Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Dans le froid, on fait parfois des rencontres chaleureuses [Pv Theodoric]

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Shad Hoshisora

Terranide

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La neige émit un craquement sourd, la Terranide avançait non sans une certaine difficulté dans cet incessant blizzard. Elle serra d’un geste le long manteau noir à capuche qu’elle portait, essayant de voir là où elle se dirigeait. Petit bémol elle ne voyait pas à plus de cinq mètres. Les mains à l’intérieur du manteau, se les frottant de temps à autres afin de se les réchauffer, la louve avait atteint une de ses destinations : Les terres gelées.  Mais quelle région ! A choisir entre les terres sauvages et cet enfer glaciale, le  premier lieu était un paradis sur terre.

Le souffle court, de la buée s’échappait d’entre ses lèvres, le froid fouettant sans relâche les parties de son corps non protégés par l’habit. Au moins une chose était sûre : Elle ne risquait pas de rencontrer grand monde, du moins l’espérait –elle.  Mais c’est toujours quand on espère ce genre de chose que le contraire se produit.  Malgré le souffle incessant du vent du Nord, l’Okami pu déceler des bruits de pas. Amis ou Ennemi ?  Dans le doute, elle se figea sur place, une main prête de sa ceinture où se situait une dague. Qu’un esclavagiste approche et il l’aurait en pleins milieu de la figure sans sommation.

Pourtant,  ce ne fut pas qu’une seule source qu’elle décela, mais bien deux ou trois.  Et à en juger par les diverses provenances, elle était encerclée.  Un bruit aigüe résonna soudainement dans les airs suivit d’un grognement de douleur de la part de la cible. L’Okamii venait de se prendre une flèche en pleine épaule, la retirant d’un coup sec, elle observa rapidement la pointe y voyant des gouttes vertes, y prouvant que du poison y était appliquée. Sacré fair-play, à un contre trois, en visibilité réduite et avec en prime un agent nocif.

Immédiatement, l’Okami répondit en contre attaquant, empoignant sa dague, la lançant d’un geste rapide dans une direction, le bruit sourd qu’elle entendit et les différents jurons lui firent comprendre qu’elle avait fait mouche. Pourtant, elle porta une main à son visage, sa vue se brouillant rapidement, jusqu’à devenir un voile sombre.   Située au milieu des deux humains, ou du moins ce qu’elle supposait comme telle, la louve tenta d’user de son ouïe afin d’éviter les prochaines attaques à défaut d’avoir sa vue inutilisable.  Mais le blizzard retentit de plus belle, et déjà la louve pestée intérieurement, se disant qu’elle n’avait pas fait tout ce chemin pour rien.

Un ordre fut donné puis un combat en défaveur de l’Okami débuta.  Elle n’évitait que de justesse certains coups, ressentant la présence d’un des deux hommes qu’au dernier moment. L’un des deux passa derrière elle, attrapant rapidement l’un de ses bras, exécutant une clé de bras, l’immobilisant. Mais, ne restant pas stoïque, la lupine lui décrocha un violent coup de pied en arrière droit  dans la rotule, le faisant tomber en avant.  Et le combat continuait de plus belle, des dagues furent sorties et de temps à autres ces dernières atteignirent leurs cibles, l’éraflant.

Mais sous ce froid incessant, la fatigue venait assez rapidement et les adversaires avaient un avantage, ces derniers pouvaient  se passer le relai afin d’épuiser la jeune louve tandis que celui qui attendait reprenais des forces.
Il ne restait qu' à savoir combien de temps la lupine tiendrais tout en sachant qu’elle commençait à sentir ses muscles s’engourdir. Un autre effet du poison ? Bon dieu, quelle tricherie …

Théodoric

Theodoric a toujours beaucoup apprécié ce genre d'endroit. Une montagne de neige, solide comme un roc et que personne ne peut atteindre. Elle est née du chaos, des caprices et des courroux de la terre, née de de l'union de la foudre et des titans. Les montagnes sont toutes des filles de la colères des divinités. Les vautours et les aigles y font pourtant leur nid, comme des trônes originaux et austères, tout là haut, inaccessibles. On y entend que le silence, un écho parfois, et la chanson du vent qui exulte de colère. La montagne domine tout, les vallées, les eaux, les chemins qui s'emmêlent à ses pieds. Parfois au-dessus d'elle, l'orage et le soleil triomphent, et les nuages lourds déversent sur elle, comme une offrande, des flocons éternels. La montagne, un sarcophage immobile édifié par les Dieux dont la majesté intimide les nuages dans un mutisme froid et glacial. Ses rochers sont le gage de sa sérénité, se moquant toujours du temps qui va et vient dans son éternité. Lorsqu'elle perd son long manteau blanc, qui se transforme en larmes, elles glissent jusque dans la vallée et vont reverdir les arbres, les fleurs et les plantes pour ouvrir les yeux au printemps.
Mais cette neige, presque aveuglante, n'a peut-être jamais fondue. En effet, il s'agissait là des terres de glace, une région toujours aussi glaciale ou le froid était plus mordant que nul part ailleurs. Que faisait-il là, au beau milieu des terres de glaces ? Et bien il découvrait, tout simplement. Depuis qu'il avait quitté son trône pour une vie d'aventure et de vagabondage, il s'était mit en tête de faire le tour de Terra, découvrir toutes ses terres sans rien omettre ni laisser au hasard. Ses paysages mais aussi ses habitants et leur cultures. Jusqu'à aujourd'hui, il n'avait pas été déçu du voyage. Cependant, ce n'était pas une partie de plaisir, comme aujourd'hui lorsque le temps n'était pas approprié.

