Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

L'Aiguille et la Faux [Kasukabe]

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Yuki Onimaru

L'Aiguille et la Faux [Kasukabe]

jeudi 03 juillet 2014, 11:45:05

Yuki Onimaru, vice président (par défaut) du Club de Football Américain, quitta la salle d'un pas mesuré, avec une expression parfaitement neutre. Pourtant, quiconque aurait croisé son regard à cet instant aurait sans doute choppé un bon rhume, car ce dernier charriait des glaçons.

Si il y avait une seule personne capable de résister à Yuki, c'était bien le président, Takeru.
Yuki ne savait toujours pas si c'était parce qu'il était terriblement résistant et courageux, ou si'l était juste trop bête.
Dans les deux cas, sa politesse glaciale et ses regards noirs n'avaient jamais aucun effet sur son aîné. D'habitude, les gens avaient tout simplement peur de lui, de ses regards flippant et de son ton toujours doux, pas menaçant le moins du monde, mais toujours très distant, étrangement inquiétant.

Ce jour-ci, donc, il quittait les locaux du club après que Takeru lui ait demandé d'aller à sa place au bureau du club de couture. La fête de l'école approchant, le président voulait que chacun des membres soit impeccablement sapé, et la légendaire présidente du club de couture faisait, paraît-il, des miracles en matière de création stylistique.
Mais c'était une fille, et Takeru, un grand timide. Du coup, Yuki devait s'y coller.

Encore.
Il est vrai que si la majorité des postes d'importances de ce lycée n'était pas occupés par des filles, Tama aurait moins de problèmes, et le nécromant de seize ans aurait (un peu) la paix.

Il arriva donc devant la salle du club de couture, et en fit coulisser la porte.
Ce fut une des rares occasions où l'on vit Yuki sourire à l’intérieur du lycée.
Quiconque s'était occupé de la décoration du local était personne de goût.
La pièce était parcourue par une musique relaxante, une valse viennoise venue d'Europe, de celles que l'héritier des Onimaru aimait écouter. Plusieurs mannequins portaient des tenues resplendissantes, chacune coupée dans un style différent, avec un petit carton explicatif, décrivant le style et son origine. Plusieurs Yukatas et Kimonos aux motifs évoquant chacun une saison différente, certains portant même un haïku lié à leur saison.
La porte fermée, l'étudiant se perdit dans la contemplation de la salle, avant de remarquer la présidente au fond de la salle, penchée sur une table sans qu'il puisse distinguer ce qu'elle faisait. Elle semblait absorbée par son travail. Il observa sa chevelure couleur de fleurs de cerisiers, soulignant les courbes de sa silhouette gracieuse.

Reprenant son air sérieux habituel, l'étudiant rajusta ses lunettes par la monture et toussota poliment espérant provoquer une réaction chez l'artiste, mais ne voulant pas la déranger dans son travail, il savait par expérience à quel point c'était désagréable.
"L’incessant bavardage humain m'épuise..."
Thème principal
Thème de combat

Kasukabe Étoile

Re : L'Aiguille et la Faux [Kasukabe]

Réponse 1 dimanche 06 juillet 2014, 21:31:29

La jeune femme avait interrompu sa couture et s'était retournée dés que la porte s'était ouverte. Elle connaissait cet endroit par cœur, dans le moindre recoin et le moindre détail. Et dans ces détails, s'incluait le grincement de la porte - léger, discret, mais pas pour autant indétectable. Un peu comme elle, en somme.

Étoile observa Yuki, une expression surprise sur son beau visage. Elle releva une manche de son uniforme scolaire qui baillait sur son épaule pâle - pas le temps d'y faire des retouches, vu le travail qui l'attendait en ce moment.
La période était en effet aux préparatifs, dans les différents clubs du lycée. Que ce soit compétitions pour les clubs de sports ou répétitions pour les clubs de théâtre, tout le monde avait du travail, et certains venaient même donner du travail à d'autres clubs.

La lycéenne avait donc, depuis ce matin, accueilli respectivement le président du club de théâtre pour de nouveaux costumes, la présidente du club de natation pour des retouches sur les maillots, le président du club de littérature pour la confection d'une nouvelle bannière.
Autant dire qu'en fin d'après-midi, elle les attendait au tournant.

Mais l'adolescente ne reconnaissait pas celui qui se trouvait devant la porte. Ou du moins, elle ne le reconnaissait pas en temps que président. Elle connaissait toutes les têtes qui occupaient ce genre de poste - y compris Takeru, avec qui elle avait dû discuter une ou deux fois, et bien sûr constater que le jeune homme n'était pas ce qu'on pouvait appeler un grand séducteur. Non pas qu'il soit laid, mais sa timidité en faisait un petit garçon que la jeune fille n'était pas parvenue à apprivoiser.
Et celui-ci ? Elle s'en souvenait autrement, à vrai dire. Ce physique atypique, qui se tenait souvent aux côtés de Takeru derrière les portes du club de football américain, elle l'avait enregistré. Des cheveux blancs, un port altier... tant de choses qui pourraient s'accorder avec autant de tissus, de patrons, de tenues différentes ! Elle aurait beaucoup aimé travailler sur ce taciturne lycéen, mais quelque chose lui disait que ce n'était pas le genre à discuter à côté de la machine à café. Et en discuter avec leur camarade commun - Takeru, donc - s'était avéré compliqué.

