Home Sweet Home (PV Les Amazones)

Andromaque vit le long baiser, humide et tendre, que Sélène et Persée partagèrent entre elles. Un moment particulièrement doux et beau pour elle, qui les voyait depuis l’arrière, et qui amena silencieusement ses mains à se crisper sur le corps ample de Persée. Les deux sœurs étaient faites pour s’entendre, et, chez les Amazones, l’inceste n’existait tout simplement pas. Andromaque était donc ravie de voir Persée et Sélène s’unir ainsi. Pour une mère, voir ses enfants heureux était le plus beau spectacle qu’on pouvait leur offrir. Sélène et Persée s’embrassèrent donc, goulûment, après le premier orgasme de Sélène, qui avait répandu sa semence en elle, leurs langues jouant entre elles.

« Hmmmm... »

Jouir n’avait en rien restreint l’ardeur de Sélène. La Princesse avait de nombreuses amantes au sein de la Horde, mais Persée, avec ses beaux cheveux blancs, son caractère vigoureux, ses talents, avait toujours été particulière pour Sélène. La pénétrer était donc particulièrement gratifiant pour elle, et Sélène remuait joyeusement en elle, même si, du fait de ce baiser, elle avait réduit ses mouvements. L’une de ses mains était posée sur les cheveux de Persée, se crispant dessus, et, de nouveau, elle goûtait avec un plaisir sans fin au corps de son amante. Hum, oui, sa belle bouche, sa peau douce et tendre ! Son autre main caressait l’une des cuisses de Persée, la griffant légèrement, malmenant sa chair, et, pendant tout ce baiser, même Andromaque fut presque immobile, observant juste ce baiser, ce tendre partage, ce moment érotique et ô combien sensuel.

Puis le baiser se rompit, et les mouvements reprirent rapidement, Sélène et Andromaque soupirant tous les deux. Les mains d’Andromaque se redressèrent pour aller pincer les seins de Persée, et, parfois, elle allait s’aplatir contre son dos, ses seins s’enfonçant contre sa chair, sa queue se perdant dans son corps, enfoncée jusqu’à la garde.

« Ouiii... Hum, mes chéries, haaaa... » gémissait la Reine.

Elle avait une expérience sexuelle phénoménale, mais coucher avec ses filles, c’était toujours aussi... Unique. Sa bouche alla mordiller la nuque de Persée, et ses mains pincèrent ses tétons. Sélène, elle, avait déplacé les siennes pour malmener le beau cul de Persée, veillant à malaxer les fesses de cette dernière, les écartant pour mieux permettre à Andromaque de la prendre. Les deux femmes remuaient en harmonie, leurs verges s’enfonçant parfois profondément et simultanément dans le corps de Persée, les faisant hurler. Fort heureusement, la cabane de la Reine était renforcée, et donc insonorisée. Ainsi, les trois femmes pouvaient volontiers s’ébattre, et, même s’il n’y avait, en soi, aucun problème à ce qu’elles soient entendues, Andromaque avait envie que ce moment soit intime entre elles. Ce n’était pas conforme à la philosophie amazone, mais... Et bien, elle pouvait bien s’autoriser une petite exception.

Les deux Amazones la pénétraient, la caressaient, l’embrassaient, la griffaient... Persée faisait l’objet de mille et une attentions, comme autant de moyens de lui montrer combien les Amazones étaient heureuses de revoir l’élue. Le sexe se poursuivit donc, joyeusement, de manière frénétique, jusqu’à ce que le plaisir atteigne son paroxysme. Et, dans de délicieux soupirs, les orgasmes explosèrent, Sélène poussant des cris de joie. Andromaque, elle, exprima son plaisir par des cris un peu plus faibles, mais qui exprimaient, tout autant que sa fille, l’intense plaisir qu’elle ressentait en ce moment.

Finalement donc, Persée se retrouva libérée de l’étreinte des deux femmes, le corps bien rempli, les sexes de Sélène et de sa mère étant recouverts de semence. Andromaque la regarda en souriant, et alla l’embrasser une ultime fois, en l’enlaçant tendrement.

