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Shame on the Night [Al-Saif]

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Silat Al-Saqr

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Shame on the Night [Al-Saif]

vendredi 23 janvier 2015, 19:34:17

***
« Modifié: jeudi 28 décembre 2023, 01:52:05 par Anéa »

Al Saif

Créature

Re : Shame on the Night [Al-Saif]

Réponse 1 vendredi 30 janvier 2015, 16:55:26

Il était rare de voir des visiteurs, en tout cas dans ces contrées fort reculée que la simple présence d'Al-Saif protégeait d'un voile mystique provoquant crainte et superstition. Les monts derrières la montagne étaient surnommé les noms qui siffle, en hommage au cobra redoutable qui les gardait et en bloquait indirectement l'accès. La folie s'emparait des esprits faibles qui entendaient le sinistre avertissement du reptile...

- Al Saif ! Al Saif... un visiteur ! Un visiteur devant la porte... la garde aveugle l'a arrêté !

Les enfants ! Innocence d'une ville corrompu par le vice et le barbarie. Seul être à bénéficier du pardon et de la patience du maître des lieux... ce chef de guerre autoritaire n'hésitait pas à décapiter l'erreur à grand coup de sabre. Se montrant intransigeant et cruel envers ceux qui le décevait, mais en plus d'être un guerrier brutal, il était le perd attentionné d'une ville de malfrat. L'avenir de son empire disait il bien souvent... Endoctriné, conditionné au point de n'être que le pâle reflet d'une religion brutale. Aussi leur laissait il leur innocence ; Utile ! Chapardeur et curieux, ils lui rapportaient tout comme de vilaine commère, s'octroyant son amour et sa bienveillance !
Le puissant Sabre du désert était affalé dans un canapé dans un de ses appartements privés ! Une casba entretenue par certaine de ses épouses non loin de la porte où il se reposait lorsqu'il avait les épaules lourdes. L'une d'entre elle massait divinement bien. Et c'est sans pudeur et sans gêne que le jeune garçon freluquet rentra dans la demeure en hurlant.

- Al Saif ! Al Saif !

- Oui, j'ai entendu mon garçon ! J'arrive, guide ton maître !

Il se redressa lourdement, aidé par son épouse qui le massait. Enfilant ensuite ses accoutrements, fixant son casque avant de marcher d'un pas calme vers les tentures cloisonnant sa demeure. Le jeune garçon était surexcité, peut être qu'Al Saif allait encore faire de la magie en faisait s'envoler la tête du voyageur ! Où serait il attaché sur la grand place avant d'être torturé. Écartelé par des chevaux espérait il ! Avec les copains ils misaient sur quelle membres s'arracheraient en premier.
Le soleil avait disparu, mais ce n'était pas ce qui retient l'attention du chef de guerre. Alors que celui-ci convergeait vers la grande porte, une série de personne firent de même en acclamant on ne sait quoi. Toute les informations fusaient en tout sens... Un homme maigre en pagne et à la longue barbe s'accrocha aux manches de son seigneur.

- Seigneur Al Saif ! Il est arrivé ! Qu'Astar soit loué !

- Mais de quoi parles tu vieux fou !?

Al Saif le saisi par la barbe mais l'homme devient hilare, se contentant de l'agripper bêtement en répétant la même chose... le guerrier le poussa violemment et se mit à courir pour aller constater de par lui même. Un groupe de personne c'était amassé contre la porte, plus calme que ceux qui se ruaient vers la grande porte. Bientôt un silence religieux s'installa et seul la lourde voix d'Al Saif s'éleva. Ordonnant qu'on le laisse passer.
Il déboula rapidement dans un arc de cercle qu'avait formé la population devant la grande porte qui était ouverte. De l'autre côté de l'enceinte, les gardes avaient posé leur deux genoux au sol, prosterné devant une silhouette fine... Al Saif n'en revient pas, sa garde aveugle ne s'agenouillaient devant personne d'autre que lui. Nul étranger n'aurait pu... Le regard excité du guerrier s'appliqua à analyser le nouveau venu. Une tenue qui lui évoquait vaguement quelques choses, n'ayant été élevé dans la pur tradition, un bien piètre religieux d'ailleurs. Juste un fanatique presque fou... l'iris surnaturelle à son égal, et le bâton en tête de cobra !
Il se retourna vers son peuple soudainement prit d'une crainte mystique, sa superstition était arrivé au triple galop et il gifla la première personne à sa porté avant d'élever sa voix afin que tous l'entende. Malgré sa peur elle était forte et autoritaire.

- A GENOUX ! Chèvre famélique, à genoux devant l'envoyé des dieux !

La foule s'exécuta, accompagnant au sol leur seigneur qui avait le visage bien bas !

- Astar soit loué... nous t'attendions !

Il resta là un instant avant de se relever humblement, gardant un visage plus bas que le prophète... il l'invita à marché vers le coeur de sa cité, dans son palais.

