Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

-

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

-

4517 3

Hîra

Invité

  • Messages:

-

dimanche 16 mars 2014, 20:24:31

.
« Modifié: jeudi 04 janvier 2024, 15:55:52 par Hîra »

Cato Sicarius

Humain(e)

Re : Douce est la vengeance... [Cato Sicarius]

Réponse 1 dimanche 16 mars 2014, 22:14:23

Aux effluves de bière se mêlaient celles de la sueur et de la terre séchée, presque camouflée par l'odeur de cette graisse qui semblait recouvrir par tâches éparses le mobilier mal nettoyé de cet infâme bouclard qu'on essayait de faire passer pour un bar convenable. Un repaire de truands et autres malfrats qui venaient retrouver ceux de leur race pour régler des comptes ou dépenser quelques pièces bien mal acquises dans une boisson frelatée ou le cul d'une de ces terranides bas-de-gamme qu'on pouvait baiser en échange d'un peu de monnaie et probablement d'une petite maladie vénérienne ou deux. En attendant de se faire dépouiller par un lascar quelconque, les filles dansaient presque bien et assuraient le spectacle qui motivait les habitués du coin à se rendre dans ce taudis miteux plus que dans celui qui se trouvait au bout de la même rue, à quelques mètres de là.

Cato appréciait l'endroit. On lui foutait la paix quand il venait s'y reposer entre deux contrats ou même en choper un nouveau et la bouffe était mangeable si tant est qu'on ne pense pas à faire la fine bouche ou qu'on prenne le temps de s'interroger sur l'origine de la viande servie dans les plats de la pauvre carte. Les rats du quartier, disait-on, étaient toujours moins nombreux et les assiettes de mieux en mieux garnies. Le borgne s'était donc rendu dans cet établissement dans l'idée d'y dépenser un peu de monnaie et d'y perdre du temps, restant tout de même attentif à ce qui se passait autour de lui. Dans un endroit pareil, la règle d'or était d'ouvrir l'oeil. Un coup de surin était vite parti et il valait toujours mieux s'assurer que la place qu'on décidait d'occuper ne laissait pas assez d'espace pour qu'on se puisse se tenir dans votre dos. Cette dernière petite règle, Sicarius n'avait pas pu s'y plier cette fois-là. Trop de monde, ce qui aurait dû l'inciter à quitter l'endroit. Il était quand même resté, prenant soin de rabattre sa large cape de voyage contre lui pour dégainer son arme et croiser les bras de façon à ce que le canon soit positionné derrière lui. Pas très pratique pour boire, mais efficace pour éviter les mauvais plans.

Il l'avait repérée dès son entrée. La capuche rabattue sur la longue cape couvrante, tout ce qu'il fallait pour ne pas passer inaperçu ! Les gens qui se vêtissaient de cette façon avaient toujours quelque chose à cacher et il ne fallut que quelques secondes pour comprendre ce cette silhouette ne voulait pas révéler trop rapidement son sexe. Une femme, dans ce quartier crasseux et dangereux ? Voilà qui ne manquait pas d’intérêt. Armée d'un arc, élément qui laissait entendre qu'elle cachait certainement quelque chose de plus efficace sous sa cape pour le clos-combat. De quoi réagir rapidement en cas de menace, ou en devenir une elle-même. Comme elle sembla se contenter de vouloir boire, Cato ne s'arrêta pas plus sur l'inconnue et se préoccupa plutôt des déhanchés salaces des danseuses, sirotant d'une main sa bière tandis que l'autre maintenait en place son flingue.

L'inconnue se faufila dans la salle pour se venir se caler derrière le borgne, qui si il ne s'y attendait pas forcément était prêt à affronter ce cas de figure. Avant de réagir, Cato préféra toutefois en apprendre plus sur la situation même si cela le contraint à sentir l'acier froid d'une lame contre sa peau. Silencieux, l'homme écouta la voix  (féminine, son analyse avait donc été la bonne) lui parler. En voilà une qui avait donc son idée sur la suite de la soirée.

