Vanessa avait parfois du mal à se rendre compte de ce qui était en train de se passer. Madame Alexanders était une femme si droite et si exemplaire, la voir ainsi fascinait Vanessa mais lui faisait aussi poser des questions. Sur elle-même. Était-elle amoureuse de Tessia ? Et de quelle manière ? Était-ce, en fin de compte, un appel purement physique et charnel, voué à s'éteindre au bout de quelques temps, ou était-ce autre chose ? Quelque chose de plus profond et pure ? Elle ne le savait guère. Tout ce qu'elle savait, et qu'elle ressentait, était qu'elle désirait cette femme plus que jamais. Si jusqu'à présent son simple comportement et psychologie avait suffit à séduire l'adolescente, son corps allait maintenant définitivement la faire tomber sous son charme. Mais la question demeurait ; était-elle réellement amoureuse ?
La jeune fille entreprit alors de se déshabiller en même temps que son amante, qui sembla surprise de voir une telle initiative. Mais elle la laissa faire, continuant elle-même à se dévoiler petit à petit à la jeune Vanessa. Comme elle l'avait dit, elle ne portait pas de sous-vêtements et l'adolescente en eut vite confirmation, quand elle aperçut Tessia se libérer de son chandail, puis de son fin chemisier. Vanessa ne pu s'empêcher de rester à la fois admirative et surprise de voir, pour la première fois, une poitrine d'adulte à nue. Madame Alexanders était toute nue, dorénavant, et son corps était … Eh bien il était tout simplement idyllique. Comment faisait-elle pour être si belle et si agréable ? L'adolescente en serait presque jalouse, si la jalousie était quelque chose qu'elle pratiquait souvent. Bien au contraire, elle était heureuse et même fière d'avoir à présent une aussi belle femme, tant physiquement que mentalement, en tant que petite amie. Les joues toutes rouges, elle se fit douleur en détournant le regard de sa merveilleuse et saillante poitrine, pour finir de se déshabiller elle-même.
La jeune fille finit par faire tomber son propre soutiens-gorge, dévoilant à son tour sa poitrine. Forcément, elle était moins opulente que celle de son amante. Encore juvénile, elle n'était pas pour autant plate. Elle était dans le juste milieu, pour son âge. Déjà qu'elle était rouge auparavant, le compliment de Tessia la fit colorer encore plus. D'une petite voix toute timide, mais des plus sincère, elle lui répondit. "Vous … Tu l'es aussi, Tessia …" Dit-elle, en plantant un regard des plus amoureux et tendre dans celui de sa professeur. La caresse qu'elle ressentait sur sa joue et son épaule la fit frémir, elle avait tant impatience de les ressentir partout sur son corps. Madame Alexanders était une femme d'une grande délicatesse et sensualité, et c'était bien ce qui plaisait à Vanessa. Mais en attendant, elle devait finir de se déshabiller et, quand elle eut finit de dévoiler tout le haut de son corps, elle s'apprêta à commencer le bas.
Sauf que sa petite amie intervint à ce moment, affirmant qu'elle souhaitait s'occuper de cela. Ce à quoi Vanessa ne s'y opposa guère. Elle était toute rouge, timide et muette face à la splendeur et à l'assurance de Tessia. Elle voulait tant être comme elle plus tard. Petit à petit, sa définition de la femme correspondait à ce qu'était Tessia, en tout points. Il était inexplicable la façon dont elle admirait sa professeur et sa façon d'être. Le meilleur moyen pour elle de le comprendre, était tout simplement de faire ce que son esprit, et son corps, lui disaient de faire. Et à ce moment, c'était très clair. Elle se mordilla les lèvres quand la professeur l'invita à s'allonger puis quand elle lui déboutonna son jean. Mais l'instant fut encore plus délicieux quand elle se mit, une fois son pantalon retiré, à faire glisser ses bas blancs le long de ses doucereuses jambes. Finissant uniquement vêtue de sa petite culotte, elle remarqua que son amante la contempla dans son entièreté. "Je … Je te plais ?" Lui dit-elle avec sourire.
