Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Une escapade mouvementée [PV Ileïs At Deühn][Abandonné]

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Mizuhiro

Terranide

Ville état de Nexus vendredi 5 Novembre 8:00 du matin

Le vendredi matin, Personne ne travaille. Personne? Non! Un petit groupuscule d'irréductibles marchands d'esclaves continuent encore et toujours de travailler sur les étals du marché afin de vendre leurs marchandise. Et moi, je suis l'une d'elle. Non! Je ne suis pas une marchande d'esclave! Je veux dire que je suis l'une de ses marchandises. Vous voyez le chat efféminé dans la cage en acier grisonnante de saleté? A côté d'un gros bonhomme sur une estrade en bois qui crie de sa grosse voix :

Venez voir mes esclaves! Ils sont beaux, ils sont frais, ils sont bon! Pom!Pom!Pom! Les beaux esclaves! Allez! Allez! Y en aura pas pour tout le monde!

Bref! Le discours habituel des marchands de marché. Plus tu crie et tu parle fort, plus tu as de chances de vendre. Moi qui ne suis pas matinal, je dois vous avouer que je déteste ça. J'ai beau me tourner et me retourner sur ma paillasse, mais impossible de faire une sieste. Entre le brouhaha des badauds, les cris du marchand et les odeurs de saucisson éventés du marchand d'à côté, c'est pas la joie. Mon estomac grogne car les cris et les odeurs du poissonnier d'en face me chatouille les oreilles et les narines. Depuis que je suis ici, on ne m'a rien donné de mieux qu'une pâté infâme et immangeable et du coup ça me donne faim.

Tout ce que j'arrive à voir de ma cage, c'est des paires de jambes. De temps en temps je vois des visage qui semblent intéressé, puis ensuite découragé en voyant mon prix. Je me demande combien je vaux? En tout cas ça me flatte de savoir que je suis cher. ça me donne l'impression d'être un produit de luxe, malgré le fait que la seule douche à laquelle j'ai droit est froide et sans savon. Il faut garder les esclaves un minimum propre si on veux les vendre S'il dépensait un peu d'argent en savon, il écoulerait sa marchandise 2 fois plus vite cet idiot de marchand.

Finalement, un paire de jambe en blouse blanche sembla s'attarder sur ma fiche. Bon pour moi ça! Quoi que.... en écoutant la discussion entre le marchand et le type pas tant que ça.

Cet esclave vous intéresse?

Oui ce sujet semble particulièrement intéressant pour mes recherches.

Oui, je pense qu'il pourra nettoyer vos éprouvettes et comme il sait lire, il pourra ranger vos produits, il peu aussi nettoyer votre laboratoire.

Oh! non! Je n'ai pas besoin de ses services! Je suis biologiste et j'étudie les terraniens! J'ai juste besoin de le disséquer pour comprendre comment il fonctionne.

Ma foi, c'est un peu du gâchis, mais c'est votre argent après tout

Je n'ai rien prévu pour l'acheminer à mon laboratoire. Pourriez vous me le mettre de côté?

Il va vous falloir un acompte pour ça

Aucun problème.

Nom d'une pelote de laine! Ce type est sérieux? C'est une blague ou un mauvais rêve. Me disséquer!? Mais j'ai pas envie de me faire disséquer moi!

Il faut que je me sorte de la à tout prix! Pensais-je.

Durant la journée, le marchand fit emmener ma cage dans sa réserve. Une sorte de cabanne ou il entrepose les articles réservés. Les deux employés déposèrent ma cage dans ce petit entrepot et déposèrent la clé sur un pilier orné d'un clou pour pouvoir l'y accrocher non loin de moi, mais hors d'atteinte. Quand ils furent partis, me laissant seul avec la clé à un mêtre à peine de moi, je tendis le bras pour essayer de l'attraper. Trop court! Il me manque quoi? 40? 50 centimètres? 50 centimètres qui me séparent de la vie et de la mort.

Que faire?

Je m'appuya furieux contre les barreaux et eu un sursaut quand je sentis la cage légèrement basculer. Ses abrutis de gros bras avaient oublié de fixer la cage au sol par pure paresse. Bon pour moi ça.