Theodoric marchait dans la neige, vêtu de botte fourrée, d'un pantalon bien chaud, d'une tunique, d'un manteau avec quelques fourrures pour tenir chaud et enfin, une longue cape qui protégeait également sa tête et ses oreilles du froid grâce à au capuchon. Sans oublier les gants. Mais tout de même... quel froid mordant ! Il avait pour but de descendre la montagne pour rejoindre la vallée et ne se doutait pas un seul instant de ce qui se passait en contrebas. En vérité, il était persuadé de ne pas croiser âme qui vive. On voyait à peine où mettre les pieds et l'homme prenait soin de ne pas se retrouver piégé dans une crevasse. Personne ne viendrait l'y chercher et il risquait de mourir bêtement de froid. Une fin indigne de lui pensait-il.
Et pourtant, il cru entendre un cri. S'immobilisant, il tendit l'oreille, une main sur son fourreau. Mais peut-être avait-il rêvé. Non, il y eu encore un bruit sourd. Il avait bien quelqu'un, ou quelque chose en bas. S'armant de courage, il se dirigea alors vivement dans cette direction. C'est alors qu'il vit la scène, en contrebas. Une pauvre fille, une terranide semblait-il, assaillit de toute part par un groupe de bandit ou d'esclavagistes mal intentionnés. Theodoric fronça les sourcils et serra les dents en sortant son arme de son fourreau. S'il y avait bien une chose qu'il détestait, c'était de voir des êtres vils et mauvais s'en prendre à un être sans défense. La terranide ne restait en vie que grâce à ses sens très aiguisés.

Sans attendre d'avantage, l'ancien roi dévala la pente qui le séparait du groupe. Finalement, le brouillard était une véritable aubaine. Ces ordures ne s'attendait pas du tout à ce que quelqu’un d'autre se trouve ici. Alors avec une discrétion incroyable, presque invisible dans cette purée de poids, il survenait derrière eux, comme une ombre blanche, les transperçant un à un de sa lame. Si bien qu'au final, il se retrouva contre deux bandits, seuls survivants. Il hésitèrent mais commirent finalement l'erreur de s'enfuir. Ils n'allaient pas s'en sortir comme ça. Theodoric atrappa son arc, puis deux flèches qu'il positionna toute deux contre la corde. Il y avait du brouillard ? Qu'à cela ne tienne, il voyait encore leur silhouette et personne n'était meilleur que lui au tir à l'arc dans toute cette contrée. Il compta jusqu'à trois, puis les deux flèches filèrent et atteignirent toute deux leur cible en pleine nuque, tuant d'un seul coups les deux protagonistes. Satisfait, l'homme rangea l'équipement dans son dos, puis s'approcha de la terranide. Elle était tombée à terre, inconsciente. Rapidement, Theodoric observa la blessure qu'elle avait à l'épaule et constata sans mal qu'il s'agissait d'une flèche empoisonnée. Il grimaça également en voyant l'état de ses vêtements et les coupure de poignards et de dague qu'elle avait un peu partout. Il fallait agir vite.

Une heure plus tard, l'homme avait trouvé une grotte sûre et assez grande pour eux deux. Il avait allumé un feu, déshabillé la jeune femme, l'avait soignée grâce aux onguents et aux remèdes qu'il portait avec lui et lui avait enfilé des vêtements propres. Des vêtements d'hommes bien trop grands pour elle mais tant pis. En attendant qu'elle se repose et se réveille, il alluma un bon feu et entreprit de raccommoder les vêtements de la jeune femme, les laissant du même coup sécher près des flammes. Qui a dit que la lessive et la couture n'était que pour les femmes ?

