Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre > La zone industrielle
Objectif : viens par là mon grand... [Ludya]
Ludya:
L'abyssian en combinaison alluminiuminée appuya sur un des boitiers autour de sa ceinture, un gadget parmis tant d'autre qui illumina la visière fumée de son casque intégral de soudure, y avait tout un jeu de reliefs formées par superposition de résistances électriques qui s'échauffent dessous la première vitre fumée et lui dessinaient un visage de créature extra terrestre démoniaque très trrrès effrayant ! Qui était pas le sien évidemment, mais y avait de quoi faire pipie dans sa culotte quand ce visage assez laid était accompagné de riff de métal assourdissants projetés depuis des baffles disposés de part et d'autre de l'impasse.
Qu'ouies je ? Enfin je vous retrouve Liuna Kalira ! Vous avez fauté en me révélant votre véritable identitée ! Ca fait plusieurs cycles galactiques que j'attends de tombée sur vous ! Je comprends mieuw les perturbations héliocosmiques de ces derniers jouwrs ! Moi Dark Remnant de Vrylok je vous condamne à l'exil dans la 4ème zone phantome pour l'éternité ! Courrez ! Courrrrez petite émissaire de la terre !
Muwhahahahaha !! Vous ne pouvez rien contre la confrérie car y a pas de limite !
Ludya déclenche le transformateur dynamométrampérisé qu'il porte dans son dos, munie d'une turbine ressemblant étrangement à un pack à proton. Elle fait le même bruit étrange de turbine activée qu'on pourrait entendre dans s.o.s. Fantôme une fois mise en marche...
Pi-iu-ouuuuuWwwWwwwWWw !
Y a pas de limite à mon pouvoir !!
La prochaine flambée de son challumeau projètes des éclairs bleus et violets dont l'arc plasmatique persiste tant en intensité qu'en épaisseur dans l'atmosphère de la ruelle sombre... Ludya est le premier surpris du résultat... En heurtant le mur d'en face elles fondent, désintègrent les briques de l'autre coté de la rue et créent des anomalies temporelles qui compressent le temps dans des petites bulles, qui, lorsqu'elles éclatent, ont fait vieillir de plusieurs milliers d'années quelques zones comprises dans ces volumes sphériques dans la ruelle, ainsi, du métal réapparait complètement rongé par la rouille, le sol se couvre de racines explosant le pavé à d'autres endroits, par chance Amata se trouva pas dans une de ces anomalies ! Ouf... Par contre en accusant trop longtemps le rayon étrange produit par sa torche devenue folle un pan de la muraille se disloque et tombe sur la vieille mustang, ensevelie et défoncée du toit...
Ludya croise vite les effluves de son arme devenue incontrôlable avec le relais à fusibles de l'impasse pour couper la source d'énergie et tout devient soudainement tout noir !
Dans les ténèbres... Le silence... Après un petit moment... On entend La jeune créature se déplacer dans le noir, heurtant du genoux l'un ou l'autre objet, et trébuchant sur un autre... après quoi l'echo très clair de sa petite voix retentit, le dit il de sa lèvre pincée :
Oups.
Suite à quoi, on entends ses pas se précipiter et s'éloigner rapidement dans un autre sens, un gros "klong" métallique signifie qu'il s'est rétamé contre un objet métallique...
Ouille... Hihi... J'étais pourtant sûr que c'était par là la sortie...
Amata:
Woh, woh, woh. Mais c’est qu’il arrivait à être impressionnant, finalement, le bonhomme ! Sa petite manipulation avait eu un effet tout à fait réussi, et les enceintes que je devinais être partout autour de nous faisaient elles aussi une sacrée impression, surtout de nuit. Mais il en fallait plus pour me faire peur, moi qui passais régulièrement sur Terra pour m’entraîner à chasser du gros gibier.
Qu'ouïs-je ? Enfin je vous retrouve Liuna Kalira ! Vous avez fauté en me révélant votre véritable identité ! Ça fait plusieurs cycles galactiques que j'attends de tomber sur vous ! Je comprends mieuw les perturbations héliocosmiques de ces derniers jouwrs ! Moi Dark Remnant de Vrylok je vous condamne à l'exil dans la 4ème zone phantome pour l'éternité ! Courez ! Courrrrez petite émissaire de la terre !
Outre le fait que je n’avais pas tout saisi, je me rendis rapidement compte qu’il y avait un problème. Il devenait agressif, malgré les apparences comiques de toute cette mise en scène. Je commençai à reculer prudemment de quelques pas, juste au cas où il déciderait de me faire péter un truc à la gueule.
Je n’ai pas l’intention de courir, et vous n’avez aucun droit de me condamner à l’exil. Je pense que nous devrions parler calm-
Y a pas de limite à mon pouvoir !!
Oh putain. Sitôt que je vis les éclairs sortir de son chalumeau je filai me planquer derrière le premier objet qui passait par là. Pas question de rester à portée de ce machin démoniaque ! Je regardai avec un effroi grandissant les dégâts, bien sûr irrémédiables, causés par le taré à qui j’avais essayé de faire la conversation. RIP Choupette 2, tu ne me manqueras pas. Soudain il coupa son engin et tout devint calme. Je profitai de ce répit inespéré pour calmer les battements effrénés de mon pauvre petit cœur. Il m’avait vraiment foutu la trouille de ma vie, ce con…
Ouille... Hihi... J'étais pourtant sûr que c'était par là la sortie...
… Nan, pas con. À côté de la plaque. Je me levai et m’approchai de l’endroit où je le distinguais, se cognant à des objets que pourtant il devait connaître puisque c’était « chez lui ». En arrivant à son niveau je lui tendis la main.