Je respira un grand coup et me rua sur les barreaux d'un bond  pour renverser la cage sur le flanc. Je me suis fait un peu mal mais et j'ai reçu la paillasse immonde sur laquelle je dors sur la tête, je suis maintenant juste à côté du poteau ou se trouve les clefs qui à présent ne sont plus trop loin mais trop hautes. Oh bravo! Heureusement que le bruit de la rue couvre le bruit, et que le marchand et ses sbires sont trop occupé à beugler pour vendre ses autres esclaves.

Que faire à présent pensais-je?

Soudain, une idée bête me traversa l'esprit. Si je peu passer mes bras entre les barreaux, je peux aussi passer mes jambes. Vu que j'ai renversé la cage le socle est sur le côté et j'ai des barreaux sous les pieds. Je mis alors un pied entre chaque barreau et souleva la cage. ça y est! Je peu l'atteindre. Je tendis vite le bras et attrapa les clés sur le poteau. J'ouvris la cage et sortit discrètement par la fenêtre de derrière avant de prendre mes pattes à mon coup et de me tirer loin d'ici. Je remercia ma bonne étoile et mon porte bonheur Pour cet heureux coup du sort.

Grâce à la marque en forme de trèfle à 4 feuilles sur ma fesse gauche que j'ai depuis la naissance, j'ai toujours eu plus ou moins de chance. Et là, c'était le pompom. Il y a toujours eu du flux et du reflux dans ma chance. Mais sur ce coup-ci, elle me donnait une protection 1ère classe.

Je me perdis dans les petites rues à force de courir. Vu que le silence régnait, j'en conclus que le marché devait être loin derrière moi. J'aurais aimé voir la tête du gros marchand lorsqu'il s'apercevra que ma cage est vide.

Je repris un peu mon souffle et regarda autour de moi. Je devais être dans un quartier peu fréquenté et moisi de Nexus. On voit au détritus sur le sol et à l'ignoble odeur résultant du mélange bière/urine que les services municipaux passent pas souvent dans le coin. Mon estomac me rappela alors que j'avais très faim. Ce n'est pas très reluisant mais c'est mieux que de mourir de faim. Je progresse alors dans la ruelle pour trouver une poubelle pleine. J'en aperçoit alors une. On dirait un tonneau pour le vin mais les vieux tonneaux à vin servent parfois de poubelles. Je l'ouvre pour voir ce qu'il contient, mais l'odeur est tellement répugnante que je referme aussitôt. C'était épouvantable! J'aurais vomi si j'avais eu quoique ce soit dans l'estomac.

Je continua alors mon chemin. Les mur de cette partie de la rue sont assez bizarre et j'aperçoit un autre objet qui ressemble vaguement à une poubelle mais en métal. Qui aurais l'idée de faire une poubelle en métal? Curieux je m'approche et ouvre le conteneur. Bingo! Il y avait de la nourriture dedans! Plein! Le contenu de la poubelle est vraiment étrange. Il y a plein d'aliments et d'objets que je ne connais pas. Mais j'ai trop faim pour m'en soucier et la nourriture dans cette poubelle est à peine rance. Une fois le ventre plein, j'étudia un peu cette étrange poubelle ainsi que les différents objets à l'intérieur. Je n'avais jamais rien vu de tel sur Terra. Une sorte de boite transparente. Un papier dur sur lequel est écrit "Hamburger" Je me demande ce que ça peu bien être et si ça ce mange.

Bah! peu importe! mieux vaux que je continue ma route et que je regagne la forêt! Là bas je serais à l'abris.

J'entendis alors des sons que je n'avais jamais entendus. Je me dirigea alors vers la sortie de la rue et eu la plus grosse surprise de toute ma vie.

Mais c'est quoi tout ça?

Me demandais-je à haute voix la gueule grande ouverte et les yeux hébétés grands ouverts comme des soucoupes. Le sol était tout bizarre et noir et des sortes de boites en métal roulaient dessus. Les gens étaient habillés bizarrement, enfin disons que en tant qu'esclave, le seul habit que je connaisse, c'est le pagne donc techniquement parlant, c'est moi qui suis étrange par rapport aux autres. Les bâtiments était tous plus bizarres les uns que les autres, rien avoir avec ce qui existe sur Terra.