« Bienvenue à la maison, ma chère Persée...  Bienvenue chez toi... »

 

Persée avait eu droit à une belle séance de sexe, entre Andromaque et Sélène. Une famille enfin réunie, un secret que seule Andromaque connaissait… Et voir comment Sélène et Persée se faisaient instinctivement l’amour ne pouvait que la ravir. Qui sait ? Peut-être qu’un jour, elle confierait à Persée le secret de ses origines… Mais, pour l’heure, la Reine était heureuse. Heureuse de revoir Persée, de la revoir viable, et d’avoir pu coucher avec elle. Persée avait joui contre elle, elle avait joui en elle, et, pour Andromaque, c’était vraiment merveilleux. Au sein de la Horde, l’inceste n’existait pas, la Horde n’étant rien de plus qu’une immense famille. Persée avait donc été pénétrée par le cul et par le devant, et elle se trouvait maintenant apaisée, comme les deux autres femmes. Restant nue, Andromaque serra un peu contre elle le corps chaud et en sueur de la femme aux cheveux blancs, sentant sa peau chaude contre le sien, avant de la relâcher.

De son côté, Sélène s’était assise, et se rhabillait légèrement, tout en rangeant sa verge… Tout comme Andromaque. Persée lui demanda ensuite si le Rituel allait bien avoir lieu, et Andromaque ne put que sourire.

« Évidemment… Tu as réussi ton pèlerinage bien au-delà de mes attentes, Persée. Je suis très fière de toi, et il en sera de même pour le Conseil. »

Elle lui fit un sourire ravi.

« Nous allons faire route dès aujourd’hui vers le plus proche temple, Persée. »

Toute la Horde irait se mettre en marche, mais un petit groupe irait en avance pour aller préparer la cérémonie. Les rituels étaient des éléments importants, importants et rares, car ils permettaient de célébrer les rites amazones dans une grande fête magnifique. Andromaque en avait déjà parlé au Conseil, et elle irait maintenant confirmer la fête. Les mains de la Reine allèrent caresser celles de Persée, et elle l’embrassa à nouveau.

« Depuis que tu es née, Persée, et même avant, quand tu n’étais encore qu’un fœtus en gestation, tu étais déjà bénie de la Déesse. Tu es un cadeau des Cieux. »

Elle lui sourit, et l’embrassa encore, tendrement, sur les lèvres. Andromaque était une femme autoritaire, mais elle savait aussi se montrer très affectueuse avec ses proches, comme elle le faisait en ce moment. Ses mains glissèrent sur ses épaules pendant ce bref baiser, et elle s’interrompit ensuite, en allant lui faire un câlin.

« Pardonne mon euphorie, mais je suis tellement heureuse de te revoir… Tu nous as manqués, Persée. »

Sa main alla se glisser dans ses cheveux pendant cette tendre étreinte, puis elle rompit ensuite le câlin, lui souriant de nouveau.

« Mais je ne vais pas te retenir plus longtemps… Je crois qu’Acté souhaitait impatiemment te revoir… Et… Hmmm… Tu devrais aussi aller voir Cymé quand tu en auras l’occasion, je pense qu’elle voudra te donner une nouvelle tenue de combat. »

Sélène, de son côté, était restée silencieuse pendant tout cet échange, et en avait profité pour se rhabiller. Elle en profita pour se rapprocher de Persée. Les deux sœurs ignoraient qu’elles étaient des sœurs sanguines, mais ça ne les empêchait pas d’être très proches.

« Je serais ravie de pouvoir m’entraîner de nouveau avec toi, Persée… »

Sélène rajouta ensuite, après quelques secondes, en venant faire une brève étreinte guerrière avec l’Amazone :

« …Et d’honorer à nouveau la beauté de ton corps. »

 

Toutes les Amazones étaient, entre elles, des amies et des sœurs. Il en résultait que toutes étaient proches, mais, même malgré ça, il y avait, toujours et très souvent, des variations et des degrés différents. Une Amazone avait le droit d’en aimer une plus que ses autres sœurs. Aucune règle n’y faisait opposition, et, partant de ce point de vue, Acté et Persée avaient le droit d’être amoureuses, ce que, indéniablement, elles étaient. Acté était une guerrière expérimentée, qui avait donné naissance à plus d’une vingtaine de filles, dont plusieurs étaient malheureusement mortes-nées. C’était fréquent chez un peuple qui vivait sur les routes, au jour le jour, et sans aucun bâtiment en dur pour protéger les enfants contre les intempéries de la Nature. Mais Acté savait que plusieurs de ses filles avaient réussi à survivre, et à grandir, mûrissant pour devenir de futures fières guerrières, qu’Acté prenait grand plaisir à former.