Shad Hoshisora

Terranide

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Le poison venait de faire son effet final, et sans que la louve puisse faire le moindre mouvement, elle se retrouva face la première dans la poudreuse, anesthésiée comme un vulgaire animale. Elle sombra ainsi dans un sommeil non désirée, tous ses muscles détendus. Elle n’assista pas donc à l’arrivée de l’homme, ni ne put se battre à ses côtés, faisant office de carpette en cet instant. Bien évidemment, quand ce dernier décida de l’emmener avec lui dans une grotte non loin, elle ne put émettre la moindre négation quant à cette idée.

Une heure passa avant que l’effet du poison s’estompa, doucement, la louve retrouvait ses sens. Le léger crépitement des flammes lui firent remuer par à-coup ses oreilles canines et tandis qu’elle émergeait, ouvrant ses yeux, elle nota avec réconfort que sa perception visuelle était de retour et même si elle se retrouvait dans une grotte, elle se délectait de la vue, après avoir eu un aperçu d’un monde plongé de noir, avoir une capacité visuel était une bénédiction. Rapidement, elle laissa son regard courir au sein de la grotte et sur elle-même,  pensant qu’elle devrait être attachée et dénudée. Or ce ne fut pas le cas. Levant une main, elle souriait amusée en voyant que la manche de l’habit qu’on lui avait enfilé lui faisait comme un effet de kimono, en soit, il était bien trop long pour elle.

Mais qui disait nouvel vêtement, disait personne. La lupine n’eut pas à chercher longtemps et aperçu l’homme, à ce qui semblait, occupé à raccommoder ses affaires. Avait-il remarqué ses lames en adamentium ? Si oui, qu’en avait-il fait ? Il était vrai qu’il l’avait aidé, mais, elle aurait préféré garder ses effets sur elle. Néanmoins, elle le laissa travailler en silence, se mettant juste en tailleur à même le sol, avant de faire quelques mouvements rotatifs avec son épaule blessée. Une autre personne aurait sans doute crié de douleur mais ce ne fut qu’un léger grondement qui s’extirpa d’entre ses lèvres, après tout, elle avait connu pire, puis elle s’immobilisa, ne laissant que sa queue tapait de temps à autre le sol caverneux.

Les minutes défilèrent dans ce mutisme, silence qui malgré tout énervait la louve. Elle n’aimait pas être asociale mais restait néanmoins méfiante, ce qui se fit sentir dans les paroles qu’elle dicta :

« Moi qui pensais ne pas croiser d’humain…Je m’étais trompé…En tout cas, je dois vous remercier mais..n’attendez pas de moi un quelconque remboursement, j’ai fait l’erreur une fois, je ne la referais pas une seconde fois »

Le ton était donné, bien sûr,  en cet instant elle pouvait paraître distante et froide mais elle pouvait également s’adoucir et s’ouvrir à l’inconnu s’ils devraient passer du temps ensemble. Et du temps il en aurait devant eux,  le vent s’était mis à souffler de plus en plus fort et les ravales de neiges combinés à des éclats de glaces qui pouvaient tuer une personne d’un coup, empêchait toute sortie. La louve observa quelques instants la tempête au dehors, avant de se lever et de chercher sa besace.  Elle en retira  un lapin qu’elle avait capturé plus tôt et commença à le préparer pour le repas.

« Au fait, vous pouvez m’appeler Shad, je me passerais bien évidemment des surnoms telles que  « Putain » ou «  Clébarde » voir « Esclave » que vous aimez bien nous donner…et sinon à qui ai-je l’honneur et surtout que faites-vous dans ces contrées ? »

En quelques coups de couteau bien placé, le petit mammifère était complétement mis à nue, la chaire et les muscles à vif, la louve jeta quelques brindilles dans le feu afin de l’attiser avant de lancer au couturier :

« J’espère que vous aimez le lapin.. »

Théodoric

Théodoric était sagement concentré sur ce qu'il était en train de faire. Raccommoder des vêtements n'était pas un problème pour lui, il l'avait déjà fait de nombreuses fois. Une aiguille, un fil, rien de bien sorcier. La grotte était incroyablement silencieuse si l'on mettait de coté le crépitement du feu et la tempête au-dehors. Cette terranide avait eut beaucoup de chance qu'il soit passé par-là car à l'heure qu'il est, elle ne serait plus qu'un cadavre sous la poudreuse ou pire... une esclave en train de subir les pires atrocités qui soient entre les mains de ces ignobles fripouilles. Enfin, tout s'était bien terminé finalement.
Il remarqua qu'elle reprenait peu à peu connaissance, mais ne prononça pas un mot, continuant de se concentrer sur sa tâche. Visiblement, elle avait besoin d'un peu de temps pour réaliser ce qui lui était arrivé et où elle se trouvait désormais. Il sentit le regard qu'elle lança dans sa direction en le découvrant mais ne prononça pas un mot elle non plus. Notre homme n'était pas du genre bavard et semblait juger inutile de lancer une quelconque conversation. Après tout, ce n'était pas à lui de le faire. Pour l'heure, il n'était qu'un innocent couturier au travail.
De longues minutes passèrent sans un bruit avant qu'elle ne daigne ouvrir la bouche. Elle semblait bien farouche, s'imaginant soudain qu'il allait lui exiger un remboursement en récompense de son acte héroïque. Apparemment cela lui était arriver. Hum. Sans doute un être vil ayant profité de la choses pour lui demander une partie de jambe en l'air en échange de lui avoir sauvé la mise. Classique. Cependant, ce sous-entendu blessa notre homme. Le mettre lui dans le même paniers que ces ordures ? Quelle insulte !
Pourtant, son visage resta de marbre et baissé sur l'aiguille qui continuait d'entrer et de sortir du tissu abîmé. Elle n'avait pas du avoir bien chaud avec ça.