Nom d'une pelote de laine! Mais ou ai-je donc atterrit?

Effrayé, je retourna sur mes pas, pour me cacher dans une grande boite en métal qui était aussi une poubelle vu son contenu. Je resta alors pelotonné à l'intérieur toute une journée en me nourrissant de son contenu.

Endroit inconnu Samedi 6 Novembre 6H00 du matin

Personne à l'horizon. Je peux donc sortir. Je passe la tête hors de la ruelle. Pas une seule boite métallique sur le chemin noir, mais de mystérieux piliers de lumière illuminent la rue. J'aurais préféré une obscurité un peu plus complète pour plus de discrétion. étant un chat, je navigue aisément dans le noir grâce au dons de nyctalopie de mon espèce.

Je marche sans savoir ou aller en regardant autour de moi. Que de choses que je ne connais pas. Trop occupé à regarder autour de moi, je rentre dans quelqu'un sans le faire exprès.

Oups! Pardon! Désolé!

ARGHHHH!!!! Un monstre!!!!

Dit il avant de partir en courant. Il n'as jamais vu de terranien ce type ou quoi?

Au bout de trois ou quatre personne ayant réagit de la même manière, je décida de longer les murs et de rester discret.

Quel est cet endroit? Les gens ici, ne semble pas savoir ce qu'est un terranien. Me demandais-je.

Remarque c'est plutôt une mauvaise nouvelle pour moi. Car Les gens qui savent ce qu'est un Terranien normalement le capturent pour le vendre en tant qu'esclave, mais la, j'avais peur d'être abattu sans sommations comme un animal malade. Il me fallait une cachette et vite. J'aperçu ce qui me sembla être de grosses maison et me dirigea alors vers cette endroit pour trouver une poubelle dans laquelle me cacher. J'en pris alors une au hasard. Pouah! ça pue la moutarde! J'ai horreur de la moutarde. Cette odeur me hérisse le poil. Mieux vaux prendre celle d'à côté.

Hum! Je sent une bonne odeur sucrée dans celle la! N'ayant pas encore déjeuner, je décida de me cacher dans cette poubelle et de trouver ce qui sent si bon. Il y avait un reste de gâteau, deux ou trois morceaux de saucisses et un carton avec écris "Pizza" dessus qui lui aussi sentais drôlement bon. Je me glissa alors dans cette poubelle et mangea les restes qui s'y trouvaient avant de faire une petite sieste. Je me roula en boule à l'intérieur, puis bailla avant de m'assoupir. Mes rêves furent peuplés de poissons frais, et de toutes sortes de viandes et autres nourritures délicieuses, quand tout à coup, je reçu un énorme sac fait d'une matière inconnue sur la tête. Je me leva en sursaut effrayé.

Non mais ça va pas la tête?

Je me retrouva alors nez à museau avec une humaine.

Oups! Heu! Je veux dire Nya?!

Non! Non! Non! Ne criez pas s'il vous plait! Je ne suis pas un monstre et je ne vous veux pas de mal!


Lui dis-je étant persuadé de sa réaction.

Je me suis perdu et j'ai atterrit dans cet endroit avec pleins de trucs bizarres tout partout! S'il vous plait ne criez pas! Je cherchais juste un endroit pour me cacher afin d'être en sécurité!
« Modifié: dimanche 21 septembre 2014, 20:49:19 par Mizuhiro »

Ileïs At Deühn

Humain(e)

Re : Une escapade mouvementée [PV Ileïs At Deühn]