La femme attendait le retour de Persée, tout en sachant très bien ce que cette dernière faisait en ce moment avec la Reine et sa fille. Elle aurait presque pu s’en sentir jalouse. Andromaque et Sélène étaient des amantes d’exception, surtout pour la Reine. L’âge n’avait en rien restreint sa beauté, et lui avait conféré de grands talents sexuels. Acté lui avait déjà fait l’amour, et Andromaque s’était avérée être une amante d’un talent exceptionnel. Alors, Persée devait être comblée… Et, honnêtement, elle le méritait bien. C’était une guerrière légendaire, qu’on disait bénie par la Déesse-mère.

*C’est ses cheveux blancs qui m’avaient attiré…*

Grandir au sein de la Horde n’était jamais très simple. Un enfant était toujours un peu nerveux, et, même si les adultes étaient toujours très gentils, et se devaient de toujours vous accepter pour dormir, on se sentait souvent très isolées. Acté, en tout cas, avait ressenti ça, et elle s’était donc rapprochée de la fille bizarre aux cheveux argentés, et aux yeux qui coulaient du sang. Elle et Persée avaient grandi ensemble, et elles étaient donc très proches, l’une de l’autre. La seule différence, c’est que Persée, étant bénie par la Déesse, avait suivi un pèlerinage beaucoup plus long que celui d’Acté. Ainsi, si Acté avait pu la pénétrer, l’inverse n’avait – encore – jamais eu lieu. Or, maintenant que Persée était revenue… Acté se mordilla les lèvres en caressant distraitement son ventre, séparée de la masse d’Amazones qui étaient regroupées autour de la tente royale.

*Je n’ai jamais encore porté d’enfants… Mais, pour toi, Persée, je serais prête à le faire…*

Oui, plus elle y songeait, et plus elle se disait qu’avoir un enfant, qu’avoir une belle fille venant tout droit du sexe de Persée, serait une chose merveilleuse. Les guerrières amazones, de base, n’aimaient pas être enceinte, car cela était contre leur code moral, contre leurs principes et leurs préceptes. Il fallait pouvoir continuer à se battre, à être ne guerrière viable, et, quand on était enceinte, on ne pouvait nécessairement plus partir en mission. Cependant, pour Persée, Acté était prête à le faire.

Une vive agitation remua alors au sein de la foule, puis Acté sentit, bien malgré elle, son cœur battre dans sa poitrine. Les Amazones savaient très bien qu’Acté avait un caractère dur, trempé comme de l’acier. Mais ce caractère forgé dissimulait un grand cœur, qui s’affirmait notamment avec Persée… Et, justement, la femme s’avançait lentement, et Acté sourit en voyant l’Amazone débarquer.

« Persée ! »

Naturellement, les deux femmes s’embrassèrent, Acté serrant le corps de Persée contre le sien, lui mordillant les lèvres, lui soufflant un baiser passionné et ardent. Elle pressa son corps contre le sien, puis leur baiser se rompit, et Acté lui sourit, tout en la maintenant contre elle, son front venant taper contre le sien.

« Tu as mis le temps, dis-moi… C’est à croire que tu aimes me frustrer, ma belle… »

Acté l’embrassa encore, dans le creux du cou, et la serra encore.

« Alors, à quel point est-ce qu’on t’a manqué, dis-moi ? »

 

On pouvait dire tout ce qu’on voulait sur les Amazones, on pouvait globalement s’accorder à dire qu’elles n’étaient point des femmes très romantiques. Elles avaient plutôt, malgré leurs corps magnifiques, le profil de garçons manqués, et ce même si dire à une Amazone qu’elle était un « garçon manqué » équivaudrait sûrement à recevoir un coup d’épée dans le sternum. Elles étaient des guerrières accomplies, femmes d’exception, des tueuses nées, qui s’entraînaient à se battre dès leur plus jeune âge. Pour autant, les sentiments pouvaient naître au fil de l’épée, et c’est ce qui était arrivée pour Acté et pour Persée. Acté, elle, se rappelait encore de leur premier baiser, alors qu’elles étaient parties chasser, dans la forêt, du cerf pour nourrir la tribu. Elles s’étaient éloignées de la Horde, longeant des rivières, sur la piste de la bête, puis avaient fini par s’embrasser. Un baiser qui n’avait pas été une erreur de parcours, mais le début de multiples autres baisers. Avant même qu’Acté n’accomplisse son pèlerinage, et ne devienne une Amazone à part entière, et ne soit donc pourvue d’un appendice supplémentaire entre les jambes, elles se faisaient déjà l’amour. Acté avait toujours adoré s’entraîner avec Persée, et Andromaque, elle, vouait pour cela une profonde affection à Acté. La Reine, en effet, savait que, malgré le sentiment collectif très fort, la solitude était tout autant forte chez les Amazones. Or, Persée, au moins dans ses premières années, avait été rejetée, car ses sœurs ne savaient pas très bien si elle était bénie, ou maudite. Si Acté n’avait pas été la seule à s’approcher d’elle, pour la Reine, il était indéniable que c’était elle qui avait permis à Persée de se rapprocher de la Horde, et de véritablement se considérer comme une sœur, et non comme une sorte de pestiférée, étrange et bizarre. Acté, tout simplement, avait toujours eu un esprit de meneuse, de commandante. Elle était terriblement douée à l’épée, mais elle savait aussi donner des ordres, et bénéficiait d’un sens de la camaraderie et du leadership très poussés.

