Pas de contrats en vue, donc pas de créatures quelconques à tuer, en somme du repos bien mérité. D’ailleurs, plutôt que de rester en ville à profiter des plaisirs les plus simples de la vie, en me levant et pas diverses actions nécessaire au petit matin, je prends mon armure verte et la met. Maintenant prêt pour un peu de voyage en forêt, une fois mon arme fétiche en main et les autres sur les côtés, je quitte la maison que je me suis récemment acheter, prenant la direction menant à la sortie de ville. Néanmoins, je fais demi-tour et va prendre un sac de provisions, pour éviter de devoir traquer de quoi me nourrir dans les bois. Maintenant vraiment prêt pour ce qui va suivre, je marche d’un pas léger et rapide, n’ayant pas de raisons particulières de trainer la patte en ville. D’autant que pour une raison que j’ignore, il semble régner une certaine animosité aujourd’hui. Enfin, tant qu’il n’y a pas de débordements et que ma maison est intacte au retour, j’imagine que je n’aurais pas à me plaindre. De toute façon je ne pense pas rentrer avant deux trois jours, sauf si je joue la carte du gourmand et avale en une seule journée toutes mes rations. Qui vivra, mangera et verra et Amen ma viande.
Plus sérieusement, l’entrée de la forêt n’est pas si éloignée que ça de ma ville, mais comme je l’ai dit un peu plus haut, ce n’est pas pour autant que je serais rapidement de retour dans mon lit douillet. DD’autant que lors de ma dernière exploration sylvestre, je suis tombé sur une source d’eau, no gigantesque, plus de l’ordre d’une chute d’eau d’ailleurs, que d’un lac ou que sais-je encore, mais ce petit bassin et la dite chute étant une tentation plutôt bonne, pourquoi ne pas m’y rendre ? Ce n’est pas comme si j’avais de l’argent à me faire pour l’instant de toute manière. Une fois arrivé sur place, il me suffira simplement de lancer mes quelques charmes de protections, évitant ainsi à toute mauvaise personne d’approcher de la zone aqueuse et le tour sera joué. Peut-être même qu’une belle nymphe m’y attend, mais évitons ce genre de fantasmes. Au retour à la civilisation, un petit passage par certaines de mes amies sera une très bonne façon de fêter cette fin de promenade, mais pour l’heure, il y a des choses plus importantes. Du genre ne pas me perdre, ou bien encore éviter les pièges à la con de certains chasseurs amateurs.
Ma bonne étoile semble me protéger en ce jour, car depuis que j’ai quitté l’enceinte de la ville, aucune bricole ne m’est encore arrivée, mais ne crions pas victoire trop tôt. Tant que je ne serais pas installé, le pire peut toujours être à venir. Ne pas baisser ma garde tant que je ne suis pas en sécurité, c’est un guerrier solitaire que j’ai rencontré une fois qui m’a donné cette leçon. Pas vraiment humain, plus du genre homme-renard, je ne sais plus le nom exacte qu’il se donne, mais de ce que je m’en souviens, c’est qu’il était et est toujours, du moins j’espère, un guerrier du genre très puissant, bien plus que je ne le serais un jour sans doute. J’espère avoir la chance dele recroiser sur les routes un de ces quatre. Pour ça que j’aime tant le voyage. Pouvoir rencontre des personnes autres que les citadins, c’est parfois un réel plaisir. Il s’avère aussi que ça ne l’est pas parfois, mais c’est le hasard de la vie et c’est ça qui est bien. Vivre en faisant toujours les meilleurs rencontres, ne serait-ce pas là une vie trop monotone ?
Enfin passons, car à mes oreilles, se fait entendre le doux son de l’eau tombant de la chute pour prendre place dans la source à ses pieds, signe que je suis enfin proche de mon but. Plus que quelques pas et me voilà devant cette zone respirant le calme et la tranquillité. Plaçant mon sac près du bord, je soupire un peu, puis commence à murmurer les formules de magies, dressant le mur d’énergie qui empêchera toutes créatures mauvaises d’approcher dans un certain périmètre. Le plus sérieux étant fait, je pose l’ensemble de mes armes sur le sol, avant de faire de même avec mon armure et mes vêtements, pour me retrouver dans une tenue d’Adam et d’un grand sourire, m’approche plus du bord de la source d’eau et me glisse à l’intérieur, soupirant d’aise cette fois, fermant même les yeux et baissant ma garde. Bah il n’y a plus de dangers n’est-ce pas ? Alors qui pourra bien venir ici en même temps que moi ?