- Si je ne dois pas bouger, je ne pourrais pas me lever pour aller vers la sortie, abrutie.

Sa voix monocorde avait été calme et tranquille. Sa tirade ironique avait été conclue par un bruit curieux, anachronique dans ce bar à la mode typiquement terranne : le "Bzzzzzzzzimmm" électronique de l'arme futuriste qui s'apprêtait à tirer, le son incongru couvert par le brouhaha et l'étoffe sous laquelle il était dissimulé. Penchée sur lui comme elle l'était, la femme avait sûrement put l'entendre, elle.

- Vu ta position, je dirais que le canon est braqué sur ton genou. Peut-être sur ton aine. Si je presse la détente, j'aurais le temps vu ta douleur d'esquiver ta lame. Et je tirerais si je sens que tu es vraiment décidée à m'emmerder, pauvre pute.

Il regardait droit devant lui pour ne pas attirer l'attention, mais tous ses muscles étaient bandés pour qu'il puisse réagir en cas de problème. Savoir qu'elle était parvenue à se glisser derrière lui poussait Cato à ne plus rien laisser au hasard alors oui, il tirerait sans hésiter même dans ce lieu bondé. La population locale ne s'en montrerait pas vraiment dérangée, pour tout dire.

- Et maintenant, qu'est-ce que tu penses qu'on va faire ? Tu es venue avec au moins une idée de rechange au cas où ça merderait pour toi ? Sois convaincante, parce que si ce n'est pas le cas, je vais te ruiner pour m'avoir menacé comme ça. Allez pétasse, dégueule ce que tu as à dire et garde en tête que je ne vais pas t'rater.
"Pain is temporary,

Honor is forever."

Cato Sicarius

Humain(e)

Re : Douce est la vengeance... [Cato Sicarius]

Réponse 2 vendredi 21 mars 2014, 21:45:44

- Tire moi dessus, je n’aurais rien…

Les gens ne savaient que rarement s'empêcher de fanfaronner et Cato savait que faire parler les bavards était une mine d'or presque sans fond. Cette conne qui pensait le mettre en défaut en parlant ainsi expliquait l'air de rien qu'elle était protégée par ce qui devait être une armure relativement complète, qu'il lui faudrait tenir en compte pour la blesser. Mais comme n'importe quelle armure, la sienne comptait le point vulnérable des articulations et autres mécanismes de sangles qui la faisaient tenir sur le corps. De quoi passer une lame dans une protection qui pouvait pourtant retenir une balle, qui ne serait ainsi pas gâchée. Cato se retint bien de relever la remarque, se contentant de regarder droit devant lui tout en maintenant la menace de son flingue contre son agresseur.

Son oeil unique glissa sur la seconde lame qui vint se loger tout à côté de sa queue, comme une menace d'émasculation à venir. Au moins, la bonne femme qui le braquait avait une certaine suite dans les idées. Ca, Sicarius ne pouvait pas le lui enlever. Par contre, sa manie de vouloir parler aller finir par lui jouer des tours, puisqu'elle permettait au borgne de réfléchir à une façon de renverser la vapeur. Encore une leçon que trop peu acceptaient de retenir : handicaper d'abord, parler ensuite. Ne jamais laisser le temps à sa proie de se défendre, voire de seulement comprendre ce qui lui arrivait. Une leçon encore allait de paire avec le couteau qu'elle gardait contre l'emplacement de son attribut masculin, leçon qu'il allait lui inculquer. Lui couper la queue ? Crétine.

- Tu mettras fin à ma vie une fois que j'aurais parlé seulement ? Je n'ai donc qu'à la boucler pour continuer à respirer. Si je décide de la fermer, tu vas faire quoi ? Crier ? Appuyer un peu plus une de tes lames ? Son ton était tranquille, ne trahissant aucune émotion. Si tu forces sur celle de la nuque, tu me tueras avant d'avoir tes infos. Reste celle que tu garde contre ma bite.