- Je suis Al Saif... Fais moi l'honneur d'être mon hôte ! Fais moi l'honneur de marcher et discuter avec moi... tu es ici comme chez toi.
  آلسيف

Aucun désert ne sera assez grand pour se gorger du sang des infidèles !
- Al Saif, la vengeance divine -

Al Saif

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Re : Shame on the Night [Al-Saif]

Réponse 2 mardi 24 mars 2015, 22:55:25

Kisik avait donc chercher à prendre contact, comme l'avait laissé sous entendre Astar. La déesse n'était que peu bavarde mais elle avait laissé entrevoir l'avenir à son pantin... c'était donc sans surprise qu'il accueillait Al-Saqr dans son fort, et sans grande doute qu'il comprenait pourquoi était il venu, et quelle était la nature de cette fameuse mission.
Ils s'observèrent un court instant, paraissant bien petit devant l'immense porte de bois peint et incrustée de parure d'or et d'autre métaux précieux. Sous son masque Al-Saif sourit et ne retient pas un petit rire, il invita son hôte a tourner vers sa cité. Ayant gravit quelques marches ils se trouvaient en hauteur, surplombant légèrement l'avant des lieux déjà en contre bas. Le puissant seigneur de guerre transpirait de fierté alors que son peuple avait accouru comme des moutons bien docile pour voir "LE prophète" des dieux... et parmi ceux ci se trouvaient autant d'homme d'arme ou de guerrier en tout genre. L'ensemble n'avait pas grande allure, mais il ne fallait pas en douter, Al Saif disposait d'une armée conséquente et de nombreux corps d'élite compensait largement le manque de discipline général. Il y avait donc des soldats fanatique surentrainé et des brigands désorganisés et barbare... mais tous n'avait qu'un seul maître, surpassant même leur dévotion à Astar. Et ce maître se tenait à côté d'Al-Saqr... ici, c'était lui le dieu, qu'Astar ou Kisik le veuille ou non.

Le maître des lieux laissa le prophète le constater à son tour avant de reprendre la parole, son ton était assez calme et calculé ! Il ne fallait pas menacer, ni offenser... nul moquerie ! Juste une fervente assurance et une fierté d'avoir préparer tout cela en attendant sa venue.

- A lui seul mon nom pourrait faire s’effondrer la plus haute des fortifications... et je dispose d'une armée que tu découvriras puissante... ma garde aveugle vie et respire pour Astar. Frapper du venin du cobra, ils sont revenu à mon image, transfiguré ! Leur esprit faible à été rongé par le poison mais Astar dans sa clémence en a fait des pions, des gardiens silencieux et invincible.
Et pour les plus vaillants qui ont garder la raison, ils s'ajoutent au rang de mes terribles  haras-nin-sorban... tu pourras donc affirmer à ta reine, qu'Astar m'avait chargé de me préparer à ta venue.


Presque simultanément, deux gigantesques gardes aveugles poussèrent la porte... celle ci donna accès a un imposant couloir décoré d'un tapis de couleur et de tenture du même ton. Al-Saif tourna les talons et pénétra dans le palais, suivi de son si précieux hôte... en chemin il croisa un homme habillé de façon simple. Il l'empoigna et lui murmura quelques mots avant de continuer...
Invitant Al-Saqr à le suivre toujours plus en avant dans son palais. Traversant de long couloir, des vestibules traverser d'escaliers sculptés main. Tous ça pour enfin arriver, après de longue minute de marche, dans une pièce agréable. Un puis de lumière au sommet du plafond en voute. Des tentures de soie et un assortiment de coussin. Cliché à la limite du kitch, voir du grotesque mais nécessaire à l'image charismatique du seigneur de ces lieux. Dans la pièce, de nombreux hommes affalé, consommant divers chose ; boisson, drogue ou nourriture... avec la plupart du temps une très agréable compagnie. Au bout de la salle se trouvait un tout petit escalier, donnant accès à un alcôve légèrement en hauteur. Celui ci se terminait en balcon, donnant sur l'extérieur, laissant apercevoir l'immense montagne dans le dos de la cité.
Une superbe créature se tenait la, et s'inclina à l'arrivé de son maître. Celui ci s'installa sur un coussin et s'adossa contre le mur...

- Nourriture et boisson pour moi et mon invité... tu nous feras l'honneur de ta compagnie plus tard, nous avons à discuter d'abord. Et ne le souille pas de ton regard de petite pute... il s'agit d'un prophète envoyer des dieux... PRESSE TOI !

La jeune femme s'en alla à la hâte, rapportant peu de temps après un plateau de nourriture et de quoi s'hydrater.
  آلسيف

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Al Saif

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Re : Shame on the Night [Al-Saif]

Réponse 3 lundi 30 mars 2015, 00:41:02

Énorme plateau en or jonché de victuaille soigneusement choisies et agencées pour ne paraître que plus appétissantes. La jeune femme vêtu d'une tenue de soie légère semblait flotté dans les airs, provenant d'un autre monde... petit oiseau prise au piège entre deux créatures d'une tout autre nature.
Elle déposa à la hâte le plateau, prise d'un épouvantable mal être. Sur celui si ce tenait plusieurs cruche en terre cuite soigneusement peinte et taillée, elle en saisi une en tremblant et servit son maître dans un petit verre avant de constater que leur hôte c'était déjà servit.

