A mon réveille j'allais avoir une surprise et ce n'était pas uniquement à cause des œufs qui commençaient à incuber au moment où la dragonne se vida une dernière fois en moi. Cela fut le surplus en trop et je recracha une partie de son lait nouvellement donné, mon estomac ne pouvant en contenir plus. J'avais le ventre bien distendu par la quantité et la pression de sa queue qui rendait difficile l'évacuation de son précieux liquide.
Ôter son vis de mon fondement engendra sensation de vide, frustrante, mais hélas mon corps trop fatigué ne pouvais rien faire. Baigner sur cette couche de jus ne m'empêcha pas de m'endormir, bien que mon corps convulsait encore un peu en sentant mon ventre se vider petit à petit. C'était un doux sommeil agréable qui m'attrapais à présent, alors que le processus des oeufs continuait lentement et implacablement. Heureusement pour moi aucun n'étaient apparus dans mon estomac, cela aurait posé problème.
Je dormais paisible, le sourire au lèvre, comme après une dure journée. Mon organisme en profitait pour s'adapter à nouveau aux corps étrangers qui ne cessaient de croître, mais c'était moins contraignant que l'énorme vis. La dragonne se réveilla avant moins et pouvait entendre des soupirs d'aise que je poussais dans mon sommeil. Elle peut-être mais le fait de ne pas s'être arrêter tout de suite avait créer une marque, invisible car mental, qui allait changer certaines choses, dans le domaine du sexe comme dans ma vie de tout les jours. Le compte à rebours continuait doucement à avancer. Sous cette forme je récupérais beaucoup plus vite, changeant le mana issu de nos ébats en énergie utile pour le corps. Si Alsaka pouvait voir le mana elle verrait un joli flot rosé sortir de l'énorme flaque dans laquelle nous baignons et pénétrer mon épiderme, je pouvais faire cela avec toutes les sources, sexuelles ou non. Mais cette régénération était exceptionnelle, car je ne pouvais y avoir recours quand cas de nécessité absolu, or c'était le cas.
Mon corps avait eu besoin de récupérer beaucoup d'énergie et j'aurais sans doute encore dormis une paire d'heure, si mon organisme n'avait pas déclencher une alarme générale. Le chrono avait presque fini sa course à quelques minutes près. Mon réveil fut assez lent, mon esprit essayant de retrouver ses repères. La chose qui m'intriqua en premier fus une sensation bizarre, comme-ci on s'était amusé de m'enfoncer de grosse boule dans le cul, mon ventre était partiellement déformé la seconde était une autre sensation. J'étais heureux, mais pas le genre de bonheur que l'on a après une bonne partie de jambe en l'air, non. C'était très différent et je savais que c'était grâce à la dragonne.
Je m'approchais doucement d'elle et, avec des gestes d'une douceur que je ne soupçonnais pas en moi, je l'embrassais avec une grande tendresse. C'était un effet secondaire qui avait pour origine ma forme, mais aussi le fait que j'allais enfanter des oeufs de la reine. La luxure était les plaisirs de la chair, mais pouvait être aussi ce qui en découlait et ce n'était pas parce que j'étais un mâle que cela changeait beaucoup la chose.
Je glissais mes mains dans les siennes, me plaçant contre elle et cela fut le moment où le travail commença. Cela fut douloureux de sortir le premier oeuf, je sentais son long trajet imposé par les spasmes, que je ne contrôlais pas, et la dilatation qu'il imposa à mon cul heureusement bien détendu par mon amante, mais cette douleur fut aussi source de plaisir, excitant à nouveau mon corps. Lorsque le premier dragon fut sortis cela me provoqua comme un électrochoc de plaisir, aussi bien d'ordre sexuel que cet étrange sentiment presque maternel. Il avait la taille d'un oeuf d'autruche, voir un peu plus gros. Mais je n'eu pas le loisir de regarder, car mon organisme continuait ses convulsions pour faire sortir les autres. Chaque nouvel oeuf sortit sapait mes forces, tout en m'apportant cette douleur d'enfanter, mais aussi cette joie si particulière lors de ce moment.
Le clan de la dragonne venais de gagner trois nouveaux membres grâce à ma participation et leurs rangs furent au niveau de l'intensité de la luxure issu de notre relation.
J'étais à nouveau partiellement épuisé et profitais de ce petit moment de tendresse, que j'imposais un peu avec cet événement, pour juste reste collé contre la dragonne. Un sentiment d'attachement c'était formé de façon solide grâce à la surprise qu'elle m'avait réservé et elle pouvait sans doute le sentir. Je collais ma tête au niveau de son coeur, profitant du son doux battement si agréable, si reposant. Mais mains caressaient avec douceur sa peau en de long gestes.
-Connais-tu le moyen de me faire redevenir comme avant ? Je souhaite en apprendre plus sur cet objet, explorer ses formes avec toi.
Mon ton était presque amoureux, mais j'étais sincère. J'avais oublié mes idées de grandeur avec l'artefact, je souhaitais juste profiter du temps que j'avais pour rester en compagnie de la dragonne, devenir son amant. Chose que je n'aurais peut-être pas envisagé avec ce doux désir qui était aussi reposant qu'agréable.