C’était pour cela qu’Andromaque couchait aussi régulièrement avec elle, et qu’elle en avait profité pour, par le biais d’Acté, se renseigner sur Persée. Et c’était comme ça qu’Andromaque avait appris que Persée se sociabilisait, et qu’elle avait progressivement été admise comme une élue, d’où son pèlerinage particulièrement long. Une initiation qui avait duré plusieurs années, et pendant lesquelles Acté guettait fébrilement chaque corbeau et chaque messager amenant des nouvelles d’elle. Maintenant, Persée était là, enfin là, et c’était donc en toute logique que les deux femmes s’étaient joyeusement et fermement embrassées, Acté ayant fourré, sans hésitation, sa langue dans la bouche de sa consœur.

Et ce fut avec surprise qu’elle vit ensuite Persée se blottir un peu contre elle, en lui expliquant, pour commencer, que coucher avec Andromaque et Sélène n’était rien par rapport au fait de faire l’amour avec Acté. De tels propos ne manquèrent pas de faire rougir les joues d’Acté, rougissement légèrement visible sous le masque qui recouvrait ses yeux et le haut de son visage. Et, ensuite, elle acheva Acté en lui glissant qu’elle l’aimait... D’un amour sincère et honnête, supérieur à l’amour fraternel entre deux sœurs.

*L’amour...*

Légèrement entrouvertes suite à cette révélation, les lèvres d’Acté, belles et vibrantes, tremblaient sur place, comme pour se laisser le temps d’accuser ce que Persée venait de lui confier. Elle l’aimait... Oui, elle l’aimait, cela, en réalité, en faisait maintenant guère de doute.

« Oh, Persée... »

Elle lui sourit ensuite, et l’embrassa sur le coin des lèvres.

« Ces quelques années loin de toi ont été une épreuve, pour moi... Bien sûr, je pouvais revoir mes sœurs, mais, sans toi, la Horde m’a toujours semblé étrangement... Vide. J’ai appris qu’il existe un proverbe qui dit que, plus la personne aimée est loin de soi, et plus les sentiments qu’on ressent pour elle se délitent... Mais moi, ton absence m’a cruellement montré à quel point j’étais vire de ta présence. J’ai même été consultée les Chamanes pour comprendre mon affliction, et, en me souriant, Calypso m’a confié que le mal dont je souffre ne peut être guéri par aucune potion, ni élixir... Que c’est un ensorcèlement magique, mais d’une magie qui dépasse la magie elle-même. »

L’amour, une force redoutable... Elle avait appris que les sentiments étaient très liés à la magie, et que, parmi tout le panel de sentiments qu’un être humain pouvait ressentir, il n’en était de plus fort et de plus terrible que le sentiment amoureux, capable de changer même le plus obtus des êtres. Et Acté, dans ce domaine, était obtuse. Elle était une femme avec un cœur de pierre, qui n’hésitait pas à forcer, sexuellement, les femmes qu’elle trouvait, en sachant qu’elles aimeraient cela par la suite. Elle n’hésitait pas à tuer et à torturer, et, pourtant, malgré ce pedigree, elle était sûre d’une chose...

« Je veux t’offrir une fille, Persée... Et je veux que tu m’offres une fille... Car je suis désormais sûre d’une chose, c’est que je t’ai toujours aimé, moi aussi... »

Et, très naturellement, la femme alla sceller cet aveu par un magnifique baiser.