Mais le sabreur n'y prêtait aucune attention. La lumière surnaturelle qui irradiait entre ses paupières c'était intensifié contre son gré et les mains qu'il avait tendu vers la merveilleux présent de Silat semblaient elles aussi avoir prit un aspect encore plus démoniaque. En effet, l'entierté de sa peau était traversée d'épaisses veines noirâtres qui semblaient palpiter. Le venin du cobra qui coulait à jamais dans son corps s'était réveillé et la musculature imposante du guerrier en trembla de douleur. Au départ une torture, le contact du bois entre ses mains fut comme une libération...
La jeune femme ne pu masquer son inquiétude et quitta à la hâte le petit alcôve, sous le regard dubitatif de certain de ses hommes, eux même trop occupé pour faire attention à ce qui pouvait bien se passer la haut.

Assit sur son coussin, dos contre le mur Al-Saïf semblait peiner à respirer... Mais le trop plein d'énergie qui voulait faire exploser son corps s'échappa aussi rapidement qu'il était venu. Le guerrier souffla profondément avant de secouer légèrement la tête.
La lumière dans ses yeux s'étaient atténuée et sa peau avait reprit sa teinte humaine. Il leva les boules de feux qui lui servaient de regard vers son hôte et inclina respectueusement la tête. Sa doigts s'enroulèrent fermement autour du bâton et il ne put retenir un léger rire qui résonna dans l’alcôve... Était ce le serpent qui lui faisait écho ou l'immensité du néant dont il n'était jamais vraiment loin. Sa conscience flottait constamment entre ses deux plans d’existences. Son corps était sur terra, mais ses yeux voyaient au delà, tel était la volonté d'Astar son éternelle !
Comme un enfant découvrant quelque chose d'exceptionnelle, il observa le sceptre sous dans le moindre détail... et tandis qu'il tournait, retournait, faisait pivoter le bois finement sculpté, le serpent qui en faisait l'ornement semblait se mouvoir de lui même entre ses mains bourrues.
Il glissa entre ses doigts, s'enroulant le long de son bras pour passé autour de sa tête, avant d'être tout naturellement attrapé par la main du seigneur fou qui fini par le replacer entre ses jambes assises en tailleur. Il ricana sans donné aucun explication et ôta son masque et son turban. Laissant apparaître un visage épouvantable, mal rasé et marqué par la guerre. Il pu ainsi boire le verre précédemment servit, le finissant cul sec.

- Astar soit loué... il n'y a pas de mot pour te remercier ! Mais dans la folie qui c'est emparé de moi, je sais me montrer lucide et j'affirme sans crainte que nous ne somme probablement que des pions sur un échiquier au delà de toute conscience...

il releva encore une fois le bâton, tapant sa main dans le plateau de victuaille pour en saisir le premier fruit venu. Il le porta ensuite à sa bouche pour en croquer la chair... et tandis qu'il mâchait bruyamment la chair juteuse il sourit, contemplant de ses yeux de fanatique fou l'artefact.

- Mais peu m'importe... je traversais quatre fois la néant si il le faut... mes armées se répandront sur le sultanat comme une trainé de vermine et ta volonté sera faites mon éternelle ! Sois témoin de ce sermon Al-Saqr !

Il se pencha alors vers son hôte, continuant de massacre le pauvre fruit qui n'avait plus grande allure... ses yeux s'illuminèrent avec plus d'intensité, et les yeux en pierres précieuses du serpent s'illuminèrent de concert, palpitant au même rythme, luisant avec cette même force et ce même mystère.
Les traits crispés et nerveux du visage d'Al-Saïf le rendait encore plus surréaliste, et on aurait presque souhaité le voir remettre son masque ! Lui au moins restait figé, comme une statue inquiétante... bien mieux que les traits indéfinissable d'un pantin du néant.
Il acheva le fruit avant de le jeté dans un coin de la pièce, toujours en observant Silat. Nul envie de l'intimidé, juste un enthousiasme fanatique très franchement trop prononcé. Mais la feu qui brulait dans le regard du guerrier était sans appel, il ira jusqu'au fond de tout les enfers pour la volonté de son éternelle.

- A présent... il est temps de répondre à son appel ! Y es tu préparé ? Car l'éternelle ne laisse pas de seconde chance... tend ton bras Al-Saqr...

Le serpent fait de bois tourna sa tête vers l'hôte au centre de toute les attentions. Sa bouche semblait s'ouvrir et ses crocs luisants semblaient avoir été affûté plus que de raison ! La lueur dans les yeux de ce duo complètement fout inonda la pièce, comme si le soleil avait frappé de sa plus forte lueur le petit alcôve plongé jusqu'alors dans la pénombre. Le serpent sembla prendre de l'ampleur et se mit à danser avant de frapper comme l'éclaire l'avant bras de Silat... la vive lueur fut comme observer par les murs pour ne laisser qu'une obscurité anormalement lourde et profonde.
Le serpent de bois avait encore grandit pour prendre une silhouette surnaturelle, mi humaine mi serpent. L'aspect de la créature était encore grotesque, comme si elle était encore en train de se dessiner, comme si elle était flouté par une vitre ou les vibrations de l'air brûlant en plein désert, faisant apparaître comme une oasis.
Al-Saïf s'était levé, il était à nouveau masqué et coiffé de son turban et son sabre trônant fièrement devant lui, planté dans le sol... il en avait agripper le pommeau. Il ne dit rien, comme un bourreau silencieux, veillant farouchement sur le bon déroulement de la discussion qui s'annonçait, tel le pion qu'il c'était annoncé être. La partie d'échec commençait.
« Modifié: vendredi 17 avril 2015, 02:12:11 par Al Saif »
  آلسيف