Réponse 1 dimanche 21 septembre 2014, 14:48:49

Aujourd'hui était une journée comme les autres, nettoyer le lycée, réparer les pannes, appeler les fournisseurs du lycée pour signaler qu'il n'y avait plus de produit WC et une nouvelle rumeur croustillante comme quoi Miko de la 4C serait employée dans un club de striptease et se serait tapé la moitié des profs du bahut. Rumeur que je savais fondée car j'avais vu la jeune fille sortir d'une salle de classe en boitant, avant de devoir nettoyer toutes les traces de sperme qu'ils avaient laissé. Si seulement ma propre vie sexuelle pouvait être aussi émoustillante soupirais-je, jalouse d'une certaine manière. Et encore la petite Miko était plutôt sage comparée aux clubs secrets qui proliféraient, il y en avait pour tous les goûts. Il y avait des zoophiles, des voyeurs, des adeptes de gang-bang extrême, d'autres encore qui préféraient le BDSM et même un club pour les futanaris et non, hors de question que j'y foute les pieds ! Moi tout ce dont j'avais besoin c'était une ou deux personnes qui m'acceptent comme je suis et pouvoir me soulager avec eux de temps en temps. Je ne voulais pas qu'il soit de notoriété publique que je trimballais un énorme pénis entre mes jambes, c'était déjà assez gênant comme ça.

Quoi qu'il en soit j'étais bien contente de rentrer chez moi à la fin de la journée. J'allais pouvoir m'avachir dans le canapé et ne plus penser à rien, ne plus avoir peur qu'on découvre mon secret comme au travail. Je me suis contentée d'une simple pizza, zappant les chaines sans grande conviction, j'aurais pu hurler "JE ME FAIS CHIER !" que la scène aurait été aussi parlante. Cela faisait déjà plusieurs semaines que je ne sortais quasiment plus à part pour aller au boulot, j'étais en train de devenir parano. Je voyais presque tous les regards se pointer vers mon entre-jambes dans la rue. Je savais bien que je me faisais des idées mais, je voulais du calme, même si le calme c'était chiant. J'ai négligemment fourré le carton de la pizza dans une poubelle pleine à raz bord avant d'aller me masturber dans la salle de bain, m'assurant de ne pas être dérangée pour au moins les trente prochaines minutes. Ce n'était pas d'arriver jusqu'à la jouissance qui posait problème, en stimulant mes deux sexes en même temps c'était plutôt rapide au contraire. Non ce qui prenait tout ce temps c'était l'éjaculation en elle-même, plus d'un litre de sperme sortant par toutes petites giclées, espacées parfois de plusieurs secondes. Cette particularité était de très loin la plus embêtante dans l'affaire, une véritable torture et impossible à stopper en plus. Une fois que ça commençait aucun moyen de s'arrêter jusqu'à la fin, jusqu'à ce que je sois complétement vidée et je devais le faire au minimum deux fois par jour. Ça pourrait être moins éprouvant si je n'attendais pas d'être pleine pour le faire mais, ça impliquait de le faire plusieurs fois au lycée tous les jours et c'était un risque que je ne comptais pas prendre. Une fois débarrassée de ma corvée quotidienne je suis allé me coucher.

Au réveil comme tous les matins je m’apercevais que mon sexe avait soulevé les draps, il en demandait encore et encore et encore, j'étais obligée d'organiser mes journées en pensant à lui. Je me suis dit qu'il attendrait bien cinq minutes que je descende les poubelles de la veille, ce dictateur kiki. De toute façon à cette heure-ci il n'y avait personne dans la rue, aucune raison de m'habiller ou de cacher mon sexe. Surtout que le local poubelle était au bout d'une petite ruelle, je n'avais même pas besoin d'en sortir pour les déposer. Donc si par miracle quelqu'un arrivait je pouvais facilement me cacher. Uniquement vêtue d'une longue nuisette blanche je suis donc descendue avec la poubelle, le bout de mon pénis pendouillant entre mes cuisses. J'ai jeté la poubelle dans le container sans regarder ce qu'il avait à l'intérieur, quelle drôle d'idée ça aurait été et pourtant j'aurais dû. Une espèce de chien bizarre qui parle en est sorti, me faisant sursauter et faire un pas en arrière. Aussi étrange que cela puisse paraitre jamais déjà vu ce genre de créatures dans mes bouquins de magie, des Tranides je crois, enfin un nom dans ce genre là. Était-ce moi qui l'avait invoqué par erreur ? Si c'était le cas j'avais juste à le faire disparaitre pas de panique, je me suis calmée et je lui ai dis :

"Je sais que tu n'es pas un monstre ne t'en fais pas. Ça fait des semaines que j'invoque des licornes, des loups-garous et plein d'autres trucs bizarres dans ma chambre. Je vais te renvoyer. Erat !"

