Un rendez-vous à Big Apple... [PV Novac]

-"Nous nous rendons à Novac, Madame. Nous prévoyons de signer un traité dans le cadre de l'alliance entre Ashnard et les Formiens."


Depuis quelques jours, la guerrière savourait pleinement l'acquisition de son nouveau poste, car maintenant, elle faisait définitivement  partie du corps militaire Sylvandin. Le fait d'être devenue commandeur était une sorte de soulagement: la sécurité du royaume qu'elle avait découvert il y a quelques années reposait (en partie) maintenant sur ses épaules.
C'est d'ailleurs à cette instant précis qu'elle pris la décision d'accompagner la délégation, dirigée par le même soldat qui se tenait en face de lui.

-"Soldat, je crois que je vais vous accompagner. Vous avez un petit bout de chemin a faire, et en cas d'attaque, je serais à vos cotés. Non pas que je doute de vos compétences, mais j'ai moi même mes raisons d'aller à Novac... "

Le soldat acquiesça:

"Bien Madame ! Soldats, tous en rangs et direction Novac ! Un, deux, trois, quatre...

Et la troupe se mit en marche. Accompagnée de leur (tout nouveau) commandeur, les soldats prirent la direction du nord, et quittèrent l'enceinte de la cour militaire. Izanami arrangea un pan de son kimono qui s'était glissé entre l'une de ses cuisses, puis cala son katana sous sa ceinture. Ce vêtement, elle l'affectionnait tout particulièrement, car il le suivait depuis ses débuts, tout comme son arme. Elle avait pourtant reçue l'armure  du commandeur, il y a quelques semaines, mais elle ne désirait pas la porter aujourd'hui. C'était quand même une armure diablement confortable, vraiment très résistante ( et sexy en plus) qui ne ralentissait en rien celui qui la portait.

Izanami regarda au loin; il ne restait plus que quelques heures à la troupe pour rejoindre Novac. Cette ville, Izanami en avait beaucoup entendue parler, mais elle n'avait jamais eu l'occasion de s'y rendre. En revanche, elle avait conservé un prospectus qui vantait les valeurs de Novac, et à force de le lire et de le relire, elle prit conscience que les équipes médicales novaquiennes pourrait remédier à une de ses principales envies.

Mais le terme "envie" n'est plus vraiment approprié pour définir ce qui s'est transformé en un réel problème. Même si elle l'a longtemps caché, Izanami rêve depuis des centaines d'années de ce qu'elle appelle elle même sa "satisfaction animale".
La guerrière n'a jamais renié ses pulsions zoophiles. Elle a toujours caché ce désir profond de posséder un attribut animal, et après sa rencontre avec Sakura Korvander, elle prit la décision de se rendre à Novac. La dragonnière lui conseilla de demander à mélanger son ADN, et devenir terramorphe. Pour Izanami, le fait d'être une Terramorphe représente le "summum", si on peut appeler ça comme ça. Elle pourra concilier toutes les formes animales qui l'attiraient, et ainsi se transformer au grès de ses envies.

***

C'est au bout de cinq jours qu'Izanami et la délégation qui l'accompagnait arrivèrent au portes de Novac. Le voyage avait été long et assez éprouvant: le temps avait été déplorable, et pandant deux jours, Izanami et les soldats durent affronter une pluie particulièrement forte. Mais quand ils arrivèrent à Novac, le climat avait véritablement changé: la température avait monté d'un cran, le ciel était bleu... On se croirait sur une photo de cartes postale.
Bon, les portes du territoires n'était pas encore toutes près. Vu que Novac était un archipel, il fallait prendre un ferry, et ainsi être débarqué au port de Novac.
Apparemment, la délégation ne pourra pas accompagner le Commandeur dans le bateau, car une entrée réservée aux militaires était située un peu plus bas. C'était tant mieux, car les raisons de la venue d'Izanami à Novac était uniquement personnelles.

-"Soldats !lança t'elle.Je dois vous laisser ici. J'ai quelque choses à faire, et mes raisons ne regardent que moi !"

Le Soldat en charge de la délégation Hocha la tête et se retourna vers ses troupes avant de les diriger vers l'entrée réservée aux militaires.
En les voyants s'éloigner, Izanami poussa un soupir de soulagement. Puis, elle se dirigea vers les caisses pour payer son billet.

-"Bonjour ! Bienvenue à Novac !"

Derrière les caisse se trouvait une jeune femme blonde, pulpeuse, à la poitrine relativement très opulente et... en bikini?