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Re : Shame on the Night [Al-Saif]

Réponse 4 vendredi 17 avril 2015, 01:18:36

Il était un autre homme... enveloppe de chair contenant une entité qui le dépassait. Le venin du serpent n'avait jamais été aussi présent qu'en ce lieu et son regard voyait deux choses, irradiant de mille éclat dans se noir absolu. Il avait une conception des choses bien au delà des simples mortels. Il n'était plus Al Saïf, mais le bras armée d'une déesse aux pouvoirs infinis. Son doux prince comme elle aimait à l'appeler affectueusement... ou plutôt un vil cobra trop agressif. Car il n'y avait nul affection, juste un intérêt.
Elle rependait sa triste influence par le tranchant de son sabre, et il vivait une existence taillée sur mesure pour ses ambitions, ses desseins et ses humeurs. Aussi leur étreinte fut un mélange amère de frustration et de bonheur. De l'excitation s'empara de l'entierté de son corps, pourtant il ne nourrissait pas ce genre de fantasme à son encontre, sa relation était bien trop idéalisée ! Il la déifiait à sa juste mesure et ne pouvait autre voir autre chose que de l'obéissance aveugle... sa déesse Astar.

Elle le relâcha pour se concentré sur l'assassin... le guerrier fronça les yeux, rapprochant son imposante stature d'Al Saqr leur entretien fut très formel ! La déesse décontracté l'écouta avec un intérêt particulier. Al Saïf pu apercevoir un sourire qu'il devinait amusé, comme une mère attendrit par les prouesses de ses enfants. Comme une impératrice savourant une très prochaine victoire. Comme une déesse, sentant le gout fruité de sa vengeance et de son retour.
Elle lui souriait ainsi, quand il brulait, quand il tuait, quand il provoquait horreur et effroi en son nom... il ne l'avait jamais vu après ses exploits, mais cela lui semblait familier. Les courbes sinueuses de sont corps parfait n'avait également jamais quitté son esprit, et leur seul entrevu remontant à des années semblait être d'hier.

Astar se tourna vers lui, son regard s'intensifia. Al Saïf ne dit rien, il l'écouta, écouta se qu'elle était entrain de lui faire comprendre ! Il déciderait mais c'était elle qui avait choisi... et ce au moment même où son prophète était arrivé avec l'envoyé de Kisik.
Mais c'était une partie d'échec, Astar n'irait pas jusqu'à s'engager elle même auprès d'une potentielle rivale et il fallait déjà prévoir un bouc émissaire. Tous le savait, mais tous allait gentiment jouer le jeu. Là était la véritable tragédie de leur obéissance, des pantins conscients d'un enfer qu'ils construisaient sous leur pied, mais sans pouvoir y échapper.

Le sabreur inclina ensuite la tête vers sa déesse avant de tourner la tête vers Silat.
Il inspira profondément, ayant lui aussi déjà prit une décision, celle d'obéir aveuglement aux desseins de sa reine...

- Ta langue est affûtée comme l'acier de mon sabre... il est rassurant de se savoir entouré de pareil allié et Kisik pourra compter sur mon bras pour étendre son influence. En retour, je jouirais de tes talents que je n'ai pas... Mais qu'elle ne daigne jamais ordonner quoi que ce soit de moi... je suis le serpent de la déesse du néant, le sabre d'Astar ! Que mon sabre me transperce si j'oublie un jour cela...

Il planta son sabre dans le sol devant Silat et alla s'agenouiller à ses côtés devant sa déesse... Posant une main au sol, l'autre sur le cœur, visage bas et la voix pleine de conviction.

- Sois témoin de mes mots, ma déesse ! Ne t'ai je jamais déçu ?

Il marqua un temps d'arrêt... car la folie guerrière d'Al Saïf cachait un homme pragmatique que peu connaissait. Et si il avait joué le jeu du chien obéissant, c'est aussi parce qu'il espérait en retirer quelque chose. Aussi cette entrevue avec Astar n'était pas du tout innocente. Il ne venait pas juste présenter Silat, mais bien vendre sa cause également.

- Mais... combattre pour le nom de deux divinités avec ma seule armée... il est irréaliste de me croire capable d'une telle prouesse. Je dois ma survie à mon expérience et la légende que j'ai instauré dans ses montagnes. Cette région, je la travers les yeux fermés... mes embuscades sont bien rôdé et efficace. Mais voilà, mon extension à ses limites et mon armée ses défauts ! Je ne peux battre une armée régulière sur son terrain, ou assiéger de grande ville... il me faut ton aide ! Ta puissance... il me faut pouvoir emporter un peu de cette puissante et terrifiante légende qui plane sur mon nom...

Il sourit sous son masque... son regard semblait irradié d'avantage...

