-Ce ne sont pas leur commission, d'habitude, le coq s'occupe de fertiliser les oeufs pour faire des poussins. Ceux qu'on ramasse seront pour faire des repas et des pâtisseries.
Ludya failli s'étrangler ! C'étaient donc avec des oeufs de poules de l'espace envahisseuses qu'on faisait des pâtisseries ?! Pas possible !! Nooon ! Son monde s'écroule ! Pas avec des oeufs de poule bombardeuse ! Il pouvait pas le croire ! Ca l'obligea à reconsidérer et reclasser les poules comme étant des créatures très utiles et limite bénéfiques et ça il avait du mal à l'encaisser. Pendant trois secondes puis il essaya de caresser une poule sur la tête, qui le fuit inévitablement.
Oui ben je me méfie encore, elles ont quand même l'air fourbes ! Ca pourrait être ça leur grand plan de conquête du monde, soumettre les habitants de la planète grâce à des pâtisseries.
Aie... Clara se mit à vérifier les oeufs de son panier il savait qu'il en avait fêlé un et il se tortillait les doigts ensembles en fuyant des n'yeux sur le coté, il l'avait dit à voix haute tout à l'heure mais elle avait peut être pas entendue.
Elle tomba sur l'oeuf fêlé et il avait peur qu'elle soit déçue où en colère sur lui.
-Je garderai celui-là avec quelques autres oeufs pour faire une omelette au jambon pour ce soir. Je vais garder les autres au frais dans la cave et je les salerai.
A sa grande surprise et pour son plus grand bonheur, elle ne semblait pas mécontente. Elle avait déjà des projets pour cet oeuf qui irait rejoindre d'autres pour faire à manger, donc c'était pas tout perdu. Ca rassura Ludya mais il se demanda pourquoi on salait des oeufs dans une cave au frais.
Ils vont pas avoir froid dans la cave ?
L'Abyssian aux oreilles de chat suivi Clara dans sa cave, oui dés qu'ils ouvrirent les portes menant aux escaliers de l'air bien frais sortit de là dessous et il faisait en fait si frais en bas qu'il voyait sa propre respiration s'élever dans les airs, il faisait même frisquet ! Il comprit alors que c'était pour conserver plus longtemps certaines choses. Il prit un des paniers rempli d'oeuf et imita Clara lorsqu'elle déposait les oeufs dans les p'tites caisses couvertes de mousse.
-Voilà pour les oeufs. Il reste à s'occuper du jardin, les tomates deviennent bien belles.
Ludya regardait partout autour de lui pendant qu'ils se rendirent derrière la maison et trouva le jardin magnifique dans sa diversité de légumes tous plus étranges et amusants les uns que les autres, il ne savait pas qu'il existait autant de variété de plantes où légumes sur terre, où plutôt terra ici. Il se serait bien attardé sur chaque spécimen en notant toutes les différences, à plat ventre où accroupi mais c'était déjà le moment de se remettre au travail, il attrapa l'arrosoir rempli d'eau qu'elle lui tendait, lui faisant un beau grand sourire comme s'il mijotait un truc pas net derrière la tête.
En fait il avait eu envie de mouiller la tête de Clara pour voir si elle aussi allait se mettre à pousser encore plus ! Mais en même temps que d'avoir cette idée absolument idiote il s'épargna de la mettre en oeuvre craignant la aussi qu'elle se fâche et puis elle le trouverait pas assez sérieux pour les tâches qu'elle lui confie.
-Verse un peu d'eau sur toutes les plantes, la tere doit être bien mouillée mais pas trop. Je vais m'occuper de cueillir ce qui est mûr.
D'accord... Je vais essayer.
Ludya partit arroser le tour des pieds de carottes et du melon, il voyait que des sillons avaient déjà été tracés par le passage d'arrosages précédents et donc laissait l'eau couler là où ça avait été fait. Ce qu'il fit c'est que pour s'assurer que ça était pas trop trempé il arrosait une fois doucement, puis une seconde fois sans trop mettre d'eau, jusqu'a sentir lui même avec ses doigts si la terre était pas trop gâtée où boueuse. Il pensait avoir bien fait ça.
Puis il se tourna vers Clara qui récoltait les carottes. Se baissait pour les ramasser et de temps en temps apercevait les formes de sa poitrine par delà le bouton de la chemise qu'elle s'était déjà détachée depuis longtemps. Puis la courbure naturelle et musclée de son dos où de ses fesses lorsqu'elle devait s'accroupir, se baisser... Alors là, c'est lui qui devint mûr, et aussi rouge que les tomates !
Il sortit du potager et s'arrosa la tête pour se rafraîchir, et puis chasser cette vision de son esprit voilà tout. Tant pis si ses vêtements étaient trempés de toute façon il faisait drôlement chaud et ils avaient encore tout le temps de sécher jusqu'au soir, peut être qu'il se prit pour une plante et espérait grandir plus vite. Où peut être que c'était pour faire partir ses rougeurs plus vite avant que Clara ait terminé de récolter les légumes murs.
Quoi qu'il en soi il repartit remplir l'arrosoir vide et revint arroser les endroits où elle était passée prendre des légumes parce qu'il avait pas pu arroser précédemment lorsqu'elle y était évidemment, regardant par terre pour ne plus se laisser distraire, Clara avait bien autre chose à faire que s'occuper d'idioties dans ce genre et il devait pas la retarder dans son travail.