Alice avait cru comprendre que Mélinda n’était pas vraiment une élève des plus discrètes à Mishima. Elle était une vampire arrogante et autoritaire, un comportement qui s’accommodait mal avec le système scolaire, où il fallait naturellement se montrer respectueux envers le professeur. Dans une classe, les rapports n’étaient pas égalitaires entre le senseï et les élèves, le premier exerçant sur les autres une relation d’autorité et de domination. Une domination reposant sur la transmission d’un savoir, mais qui, pour Mélinda, restait une domination… Elle les voyait donc comme des rivaux. La vampire ne lui en parlait pas beaucoup, mais les filles l’accompagnant, comme Shii, ou Clara, lui avaient dit que Mélinda avait déjà été convoquée par le conseil de discipline, et qu’elle couchait aussi bien avec les élèves que les professeurs. Fort heureusement, les poursuites n’avaient jamais été trop loin, généralement parce qu’on trouvait, au sein du conseil de discipline, d’autres pervers, qui proposaient à Mélinda des arrangements en nature. Il y avait notamment la mère de Myumi Ichtora, et, quand on savait ce qu’Ichtora-senseï faisait avec ses élèves, on ne pouvait pas s’attendre à une grande moralité sexuelle de la part de sa mère. Le fait est que Mishima était gangrénée, jusque dans ses plus hautes strates, par une sorte de corruption sexuelle latente, un système qui avait permis au lycée de ne jamais fermer, malgré la mobilisation d’associations de parents d’élèves. On ne pouvait pas éternellement cacher au monde extérieur les pratiques souterraines du lycée, après tout, mais l’établissement avait toujours réussi à s’en sortir. C’est ce qui permettait à des infirmières comme Shiro d’utiliser sur les élèves du lycée des traitements très particuliers.
De sa main gauche, cette dernière sortit un long gode rose qui fit frissonner Alice. Cette dernière, nue, avait beau avoir déjà eu des orgasmes, voir cet appareil la fit quand même trembler. Elle se mordilla les lèvres, et Shiro lui montra ensuite son autre main… Des boules à glisser dans les fesses avec du scotch.
*Effectivement, j’ai bien choisi…*
Les boules en elles-mêmes ne la dérangeaient pas, car ce ne serait pas la première fois qu’Alice y aurait droit… Il s’agissait plutôt du scotch. Elle avait peur que ça lui blesse la peau en lui arrachant quelques poils… Mais la question ne se posait plus ! Shiro tenait une ceinture équipée de plusieurs godes, l’un pointant vers l’extérieur, l’autre vers l’intérieur. Alice connaissait ce système. On trouvait très facilement, même sur Terre, des ceintures de ce type, et Mélinda en avait évidemment toute une cargaison chez elle. Alice en avait déjà porté, des modèles à trois godes, le troisième étant destiné pour l’anus. Elle se pinça les lèvres, tandis que Shiro lui expliquait que, si elle utilisait les deux, l’affaire serait vite pliée.
Ceci fit sourire Alice, qui continua à se mordre les lèvres, avant de relever lentement la tête :
« Je suis une femme endurante, Shiro… »
Elle sourit alors. Shiro s’enfonça le gode en elle, et ferma la ceinture à l’aide d’un système de sangles autour de ses cuisses, comme une espèce de curieux baudrier. Alice sentit ses cuisses frissonner, et remua lentement les jambes. Chaque fois qu’elle les déplaçait, son intimité semblait trembler sur place. Elle pouvait voir le gros gode pointer vers son visage, mais, avant de la pénétrer, Shiro se retourna, et alla dans la salle de bains.
*Que fait-elle ?*
Alice n’eut pas trop longtemps à attendre, car elle vit Shiro revenir, avec une sorte de liquide luisant sur ce gode, les gouttes tombant sur le sol.
« Voilà. Maintenant, si tu le veux dans ton intimité, tu vas devoir le sucer. »
L’ordre était donné, et Alice se pinça une nouvelle fois les lèvres, en sentant des frissons la traverser de partout.
« Très bien, Shiro… »
Plus elle voyait cette infirmière, et plus elle se disait que, vraiment, cette dernière était faite pour rencontrer Mélinda. Il y avait chez ces deux femmes le même goût, non seulement pour le sexe, mais aussi pour la domination, pour le contrôle, et pour l’autorité, le tout enveloppée dans une sorte de jeu ludique qui rendait l’ensemble encore plus délectable.
Alice s’activa donc, et constata rapidement que ce liquide n’était pas qu’un simple lubrifiant. Quand elle l’avala, en posant ses mains sur les fesses de Shiro afin de se soutenir, la Princesse sentit son gorge fondre, s’enflammer sur place. Le plaisir déversa violemment en elle, et elle se dandina à nouveau, poussant des soupirs étouffés. Sa bouche remuait d’avant en arrière, de plus en plus, guidée par les mains de Shiro.
« Huuuuuuummmmmmmm… !! »
La Princesse soupirait et gémissait, supportant la présence imposante de ce gode, en s’imaginant le recevoir dans son corps.
Ça allait être magnifique !