Apaisée, couchée sur le lit, vautrée dans les méandres du plaisir et du désir, Laura reprenait peu à peu son souffle. Peu à peu, elle revenait à elle. Un orgasme... Cette femme l’avait fait jouir, et, au lieu de la calmer, de la réfréner, elle sentait le désir être là, comme un démon insatiable. Elle avait encore envie de cette femme, et elle se redressa légèrement, en s’appuyant sur ses avants-bras. Face à elle, Aurelia l’observait, enfoncée dans sa combinaison grise moulante, qui commençait à glisser le long de son corps, dévoilant ses seins, ses hanches, son corps parfait... Cette blonde était Tekhane jusqu’au bout des ongles, que ce soit dans son approche du sexe, ou dans cette beauté sculpturale qui la définissait à la perfection. Magnifique, elle se tenait face à elle, et Laura, qui avait senti son excitation, la vit achever de retirer sa combinaison. Sa tenue glissa le long de son corps, et, de ce spectacle, en apparence anodin et banal, Laura n’en perdit pas une miette. Elle observa ce corps, elle observa ses formes, elle observa le glissement de la combinaison le long de ses jambes fuselées, ses joues rouges, sa bouche légèrement entrouverte, ses yeux grands ouverts témoignant de la beauté visuelle du spectacle... Et les frissons, qui remontèrent le long de son corps. Elle se pinçait les lèvres, et vit, au milieu de ce corps parfait, un sexe bien raide, droit et fier, qui exprimait toute l’envie d’Aurelia...
Incapable de la repousser, Laura était comme son esclave, et Aurelia retourna contre elle, venant frotter son corps avec sa verge. Des gémissements et des couinements s’échappèrent de la justicière, qui se tortilla sur les draps, sans arriver à trop parler. Elle soupirait, fermait les yeux, couinait de plaisir, se tortillait, remuait, avant de sentir ce sexe se rapprocher de ses cuisses, de son intimité, de cette porte spéciale, cet endroit où il ne fallait surtout pas aller sous peine de voir les choses s’emballer et exploser. C’était là qu’Aurelia se risquait, mais toujours dans le but évident de narguer Laura, de l’exciter, de l’échauffer... Ce en quoi elle prêchait une convaincue. Au bout de ce temps, Laura continua à la laisser faire, et elle finit par se retrouver relevée, avec le sexe d’Aurelia glissant le long de ses seins, le bout se rapprochant de ses lèvres, les mains fermes de Laura tirant sur ses cheveux pour l’amener.
« Haa... ! »
Elle avait vu Aurelia se masser les seins, après avoir massé ses propres seins. La belle blonde avait ainsi pu sentir que les seins de Batgirl étaient tendus, pointant vers l’avant, chargés de désir, gorgés d’une profonde envie. Copperhead s’était ensuite relevée, et lui offrait son sexe, en lui ordonnant de le masturber avec ses seins, et de le sucer. C’était une grosse queue, si long qu’il était tout à fait possible de le faire, et, tandis que Laura y pensait, et qu’elle déposait un petit baiser sur le bout de ce membre gros, de ce vit turgescent, elle sentit un peu de sperme venir caresser ses lèvres. Instinctivement, sa langue fila sur sa bouche, et entreprit d’avaler ce morceau.
Comme pour la motiver, et tout en tenant ses cheveux, lui faisant un peu mal (ce que Laura, sur le coup, adorait totalement), elle dicta ses ordres, sur une voix sensuelle et autoritaire :
« Allez ma petite chauve-souris... Sois une bonne fille... »
Elle opina de la tête, et entrouvrit les lèvres, et cueillit ce membre, tout en déplaçant ses mains. Laura n’avait jamais fait ça... Elle l’avait vu et en avait entendu parler, oui, mais, de là à faire un jour une cravate de notaire... Elle était étonnée, et fière (même si elle n’osait pas l’admettre) de voir que ses seins pouvaient servir. Tout en remuant sa bouche sur le bout de ce membre, elle déplaça ses mains sur ses seins, pinçant ses tétons, et s’en servit pour les déplacer, d’avant en arrière, puis de haut en bas, cherchant à les frotter contre le sexe de cette femme. Dans sa tête, Laura voyait Aurelia comme une sorte de « Maîtresse », ce qui trahissait ses origines de soumise. On n’oubliait jamais d’où l’on vient, et, en ce moment, Laura était bien incapable de faire outre, ce qui se prouvait en ce moment. Le sexe, un domaine dans lequel elle était peu expérimentée, réveillait en elle cette personnalité profonde, celle qui n’apparaissait quand elle était Batgirl.
Tout en masturbant ce membre avec ses seins, elle suçait donc sa queue, remuant sa tête d’avant en arrière, incapable de parler, respirant par le nez. Ses dents mordillaient cette verge tendue, et elle appréciait la résistance de la femme. Aurelia semblait parfaitement maîtriser son sexe, et Laura était admirative devant une telle énergie, devant une telle performance. Sa langue remuait sur sa hampe de chair. Qu’il était dur, qu’il était bon ! Qu’est-ce qu’elle aimait ça ! Sentir cette queue contre elle, la sucer, jouer avec... Oui, oui, c’était un régal sans fin !
Aurelia continuait donc, avec une joie et un plaisir forts.
« Hmmmm-hmmmm... » gémissait-elle joyeusement.