La terranide finit par se mouvoir afin d'atteindre sa sacoche et d'en sortir un lapin, apparemment chassé peu de temps auparavant. Il n'eut pas un seul regard pour elle, comme s'il ne la voyait même pas. De son coté, sans s'en formaliser, elle commença à préparer la bête afin de la cuir. Un repas bien maigre mais qui ferait sans doute l'affaire. Elle se présenta sous le nom de Shad, une attention aimable mais qui ne dura pas longtemps tandis qu'elle lui indiquait qu'elle se passerait de surnoms ignobles que l'on affublait en général à des esclaves de son genre. Théodoric cessa alors de coudre et tira d'un coup sec pour briser le fil. Un geste anodin mais qui cachait un certain agacement. "Que vous aimez bien nous donner". Et par vous, elle tendait lui également. Voilà qu'elle le rabaissait de nouveau au rang de scélérat. Un roi supporte en général très peu ce genre d'insulte. Heureusement pour elle, notre homme était doté d'un sang froid à toute épreuve. Elle lui demanda qui il était, puis s'il aimait le lapin. Ne répondant pas immédiatement, l'ancien roi déplia soigneusement les vêtements de la jeune femme près du feu pour qu'ils terminent de sécher, puis se leva pour se diriger dans sa direction et s'accroupir face à elle.

- Commençons par le début si vous le voulez bien. C'était un plaisir de vous être venu en aide, je ne veux aucun remboursement et n'ait besoin d'absolument rien venant de votre part. Je suis enchanté de faire votre connaissance, Shad, et je n'oserais jamais vous affubler de ces titres immondes pour la simple et bonne raison que vous ne les méritez pas et que mon éducation m'interdit de traiter un être quel qu'il soit avec une telle méprise sauf s'il le mérite. Mon nom est Théodoric et je suis ici dans le simple but de découvrir les superbes mystères que nous offre notre monde. Enfin pour terminer, oui j'aime le lapin, mais non merci je décline votre offre de dîner avec vous car j'ai déjà mangé il y a un peu plus d'une heure, je vous remercie. Est-ce que cela vous suffit mademoiselle ou dois-je ajouter que je trouve votre attitude particulièrement odieuse vis à vis d'un homme qui vient de vous sauver la vie, de soigner vos blessures et de raccommoder vos effets ? Quoique vous ayez pu vivre dans le passé, cela ne vous donne pas le droit de m'insulter. Maintenant, mangez, vous devez reprendre des forces.

Cela dit, il changea son expression dure et sévère contre un sourire rassurant et chaleureux avant de se lever et d'aller sagement s'installer en tailleur de l'autre coté du feu. Les mains posées sur les genoux, il ferma les yeux un instant, se recueillant un peu avec ses Dieux.

Shad Hoshisora

Terranide

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La louve le laissa parler comme il l’avait fait de même pour elle et bien évidemment, elle s’en mordit les doigts suite au comportement qu’elle avait eu précédemment. Elle l’écouta donc lui faire un sermon,  abaissant le visage et le regard, d’un côté il n’avait pas tort, lui qu’il l’avait sauvé d’une bien mauvaise passe, elle l’avait remercié en  lui crachant limite dessus.   Puis, la louve le laissa s’assoir,  mettant en même temps, le lapin à cuire, bougeant un peu les braises à l’aide d’un fagot afin d’attiser à nouveau les flammes. Elle prit par la suite de nouveau une position en tailleur, située ainsi juste en face de Theodoric.