 

S’il n’était pas rare qu’une ouvrière ait des enfants, à tel point qu’on considérait qu’une ouvrière se devait toujoursd’être enceinte, la chose était beaucoup moins aisée au sein de la caste des guerrières. La grossesse durait neuf mois, et, pendant ces neuf mois, si une guerrière pouvait encore se battre pendant les premières semaines, elle devenait vite incapable de sortir, de poursuivre des entraînements trop lourds, et encore moins apte de mener des quêtes. Autrement dit, une guerrière enceinte restait pendant neuf mois au sein de la Horde, se contentant de missions d’éclairage, ou de chasse. C’était donc une période que les guerrières aimaient fort peu, car elles voyaient cela comme une forte incapacité, et avaient le sentiment, parfois infondé, de devenir des boulets. Il y avait, en effet, une grande fierté à être une guerrière, et une grande joie à parcourir le monde pour en explorer les richesses, et ainsi enrichir la Horde. Et, s’il était infiniment plaisant d’être au sein de sa famille, les Amazones se voyaient avant tout comme des exploratrices, des guerrières, et non comme des femmes assistées qu’on devait aliter. La chose était d’autant plus ingrate que, au sein de la Horde, le taux de mortalité infantile était très élevé. Par conséquent, perdre son bébé au bout de quelques jours à cause d’une forte tempête, tout en ayant perdu neuf mois à le porter, était vu comme quelque chose de particulièrement cruel, et amenait même certaines Amazones à se demander si la Déesse-mère ne les punissait pas pour leur inaction pendant tous ces mois. On trouvait donc beaucoup de raisons pour empêcher une guerrière d’être enceinte, et, en définitive, la seule qui vaille véritablement, c’était l’envie d’offrir une fille à la personne qu’on aimait... Ce qui était le cas d’Acté et de Persée.

Acté savait donc très bien tout le caractère surprenant de sa requête. Persée en avait été surprise, et Acté avait mis des semaines à y réfléchir, mais le fait est, indéniable, qu’elle était amoureuse.  Et le meilleur moyen de satisfaire à cet amour, c’était en ayant un bébé. De plus, la fille de Persée et d’Acté serait indéniablement une très grande Amazone. Suite à cet aveu, les deux femmes s’embrassèrent goulûment, Acté fermant les yeux en serrant le corps doux et chaud de Persée contre le sien, se disant que, à force d’être ainsi embrassée, elle risquait fort de ne pas rester calme très longtemps. L’Amazone avait vraiment un talent fou, et une passion brûlante, dans le corps, dans les expressions, dans la manière dont elle était... Une femme pleine d’énergie, infatigable, qui multiplia les baisers avec plaisir, en soupirant contre elle, leurs langues jouant ensemble, les mains d’Acté finissant par se poser sur les fesses de Persée.

Elle malaxa ainsi son beau petit cul, et, quand le baiser se rompit, la même idée les traversa. C’était comme si le fait de coucher avec Sélène et Andromaque n’avait été, pour Persée, qu’un échauffement, qu’un simple préliminaire. Pourtant, Acté savait combien la Reine était expérimentée et endurante, car elle avait déjà couché avec elle. Elle avait senti toute la force de la Reine, tout son talent, son incroyable dextérité en la matière. Douée, très douée, Andromaque était une amante terrible, et, pourtant, l’amour de Persée envers Acté était tel que la femme en voulait plus.

Persée proposa donc qu’elles fassent l’amour, et un sourire éclaira les lèvres d’Acté.

« Je n’attendais que ça... »

Acté fila vers la plus proche tente, vide, se composant d’un matelas sur le sol, d’une poutre en plein milieu, et elle poussa Persée, l’envoyant s’allonger sur le matelas, Acté la rejoignant ensuite, l’Amazone retirant son ceinturon, ses épées heurtant le sol dans un cliquètement métallique... Puis elle fondit sur elle, et l’embrassa fougueusement, serrant l’une des mains de Persée dans la sienne, entremêlant ses doigts avec les siens.

« Hmmmm... !! »

Les mains fermes d’Acté viennent jouer sur la tenue de Persée, et l’écartent fermement, déchirant même le tissu, révélant ainsi les seins de la femme. Ce faisant, l’Amazone en empoigne un, le pinçant, et approche sa bouche du cou de Persée, l’embrassant et la mordillant.