D'un mouvement sec délivré en un éclair, Cato sortit sa main libre de sous sa cape et vint saisir le poignet de la lapine. Contre toute attente, ce ne fût pas pour l'écarter mais pour lui faire trancher à l'emplacement qu'elle visait, la lame déchirant le tissu pour dévoiler un renfort métallique posé contre sa verge.

- Quand on est pas trop crétin, on met d'abord sa queue à l'abri pour éviter les coups de genoux dans les parties et autres désagréments du genre. Te voilà sans plus aucun argument, pétasse.

Sa force n'avait rien à voir avec celle d'un homme ordinaire et elle put s'en rendre compte quand il lui serra le poignet. Même si l'armure couvrait cette partie, le métal serait bien moins épais ici car décomposé en plaques mouvantes pour permettre les mouvements de main. Il pressa de plus en plus, tout à fait disposé à lui casser le poignet. Ca ne serait jamais qu'un début, après tout.

- Soit tu me tues et tu dis adieu à ceux que tu recherches, soit tu deviens beaucoup plus docile et on sort continuer notre petite discussion à ma façon. Dix secondes pour te décider. Tu vois, ça a merdé. Dix. Neuf. Huit.

A elle de comprendre que ses choix étaient extrêmement réduits, Cato tout à fait disposé à périr sous la lame qui gisait encore contre la peau de sa nuque. Son poignet serait brisé si elle continuait à persister sans agir, à moins qu'elle ne parvienne à le surprendre. C'était une possibilité comme une autre.
"Pain is temporary,

Honor is forever."

Cato Sicarius

Humain(e)

Re : Douce est la vengeance... [Cato Sicarius]

Réponse 3 mardi 25 mars 2014, 15:37:27

- 4. 3...

Le borgne n'eut pas le temps de finir de décompter que la lapine choisissait une option que son adversaire n'avait pas envisagée en lui plantant la dague dans l'épaule. Tout se passa comme la lapine l'avait prévu : Cato, sous la surprise et la douleur, fut forcer de la relâcher. Et elle se montra prompte à prolonger son action, se mettant hors de portée de l'esclavagiste qui perdit quelques secondes à ôter l'arme restée figée dans son articulation en poussant un grognement qui oscillait entre agacement et douleur franche. Une femme l'avait blessé, avait pensé avoir le dessus sur lui ? Elle en paierait le prix, quand bien même Cato aurait eu pour cela à sacrifier son seul oeil.

Il cala le manche de la dague entre ses dents alors qu'il se mit à bouger, activant ses muscles surnaturels pour agir avec suffisamment de vitesse pour reprendre l'avantage. Tandis que l'inconnue avait couru vers la porte arrière en passant devant quelques clients effarés qui ne comprenaient pas tout à fait la cohérence de la scène, le borgne avait lui écarté d'un mouvement sec et ample le pan de sa cape qui avait dissimulé l'arme à feu qu'il n'avait jamais cessé de tenir en main. Se dressant d'un bond sur ses deux jambes alors que la lapine ajustait la visée de sa flèche, Sicarius tendait lui le canon de son flingue vers la silhouette aux courbes féminine. A la différence de cette dernière qui fit l'erreur de marquer un temps d'arrêt alors pourtant que la corde de son arc était bandée, Cato n'hésita pas une seconde à faire feu. Le mercenaire savait sa cible protégée d'une armure supposée être assez résistante pour arrêter ses balles et c'était bien sur cela qu'il comptait. Pressant par trois fois successive la détente de son Vanguard, il fit jaillir le plomb en un triple éclair au bruit assourdissant. Les projectiles atteignirent la lapine sans la blesser grâce à sa protection, mais l'impact fut assez violent pour qu'elle soit projetée en arrière ou tout au moins déséquilibrée. Sa garde ainsi annulée (comme la menace directe de la pointe de sa flèche), elle n'avait que quelques secondes pour se rétablir.