- Un serpent, ma déesse !? Un serpent monstrueux... se glissant sous le sable ! Le symbole de ta grandeur et de ma force... un serpent, pour t'offrir le monde !
  آلسيف

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Re : Shame on the Night [Al-Saif]

Réponse 5 jeudi 23 avril 2015, 02:33:12

Il avait gardé son regard rivé vers le sol... il n'avait jamais douté, il n'avait jamais échoué, il avait tout sacrifié pour elle mais malgré tous sa requête était une épreuve pour lui. Probablement car il ne donnerait jamais assez à sa déesse, elle qui lui avait absolument tout offrir. Elle qui lui avait offert un trésor bien plus précieux que ce qu'un mortel aurait pu espérer. Et sa simple présence en ce lieu, en sa compagnie, valait tout l'or du monde.
Aussi, avait il la très forte impression d'abuser, comme un gamin qui se savait pourri gâté.
Mais sa demande était réel et réfléchit. Il n'aspirait qu'à rendre son armée plus spectaculaire, plus digne des futurs batailles rédemptrice qu'il allait mené. Mais l'entraînement des hommes était long et éprouvant, et la mot discipline ne faisait pas parti de leur vocabulaire. L'idée de disposé d'une créature capable à elle seul de changer le court d'une bataille lui avait donc traversé l'esprit. Il allait ainsi pouvoir assoir son pouvoir sur ses adeptes et élevé son image encore plus haut qu'elle ne l'était, espérant attiré toujours plus de volontaire.
Malgré tout cela, il se sentait redevable d'avance alors qu'elle ne lui avait même pas répondu...

Mais c'est alors que la magie opéra entre la maitresse et son chien. Elle se présenta face à lui, glissant ses mains sur ses épaules... Il se releva, plongeant son regard dans le siens. Elle posa ensuite ses mains merveilleuses sur ses joues et colla leur deux fronts. Al Saïf était comme en transe, son corps fut prit d'un frisson incroyable et son souffle s'accéléra. Il releva sa main ganté, tremblante, l'approchant d'une main posé sur sa propre joue mais sans oser la toucher. Son regard se perdit dans celui de sa déesse et le feu de ses yeux disparus, apparaissant face à elle comme il était. Un mortel fragile, humble et en total admiration. L'image absolu d'une dévotion aveugle.

Elle le gracia de mot tendre, elle loua sa loyauté... plongeant un peu plus Al Saïf dans un était quasi orgasmique. Celui ci ne pu soutenir le doux regard d'Astar et ferma les yeux. D'épaisse veine se dessinèrent sur son cou et sur ses tempes. Comme si il était également éprouvant de se tenir aussi proche de la déesse du néant. Mais à aucun moment il ne chercha à se soustraire de cette étrange étreinte. Au contraire, il semblait vouloir se rapprocher, portant ses mains sur les hanches ou les bras de sa déesse sans jamais oser la toucher. Crispant ses doigts à quelques centimètres avant de soupirer d'aisance.

- Non... même aux portes d'un désert de douleur et de folie... je ne douterais jamais !

Il murmura ses mots avec un timbre si particulier. Mélange improbable entre de l'amour et de l'excitation. Mais aussi imposant soit il, le guerrier ne semblait en plus pouvoir, et ses jambes se mirent à trembler. Fort heureusement, un bruit assourdissant reteint l'attention de sa déesse qui l'abandonna pour se rapprocher de son serpent, posant une main sur sa tête.
La bête était splendide ; son ventre était blanc argenté et le reste de son corps recouvert d'épaisse plaque couleur onyx. Elle disposait de deux énormes cornes à l'image des célèbres vipères cornus du désert mais en plus monstrueux encore. Et sa gueule était rempli d'une centaine de crocs acéré et probablement venimeux.
A côté de de se serpent monstrueux, Astar semblait si petite et fragile. La bête n'avait que 20% de son corps dressé et elle approchait déjà des 2 mètres...
Il reparti aussi rapidement et soudainement qu'il n'était venu, laissant Al Saïf en total admiration. Celui-ci tomba à nouveau à genoux, en total admiration devant l'infini pouvoir de sa maîtresse.

Il était à présent temps de jouer finement, car à la dette grandissante envers sa déesse s'ajoutant l'humiliation d'avoir été vu sous un tel jour par Al-Saqr que le général observa du coin de l'œil alors qu'il était agenouillé à ses côtés. Astar reteint alors leur attention, ordonnant et racontant à son invité la misérable condition à laquelle elle était réduite à cause de ces païens du sultanat. Al Saif serra les poings à ses mots, sentant une vive colère étreindre son cœur.
Il se redressa d'un bon après que sa déesse les ait invité à partir et inclina la tête, sa voix était forte et pleine de conviction.  

- Je t'en fais la promesse Astar ! A notre prochaine rencontre je saurais me montrer digne de ta confiance et du cadeau que tu m'as fais... je veillerais sur ton serpent. Il sera le symbole de ton infinie puissance et l'enfant que je n'ai jamais eut. Nous veillerons l'un sur l'autre, et moi vivant il ne lui arrivera rien.

Il marcha ensuite vers le portail arrachant son sabre du sol pour le faire tournoyer et le glissa d'un geste précis dans son fourreau. Arrivé devant cette porte magique et instable, Al Saif observa Silat et l'invita à le rejoindre. Un peu comme on pouvait inviter un hôte à passer la porte de sa demeure. Et la vérité n'était pas tant éloigné, car à leur retour dans le monde des mortels, ils ne firent qu'ouvrir les yeux pour constater ne pas avoir bouger. Un peu comme si ils s'étaient endormi pour se réveiller d'un horrible cauchemar. L'un comme l'autre s'était écroulé contre le sol, et dans leur chute, les jars de jus s'étaient renversés.
Le puissant général le constata et poussa un jurons, se redressant d'un bon pour aboyer à sa servante de revenir ici.

