Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

La Légende de Narubaza [Solara Blake]

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Diana Prince

Dieu

La Légende de Narubaza [Solara Blake]

mercredi 05 novembre 2014, 01:29:57


Narubaza-jo

Une vieille légende raconte qu’un puissant daimyo, Narubaza-sama, désespérait un jour de trouver de l’amour. Ses terres comprenaient de riches mines produisant des matières premières qui offraient à Narubaza-sama une fortune immense, fortune avec laquelle il avait pu instaurer une gouvernance prospère et pacifique. Il embauchait en effet des mercenaires pour sécuriser ses terres contre les monstres et les bandits, les mercenaires chassant dans les mines les monstres nécrophages qui en sortaient. Malheureusement, Narubaza-sama, s’il avait absolument tout ce qu’il voulait, désespérait en son cœur de trouver la seule chose qui importait : une femme qui puisse l’aimer. Lui qui avait un immense manoir, lui à qui les plus puissants venaient lui manger dans la paume de la main, lui qui pouvait faire et défaire des empires, était seul dans son grand lit, et voulait sentir sur son corps l’étreinte de l’amour, la caresse des doux mots d’une femme, la chaleur d’un sourire, la beauté de l’amour.

L’absence d’amour rendit Narubaza-sama aigri et colérique. Lui, le gouvernant prospère, lui, le daimyo dont on vantait la justice, devenait cruel et jaloux. Les Dieux comprirent que, dans son sommeil, Narubaza-sama était tourmenté par les démons. Aucune richesse au monde ne pouvait en effet compenser l’absence d’une chaleur dans son cœur. Le cœur vide de Narubaza saignait, et son âme était brisée. Prenant pitié de lui, la Princesse Ko-no-Hana, fille du dieu Oho-Yama, s’incarna dans le corps d’une femme afin de tenter de le séduire. Voyant cela, un vil yōkai choisit également de prendre l’apparence d’une femme, afin de duper Narubaza. Agacé de voir cela, le grand Izanagi usa de son pouvoir, afin d’envoyer auprès de Narubaza-sama une humaine, une vulgaire paysanne.

L’égérie de Ko-no-Hana était une femme très sage, extrêmement intelligente, cultivée. Le yōkai avait choisi de s’incarner dans le corps d’une femme d’une beauté magnifique, et d’une grande perversion, aux sourires enchanteurs, et avec un parfum magnifique. Quant à la troisième, elle n’était qu’une humaine... Elle n’avait rien de particulier, elle était laide, habillée comme une souillonne. Narubaza-sama se prit d’admiration pour Ko-no-Hana, pour sa grande culture. Ils dissertaient pendant de longues heures, mais, malheureusement, son esprit était si intense, si beau, si proche des étoiles, qu’elle ne pouvait pas s’abaisser à satisfaire les bas instincts de Narubaza-sama. Elle voyait cela comme des animaux, et, si elle acceptait de coucher avec lui dans le but de porter son héritier, elle était incapable d’en tirer le moindre plaisir. Inversement, la femme du yōkai était au lit une véritable diablesse, apprenant à Narubaza-sama de quoi elle était capable, l’excitant toute la nuit, l’ensorcelant peu à peu.

Quant à la souillonne... Elle peinait à lire, souffrant de cécité, et elle était laide. Elle fut chassée au bout de quelques heures, et Narubaza-sama choisit de se marier avec le yōkai.

« Le mariage fut scellé, et avec lui fut scellé la fin du daimyo. »

Il apprit en effet que la yōkai était inféconde, et découvrit peu à peu que le sexe le lassait. Ils couchaient jour et nuit, organisant d’immenses orgies avec des esclaves, dilapidant peu à peu la fortune du riche gouverneur. Il lui en fallait toujours plus pour l’exciter, car, plus le temps passait, et plus les plaisirs physiques le lassaient. Les conversations avec Ko-no-Hana lui manquaient, et, peu à peu, il ne trouvait plus le bonheur, tandis que ses gens se lassaient. Les mercenaires préféraient passer leur temps à boire et à faire la fête plutôt que se battre. Les mines redevenaient dangereuses, et le peuple fuyait, immigrant. Peu à peu, Narubaza-sama resta seul, dans son immense château.

C’est à partir de ce point que les récits des conteurs divergeaient.

Selon les uns, comme la vieille femme avec qui Diana était en train de parler autour d’un feu de camp, le daimyo, ayant un sursaut de conscience, choisit de se rendre dans ses mines, à la recherche due l’Œil de Jade, un joyau légendaire, une gemme magique si chère qu’elle pourrait avaler tout Nexus. Nul ne sait s’il parvint à trouver l’Œil de Jade, car il disparut dans ses mines, mines dont tous les accès étaient bouchées à cause des monstres, sauf celui sous son trône.

Selon les autres, Narubaza-sama n’avait plus qu’un seul serviteur chez lui... La souillonne, cette femme devenue aveugle, et toujours aussi laide. Cependant, à force d’orgie et de fête, Narubaza-sama était aussi devenu gros et laid, et cette laideur lui permit de voir au-delà des apparences, et de constater toute la beauté de cette femme. Seuls dans leur château, coupés de ce monde de richesse matérialistes, ils entreprirent de s’offrir une nouvelle vie en retrouvant l’Œil de Jade, dont on disait qu’il secrétait des pouvoirs magiques. Ensemble, ils partirent dans la mine, et n’en revinrent jamais.

« C’est un conte très populaire dans la région, étrangère. »

Diana hocha lentement la tête. Kitsumura était un agréable village de campagne, juché au milieu de champs montagneux, et on disait que, quelque part dans des montagnes, le château légendaire de Narubaza-jo se trouvait. Certaines informations récentes émanant de chasseurs de la région avaient relancé l’intérêt des guildes et des aventuriers indépendants pour Narubaza-jo, et pour l’Œil de Jade. Diana hocha lentement la tête.

« Il aurait dû épouser la souillonne. Voilà la morale de ce conte...
 -  C’est la leçon principale qu’on inculque aux enfants... Mais, si on analyse bien le conte, il existe une autre leçon... Peut-être bien que Narubaza-sama était incapable de trouver le bonheur, car il inversait les choses... Il considérait qu’avoir une famille était l’accomplissement ultime de l’existence. Et si c’était le contraire ? »

Diana avait toujours aimé philosopher. Curieux, de la part d’une Princesse guerrière qui était connue pour les mandales qu’elle foutait, ou pour les tenues courtes et moulantes qu’elle portait, comme en ce moment. Kitsumura était remplie d’étrangers, ce qui faisait vivre le commerce, remplissant les auberges et les chambres d’hôte.

Elle ferma les yeux, reniflant, humant l’air frais autour d’elles.

L’Œil de Jade... S’il était aussi fabuleux que ce qu’on en disait, alors il lui offrirait bien des choses. Du moins, c’est ce qu’elle espérait.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.



Répondre
Tags :