Allez, debout. C’était très impressionnant, toutes mes félicitations, mais je crois qu’il est grand temps de se calmer. D’accord ? Sinon, on risque de finir tous les deux comme cette pauvre voiture là-bas, et j’avoue que ça me fait pas plus envie que ça.
Dans mon oreille, ça avait un temps été le silence complet, mais Hiro se manifesta à nouveau :
Pensez à lui foutre une claque de ma part s'il a essayé de vous tuer...
Je ne pouvais pas lui répondre directement alors j'employai un moyen détourné :
Je me doute que vous n'avez pas volontairement balancé tous ces éclairs et ces...autres machins que je ne comprends pas bien. Vous voulez bien qu'on parle gentiment maintenant ?
Ludya:
Je me doute que vous n'avez pas volontairement balancé tous ces éclairs et ces...autres machins que je ne comprends pas bien. Vous voulez bien qu'on parle gentiment maintenant ?
Ca c'est pas si sûre... Ben... Disons que j'étais pas tout à fait... Convaincu de ce qui allait se produire, je l'avais jamais testé avant... hihi...
Il plissa la méfiance de son regard d'Abyssian de l'espace sur la main tendue... Relevant un tantinet le menton en faisant un p'tit pas de recul.
Puis soudain ta main tendue se prit une claque sur la paume, genre, toppe m'en cinq oui ! Puis il démarra à toute vitesse en te faisant une grimaçe, oui, oui ! Vraiment ! Louchant vers son nez avec chacun des pouces dans les oreilles, l'auriculaire et l'index levés vers le ciel, puis sans oublier de se parer de l'inévitable provocation de sa langue sortie !
Il se mit à courir vers le fond de la ruelle, puis il dut vite faire demi tour, vous savez, en ayant presque oublié qu'il s'agissait d'un cul de sac ! Se propulsant alors dans l'autre sens contre le mur avec ses pieds, Il fonce droit vers toi avec des foulées si rapides et un regard si déterminé que tu as bien l'impression qu'il va te renverser !
Puis soudain, il disparait de ta ligne d'horizon, taclant son chemin d'une glissade au sol entre tes jambes. Une fois passé sous toi dans l'écart de tes pieds il se relève d'une impulsion abdominale vrillée par une rotation des jambes et du bassin, aidée de ses deux mains au sol suivi d'un balancement assouplissant l'arc de son dos, puis tendu au bon moment pour finalement se rattraper au sol, sur ses pieds !
Un vrai p'tit ninja hihi !
Et... Et puis quoi encore ! Le jour est pas venu où j'ferai à nouveau confiance à un être humain !
Une nouvelle grimace, un rajustement de ses lunettes en tirant sur les élastiques puis les relachant pour qu'elles claquent sur son front et il détale, tournant à droite au bout de la rue, il se propulse d'un grand saut sur un escalier de secours qui n'a pas été baissé et s'engage dans la cage d'escalier pour monter jusqu'au toit, regardant de temps en temps en bas si elle la suit pas !
Amata:
Ça c'est pas si sûr... Ben... Disons que j'étais pas tout à fait... Convaincu de ce qui allait se produire, je l'avais jamais testé avant... hihi...
Complètement taré, ce gars-là. Mais il était marrant quand il passait pas en mode savant fou avide de sang. Par contre, il n’avait apparemment pas envie de discuter et fila vers le cul-de-sac. Je le regardai faire, dubitative. Allait-il essayer d’escalader et de passer de l’autre côté de…whatever ? Ah non, un superbe demi-tour digne d’une cascade de film et le voilà qui filait littéralement entre mes pattes !
Et... Et puis quoi encore ! Le jour est pas venu où j'ferai à nouveau confiance à un être humain !
Sur ces bonnes paroles il se sauve avec une nouvelle petite grimace à mon intention. Mais je ne me démonte pas. Je prends tranquillement le boîtier qui est dans la poche de ma veste.
J’ai un léger contretemps, mais promis, je vais attraper ce petit ninja avant qu’il ne fasse une bêtise.
Ninja ? Qu’est-ce que je donnerais pas pour le voir… Allez, le laissez pas se tirer, s’il se fait choper par quelqu’un d’autre on va devoir le sortir d’un labo et j’ai la flemme.
C’est justement à cause de cette flemme que je suis là il me semble.
Je rangeai le boîtier et levai les yeux. Il était monté sur le toit d’un immeuble. Parfait, c’était le meilleur endroit pour l’attraper rapidement. J’attendis qu’il regarde devant lui et me transformai. La prochaine fois qu’il regarderait dans ma direction, il ne verrait plus rien. Par contre, remarquerait-il la petite mouche qui volait à toute vitesse dans sa direction ?
"Je déteste me transformer moi-même, ça grille tous les appareils électroniques… Mais bon, c’est pas dramatique, mon portable perso est dans mon casier et tout le reste que j’ai sur moi, ça se remplace sans problème. Le type qui fabrique nos gadgets doit faire fortune grâce à moi. Tiens, faudra que je jette un œil aux comptes, pour me marrer…"
Bzz-bzztant (oui, je révolutionne la langue française moi monsieur !) de toute la force de mes petites ailes jusqu’à l’alien qui courait sur les toits, je finis par le rejoindre et me posai sur son épaule. Un contact. Largement suffisant. Pouf ! Voilà le p’tit gars transformé en tulipe. Pourquoi une tulipe ? Parce que c’est ma fleur préférée.
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