C'était une chance que Cato n'avait aucune intention de lui laisser. Activant ses muscles si particuliers, le mercenaire couvrit en quelques pas diaboliquement rapides la distance qui le séparait de l'inconnue et apparut devant elle presque comme par magie, dague toujours entre les dents. Sans un mot ni même un avertissement, le mercenaire envoya à l'ex-esclave un formidable coup de tête qui avait pour but de la sonner avant de lui attraper le premier poignet venu. Sans la moindre attente cette fois-çi, Cato le lui brisa dans un craquement sec avant de saisir la dague de sa main libre.

- N'jamais hésiter.

L'acier de la dague retourna se loger dans une épaule : celle de sa propriétaire, cette fois. Cato l'épingla avec force, considérant qu'il n'y aurait pas ici de pièce armurée. Quel archer pourrait empêcher les mouvements de cet endroit ?

- Je te rends ce qui est à toi, pétasse.

Il grimaça malgré lui, la plaie de son épaule s'étant légèrement élargie suite à ses mouvements. Déjà le sang imbibait sa cape et ses fringues au niveau de son bras, mais il ne semblait pas dérangé. Si il l'était bel et bien, Cato veillait à ne pas le montrer. Jamais. Tendant son bras valide, l'homme attrapa les oreilles de la jeune terranide et les enserra dans une poigne forte, tirant dessus comme pour les arracher.

- Docile, j'ai dis. Si tu comptes broncher une nouvelle fois, je serais moins gentil.
"Pain is temporary,

Honor is forever."

Cato Sicarius

Humain(e)

Re : Douce est la vengeance... [Cato Sicarius]

Réponse 4 samedi 29 mars 2014, 10:41:57

Le gibier se débattait toujours. Cato le savait bien, lui qui chassait les hommes et les bêtes pour assurer sa survie : lorsque la proie était prise au piège, elle ne s'y résignait jamais et tirait sur ses entraves pour tenter de se soustraire au sort approchant; ce qui n'avait que très rarement d'effet. Les hommes solides et réfléchis comme le mercenaire à la face balafrée s'arrangeaient toujours pour que le piège et les liens soient impossibles à briser tant qu'ils se trouvaient en place. Parfois, la réflexion et la patience aidaient plus que la rage et la force brute, mais les esclaves et autres cibles réagissaient à la peur et au stress. De puissants moteur quand ils étaient bien utilisés, ce qui n'était pas le cas pour la lapine qu'il tenait par ses long attributs auditifs.

Cato avait saisit les oreilles d'Hîra avec assez de force pour que les mouvements désespérés de celle-çi ne parviennent pas à la libérer. En se débattant, la lapine ne faisait que se blesser et augmenter sa douleur, les doigts de Sicarius étroitement refermés sur la chair au pelage soyeux. Droit, le mercenaire ne bronchait pas tandis que l'archère remuait dans l'espoir d'échapper à l'étreinte et l'oeil unique se dardait sur elle pour ne perdre aucune miette de ses mouvements, abaissant le bras pour suivre le mouvement alors que la femelle tentait de se dérober en s'abaissant. A vrai dire, la lapine éveillait son intérêt : rare étaient les femmes aussi combatives qu'elle alors qu'elles se retrouvaient endommagées ! Hîra avait une épaule perforée et un poignet cassé mais n'abandonnait pas sa défense pour autant. Voilà qui plaisait à Sicarius. Ça ne changerait rien au sort de la terranide -il allait finir de la briser pour finir par la baiser et ensuite seulement lui demander des comptes- mais ça laissa à l'homme la volonté de lui accorder une dernière chance. Pour voir ce qu'elle en ferait.

Une fois qu'il l'avait immobilisée en la tenant par les oreilles, Sicarius avait eu la possibilité de la calmer pour de bon. La tuer, lui casser autre chose que son poignet, l'assommer, l'étouffer... Les options n'avaient manqué à aucun moment et pourtant Cato lui avait laissé redresser la barre, ce qu'elle avait fait de façon intelligente. Comme lui l'avait fait juste avant, Hîra avait récupéré le couteau toujours logé dans son articulation et lui avait asséné au bras un coup assez douloureux pour lui faire lâcher prise. Cato ouvrit donc la main et la lapine se soutreya à sa poigne, reculant et chutant pour mieux se redresser en le menaçant finalement de la pointe ensanglantée de l'arme qu'elle brandissait devant elle comme une menace terrible.
Un coin de la bouche du borgne se décala en une parodie de sourire, tandis qu'il déchirait un pan de sa chemise de lin pour lentement se bander l'avant-bras, son oeil ne quittant pas la lapine.