-"Putain... C'est quoi ce délire ?! une caissière en bikini ?! pensa Izanami. Très belle femme en tout cas..."

Izanami lui sourit. Apparemment, Novac était un territoire assez riche. D'habitude, une caissière c'était moche, gras, et pas attirant du tout. Les Novaquiens soignaient leur accueil.

Dépêchez vous madame ! le ferry va bientôt partir ! Et bon séjour à Novac ! .

Izanami acquiesça, avant de passer le portique de sécurité qui délimitait l’accès au ferry. le Ferry en question ressemblait plus à un yacht de luxe qu'a un vrai ferry. Le design de l'embarcation était assez futuriste, mais ce n'était qu'un avant goût de ce que à quoi ressemblait Novac city.
Une fois à bord, Izanami prit place sur le pont, ou des rangées de sièges étaient disposés pour accueillir les passagers. Izanami prit place sur l'un des sièges, et quelques minutes après, le ferry démarra.


Le voyage dura une vingtaine de minutes. Et quand la guerrière aperçu enfin Novac, elle réalisa enfin à quel point l'archipel était riche: En apparence, Novac ressemblait à un immense complexe, réparti sur plusieurs étages. Certaines parties du bâtiment était ouverte, et laissaient apparaître des terrasses et des restaurants.
C'est ainsi que la guerrière fut débarquée dans l'archipel.
Une fois dans la ville, elle n'eut pas trop de mal à se repérer. Après quelques minutes de marche, elle arriva devant l'immense bâtiment qu'était Big Apple.

« I am the passenger
I stay under glass
I look through my window so bright
I see the stars come out tonight »

Dans son immense appartement, Milwën écoutait de la musique terrienne, un cadeau qu’un cadre de la société lui avait apporté suite à ses vacances officieuses sur Terre, vacances qui avaient aussi servi de voyage d’étude sur le comportement terrien, à l’occasion d’un séminaire tout aussi secret sur le comportement d’une société « uniraciale », c’est-à-dire une société où il n’y avait que des humains. D’un strict point de vue politique, une société de ce type était très intéressante, car on y observait que, malgré des caractéristiques génétiques tendant à considérer que les Terriens ne formaient qu’une seule race, ils avaient tendance à se considérer comme des races différentes. Ce voyage serait l’occasion de tout un colloque confidentiel sur ce qui faisait une race, l’exemple terrien étant évidemment sur toutes les lèvres. Cependant, du fait du secret national, de l’intérêt impérieux de la Nation, Novac n’avait pas le droit de parler de ce colloque, et toutes les publications seraient concentrées exclusivement entre les mains des militaires. La Baronne attendait toutefois ce moment avec impatience, et, pour s’imprégner de la culture terrienne, elle écoutait de la musique, regardait des films terriens, et lisait des livres. On pouvait dire bien des choses sur les Terriens, mais ils avaient une production artistique plutôt bonne. Milwën se régalait à écouter Iggy Pop. Assise sur un confortable fauteuil en cuir, jambes croisées sur son bureau, elle avait la tête renversée en arrière, et, tout en écoutant la musique, sirotait un bon verre de vin d’origine nexusienne. Il n’y avait rien de mieux pour commencer la journée.

Cette dernière s’annonçait particulièrement riche en rebondissements. Outre l’organisation du colloque scientifique, Milwën devait aussi planifier une réunion entre les Tekhanes et une délégation ashnardienne, qui se tiendrait dans les salons privés de Novac Tower. Cette réunion faisait suite aux dispositions ayant été prises il y a plusieurs mois entre Tekhos, Novac et Ashnard, afin d’organiser un traité mutuel de coopération face à la menace formienne. Concrètement, devant l’augmentation sensible des bio-infestations à travers le monde, Tekhos avait passé des accords pour permettre une intervention plus rapide des forces tekhanes, afin de lutter contre la menace formienne. De tels traités étaient passés avec la plupart des États forts de Terra, incluant aussi Nexus, mais, concernant Ashnard, la situation avait été plus problématique. L’Empire étant une dictature, les questions portant sur la remise en cause de sa souveraineté étaient des questions houleuses, glissantes, et risquées.

*L’une des conditions de ce traité était de leur accorder un droit de regard sur nos installations... Fort heureusement, leurs connaissances limitées font que, même si, par le plus extraordinaire des hasards, ils mettaient la main sur nos formules, ils n’y comprendraient rien.*

Pour autant, la prudence était de mise, car on ne savait jamais ce qui pouvait arriver. Devant les jours tendus qui s’annonçaient, Milwën préférait donc se détendre, ce qu’elle faisait de toute manière à chaque fois. La musique se terminait tranquillement quand une sonnerie retentit dans la pièce. Soupirant légèrement, Milwën reposa son verre sur son bureau circulaire, puis appuya sur un bouton de son téléphone. Un holoprojecteur diffusa immédiatement devant elle une petite image, une sorte d’écran translucide montrant sa secrétaire, Wanda.