« Oh, Persée, tu... Tu m’avais tellement manqué... »

Elle se met à soupirer, avant de reprendre :

« Han, ma belle, je t’aime ! »

 

« Hmmm… ‘Fais pas chier, Persée, y a plein de tenues de rechange ici… Si tu savais combien de filles j’ai baisé en songeant à ton corps, combien de fois je me suis caressée la nuit… »

Une vraie torture, en réalité ! Alors, au diable les faux-semblants, Acté allait être fidèle à elle-même, une femme pleine d’énergie, pleine de passion, et pleine de force. Elle ne mentait pas, de plus. Dans chaque tente, il y avait des paquets de linge, car il fallait bien entreposer quelque part les vêtements de toutes les Amazones. Des chemises et des pantalons, il y en avait donc à foison, et Persée, honnêtement, ne portait pas des vêtements de luxe. S’il s’agissait de son armure, de la tenue que Cymé était en train de lui confectionner, Acté aurait été plus prudente… Mais là, ce qu’elle assimilait comme des guenons n’avait aucun intérêt pour elle. Les Amazones ayant couché avec Acté connaissaient sa force, sa passion, et sa brutalité. Elle déchirait souvent des tenues, c’était sa marque de fabrique, car, mine de rien, malgré sa beauté, la femme avait de superbes muscles, une musculature d’acier, qui lui permettait de soulever de lourdes épées.

Persée n’avait donc pas à en faire, et, de toute façon, la conversation dériva très rapidement vers autre chose, un détail qu’Acté avait noté. Elle sourit donc en voyant les seins de la femme, et en attrapa un, le pétrissant entre ses doigts.

« Oui, tu as bien grandi, Persée… Tu as gagné des seins, et tu étais déjà belle avant… Mais là, tu es… »

Acté s’en mordilla les lèvres, et retourna l’embrasser.

« Oh, ma chérie, dès que je t’ai embrassé, tout à l’heure, j’ai eu envie de te baiser fermement… Puis, tu m’as fait languir en allant t’envoyer en l’air avec la Reine et la Princesse. Pendant tout ce temps, tout ce moment où je t’ai attendu, je n’ai eu qu’une envie en tête… Savoir comment j’allais te faire l’amour, dans quelle mesure et dans quelles proportions… »

L’Amazone l’embrassait régulièrement, puis continua à descendre. Elle embrassa son cou, son épaule, puis son torse, et se rapprocha de ses seins. Il fallait bien le dire, Persée avait bien poussé. Étant un peu plus vieille qu’elle, Acté avait, quand Persée était partie, déjà acquis de très belles formes. Son amie, en revanche, avait eu une petite poitrine, et, même si ça n’avait pas empêché Acté de lui faire régulièrement l’amour, la besognant contre à peu près tout ce qu’il était possible d’utiliser pour besogner quelqu’un, il fallait bien admettre que… Elle était maintenant nettement plus appétissante.

Acté suça donc l’un de ses seins, mordillant le téton, sa main se déplaçant pour flatter l’autre, tandis qu’elle sentait, sur son postérieur, l’une des mains de Persée, négligemment posée dessus. Une douce main qui remuait sur sa peau, et elle se pinça encore les lèvres.

« Oui, tu es vraiment magnifique, Persée… Tes seins sont parfaits pour l’allaitement. Nous avons beaucoup de choses à rattraper, ma chérie… »

Elle remonta l’embrasser, passionnée par ses lèvres, mais sans pour autant délaisser ses seins, car sa seconde main alla se poser sur son autre sein, celui qu’elle avait embrassé. Elle malaxa ainsi les deux, coinçant les tétons entre ses doigts, et écarta les seins de la femme, continuant à jouer avec elle. Acté rompit son nouveau baiser en lui mordillant les lèvres.

« Han… Je t’aime, ma Persée… »

Son nez vint ensuite se frotter contre le sien, amoureusement.

 

Ceux qui pensaient que l’amour entre femmes était doux et paisible n’avaient jamais vu deux Amazones coucher ensemble. Entre Amazones, le sexe était sauvage, brutal, jouissif et ardent. Et c’était surtout vrai avec Acté. Toutes les Amazones ayant couché avec elle, notamment depuis ces deux dernières années, avaient noté sa sauvagerie. Elle compensait pour l’absence de Persée, ce qui la rendait très dominatrice. Quand elle vous prenait, inutile de vouloir la repousser, ou de lui dire d’y aller doucement, l’Amazone imposait son propre rythme, fort et intense, vous griffant, vous giflant, vous mordant, avec une impensable énergie, une force qui trahissait tout son désir, et toute son envie de baiser. Car il s’agissait bien de ça avec Acté… De la baise sauvage et brutale, longue et douloureuse. Acté ne vous ménageait pas, et Persée, qui la titillait, allait en faire les frais. L’Amazone sentait avec plaisir les mains de Persée flatter ses seins, et elle alla même jusqu’à lui laisser faire ce que très peu de gens avaient pu faire : ôter le masque d’Acté.

