Les deux femmes étaient maintenant en tenue de nuit, dans de fines et élégantes nuisettes, partiellement transparentes. Tessou, cette femme si sérieuse et si intègre, avait des placards très coquins. La nuisette violette qu’elle portait était transparente, mettant ses formes en valeur, et, quant à celle de Kara, elle était aussi très élégante et très sensuelle, ouverte dans le milieu, et donc facile à retirer. Elles se tinrent face à face, et Tessou se rapprocha d’elle, tout comme Kara. Leurs mains se serrèrent, le temps se suspendit entre elles… C’était la force attirante du sexe, formant comme un cocon qui les coupa de la réalité. Entrouvrant les lèvres, Kara pencha la tête sur le côté, ferma les yeux, et l’embrassa tendrement, en gémissant faiblement. Sa bouche remua lentement, et elle remonta ses mains, caressant les bras de la policière, remontant le long de sa belle peau, jusqu’à crisper ses doigts sur sa nuisette. Pour Kara, Tessou était comme une petite poupée en porcelaine, fragile et sensible. Un moindre coup de trop, et elle se briserait sur place. La Kryptonienne le savait, car elle disposait d’une force surnaturelle.
Kara recula sa bouche, puis recommença à l’embrasser, se plaquant contre elle, leurs seins venant se toucher et se frotter entre eux. Sa main se releva pour s’appuyer sur ses cheveux, les caressant tendrement, et elle continua à l’embrasser, sans jamais fourrer sa langue en première. Elle attendait que Tessou se laisse porter, ce que cette dernière finit par faire au bout d’un certain temps, venant glisser sa langue dans sa bouche. En sentant ce morceau lingual frotter ses lèvres, elle eut un frisson, et entrouvrit sa bouche, laissant ainsi Tessou passer. Instinctivement, sa main s’était un peu crispée sur sa tête, et l’autre main, elle, était venue se fourrer sous la nuisette, caressant les hanches de Tessou. Elle s’était posée sur sa peau, fraîche et douce, et sa langue joua avec celle de Tessou, s’enroulant contre elle. Les minutes continuaient à défiler, sans que rien ne semble pouvoir les interrompre. La belle Tessou avait souffert, Kara le savait, et c’était pour ça qu’elle prenait son temps avec la policière, afin de la motiver, de l’encourager à rester calme, et de comprendre qu’elle n’avait rien à craindre… Supergirl l’exorcisait, tout simplement.
*Ohlàlà, qu’elle est belle… Quelle chance j’ai !*
Tout lui plaisait chez Tessou : le fait qu’elle ait un enfant si adorable, qu’elle soit une policière courageuse et émérite, et, enfin, d’un point de vue beaucoup plus personnel et pervers, sa sexualité forte et délicate. Elle était une grande perle rare, et Kara adorait l’embrasser. Elle jouait avec sa langue, jouait avec ses lèvres, se pressait contre elle, attisant ainsi leur feu mutuel. Même pour Kara, c’était quelque chose d’assez inédit, car elle avait toujours pensé être hétérosexuelle. Elle avait découvert son attirance pour le beau sexe il n’y a que quelques années, alors qu’elle se trouvait encore dans sa dimension d’origine, et avait été en soirée, où une femme, en la surprenant, l’avait embrassé. Elle avait pensé que ce contact serait insupportable, mais Kara avait tellement aimé qu’elles avaient fini par faire l’amour ensemble, dans les toilettes de la boîte de nuit. Maintenant, elle se tenait ailleurs, dans un autre monde, mais les sensations qu’elle redécouvrait étaient les mêmes que celles qu’elle avait quitté.
Le baiser se termina donc, et Kara relâcha les cheveux de Tessou, en lui souriant délicatement. Perturbée, la policière la regarda, et agrippa l’une de ses mains, avant de lui avouer qu’elle ne savait pas quoi faire. Kara sourit donc en retour, et posa son autre main sur celle de Tessou, la serrant ainsi entre ses dix doigts.
« Malheureusement, ma belle, je crois qu’il n’existe aucun manuel pour ça… »
Elle se pencha alors, et récupéra ses mains, les posant sur les joues de la femme, puis l’embrassa, non pas sur les lèvres, mais sur le bout du nez… Ensuite, elle entreprit de s’allonger, se couchant sur le dos, écartant les jambes.
« Embrasse mon corps, Tessou… Approprie-toi le, couche-toi sur moi, et laisse-toi guider par tes désirs et par tes envies… »
C’était une mère de famille, avec un ensemble de nuisettes sexy et sensuelles… Autrement dit, elle était nécessairement une femme experte, qui n’était pas vierge, et qui, partant de là, savait donc comment le sexe marchait.