« Il est vrai que vous ne pouviez connaître mon passé…la dernière fois, la personne qui  m’avait sauvé de lycans  et également permis de ne pas passer de vie à trépas. Pour le remercier je m’étais engagée à être sa débitrice. Oh rien de bien méchant au début, je devais juste faire  le rôle d’une domestique mais la bienveillance de ce…vampire ne fut que de courte durée. Vous ne pouvez imaginer ce par quoi je suis passée et si encore ce n’était qu’une histoire de jambe en l’air…Je ne rentrerais pas dans les détails à moins que vous  me le demandiez mais cette mésaventure m’a rendu plus…méfiante. »

La Terranide tourna un peu le gibier sur le feu, le faisant cuir sur toutes ses coutures, avant de reposer également ses mains contre ses genoux, penchant son corps en avant, ses oreilles abaissées vers l’arrière dans un léger signe de soumission :


« Et je vous prie donc d’accepter mes excuses pour mes précédentes paroles, sachez cependant que si nous nous serons rencontrés quelques mois plus tôt, je n’aurais pas eu un tel comportement vis-à-vis de vous, disons que vous êtes arrivés au …mauvais moment ? Mais je vous le redit, je vous remercie pour votre aide, j’espère juste que nous …débuterons sur une meilleure relation que celle que j’ai failli engendrer. »


Finissant ses mots, elle se redressa et jugeant également que le mammifère était cuit,  elle le retira du foyer, découpant quelques morceaux dont elle mangea une petite partie et fit mettre à sécher le reste. Autant ne pas manger tout de suite, ce serait du gaspillage et mieux valait avoir des prévisions, surtout que le blizzard ne semblait que redoubler en intensité à  chaque  minute qui passait.


Théodoric

Le but de notre homme n'avait pas été de l'effrayer, mais il avait bien comprit que cette jeune terranide avait bien assez de caractère et de force en elle pour le comprendre. Elle était également bien assez intelligente pour se rendre compte que son comportement n'avait pas été des plus délicats en sa présence. Peu importe qu'elle ignore qui il était réellement, et peu importe qu'il ignore ce qu'elle avait vécue. Le respect mutuel était pour Théodoric une chose essentielle. On ne juge pas l'être avant d'avoir pu sonder son cœur et son esprit. Voilà ce qu'il avait apprit auprès de sa mère et de ses Dieux. Assise en face de lui, la jeune femme tenta poliment de racheter sa faute, lui expliquant alors les troubles qu'elle avait vécu et qui l'avait poussé à agir ainsi envers lui. Comme beaucoup de terranides en ce monde, elle avait accumulé les blessures et les chagrins d'une vie amère et difficile. Tous les êtres en cette terre n'était pas justes et bons, loin de là. Il y vivait des créatures viles et sans pitié capables des pires immondices. Théodoric n'avait pas besoin de connaître son histoire pour savoir touts les éventuels supplices et cauchemars qu'elle avait du endurer. Et d'ailleurs, il ne voulait certainement pas en connaître les détails. Tous cela ne regardait qu'elle, à moins bien sûr, que d'en parler apaise un peu ses souffrances. Ce dont il doutait. Désormais elle était plus que méfiante. Elle prononça des excuses qu'il sentait sincère et dignes de pardon. Et il savait pertinemment qu'au fond, cette jeune femme n'avait rien de mauvais en elle. Et sa volonté de repartir sur de meilleure base le prouvait fort assez bien.

Théodoric l'avait écouté et entendue, bien qu'il n'ai pas bougé un pouce. Les yeux clos, il sourit doucement pour lui assurer qu'il avait entendu, mais comme tout à l'heure, il se garda de répondre immédiatement. L'heure était au recueillement et il pensait qu'il serait judicieux pour lui, après avoir tuer autant d'homme tout à l'heure, de rendre hommage aux Puissants.
*Ô Éternels, créateurs de l'Univers, en exil sur la terre, je suis impatient de te voir. Je ne te demande pas la gloire, ni la richesse, ni les honneurs, ni la santé, ni le bonheur. Donne-moi dans ces moments de détresse seulement le courage et la force de supporter pour toi mes épreuves ici-bas, Dieux de miséricorde. Je m'abandonne à Vous, Dieux de bonté, mon âme est à vous pour l'éternité.*

Ceci fait, il rouvrit lentement les yeux et les posa sur le terranide qui venait de faire cuir son lapin et commençait à en manger la chair. Il la regarda se rassasier un petit instant, puis sa voix retentit, résonnant légèrement écho sur les parois qui les entouraient.

- On entend souvent dire que nos blessures passées et présentes finissent par cicatriser, ne laissant qu'une trace fine dans nos esprits auxquels nous ne faisons finalement plus attention avec le temps. Mais je sais que ce n'est pas tout à fait juste. Nos douleurs restent toujours gravées inconsciemment en nous, dans notre esprit et dans notre cœur, mais ce sont elles qui guident nos gestes, provoquent nos paroles et nous guide vers notre destin. Elles sont nécessaires. Sans elle nous ne pouvons avancer ni apprendre de nos erreurs. Vos souffrances ont forgé ce que vous êtes aujourd'hui et sachez qu'elles vous ont permis de devenir plus forte et plus prudente. Mais elles ne vous ont en rien affaiblies. Le coté terrible et désagréables de ces expériences se passent uniquement dans votre tête. Et ce qui est pratique... c'est qu'elles y restent et ne viendront plus jamais importuner votre corps. Mentalement bien entendu, le combat est plus difficile. Il faut alors que vous trouviez la force et la volonté de les mettre de coté, de ne plus faire ressortir ces souvenirs. Et aller de l'avant sans regarder en arrière. Si vous etes passé par tous cela, c'est parce que c'était nécessaire. Que serait la vie sans douleur, sans larmes ni regrets ? Un pauvre et long fleuve tranquille et ennuyeux qui ferait de nous des êtres mous, vides et sans âme.