« La délégation ashnardienne est arrivée au port, Baronne.
 -  Fort bien. »

Tout en parlant, Milwën s’était relevée, regardant par ses énormes baies vitrées Novac City. La capitale s’étendait à perte de vue. Sans égaler les grandes métropoles tekhanes, Novac City restait une cité impressionnante, une cité bioécologique où les capteurs de pollution flottaient toujours dans le bas. Comment ne pas ressentir un élan de fierté en voyant ces fières tours ? Novac était un exemple pour le monde entier, sur de nombreux points de vues.

« Ils désirent naturellement instamment vous voir » rajouta prudemment Wanda.

La Baronne esquissa un léger sourire, avant de se retourner. A chaque fois qu’elle marchait, ses plaques d’armures cliquetaient légèrement sur son corps.

« Dites-leur que je les recevrais comme en dispose mon agenda, durant la réception à Novac Tower.
 -  Très bien, Madame.
 -  Et... Wanda ?
 -  Madame ?
 -  Vous ne m’avez pas dit comment votre WE s’est passé, avec Nila.
 -  Oh... »

Wanda venait d’arriver récemment à Novac, et ne savait pas que Milwën avait une mémoire d’éléphant. C’était, non seulement quelque chose d’instinctif, mais aussi lié à ses nanomachines. Ils accroissaient de manière sensible ses capacités intellectuelles. Les chercheurs qui comparaient les non-implantés à de « futurs primates » n’étaient pas si éloignés que ça de la vérité. Les nanomachines permettaient au cerveau humain de fonctionner bien plus efficacement, sans saturation, et donc de stocker un bien plus grand nombre de données.

« Et bien... Il s’est bien passé, Madame.
 -  Ne soyez pas si renfermée, Wanda. Vous êtes l’une de mes secrétaires personnelles, ce qui revient à dire que nous sommes appelées à nous connaître intimement.
 -  Euh... Et bien, nous... Nous avons fait l’amour, Madame.
 -  Voilà qui est mieux. »

Avec un léger sourire, Milwën termina la conversation.

En contrebas, la réception du bâtiment central de Novac, le nouveau siège administratif de MERCATEL, était immense. Il y avait des centaines de personnes qui entraient et ressortaient, et la salle de réception s’étalait sur deux étages, avec des escalators, des murs qui semblaient faits d’or. Il fallait traverser un portique de sécurité avec des détecteurs de métal, et des gardes, pour pénétrer dans les locaux. Le bureau de réception était un grand bureau circulaire comprenant une quinzaine d’hôtesses, environ. De grands écrans plats en hauteur donnaient des informations, que ce soit des spots publicitaires vantant les implants génétiques, les séjours touristiques, ou donnaient des informations. Il y avait dans la seconde partie du hall de réception une rangée d’ascenseurs pouvant contenir au moins une quinzaine de personnes. Les caméras de sécurité étaient de discrets ronds oculaires dans les coins, et, pour orner le tout, une rotonde dominait la pièce, montrant un ciel artificiel, correspondant au temps qu’il faisait dehors.

Ce fut devant une hôtesse aux cheveux roses foncés, Sonia, qu’Izanami se rendit. Elle portait de longs gants de rouge, et une sorte de combinaison blanche moulante qui la dénudait partiellement. Une très belle femme, qui fit un sourire ravissant devant la femme.

« Bonjour, Madame. Puis-je vous être d’une quelconque assistance ? »

Très vite, une hôtesse vint à la rencontre d'Izanami. Décidement, les Novaquiennes étaient de très belle femmes. Celle-ci l’accueillit avec un ravissant sourire:

« Bonjour, Madame. Puis-je vous être d’une quelconque assistance ? »

C'est ainsi qu'Izanami se lança dans l'explication de ce qui allait définitivement changer sa vie:

« Eh bien... En fait, je viens pour une modification d'ADN. Serait-il possible de Terramorphoser mon organisme ?
 -  "Oui tout à fait Madame. Big Apple est spécialisé dans la modification d'ADN. Vous êtes accompagnée ?"
 -  "Je viens au nom de Sakura Korvander."
 -  "Très bien. Suivez moi à l'intérieur, nous allons consulter la base de données, afin de retrouver le profil de votre Parrain".