Le comportement de celui ci était étrange, il faisait mine que rien ne c'était passé, n'accordant pas un mot ou un regards à son invité. Il se contenta de renfiler son masque avant que la servante arrive et e l'accueillir avec une claque monumentale du revers de la main.
La pauvre fut projeté contre un mur sans rien comprendre. Puis elle pu sentir une forte poigne la tirer par les cheveux...

- Tu as vu ce que tu as fais !? Sale petite pute... avec tes cochonneries je n'ai plus rien à offrir à mon hôte, sale truie puante !
- Non, pitié seigneur, pardonnez ma maladresse !
- Silence, tu as vu comment tu es sale, répugnante créature.
- Oui je suis sale, pardonnez moi maître... je vous en prie...

Tout en maltraitant cette pauvre jeune femme, le général lança un regard à Silat. Aucune colère dans son regard, et il pu surprendre un petit clin d'œil. Mais ce fut de courte durée, car le général sorti comme un ouragan de l'alcôve, trainant la pauvre servante qui hurlait de douleur et de peur.
Tout cela éveilla une bien étrange curiosité, assez malsaine, dégoulinante d'intention peu louable. Les soldats étaient habitué aux violentes colères de leur maître, et se réjouissaient assez souvent de ne pas en être la cause. Par ailleurs, les servantes subissant le châtiment de celui ci, finissait souvent à quatre patte dans la salle de garde, pour passer l'une des plus horribles nuits de leur vie. C'est donc assez rapidement et naturellement qu'un groupe de soldat suivirent Al Saïf. Rapidement rejoint par d'autre, et le mot passa bien vite, attroupant une demi centaine d'homme autour de lui alors qu'il sortait à présent du palais.

Traversant la cours, le même genre d'agitation se créa parmi la populace. Peut être allait il assister à une exécution, ou peut être pire encore. Les enfants se réjouissaient d'avancent, faisant le rôle qu'Al Saif espérait d'eux. Ils allèrent ameuter quasi tout le monde, rependant le moindre fait et geste du général de ce château en quelques secondes. Il n'y avait pas meilleur outil pour entretenir une légende ; les enfants, si aisément modulable, afin d'en faire de futur fanatique farouche et obéissant.

Arrivé devant la porte de la ville, le maître des lieux jeta la servante en pleure. Elle s'écrasa sur elle même, implorant du regard la foule qui c'était timidement massé autour d'eux. mais tous restèrent muet, la fusillant du poids de leur curiosité et leur "engouement" pour ce genre de spectacle macabre. Accourant comme un stupide troupeau de mouton, guidé par le chien qui aboyait le plus fort... Al Saïf.  

- Tu as osé déshonorer Astar et mépriser son culte ! Elle qui nous honore chaque jour de pouvoir respirer en son nom... Sale chienne tu mérites pire que la mort. Puisses Astar te punir plus sévèrement que moi. Maintenant va, quitte cette ville, cours vers l'horizon sans jamais te retourner.

La jeune femme l'implora du regard, préférant être battu que d'être exiler dans un désert où elle savait n'avoir aucune chance.
Le guerrier pointa du doigt l'horizon, plongeant son regard étincelant dans celui de sa victime. Et celle ci se redressa lentement, en tremblant, mue par une force qui ne provenait pas d'elle. Son corps était comme soulevé par quelqu'un d'autre. Ses jambes peinaient à rester molle pour se greffer au sol, et son esprit s'embruma de voix démoniaque. Elle leva son regard vers Al Saif et cru apercevoir deux boules de feu qui remplaçait son regard.

- Piti...
- COURS !!!

Hurla le puissant démon pour l'interrompre. Son cri résonna dans l'immensité du désert et le sol trembla. La jeune femme tourna les talons se mit à courir, poussé par une force contre nature. Comme si les démons lui avaient fait pousser des elles... comme si le diable était à ses trousses. Mais en réalité, c'était bien pire encore.
Al Saif sourit sous son masque, le spectacle allait pouvoir commencé. Il se tourna vers son peuple en écartant les bras, cherchant du regard Silat, qu'il n'en perde pas une miette.

- Ainsi donc, certain d'entre vous pense pouvoir venir... profiter de mon hospitalité, profité de la bénédiction d'Astar, de sa protection sans lui rendre hommage. Certain d'entre vous, espère pouvoir profiter de son infinie bonté impunément.

La foule ne dit rien, le jeu avait cessé, il était leur de recevoir une leçon. Probablement effrayante, comme d'habitude.

- Je ne saurais le tolérer, ni aujourd'hui, ni demain, ni jamais...