- Tu ne manques pas d'énergie, petite pute. Dommage que tu trembles comme une feuille. Je t'avais prévenu que je serais moins gentil, non ? Tout aurait put se terminer ici. Je t'aurais gentiment défoncé la chatte dans cette ruelle et je t'aurais laissée là parce que tu aurais été sage.

Le borgne acheva le bandage de fortune en s'aidant de ses dents, arrêtant ainsi sa tirade. Pour ne rien cacher, il avait autant besoin de soin que la lapine. Mais lui acceptait mieux la douleur et surtout, il menait la danse. La pauvre n'était qu'au début d'une très, très longue nuit.
Dans un éclair, sa main jaillit pour aller frapper sèchement celle de la lapine qui tenait la dague, l'écartant de la trajectoire qui séparait les deux. Presque instantanément, Cato fut à portée d'Hîra et ne perdit pas de temps à discuter et à prévenir. Son poing valide s'écrasa sur la joue de la jeune femme avec la force de percussion d'un marteau et le coup fut suivi par une volée d'autres tout aussi durement assenés. Sous ses phalanges serrées claquait la chair d'Hîra, ses joues se tuméfiant sous les impacts, ses mâchoires manquant presque de se briser. Il la tabassa vite et bien, le premier coup destiné à la sonner assez pour qu'elle ne puisse pas répliquer. Les autres enfonçaient le clou en la martelant avec violence, même si cela devait déformer sa jolie petite gueule candide.

Quand Cato fut certain que sa pauvre cible était assommée et incapable de se défendre, il s'arrêta. Son poing était ensanglanté et la petite gueule ne devait pas être bien mieux, mais le traitement aurait sonné assez Hîra pour la suite des évènements. Prenant la précaution de lui entraver poignets et chevilles pour l'empêcher de fuir, Cato la chargea sur son épaule valide et quitta la ruelle en direction de la planque qu'il avait dans les bas-fonds.

***

Elle était maintenue debout, complètement nue. Ses bras étaient tendus vers le haut et se rejoignaient au niveau des mains, littéralement épinglée l'une sur l'autre grâce à une dague qui les avaient perforées ensemble pour s'enfoncer profondément dans le mur contre lequel reposait son dos. La pièce dans laquelle la lapine se trouvait était vide de son agresseur, et vide de meubles à part le lit miteux aux draps sales sur sa droite et la table en bois qui comptait sur sa surface des vestiges de repas. Jetées dans un coin, ses affaires gisaient en boule. L'arc était là lui aussi, mais ses flèches avaient été conscienceusement brisées une à une.

Si Hîra se trouvait assez lucide, peut-être comprendrait-elle que son corps n'avait été nullement souillé pendant son coma léger : Cato ne l'avait pas violée, se contentant sûrement de la mettre en place contre le mur. Oh, elle pouvait se libérer. Au risque de causer de graves dommages à ses mains, c'était tout à fait possible pour elle. Aucun lien ne la retenait et considérant la dague, elle aurait même une arme pour le cas où elle en aurait besoin.

Seulement voilà, Le borgne était encore dans les environs. C'était certain. Si il lui tombait dessus... Son sort serait infernal, bien que ce qui l'attendait n'était de toute façon pas enviable.

Alors, c'était à Hîra de choisir : se soumettre ou se battre une dernière fois. Même si le résultat serait sûrement le même à l'issue des deux choix, la lapine avait la possibilité de sauver son honneur. Son corps, lui, était déjà entre les mains d'un bourreau qui ne tarderait plus à revenir pour le faire sien, dans la douleur et l'humiliation.
"Pain is temporary,

Honor is forever."


Répondre
Tags :