Izanami suivit l'hôtesse dans l'immense bâtiment qu'était Big Apple. Une fois à l'intérieur, la guerrière découvrit une immense pièce avec au beau milieu un comptoir, et une secrétaire qui passait divers coups de fils.
L'hôtesse interpella Izanami et l'invita à rejoindre le comptoir, et se plaça derrière l'ordinateur de bord.

-"Très bien Madame. Nous allons prendre en note vos données personnelles afin de créer votre profil. Votre Nom, Age, date de naissance s'il vous plaît.
-  Izanami, 21 ans, et pour l'âge...
-  Immortelle je présume ?
-  oui ! Comment le saviez vous ?
-  On en à souvent des comme ça... Votre groupe sanguin ?
-  B+

L'hôtesse remercia la guerrière et lui désigna une chaise située un peu plus loin. Izanami s’y assit et patienta.

A Novac, il était possible de faire beaucoup de choses. Dreamland offrait aux touristes de nombreuses boutiques permettant de se faire implanter, et d’avoir des nanomachines dans le corps, dont les effets dépendaient des clients. Une bonne partie des implants étaient des implants sexuels : accroissement du taux hormonal, du taux d’endorphines, des formes, rajeunissement cellulaire, etc... Une autre partie majoritaire de la clientèle concernait les traitements médicaux, mais, sur ce point, il fallait plutôt s’adresser aux hôpitaux de Novac, qui étaient, comme n’importe quoi sur Novac, liés avec MERCATEL. La demande d’Izanami surprit un peu Sonia, qui réussit à ne pas le montrer. Une « terramorphisation », comme Izanami le demandait, était possible, mais c’était une procédure longue, onéreuse, et qui ne pouvait se faire que dans les laboratoires du building principal. Sonia conduisit Izanami vers un ascenseur, qui les avala, les conduisant à l’un des étages du bâtiment, qui faisait partie du grand complexe scientifique du bâtiment. Elle fut conduite dans une sorte de salle ressemblant à un grand laboratoire, avec, au centre, une table pour s’allonger, qui était devant une espèce de sarcophage circulaire, où la terramorphisation aurait eu lieu.

Elle obtint quelques informations sur Izanami, de la part de l’intéressée, puis lui fit signe de s’asseoir, tout en contactant Wanda, la secrétaire de la Baronne. Pour une terramorphisation, qui était une procédure lourde, il fallait l’autorisation de Milwën, car l’opération comprenait des risques. Quand Izanami était entrée dans la pièce, elle était passée à travers un scanner invisible, qui permit aux Novaquiennes d’avoir rapidement toute une fiche biologique et anatomique sur elle. Sonia contacta donc Wanda, afin de lui faire part de la cliente.

« Vous avez le dossier génétique ? demanda Wanda dans son communicateur.
 -  Il vient de sortir. Je vous le transmets ?
 -  Je vous en prie », acquiesça-t-elle.

Sonia était devant un terminal, dans une salle isolée de celle où Izanami était, et posa ses doigts sur ce qui faisait office de souris, soit une sorte de petite boule incrustée à côté du clavier. Elle attrapa la boule, et la déplaça, jusqu’à pouvoir transférer le fichier, l’envoyant sur la boîte mail professionnelle de la Baronne, que Wanda consultait. MERCATEL avait beau être une immense entreprise comprenant des dizaines de milliers d’employés, la Baronne avait une mémoire phénoménale, et se souvenait presque du nom de chaque employée. En tout cas, elle se souvenait de Sonia, vu qu’elles avaient fait l’amour ensemble, une fois. Sonia était en couple avec une femme, mais, pour être honnête, elle avait vraiment pris son pied quand elle avait eu les doigts de Milwën entre ses cuisses.

« OK, je l’ai reçu ! Vous pouvez retourner à votre bureau, Sonia. Merci bien. »

Sonia s’écarta, et retourna voir Izanami, lui donnant quelques précisions.

« Votre dossier génétique est analysé par la Baronne en ce moment-même. C’est elle qui déterminera, au regard de vos gènes, si l’opération peut s’envisager. Le délai d’attente est variable, mais dure généralement une heure. »

Analyser l’ADN d’une personne, c’était une longue activité. Sonia remit à Izanami une sorte de petit badge.