Aucune cicatrice ne se trouvait sous ce masque, qui révélait un visage tendre et magnifique. Pour autant, Acté en portait un depuis qu’elle était petite. Elle s’en rappelait encore du moment où Persée le lui avait retirée pour la première fois, car cette scène avait été l’introduction à leur perte mutuelle de virginité. Même le cœur de brute d’Acté pouvait battre, et elle se rappelait donc parfaitement, comme si c’était hier, de cette journée. Les deux jeunes guerrières s’étaient entraînées dans une clairière une bonne partie de la journée, puis, épuisées, avaient choisi de grimper sur une colline, afin de voir le coucher de soleil. La Horde, à ce moment, se reposait dans une grande forêt. Acté et Persée s’étaient assises, et la tête de Persée s’était posée sur son épaule, avant qu’elle ne lui demande pourquoi elle portait un masque. Et Acté avait répondu…

« J’ai lu un conte, quand j’étais petite… Ou, plutôt, l’une des grandes sœurs me le lisait. L’histoire parlait d’une héroïne qui se battait avec un sabre et un masque. Elle aurait pu être n’importe qui avec l’épée, mais elle était la seule à se battre avec un masque. Et, quand elle a été tuée, une autre femme a pris un masque similaire, et a poursuivi la lutte. Ce masque, Persée, ce n’est pas qu’un masque, c’est un symbole. Je le porte pour que, quand les ennemis que j’aurais épargnés me revoient, ils se rappellent du seul élément distinctif de mon corps qu’ils verront… Un masque. Il est mon arme, mon message pour les esclavagistes, les pillards, et les violeurs… »

Persée lui avait ensuite demandé si elle pouvait le retirer, puis Acté l’avait autorisé. Elle se rappelait encore des mains tremblotantes de Persée, avant que ses doigts ne se saisissent des rebords du masque, et ne tirent lentement dessus, révélant, ainsi, son visage. Les deux jeunes filles s’étaient regardées, puis leurs lèvres s’étaient rejointes, et elles avaient ensuite fait l’amour, sous le reflet du soleil, puis des étoiles ravies.

Maintenant, des années après, Persée avait encore cette position privilégiée de lui ôter son masque, et elle le lança ensuite dans un coin. Les deux femmes s’observèrent ensuite, les joues d’Acté rouges de désir et d’envie. Les jambes de l’Amazone aux cheveux argentés se redressèrent ensuite, et vinrent s’enserrer autour de sa taille, Persée y allant ensuite de sa petite provocation, arrachant sur les douces lèvres d’Acté un sourire.

« Ah, tu veux jouer à ça, petite traînée, hum ? Mais soit… Ce n’est pas moi qui fais ma prude en disant que je ne veux pas qu’on touche à mes vêtements. Pardonne-moi, j’ai cru que ce séjour loin de la Horde avait émoussé ta combativité… »

Elle posa de nouveau ses mains sur les épaules de Persée, et la retourna, la couchant sur le ventre, puis s’attaqua à son dos, et… *CRAAAAC*, Acté n’allait pas dénouer des cordes, elle tira, déchirant le tissu, l’ouvrant en deux tout le long du dos de la femme, et alla embrasser cette partie de son corps. Tout était magnifiquement beau chez Persée, absolument tout, et Acté parlait en connaissance de cause, car il n’y avait pas une seule partie du corps de sa belle qu’elle n’ait pas embrassé fiévreusement et avec envie. Tout y était passé, et, là, elle descendait jusque dans le creux du dos de la femme, et tira encore, venant ainsi couper sa chemise en deux dans un cri de frustration.

Ses mains se posèrent ensuite sur le cul de Persée, et elle la retourna, pour retourner l’embrasser, une main sur ses fesses, son bassin tapant contre le sien, son autre main venant lui griffer le dos pendant quelques secondes.