Le feu continuait à crépiter tandis qu'il faisait une pause, fixant désormais les flammes dont les ombres dansaient joyeusement sur les murs. Dehors, toujours cette tempête agressive. Sans doute durerait-elle jusqu'au lendemain. Ayant désormais bien assez chaud, l'homme retira son manteau pour être à l'aise, ne gardant que sa chemise ample et claire. Quant à son armure, il l'avait soigneusement essuyée et rangée dans la grande besace qu'il portait avec lui.

- J'accepte avec joie vos excuses, mademoiselle. Et laissez-moi vous dire que je suis ravi de faire votre connaissance. Il n'est pas toujours facile d'être seul en ce bas monde. Et votre présence m'est agréable. Vous ne savez sans doute rien de moi, mais je pense... qu'en savoir davantage ne vous mènera pas plus loin. Cependant pour votre part, si vous désirez me raconter qui vous êtes, je serais très heureux d'entendre votre récit.

Il sourit de nouveau avec chaleur, la regardant dans les yeux pour plus de respect.
« Modifié: vendredi 19 juillet 2013, 14:09:33 par Théodoric »

Shad Hoshisora

Terranide

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A son tour, Theodoric reprit paroles, répondant ainsi à Shad sur ce qu’elle avait conté plus tôt.  Ainsi il pensait qu’elle exagérait peut  être ? Que ceux qu’elle avait vécue  était primordial ? La lupine se questionna intérieurement, se demandant combien de temps, il aurait tenu lui, combien de souffrance il aurait pu supporter. Bien entendu, elle ne connaissait rien de son passé et sans doute aura-t-il aussi eu son lot de souffrance. Néanmoins,  la louve répondit calmement à son interlocuteur dès qu’elle eut jugé que sa tirade venait de prendre fin.

« Mon passé est bien plus douloureux que vous ne le pensez, oui cela m’a forgé mais à quel prix ? Je fus désarticuler, démembrer, amputer, j’ai servi d’appât, j’ai frôlé l’hypothermie, la mort en me vidant de me sang, j’ai étais violenté à l’aide d’une gaine de lames….Mais oui, le seul point positif que je peux retirer de cette expérience est que mon corps résiste bien mieux à la douleur maintenant, mais sincèrement, pour rien au monde je souhaiterais que mon ennemi connaisse pareille supplice »

L’Okami eut par la suite un léger sourire, une mimique qui semblait dire » mais maintenant tout va  bien ».  Se frottant un instant les mains et les apposant un instant au-dessus du feu, elle finit par conclure sa sentence précédente  en y rajoutant quelques mots.


« Mais au moins…cela m’a également montré l’importance de la vie, quand vous frôlez la mort, vous appréciez encore plus chaque moment…Tenez avant, ces hommes m’avaient rendu aveugle grâce à leur poison et bien quand vous retrouvez la vue, même dans une grotte sombre, croyez moi que c’est un festival de couleurs malgré la faible palette présente ».


Tiens ? Ainsi il voulait un peu parler ? Raconter leurs histoires communes ? Soit, bien que la lupine juge que son histoire n’était pas folichonne, malgré tout, elle chercha au fond de sa mémoire, lançant en même temps une nouvelle bûche dans le feu. Par où pouvait-elle commencer ? Autant faire cours mais concis :

« Mon histoire ? Et bien, pour résumé, j’ai passé une bonne partie de ma vie sur le plan Terre où je me suis fais passer pour une humaine, j’ai étudié là-bas en tant que « lycéenne » pour faire simple c’est comme être des apprentis d’érudits qui vous enseigne la connaissance. Puis je fus capturer par un esclavagiste, amené sur Terra, vendu à un noble vampire d’où je me suis enfuis. Ma fuite me mena en pleins désert où je rencontrai un frère et une sœur venant d’Irlande, un pays de la Terre, très joli d’ailleurs. Puis nos chemins se séparèrent après qu’une amitié fut née entre nous, Cathleen  joua dans le futur le rôle de ma fausse maîtresse, m’assurant ainsi une certaine protection. Protection qui dura jusqu’à ce que je croise l’autre vampire, qui vous l’aurez deviné et celui qui m’en a fait voir de toute les couleurs. Par la suite à bout de force et au bord du suicide, je fus recueillis par une elfe au sein de son harem où j’ai pu reprendre mes forces. Après…après et bien, j’ai pris la route pour ces contrées , croisant sur mon passage un dragon et j’ai eu le privilège de discuter avec le dieu du temps…Et puis, vous  voilà. Vous voyez ? Ma vie n’a rien de bien passionnant,  mais je présume que c’est le cas pour vous. »

