait rompre ce contact, alors que la pression avait pu légèrement diminuer pour la rouquine, qui n’avait plus de rouge que la chevelure, non, et depuis longtemps le sang lui était monté aux joues, sans la moindre gêne, pour elle non plus.
Les ficelles avaient perdu en humidité elles, et elles se défirent le plus simplement du monde lorsque la déité voulut l’arracher, et c’était pas plus mal, elle l’aimait bien ce maillot, même si en l’instant présent, il était plus que le dernier de ses soucis. Les mouvement dans sa grotte intime revinrent, laissant des cris de plaisir s’échapper d’entre les douces lèvres de sa propriétaire, mais ce fut, presque « heureusement », court, avant que sa délicieuse compagne succombe de ce que ses lèvres, et probablement son clitoris, subissaient depuis de longues minutes maintenant. Elle s’écroula sur Naysha, avant de lui accorder un instant de répit, qu’elle s’octroyait elle aussi. Se glissant le long du corps nu de la belle, l’autre belle remplaça ses doigts par une langue inquisitrice, nouvelles caresses, plus somptueuses que les autres, et Naysha elle, ne pouvait pratiquement rien offrir à sa conquête du moment. Un regard qui en disait long sur l’envie de Férhys, et il n’en fallut pas plus pour que la lycéenne, dans un instant de lucidité, ou peut-être de frustration de ne pouvoir donner, se déplaça, au moment même ou la divinité s’approchait dangereusement de son clitoris.
Elle se glissa sur le sol, hors de la portée de Férhys, haletante, en sueur, rougie par tout ce désir, et en profitait pour une nouvelle fois faire baisser cette pression qui l’avait une nouvelle fois amenée trop proche de la jouissance. Les carreaux lisses, la sueur humidifiante, elle glissait bien, et se mit en sens inverse, alors que Férhys semblait peinée, frustrée, et les termes étaient bien faibles. Les regards se rapprochaient alors que la rousse se hissait sous le corps de sa complice, lui offrant nouveau son intimité, les cuisses largement ouvertes, et avait, elle, arraché d’un geste presque désespéré le bas du maillot de la sublime noiraude, qu’elle aurait prit bien trop de temps à retirer. Prenant délicatement appui sur les cuisses détrempées de sa belle, elle se hissa jusqu’à son antre, et la gratifia d’une longue lapée, presque trop lente, tout du long de sa fente plus qu’ouverte, indécemment ouverte, dans cette position qu’elle avait.
Elle avait trouvé un presque appui stable, et, caressait l’intérieur de la cuisse gauche de Férhys, lentement, la griffant à peine de ses ongles parfois, alors que la seconde main était allée à la recherche du clitoris dardé de sa compagne. Un doigt lui tourna autour, le frôlant, puis appuya dessus, avant d’être rejoint et assisté d’un deuxième doigt. Ensemble, ils étaient ravageurs, changeant de mouvement de manière aussi inattendue que le vent, le petit « bouton » recevait une attention qu’il devait désirer depuis bien longtemps : pressé, délaissé, compressé, tiré, tournoyé, et le tout dans une douceur incommensurable. Sa langue, elle, s’immisça entre les grandes lèvres, lapant le maximum du nectar à disposition, avant de finalement abandonner devant la tâche qu’il était absolument impossible de remplir, tant cette femme produisait de ce jus qui était un régal. Venant donc pincer entre ses lèvres, voir très légèrement mordiller l’une des petites lèvres, la langue jouait avec celle-ci, puis se fut au tour de la seconde, il ne fallait pas faire de jalouse. Finalement, presque noyée, la langue s’introduit lentement entre ces lèvres, pénétrant le plus profondément le vagin de sa partenaire, avant de se mettre subitement en mouvement incohérents. Rapides, tournoyants ou s’approchant d’une paroi ou d’une autre, puis revenir un court va-et-vient, et recommencer dans un ordre aléatoire…