C'est sur ces nombreuses réflexions que la couturière salua finalement celui sur lequel elle arrivait enfin à mettre un nom.

"Oh, Onimaru-san ! Comment vas-tu ? Je t'en prie, entre !"

Bien sûr, lui ne connaissait pas forcément son nom, mais il devait au moins l'avoir vu une ou deux fois. Étoile ne doutait pas que sa venue ici soit de la part de ce grand timide de Takeru. C'était peut-être l'occasion de lui parler de deux ou trois choses en plus...

Yuki Onimaru

Re : L'Aiguille et la Faux [Kasukabe]

Réponse 2 lundi 07 juillet 2014, 18:19:47

Les interactions sociales sont pour la plupart des choses tout à fait naturelles. On dit une chose, on nous en répond une autre, et la conversation s'enchaîne dans un certain degré de tranquillité.
Pour l'héritier, c'était une partie d'échecs.
Il ne disait jamais rien qu'il ne pense pas, mais toujours de la façon qui l'intéressait afin d’amener la conversation là où il le désirait, à savoir sa fin, en général. Il répondait à son interlocuteur d'un air accueillant, mais laconique. Le mal-aise qui en résultait pour l'autre le poussait en général à arrêter la conversation. Yuki ne voulait pas se mélanger aux autres, et cette attitude lui seyait parfaitement. Les autres, du reste, ne lui en voulaient pas. Ou du moins pas assez pour réellement le haïr. Il restait tout de même un étudiant serviable et cultivé, bien que distant.
Mais parfois les joueurs d’échecs tombent sur des coups qu'ils ignorent.

Ce coup, pour Yuki, c'était Kasukabe.

Elle s'était retournée vers l'étudiant avec une grâce étudiée, chacun de ses gestes et des intonations de sa voix étaient si parfaitement fluides et placées que l'esthète en lui prit le contrôle et sourit sincèrement, pour la deuxième fois en cinq minutes.
Peut-être étais-ce la valse et le décor qui faisait ressortir la perfection de la présidente ce jours plutôt qu'un autre, mais l'Onimaru, lors qu'elle l'invita à s'approcher, répondit sans le moindre calcul:

"Grand merci, Kasukabe-Senpaï, je vais merveilleusement bien, et vous?"

Son cerveau lui hurlait qu'il allait le regretter, il pouvait même entendre l'Orochi rire au plus profond de son esprit, mais pour l'instant, Yuki répondait sans réfléchir pour la première fois de sa vie.

"Pardonnez mon intrusion dans votre sanctuaire, mais la fête du lycée approche, et nous pensions faire appel à vos talents." repris-t-il, s'inclinant avec respect tout en parlant d'une voix empreinte d'admiration, mais également de... Douceur. Encore une fois, son cerveau lui hurla de respecter les convenances, de faire cela vite, de ne pas la laisser penser n'importe quoi, mais le nécromant se contenta de sourire, sans qu'il ne sache pourquoi.
« Modifié: mardi 08 juillet 2014, 14:31:10 par Yuki Onimaru »
"L’incessant bavardage humain m'épuise..."
Thème principal
Thème de combat

Kasukabe Étoile

Re : L'Aiguille et la Faux [Kasukabe]

Réponse 3 dimanche 20 juillet 2014, 17:16:32

"Pardonnez mon intrusion dans votre sanctuaire, mais la fête du lycée approche, et nous pensions faire appel à vos talents."
"Oui, bien sûr, répondit la lycéenne, les yeux pétillants. Tu sais que Takeru-kun récupère mes créations chaque année à la même période. C'est dommage qu'il soit toujours trop occupée pour passer me dire bonjour..."

Elle aurait aimé pouvoir découvrir un peu mieux le sportif timide, il avait l'air tellement gentil. Étoile appréciait de créer des liens de toutes sortes : c'était le genre de personne avec un spectre de tolérance très large, qui appréciait les qualités et les défauts de chacun. Elle ne comprenait pas les personnes comme Yuki, qui semblaient éviter au maximum le contact avec la population... sans critiquer quoique ce soit, la demoiselle trouvait dommage de ne pas vouloir s'enrichir de conversations, de liens sociaux et de relations.

Sur ces pensées, la jeune femme se rapprocha d'une commode et en ouvrit plusieurs tiroirs. Ses mains dénichèrent une pochette pleine à craquer de feuilles volantes et colorées.