Il ne s'est absolument rien passé.

"Heu minute ... Tu n'es pas une invocation ? Tu es venu comment ? Enfin non ne répond pas tout de suite, d’abord il faut te cacher, le camion poubelle va bientôt arriver dans le quartier et ça m'étonnerait que tu ai envie de mourir broyé dans une presse hydraulique. Suit-moi."

Je l'ai aidé à sortir de la poubelle, ne pensant à rien d'autre qu'à ce qu'on ne soit pas vus. Ma mère dormait encore et j'allais pouvoir le cacher dans ma chambre. Comme on était samedi j'allais pouvoir l'aider à rentrer chez lui sans être contrainte par le travail et ma mère devait sortir de toute façon, tout le week-end. Je l'ai tiré par le bras, l'emmenant dans les escaliers jusqu'à l'appartement et m'engouffrant le plus rapidement possible dans ma chambre avec le nouveau venu. Après avoir passé tout ce temps dans les poubelle l'espèce d'homme-chien puait, dès que nous serons seuls il faudra au moins lui faire prendre une douche.

"Écoute je vais devoir te laisser un peu, ma mère va bientôt se lever pour partir, il ne faut pas qu'elle te remarque sinon on aura des problèmes. Donc soit sage je reviens m'occuper de toi après."

Mizuhiro

Terranide

Re : Une escapade mouvementée [PV Ileïs At Deühn]

Réponse 2 dimanche 21 septembre 2014, 16:13:44

Je sais que tu n'es pas un monstre ne t'en fais pas. Ça fait des semaines que j'invoque des licornes, des loups-garous et plein d'autres trucs bizarres dans ma chambre. Je vais te renvoyer. Erat !" Heu minute ... Tu n'es pas une invocation ? Tu es venu comment ? Enfin non ne répond pas tout de suite, d’abord il faut te cacher, le camion poubelle va bientôt arriver dans le quartier et ça m'étonnerait que tu ai envie de mourir broyé dans une presse hydraulique. Suit-moi."

Visiblement, cette humaine ne semble pas avoir peur de moi. Ce qui est une bonne chose! Elle m'offre une cachette par dessus le marché. Dans ce cas là, je ne me fait pas prier et la suis sans discuter convaincu par le fait que je ne voulais pas me faire broyer les os.

Elle me tira par le bras, m'emmenant jusqu'à sa maison au pas de course. J'avais l'impression qu'elle allait me l'arracher tellement elle tirait fort. ça me faisait un peu mal.

Hé doucement!

Lui dis-je. Visiblement elle me cachais de quelque chose. Mais de quoi!? ou de qui? Je me retrouva alors dans sa chambre, avant d'avoir le temps de dire "ouf".

"Écoute je vais devoir te laisser un peu, ma mère va bientôt se lever pour partir, il ne faut pas qu'elle te remarque sinon on aura des problèmes. Donc soit sage je reviens m'occuper de toi après."

Je ne comprenais pas vraiment pourquoi mais j'obéis docilement. Enfin..... Presque. A peine eut elle le dos tourné que je me mis à farfouiller ça et là. Je tomba alors sur de vieux livres de magie. Tiens! ça me dis quelque chose... Mais oui! c'est des ouvrages de sorcière. Je dois avouer que j'ai plus ou moins de bons souvenirs avec les sorcières. Je comprenais un petit peu, mais je ne me suis jamais intéressé à la magie. La sorcière qui m'avais pris comme esclave ne s'intéressait pas à moi pour ses expériences magiques. Ayant passé un an avec elle, je comprenais un peu le langage magique. Étais-je tombé chez une autre sorcière?

Inconsciemment, cette idée me plaisait. Légèrement insouciant des risques je passa la tête hors de la chambre après avoir vérifié que la voix était libre. Je me guida aux voix que j'entendais et resta discret tel le plus agile des ninja. Je pris une posture héroïque pour me la jouer un peu et fit tomber un vase au passage que je rattrapa in extremis avant qu'il ne percute le sol pour le remettre intact à sa place dans le plus absolut des silences.

