Dans sa grande chambre, Marcus et
Rachel, sa préceptrice, rient à gorge déployée. Il est vrai que la situation justifiait une telle hilarité. Marcus, comme à son accoutumé, racontait des blagues salaces à sa meilleure spectatrice, sa nounou adorée.
Attend, hi hi hi. Et celle là ! Tu la connais ?
Pourquoi les vaches font-elles une drôle de gueule?En bon public, Rachel toujours aussi amoureuse de son jeune maître, joue le jeu.
Heu, je ne sais pas moi? Parce qu'elles n'ont pas la chance de t'avoir comme amant ?Marcus sourit et prend avec plaisir le compliment.
Non ce n'est pas ça. Mais merci quand même.Avec légèreté, il lui délivre la chute de sa blague.
Je voudrais bien t'y voir, toi, si on te tirait sur les seins quatre fois par jour...
...et que l'on te baisait qu'une fois par an !Mais cette fois on n'entends que le rire unique du jeune homme. "Oups. Ça, c'est fait!", pense t'il. Il avait mît le doigt là où cela fait mal. Il savait pourtant combien, Rachel souffrait de ne pouvoir lui faire l'amour parce que Marcus s'interdisait ce plaisir soit disant par respect pour elle et ses prédécesseurs. Du moins, tant qu'elle serait esclave. Mais la libérer reviendrait à la laisser partir et aucun des deux ne veux se séparer.
Je suis désolé ma chérie, je ne voulait pas...Ne cherchant pas à dramatiser inutilement, la cowgirl, d'âge plus mûre que son jeune maître, tempère en lui caressant tendrement la nuque.
Ce n'est pas grave, mon chou. Je sais que tu ne l'as pas fait exprès.Alors que les deux amis allaient s'offrir un chaste baiser de réconciliation, quelqu'un frappe vigoureusement a sa porte. C'est, Octave, le majordome qui, planté derrière la porte, n'attend pas qu'on vienne lui ouvrir pour crier son message à travers la menuiserie.
Monsieur le jeune Maitre, je vous prie de bien vouloir m'excuser mais votre père vous fait appeler à l'entrée séance tenante!Les lèvres des deux amis s'immobilisėrent juste avant de se toucher. Marcus est le premier à grommeler tout en s'exécutant. Marcus fait, peu être trop vite, le lien avec ses dernières discussions familiales.
Zut ! Je suis sûr que c'est encore pour me persuader d'épouser cette vieille peau plate comme une planche à pain de Joséphine de Beaucarmet. Je ne sais pas dans quelle langue je dois lui dire pour qu'il le calligraphe une bonne fois pour toute dans sa caboche. Je ne l'épouserais pas !Il abandonne à regret sa chambre et son amie pour suivre le domestique jusqu'au hall d'entrée persuadé d'y trouver son père en compagnie de la vieille prétendante. Le jeune héritier est à peine arrivé sur place que son père,
Irialo Baritello lui présente une tout autre invitée. Décidé à tuer le mal dans l'œuf, Marcus s'apprête à vivement protester lorsque sa bouche reste bée de surprise et qu'aucun son n'en sort. Son père en profita pour commencer les présentations.
Tiens, je t'offre ce présent. Comme elle ressemble un peu à ta préceptrice, j'ai pensé qu'elle pourrait te plaire aussi. Sur les papiers, elle s'appelle Marguerite !Devant Marcus, se tient une jeune terranide vache qui lui affiche un large sourire tout en lui faisant un coucou innocent de la main. Sans attendre la réaction de son fils qui de toute façon semble comme paralysé, Irialo se tourne vers la belle cowgirl et dit tout aussi froidement.
Marguerite, je te présente ton nouveau maître, mon fils. Marcus Baritello.
Habillée de façon très sexy de vêtements blancs à pois noirs, cette Marguerite est une jeune, grande, mince et belle cowgirl. De la même race que Rachel, elle possède également deux petites cornes sur la tête, une longue queue blanche en bas de son dos et, il fallait s'y attendre pour cette race très recherchée pour cela, une plus que généreuse poitrine. Ses grands yeux bruns et sa longue chevelure finissent d'agrémenter le charme naturel qui se dégage de ce cadeau inattendu.
Sur ce le père s'éclipsa vers ses préoccupations coutumières, laissant les deux jeunes gens ensemble dans le silence de l'immense hall luxueux de la résidence. Il fallut un bon moment au fils pour reprendre le contrôle de son corps et arriver à prendre une décision. Tout d'abord il ne pût articuler qu'un simple.
Salut ?Qui avait plus l'air de résumer une question du genre " Qu'est ce que tu viens faire là et que vais je faire de toi, maintenant ?" Bien qu'il choisi d' ignorer la réponse que ses vigoureuses hormones mâles lui murmurent à l'oreille, il ne peut détacher son regard des énormes attributs que Marguerite porte naturellement. Il fallait pourtant bien faire quelque chose.
Heu,.. je suis en...chanté de faire ta connaissance, Marguerite. Tu... Tu es... Très jolie.A croire qu'en présence d'une femme qui l'attire, il fallait qu'il perde l'usage de sa cervelle. Pourtant celle ci n'était pas en reste. De nombreuses questions s'imposaient à son esprit. Merde, où vais je la loger ? Quel fonction vais je lui attribuer? Pourquoi son père lui fait il une telle faveur ? Et Rachel que va t'elle penser de tout cela ? Préoccupé par les conséquences potentielles de cet événement inattendu, Marcus trouve la force d'inviter la jeune femme à monter les escaliers.
Mais je t'en prie, suis moi, je vais te montrer mes quartiers.Après un moment d'hésitation, Marguerite fait un pas et fait tinter une petite clochette accrochée à son raz de fou. Surpris, il l'interroge tout en la conduisant à ses appartements, amusé par cette singularité.
C'est mignon. Mais à la longue cela ne te dérange pas ?Arrivé devant sa porte, il ouvre le battant et invite poliment Marguerite à le précéder.