Il frappa un coup de botte au sol, souriant d'avantage sous son masque. Il leva une main et serra le poing, observant les cieux un instant. Le sol se mit à trembler et un sifflement démoniaque fit le même écho que son cri précédent. La foule se saisi, observant partout pour chercher la provenance de ce bruit.
Le sol continua de trembler de plus belle, et le sable se déroba sous les pieds d'Al Salif, comme si quelque chose si déplaçait, laissant une emprunte unique en son genre. il pointa ensuite la jeune femme du doigt qui était devenu bien petite sur les immenses dune de sable ocre.
La chose sous ses pieds se déplaça, filant comme une torpille en direction de la servante. La chose la rattrapa sans peine, provoquant l'effroi générale... les sifflements s'amplifièrent et d'étranges chuchotement sans sens connu résonnèrent avec. Ils communiquaient ? Avec qui ? Et comment ?
Autant de question sans réponse, et tout ce que purent voir les habitants d'Al-Kasr c'était se serpent blanc à la carapace noir bondirent du sable, ouvrant une gueule semblant pouvoir engouffrer le soleil. La mâchoire goba littéralement la jeune servante qui fut emporté alors que la créature replongeait déjà dans le sable. Soulevant celui ci dans un nuage de poussière. On ne pu alors qu'apercevoir sa queue claquant comme un fout dans les airs pour finir par disparaitre dans la dune de sable.

- Alif-Atmasihr, enfant d'Astar... protecteur de votre foi absolu et allié de votre seigneur ! Honoré le, honoré Astar et sa puissance et tâchez de ne pas la décevoir bande de sac à merde.  A GENOUX !

La foule, les soldats et même les enfants s'exécutèrent, n'ayant plus du tout envie de rire, observant d'un oeil très inquiet le sable qui les entourait. Le sable omniprésent qui était devenu également un engin de mort pour leur seigneur cruel et barbare... jusqu'où pourrait aller sa folie.

Il avança ensuite vers Silat, faisant d'important signe de bras pour dégager tout ce monde, les disparaissant comme des cafards cherchant à se cacher.

- Qu'Astar loue sa mort. Utile à ses futurs projets. Heum... Mon peuple est soumis à la volonté des dieux...  mon armée sera bientôt prête et Astar accepte de t'aider. Qu'envisages tu à présent, prophète si éclairé !

Il n'y avait pas de moquerie dans sa voix, mais un petit air assez fier. Fier des centaines et des centaines de vie qui lui mangeaient dans le creux de la main sans poser aucune question. A cette instant, Al Saif aurait accepté d'assiéger n'importe quelle vielle, tant sa confiance et son arrogance étaient à leur apogée.
« Modifié: mercredi 06 mai 2015, 22:16:25 par Al Saif »
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Re : Shame on the Night [Al-Saif]

Réponse 6 jeudi 07 mai 2015, 17:37:57

Sous son masque, il sourit à son hôte, inclinant légèrement la tête... très heureux et satisfait d'entendre cela. Ce jeune garçon semblait digne de confiance et doué d'un certain talent, et son apport du bâton avait été une véritable aubaine.
Le puissant sabreur en était conscient et était un homme assez juste sous sa cruauté, récompensant ceux qui seront continuer de le mérité plus tard... un peu le profil de Silat. Par ailleurs, se faire l'allier d'un prêtre d'une autre déesse n'était pas si idiot que cela. Il avait bien joué ce coup, restait à continuer sur cette bonne lancé et quoi de mieux qu'une nuit de sommeil pour se ressourcer de ces épreuves qui auraient terrassé bien des homme. Le tempérament téméraire et fougueux du général l'aurait poussé à évoqué des projets fous avec Silat, lui proposant de marcher ensemble sur une ville quelconque mais sa lucidité prit rapidement le dessus. Ça et le poids du sommeil devenait lourd sur ses épaules.

Il s'approcha de l'assassin plus frêle que lui et empoigna la fin de son avant bras, au niveau du coude. Une poignée de main qui se voulait franche et forte, imposant sa musculature comme pour sceller à jamais une entente.
Il n'ajoute rien, restant ainsi, serrant la bras de l'homme et le secouant de haut en bas. Il observa ensuite l'horizon et lâcha un léger ricanement.

- Et tu l'as déjà fait l'ami... crois moi tu l'as déjà fait !

Une brève pause avant de reporter son attention sur lui, lâchant prise pour venir poser une main plus douce, plus amical sur son épaule. Comme pour se montrer soudainement plus chaleureux.

- Quel hôte serais je si je ne te proposais pas un peu de repos. Je te réserve un baraquement que je garde pour mes invités de marque.
Une modeste demeure de deux étages avec balcon qui donne sur les remparts Est de la ville... trois esclaves seront à ton service et à ta totale disposition. Salim !


Un homme assez âgé, d'un air misérable, marchant le dos vouté à l'affut, déboula de sa cachette. Encore un fanatique un peu trop persuadé de l'attention que son seigneur lui portait. Marchant dans ses pas, comme un rapace prêt à sortir de son trou pour se porter à son aide, obéissant et exécutant le moindre de ses caprices.
Autre fois un homme de caractère e et vigoureux... mordu par le cobra, le poison manqua de lui ôter la vie. Et c'est l'acharnement de sa sœur à le soigner qui lui épargna une mort digne, pour le ramener comme la moitié de ce qu'il fut. Doublement atteint par l'échec de ce rituel et sa faiblesse physique. Il s'aidait à présent d'une canne et semblait avoir le double de son âge.
Était ce par pitié ou par amusement ? Difficile de la savoir, mais le sabre du désert usait de lui comme message, serviteur ou crieur... ne pouvant s'empêcher de rire en voyant cet infirme boiteux s’encourir pour exaucé la volonté de son maître adoré.