« Ouii… Hmmm… Ça, j’avais oublié… À quel point ta peau est douce, Persée… Une vraie peau de bébé, tendre et chaude… Ma chérie, haaann… »

Elle retourna l’embrasser dans le cou, et entreprit de descendre, sans toutefois remonter en chemin, filant ainsi vers l’intimité de la femme…

Dans ce qui était vraisemblablement le meilleur endroit au monde.

 

Acté était effectivement une Amazone très brutale. Pour les Amazones, on faisait l’amour comme on se battait, car le sexe n’était rien de plus qu’une autre forme de bataille entre deux corps. Et, en suivant cette logique, on pouvait comprendre le fonctionnement d’Acté. Quand elle se battait, elle était toujours très aventureuse, à prendre des risques importants, et en dominant outrageusement ses ennemis. Acté avait un style résolument offensif, ce qui pouvait surprendre, car elle avait un bouclier. Mais, en réalité, même son bouclier s’inscrivait dans une logique offensive, qu’elle utilisait comme un bélier pour repousser ses ennemis. Et puis, au-delà de ça, quand on fonçait sur les ennemis, il était important de se protéger. En matière de sexe, Acté raisonnait un peu de la même façon, butinant toujours ses amantes, adorant les prendre en levrette, même si elle aimait aussi se coucher sur le sol, et sentir ses amantes la chevaucher, en profitant pour pincer leurs fesses, et pour pincer leurs seins.

Persée aurait droit à tout ça, cela allait de soi, mais, pour l’heure, Acté  voulait profiter un peu d’elle, de son corps. Le pèlerinage de Persée avait marqué Acté plus qu’elle ne l’aurait pensé, et ça, la belle Amazone aux cheveux blancs l’apprendrait sûrement de la part des autres guerrières, qui lui expliqueraient que, depuis quelques mois, Acté était devenue de plus en plus hargneuse, que ce soit à l’entraînement ou en faisant l’amour. Plus violente, comme si son corps réclamait celui de Persée. L’amour, chez les Amazones, n’était pas lié à la fidélité sexuelle,  et il fallait voir les deux femmes pour le comprendre. Acté avait réalisé qu’elle était amoureuse de Persée, et embrassait son corps comme le ferait une dévote, déposant plusieurs baisers sur son ventre, avant de se rapprocher, lentement, de son sexe.

« Tu es si belle, ma chérie... »

Elle avait ôté le haut de Persée, l’Amazone avait également retiré son pantalon, qui glissait jusqu’à hauteur de ses cuisses. Les mains d’Acté saisirent sa culotte, que l’Amazone embrassa à hauteur de son sexe. Elle tira ensuite sur la culotte, déplaçant ses mains sur le postérieur de Persée, et la fit ainsi descendre, en s’aidant de ses dents. De cette manière, tout en embrassant ce morceau de tissu, elle le lécha, et le saisit entre ses dents, puis tira dessus, le faisant tomber. La culotte de la belle Persée descendit le long de ses cuisses, rejoignant son pantalon, puis Acté, toujours en prenant son temps, ce qui aurait surpris toutes les Amazones la voyant, choisit d’embrasser l’aine de son amour, puis ses jambes.

« Ton corps... Il m’a tellement manqué. Tu sais comme moi combien il y a de beautés ici, mais, même en les baisant plusieurs fois par jour... »

Et Dieu sait qu’elle avait pu leur faire l’amour ! Acté lécha les jambes de Persée, cette peau extrêmement douce, tendre et chaude, une peau bénie par la Déesse. Elle y frottait son nez, et mordilla encore un peu sa cuisse, pour faire gémir Persée. Quiconque couchait avec elle savait qu’Acté aimait bien les morsures, surtout dans le creux du cou, ainsi que les griffures, que ses amantes lui faisaient dans le dos quand elles les prenaient contre un matelas, corps contre corps.

Acté se faisait donc plaisir avec ce corps, et acheva finalement de retirer le pantalon et la culotte, puis remonta ensuite, pour poser son visage à hauteur du bassin de Persée. Son amante était toute nue, et, sans guère attendre, l’Amazone posa ses deux mains sur ses fesses, crispant ses doigts dessus, et s’empressa de lécher son intimité.

« Hmmm-hummmm... »

Yeux clos, l’Amazone avalait avec joie la mouille qui s’échappait des lèvres de la femme, tout en malaxant son magnifique cul, écartant chacune de ses fesses l’une de l’autre avec ses doigts.