Mes oreilles de chat m'indiquaient que la femme qui m'avait sortit des poubelles discutait avec une autre femme qui devait sans doute être sa mère. Je jeta un coup d'œil par la porte et vit qu'elles étaient en train de parler. Je sentis également, une bonne odeur de nourriture émaner de la salle où elles se trouvaient.

Profitant qu'elles soient toutes les deux dos tournés à la porte, je me glissa dans la pièce tel un ninja félin et agrippa ce qui sentait si bon pour l'emmener discrètement avec moi sans qu'elles n'aient eu le temps de remarquer ma présence.

Cette curieuse nourriture, était toute chaude en forme de croissant de lune. Et en plus, C'est bon. Une fois mon larcin dévoré, j'éprouve le besoin de me laver. J'utilise mon odorat félin afin de sentir l'humidité. Mon odorat me guide alors vers une petite salle toute propre et parfumée. Pour nous les chats, l'hygiène est la chose la plus importante qu'il soit. Et que vois-je? Bingo! Du savon. Mais ou est l'eau? Il y en a bien dans une petite cuve aux formes alambiquées mais à l'odeur, je ne voudrais certainement pas me laver avec cette eau.

Je réfléchit un instant et remarque que quelques gouttes tombent juste à côté de moi dans une étrange cabine faite de matière transparente à l'intérieur de laquelle se trouvait deux poignées de porte et une sorte de machin avec un tête arrondie. ça n'a pas l'air d'être une porte. Voyons voir ce qu'il se passe si je tourne la poignée. Mais laquelle choisir? Allez! Va pour la bleu. Je tourna la poignée de porte bleu et un filet d'eau froide se mit à tomber sur ma tête.

Miaou! c'est magique! Dis-je à voix basse.

Je resta sous le mince filet d'eau froide et fit ma toilette après avoir retirer mon pagne. L'eau est vraiment froide mais au moins, il y a du savon et je peu enfin nettoyer ma fourrure. Alors j'allais en profiter.

L'eau à mon contact devenait grisatre. Je n'avais pas eu l'occassion de me laver depuis que j'ai été venu chez ce marchand d'esclave. Je mit environ une heure pour faire ma toillette. Hé oui! Je suis un chat qui aime être propre moi! Mais comment arreter l'eau maintenant? peut être en tournant la poignée dans l'autre sens? Je la tourne alors dans l'autre sens et l'eau s'arrête. Je regarde alors mon pagne avec répugnance et cherche quelquechose à me mettre. Il y avait à côté de la cabine qui faisait tomber de l'eau, une barre en métal sur laquelle était accroché de long tissus blancs. J'en prit alors un et jeta mon vieux pagne dans un petit récipient qui me sembla être une poubelle fait de cette matière bizarre. Je passa alors la tête hors de la salle dans laquelle je me trouvais et tomba nez à museau avec l'humaine.

Hem! Bonjour! hem!.....votre mère est partie? Merci de m'avoir aidé à me cacher! J'ai beau être un chat, je n'aurais pas assez de 9 vies pour survivre dans ce monde étrange! Je m'appelle Mizuhiro! et vous?

Je ne savait pas trop quoi lui dire. Mais que je suis bête! J'ai au moins un milliard de questions à lui poser.

Je...hum! Je ne sait pas trop où je suis! C'est quoi cet endroit bizarre? Je n'ai jamais rien vu de tel sur Terra? Vous aussi vous êtes une sorcière? Vous êtes qui? C'est quoi ça?......

Bon je fait l'impasse sur les autres questions car sinon, ont en à pour des heures. La pauvre, je l'accablais de questions. Mais mettez vous à ma place aussi. Je tombe dans un endroit inconnus avec pleins de choses et d'objets bizarres, il est normal que j'ai une myrriades de questions à poser, du genre : pourquoi ont doit pas me voir? pourquoi ça et pourquoi çi?

Au moins, cette femme ne me voulais pas de mal c'est déjà ça, mais par peur de la gonfler, je la laisser un peu respirer et parler afin d'obtenir enfin quelques réponses.


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