Pendant tout son récit, l’Okami l’avait fixé dans les yeux, maintenant c’était au tour du roi de nommer ses aventures, du moins si le cœur lui en disait.
« Modifié: samedi 20 juillet 2013, 13:57:02 par Shad Hoshisora »

Théodoric

Oui, cette fille avait vécu des choses affreuses auxquelles peu de filles auraient survécus, c'était indéniable. Il l'avait deviné lorsqu'elle s'était mise à l'agresser un peu à son réveil. Il avait révélé la souffrance en elle et ce besoin de se montrer forte et intouchable. Un moyen de se protéger en tentant de paraître sûr de soi tout en envoyant un message très clair à l'autre pour qu'il évite de faire une bêtise. Théodoric savait de quoi il parlait, il l'avait de nombreuses fois pu l'observer. Cette terranide n'en était pas moins très forte, et justement, cela venait du fait qu'elle avait traversé des périodes dangereuses et traumatisantes. Aujourd'hui, elle savait garder son sang froid et supporter des douleurs que peu de personnes seraient capable de supporter. Et c'était admirable, même si le prix a payé avait en effet coûté très cher. L'ancien roi avait survécu à des blessures mortelles lui aussi, mais ce n'était équivalent à ce qu'elle avait pu supporter. Le monde était ingrat, surtout envers les créatures comme elle. Comme si leur faiblesse apparente était une raison suffisante pour en faire des boucs émissaires. Et pour des personnes comme eux dont la bonté du cœur était indéniable, ils ne souhaitaient cela à personne d'autre, pas même à leurs ennemis.
Finalement, elle lui raconta son histoire. Attentif, Théodoric l'écouta avec soin sans l'interrompre. La Terre ? Il en avait entendu parler une fois mais n'avait pas cru à l'éventualité de son existence. Alors ce monde existait réellement ? Incroyable.
Cette fille avait traversé des choses et avait fait des rencontres stupéfiantes. La dernière fois que notre homme avait croisé un dragon, c'était il y a bien fort longtemps, volant comme un monstre titanesque dans le ciel. Lorsqu'elle eut terminé, présumant que sa vie avait été plus intéressante, l'homme sourit doucement et prit la parole :

- Rien de passionnant ? Jeune fille détrompez-vous. Votre histoire n'a rien de commun et je peux vous assurer avoir bu vos paroles. Parler à un dragon a tout d'un moment passionnant et j'aurais aimé avoir votre chance. Je ne suis pas sûr que la mienne soit plus incroyable que la votre. Je la trouve très ennuyeuse en comparaison.

Il laissa un instant en suspens, se demandant s'il était temps de dévoiler son identité. Quelle importance après tout ? Aujourd'hui il n'était rien d'autre qu'un voyageur. Il rajouta lui aussi une branche dans le feu et décida de raconter à son tour.

- Je suis né dans un pays très lointain. Dès ma naissance, mes parents m'ont donné à un empire ennemi comme otage en guise de traité de paix. Seule ma mère a eu le droit de venir me voir régulièrement. J'ai été éduqué par l'empereur Ashnardien et son conseillé durant des années. Ils ont fait de moi un guerrier aguerris et un fin stratège. J'ai envahis de nombreuses cités, tué de nombreux Rois à la tête de l'armée Ashnardienne. Je suis devenu le tuteur du jeune prince et on m'a moi-même donne lé titre de Roi. J'ai fondé mon royaume sur les cendre de ceux de mes ennemis. J'ai été bon pour mon peule. Et juste. J'ai cru pouvoir amener la paix pour tous, commençant par séparer les peuples de l'empire de mon père ou j'étais né et celui d'Ashnard. Mon peuple natal en souffrait trop. Mais l'Empire d'Ashnard n'a pas apprécié et a fait assassiner mon père. J'ai alors rompu notre pacte de paix, et ais jeté le traître en prison pour l'y laisser pourrir et mourir. Voilà pourquoi j'ai décidé de tout laisser tomber. Les guerres et tous ces morts, ces trahisons, l'assassinat de mes proches et de mes plus fidèles amis, les persécutions... J'ai fini par abandonner ma couronne et ait tout laissé à ma mère et à mon lointain et jeune cousin. Depuis, j'ai disparu, et je voyage dans ce monde incroyable en tentant de me faire oublier, loin de la politique. Tu vois... rien de plus exceptionnel que toi.