"J'ai quelques patrons que j'avais peaufiné pour l'occasion... assieds-toi, je vais te montrer ça !"

Le jeune homme s'étant exécuté, sa camarade sortit de la pochette un ensemble de patrons et d'esquisses de modèles plus ou moins terminés... tout semblait cependant avoir une place précise. L'organisation des artistes se révélait parfois invraisemblable, mais pour preuve, Étoile trouva vite ce qu'elle cherchait.

"Voilà plusieurs projets définis selon le type d'activité que vous allez faire, expliqua-elle. Vous n'aurez plus qu'à choisir ensemble ce dont vous avez besoin, ou me redemander un nouveau patron si rien ne vous convient. Oh, mais c'est vrai..."

Le regard de la demoiselle s'était tourné vers un pan d'une feuille volante qui débordait du tas à portée, qu'elle saisit et montra au porteur de l'Orochi. La feuille arborait une silhouette recopiée plusieurs fois, habillée de plusieurs façons... une silhouette élancée, au port bien droit, masculine malgré tout. En haut à droite, le nom de Yuki était inscrit.

"Onimaru-san est assez occupé, je n'avais jamais trouvé l'occasion de lui en parler auparavant. Mais tu sais que je recherche des modèles pour porter mes créations ? J'ai quelques tenues qui ne vont vraiment pas à tout le monde, il n'y a pas beaucoup de personnes avec des cheveux et un épiderme aussi blanc que toi par ici..."

Se rendant compte que sa proposition pouvait paraître étrange, Étoile émit un petit rire, un air désolé sur le visage.

"Mais je ne veux pas te mettre la pression, ha ha ! Je profite juste que tu sois là pour t'en parler. Ça t'intéresserait, peut-être ?"

Yuki Onimaru

Re : L'Aiguille et la Faux [Kasukabe]

Réponse 4 dimanche 03 août 2014, 22:47:59

Assis au milieu du bureau de l’artiste, Yuki admirait chacun des mouvements de la couturière. Ses mains attrapèrent toutes les feuilles qui s’envolaient de son tiroir avec des mouvements précis et fins digne de l’artiste qu’elle était. Ses doigts semblaient caresser l’air qu’ils traversaient, et les croquis dessinés de main de maître qu’elle lui tendit achevèrent de l’impressionner.
 
Le jeune homme ne savait que regarder. Son esprit était perdu. Tout lui semblait étrangement clair, et pourtant terriblement confus. La fille en face lui aux manières impeccables le passionnait. Ses œuvres étaient sublimes. Et il allait devoir choisir un de ces costumes ? Les notes de matériaux indiquait qu’elle avait vraiment recherché à lier la beauté à la solidité, juste ce qu’il fallait pour le projet de l’équipe de Seikusu, un café spectacle où les serveurs se mettaient parfois à se plaquer les uns les autres pour empêcher l’un d’eux de livrer sa commande, qui arrivait cependant toujours à temps et sans accroc, étrangement. Surtout quand on savait que les serveurs étaient les esclaves zombies de Yuki, habilement déguisés par celui-ci. Oh, n’importe quel utilisateur de magie pouvait les repérer, mais après tout, ils n’étaient pas dangereux, visiblement. Et puis quand on peut éviter une confrontation directe avec le suppôt d’une divinité aussi vielle que le japon lui-même…
Mais alors qu’il se perdait dans ses pensées troublées, Kasukabe lui fit une proposition.

"Onimaru-san est assez occupé, je n'avais jamais trouvé l'occasion de lui en parler auparavant. Mais tu sais que je recherche des modèles pour porter mes créations ? J'ai quelques tenues qui ne vont vraiment pas à tout le monde, il n'y a pas beaucoup de personnes avec des cheveux et un épiderme aussi blanc que toi par ici... Mais je ne veux pas te mettre la pression, ha ha ! Je profite juste que tu sois là pour t'en parler. Ça t'intéresserait, peut-être ?"


Et les feuilles lui échappèrent des mains.
Il s’excusa, les rassembla au sol en bredouillant avant de les reprendre en main. Son cerveau mis quelques secondes à bien enregistrer ce qu’il se passait. Kasukabe, donc, venait non seulement de le complimenter, ce qui pouvait supposer qu’il lui plaisait, mais en plus lui offrait de servir son art.
Mais il se rendit compte qu’une telle stupéfaction était indigne d’un homme de son rang. Il se ressaisit donc et toussota, avant de répondre avec son maintient altier habituel, mais également un sourire tendre que peu lui connaissaient :

« Cela vous plairait, senpaï ? Ce plaisir sera donc aussi le miens. De quoi avez-vous besoin ? »

Il maîtrisait parfaitement sa pose, calme sur sa chaise, mais un observateur quelque peu compétent aurait tout de suite vu qu’il camouflait très mal la joie débordante que lui inspirait cette idée.
"L’incessant bavardage humain m'épuise..."
Thème principal
Thème de combat


Répondre
Tags :