Sa réponse en fut des plus magnifiques. Elle, une femme d'une beauté à couper le souffle ? Elle en doutait, mais cela lui fit grandement plaisir. Pour une gamine comme elle, en pleine adolescente, se recevoir un tel compliment sur son physique avait de quoi la mettre largement en confiance. Un sourire rêveur aux lèvres, elle se laissa chouchouter par sa nouvelle petite amie qui vint déposer un coussin derrière sa tête, avant de placer sa main sur le ventre chaud de Vanessa. Elle se mordilla à nouveau les lèvres, commençant même à soupirer doucement. Le plaisir commençait réellement dès à présent, et la suite n'en fut que meilleur. Son doigt s'amusait sur les pourtours de son nombril tandis qu'elle observait son visage qui s'approchait du sien, jusqu'à ce que son front colle le sien, et que son nez effleure le sien aussi. Et là, l'instant tant attendu arriva enfin. Son cœur battait très fort, et pendant l'espace de quelques instants, elle se posa la question une dernière fois. Sa tête finit toutefois par bouger d'elle-même, hochant en guise de réponse.
"Hmm …" Gémit doucement Vanessa alors que ses lèvres furent capturées par celle de Tessia, en un délicieux et doux baiser. Son premier baiser avec elle. Un moment qui la fit palpiter de tout son être, et qui fit brûler encore plus son entrejambe. Elle ferma ses yeux et savoura pleinement ce moment, tentant d'y répondre du mieux qu'elle pouvait en laissant la voie libre à la langue joueuse de son amante. Mais alors qu'elles s'embrassaient, Vanessa sentit que sa professeur lui attrapa un poignet et emmena sa main vers sa poitrine, l'incitant à la malaxer en apposant ses doigts contre les siens. Le baiser était éternel et Vanessa donnerai tout ce qu'elle possédait pour qu'il ne se termine jamais, tellement elle aimait cette étreinte.
Leur lèvres se blottirent l'une contre l'autre tandis que leur langues se découvraient mutuellement, commençant à jouer l'une avec l'autre. Les souffles devenaient plus soutenus, à mesure que Tessia renforçait l'échange. Bientôt, celle-ci eut même l'idée de caresser l'adolescente à la limite extrême de son intimité, veillant visiblement à ne pas aller trop bas pour le moment. Prise par une grande envie de tendresse et d'amour, Vanessa déplaça sa main libre vers celle de Tessia, croisant en premier lieu ses doigts avec les siens, la privant des caresses qu'elle prodiguait sur son ventre. Puis, d'une manière très lente et douce, elle dirigea sa propre main, donc celle de Tessia par la même occasion, vers son bas-ventre, jusqu'à se faufiler en dessous de sa petite culotte délicate. Oui, Vanessa était en train d'autoriser sa petite amie à venir la caresser par ici, si cela était bien sur dans ses intentions. Elle était juvénile et n'avait certainement pas autant d'expérience qu'elle, mais une chose était sûre ; cette nuit, elle s'ouvrirait complètement à cette femme si extraordinaire.
Ainsi, de la même manière que madame Alexanders dirigeait sa main pour la faire malaxer son sein, Vanessa en fit de même en dirigeant son autre main pour qu'elle vienne caresser doucement sa féminité encore vierge. Elle eut même la bonne surprise de voir que Vanessa était une fille très soucieuse envers elle-même, puisque son intimité était intégralement et parfaitement bien épilée. Elle ne l'incitait pas à venir la brusquer, mais à venir lentement profiter de cet endroit. Tout ceci en même temps que leur baiser durait, faisant couiner de plaisir l'adolescente qui frémissait de plus en plus, la chaleur de son entrejambe croissant dangereusement. Profitant d'une pause pour reprendre son souffle, elle rouvrit à moitié ses yeux et fit à nouveau une déclaration des plus sincères et profondes. "Je t'aime …" Susurra-t-elle alors à Tessia.