Il sourit de nouveau, essayant de ne pas se replonger de trop dans le passé. Irait-il rendre visite à sa mère un jour ? Cela pourrait s'avérer dangereux. Nombre de personnes désirait sa mort là-bas. Peut-être un jour, lorsque tout se sera calmé.

Shad Hoshisora

Terranide

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    Description
    A un putain de réseau social.
Après que la Terranide louve eut raconté son histoire ce fut au tour de l’homme. Sans un mot, la louve écouta le récit de l’humain et ne put s’empêcher d’avoir une once de compassion.  Elle avait entendu parler du Royaume d’Ahnard et de sa politique qui n’était pas des plus «  accueillante » ainsi, quand elle avait élu domicile dans les Terres Sauvages, elle en avait évité les frontières et voici qu’elle se trouvait nez à nez avec l’un de leur représentant, un ancien roi ! Que le monde était petit…mais Therodoric avait aussi abandonné sa couronne, après tout, cela était légitime, qui aimerait vivre entouré de traître et d’assassin ? Vivre au milieu d’une politique faussée ? Personne.

« On peut ainsi dire que chacun à son histoire… »

Et c’est cela qui faisait la beauté de ce monde.  La diversité de chacun, leur histoire commune ou unique, ce que tout être a vécu, vit ou va vivre. Sans un mot, l’Okami prit ses effets et d’un mouvement de talon, se retrouva dos à l’ancien roi. Il était temps de rendre ses habits à l’ancien monarque, et l’Okami se dévêtit sans la moindre once de pudeur. Après tout, s’il l’avait habillé, Theodoric l’avait bien vu également nue, donc à quoi bon se cacher comme une gamine de quinze ans ?  Elle ne resta cependant pas muette et s’adressa à l’humain.

« En tout cas, je suis désolé pour ce qui vous est arrivé, il ne semble que vous n’ayez connu que traitrise et assassinat durant votre vie, mais..-elle marque un temps de silence – mais je pense que vous appelez « Majesté » ici ne sera d’aucune utilité. D’un côté car comme vous l’avez dis, vous n’êtes qu’un ancien roi, même si, il me semble, je devrais vous appelez par ce titre et d’un autre car pour moi dans ces terres gelées…nous sommes tous logés à la même enseigne…le froid n’épargnant personne ».


Elle finit sa phrase tout en enfilant sa dernière manche, faisant un léger et rapide mouvement de poignet, elle actionna l’une de ses lames cachée. Cette dernière, forgée en adamantium, sorti rapidement avant de se rétracter  au sein du mécanisme présent contre l’avant-bras et les poignets de l’Okami.  Cette dernière replia les effets du roi et les lui tendit, les lui rendant tout en le remerciant du prêt.  Mais, tandis qu’elle s’apprêtait à lancer une nouvelle branche dans le feu, elle arrêta son geste, faisant pivoter ses oreilles canines :

« Vous avez entendu ? »

Avait-elle rêvé ? Non, c’était impossible. Elle déposa la branche et se leva, allant prêt d’une paroi gelée au fond de la grotte. Sans un bruit, elle approcha son visage de cette dernière de sorte à presque coller son oreille contre.  Les retombées cycliques de gouttes en souffrance brisaient avec écho l’agonie du silence … plic …plic. Cela semblait provenir  de derrière la façade de glace. Mais était-ce vraiment de là que ce son lui parvenait ? Pour vérifier  cela, elle toqua doucement sur la masse de glace et un son creux lui parvient signe qu’il y’avait bien une pièce cachée.  Pensive, la louve retourna près du foyer et se saisissant d’une branche enflammée, la posa contre la paroi gelée. Cette dernière après quelques minutes fondit en un cercle assez grand pour laisser voir ce qu’elle cachait. Et quelle découverte ! Les gouttes d’eaux qu’avait ouïe l’Okami provenaient de celles qui tombaient des innombrables stalactiques présents dans l’immense grotte dont les parois hérissé garnis de couleurs de glace étaient ornées de cristaux de tout genre et de toute taille. Un vrai trésor pour un chasseur de trésor. Cependant elle nota également que la grotte semblait allait bien plus loin, des couloirs étant présents au loin. Elle se retourna donc vers l’humain :

« Que faisons-nous ? On attend que la tempête se calme ou on visite un peu ? »

Et qui sait ce que ces lieux pouvaient bien dissimuler. Dans tous les cas, la Terranide était curieuse et elle espérait que son compagnon de voyage le soit autant. Autant s’occuper que d’attendre que la tempête passe.
« Modifié: mercredi 31 juillet 2013, 11:16:14 par Shad Hoshisora »


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