- Oui messire !

- Guide notre hôte dans la petite ville à l'Est... celle où j'ai tranché la tête du Fenec !

- Owi sir... bien sûr sir... maudit Fenec... maudit maudit soit il de vous avoir défié !

- Oui mon très cher Salim, mais c'est fini à présent ! Calme toi !

- Oui sir, owi messire...

- N'oublie pas de conduire notre invité !

- Ooh... oh oui bien sur ! Pardonnez moi messire...

L'infirme tandis une main décharné vers l'assassin et l'invita à le suivre. Comme une créature squelettique et rachitique, sautillant en boitant d'un air misérable. Al Saïf croisa les bras, ne retenant pas un rire moqueur et gras.
Et tandis que son hôte s'éloignait, il hurla ces quelques mots...

- L'aube te réveillera mon ami !

_____

L'acier des sabres hurlaient de fureur tandis que les lames s'entre choquaient. Le sable se souleva sous le pas des adversaires tandis que le soleil assistait à cette scène avec toute sa chaleur. Une gerbe de sang et un crie... il n'était plus que trois à présent.
Al-Saïf leva alors son lourd sabre à deux mains, le faisant tournoyer de gauche a droite en avançant latéralement. Enjambant le corps blessé d'un de ses opposants qu'il venait de blesser à l'épaule.
Ses deux adversaires encore debout avaient opté pour une position purement défensive, comme des scorpions, une main vers l'avant, la paume bien plate et l'autre main derrière eux alors qu'ils se tenaient de trois quart... Le sabre orienté comme l'aiguillon d'un scorpion.

Al-Saïf fit un brusquement une feinte de corps vers l'avant. Provoquant une contre attaque de l'un de ses adversaires, lui laissant quelques secondes seul avec l'un d'entre eux.

Malgré que ce ne soit qu'un entrainement, le combat qui se déroulait sur une place entre plusieurs battisses servant de caserne, était terrifiant ! Attirant pas mal de monde qui assistèrent à cela avec un grand intérêt.
Les soldats d'élites du sabreur aimaient s’adonner à se petit rituel, défiant assez souvent celui-ci pour sans cesse s'améliorer.
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Re : Shame on the Night [Al-Saif]

Réponse 7 jeudi 07 avril 2016, 03:26:30

Le souffle court, le sabre du désert tourna les talons pour observer Silat ! Ce dernier avait merveilleusement intercepté la lame courbe qui cherchait à lui fendre le crâne. Au plus grand bonheur de l'assemblée, il aurait été malheureux de perdre un allier si précieux. Surtout que c'était par son geste que la lame c'était envolée, alors qu'il désarmait son dernier opposant.
Le fier chef des brigands soufflait comme un buffle, son torse se soulevait sous ses vêtements mouillées  par l'effort et son sabre imposant trônait sur une épaule. Sous son masque il sourit, ce jeune homme était semble t il, plein de ressource. Il était intéressant et le juger au combat... rien de plus dangereux que le scorpion confortablement installé dans sa propre botte.

Confiance ? Nul question de cela, c'était encore et toujours une histoire d'intérêt. Et le jeu de leur déesse respective était probablement moins limpide à leur yeux qu'ils ne le pensaient. Aussi, mieux valait il être prêt à absolument tous.
Al Saïf s'inclina avec la même humilité, reculant de quelques pas pour sortir de la zone de combat... il ordonna du bout du doigt que les blessés dégagent de là, et un autre combattant entra sur le "ring"
Il portait les vêtements de ses troupes d'élites... haute coiffe finement travaillé, masque de serpent superbement sculpté dans un alliage précieux. Et un sabre aussi affûté et tranchant que les crocs d'Astar elle même.
Il y avait de la fierté dans la culture guerrière qu'Al Saïf avait inculqué à ses hommes. Ceux ci combattaient pour l'honneur, la gloire et d'autres valeurs sanglantes...

L'adversaire présumé de Silat s'inclina devant le prophète, puis devant son maître avant de prendre une posture étrange. Il sembla s'allonger, s'étirer, comme atteint par une souplesse impressionnante. Son visage à l'effigie d'un serpent avait de quoi impressionner les mortels, et une lueur proche de celle d'Al Saïf brilla dans ses yeux. Un léger sifflement ce fit entendre, à peine audible... comme le murmure d'un mirage que l'esprit construit lui même.
Le guerrier était prêt, il ne chercherait pas à tuer, mais ne ce ménagerait pas... tel était la routine de leur entraînement. Et le sang était le meilleur des mentors.

Le puissant générale ricana. Lui aussi était fier, d'apercevoir son élite parader ainsi devant leur hôte. Témoin de sa propre puissance vis à vis de lui. Il l'invita à prendre place devant son guerrier et s'inclina à nouveau devant le prophète. Il surveillera tout ça avec le plus grand intérêt et ne pu empêcher son impatience.
Mais ses yeux se froncèrent rapidement sous son masque, et il grogna sur un ton sec !

Ya'Adrik

Le combat pouvait commencer !
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