« Ce badge contient une puce électromagnétique qui vous autorise à vous déplacer dans une partie de l’immeuble seule... »

Et, tout en le disant, et en mettant le badge, ses doigts en profitèrent négligemment pour glisser le long de l’un des opulents seins d’Izanami, sous son kimono. Elle la regarda ensuite, avec une ombre de sourire sur les lèvres :

« ...A moins que vous ne préfériez que je vous guide ? »

quelques minutes plus tard, Izanami fut rejoint par Sonia qui l'emmena au coeur du batiment. Les deux jeunes femmes se dirigèrent vers un ascenseur. Une dizaine d'étages plus tard, et elle se retrouvèrent dans une grande salle ronde. C'était apparemment ici que l'opération allait avoir lieu et pour cause, Izanami observa plusieurs machines, dont certaines étaient armées de bras métalliques divers. Ceux ci étaient munis de seringues, de pinces et d'autres outils médicaux variés utiles à l'opération qu'Izanami allait subir. Bien sûr elle ne pouvait pas le moins du monde imaginer comment ces machines allait faire d'elle une terramorphe.
Mais ce qui avait réellement retenu son attention était une capsule ronde en métal, située devant une table, ou elle pourrait s'y allonger. D'ailleurs, ça ressemblait aux tables d'opérations métalliques qu'on pouvait trouver dans les hôpitaux terriens, mais celle ci semblait bien plus confortable.

Sonia lui fit signe de s’asseoir, Izanami s’exécuta. Elle s'affala sur une chaise située près d'elle. Elle observa d'un œil intéressé Sonia qui recevait des informations dans son oreillette. Force était de constater qu'elle était une très belle femme. Sa combinaison moulait à merveille ses courbes aguicheuse, et son corps semblait sortir d'un rêve. Sonia quitta la salle, laissant Izanami seule quelque minutes, avant de revenir la chercher.

«Votre dossier génétique est analysé par la Baronne en ce moment-même. C’est elle qui déterminera, au regard de vos gènes, si l’opération peut s’envisager. Le délai d’attente est variable, mais dure généralement une heure.»

La Baronne ? C'était donc à cette personne haute placée que Sonia s'adressait dans son oreillette ? L'hôtesse sortit un badge gris de sa poche et l’agrafa sur le kimono de la guerrière. Sonia sembla profiter de l'occasion pour repositionner un des seins de la patiente dans son vêtement. Un agréable pressentiment envahit Izanami. Elle ne saurait dire ce que c'était mais elle lui sourit de tout ses dents, le rouge au joues.

« Ce badge contient une puce électromagnétique qui vous autorise à vous déplacer dans une partie de l’immeuble seule... A moins que vous ne préfériez que je vous guide ? »

Izanami acquiesça, décidément charmée par cette femmes aux manière un peu avenantes.

-Très bien, guidez moi !

« Très bien, guidez moi ! » s’exclama la femme.

Sonia esquissa un léger sourire amusé, comprenant très bien comment tout cela allait terminer. Les joues rouges d’Izanami étaient un très bon indice sur sa situation actuelle : l’excitation. Sonia lui plaisait, et c’était, en réalité, tout naturel. Qui ne l’aurait pas été, à sa place ? Les Novaquiennes étaient, grâce aux nanomachines, de très belles femmes. Les nanomachines entretenaient leurs corps, affinaient leurs formes, supprimaient les rides, leur faisant ainsi conserver une apparence juvénile, tout en leur permettant d’affiner tout le reste : épaisseur de l’estomac, grosseur des seins, longueur et couleur des cheveux, etc... On pouvait tout customiser avec les Gen-7, et, pour ne rien arranger, Sonia portait une tenue extrêmement sexy, faite de gants rouges, de collants rouges, d’une culotte blanche qu’elle portait sans gêne. Les mœurs novaquiennes n’étaient pas très exigeantes, et elle s’avança lentement, roulant des hanches devant elle.

Le building de Novac City pouvait faire l’objet de visites touristiques dans une partie du complexe, afin d’en savoir plus sur les nanomachines et leur élaboration. C’était dans une partie du complexe que Sonia se rendait. Elle rejoignit un ascenseur, restant à côté d’Izanami, un léger sourire sur les lèvres. Sonia aimait bien coucher avec les étrangères, et Izanami ne serait pas la première femme avec qui la secrétaire s’enverrait en l’air. Elle pouvait le faire dans l’ascenseur, mais ce serait imprudent. Si on la surprenait, elle pouvait avoir des problèmes. Et Sonia ne voulait pas en avoir. Elle connaissait des endroits discrets.

« Vous êtes très belle, confia-t-elle. Vous avez bien fait d’utiliser nos services, nos scientifiques savent transformer les gènes des individus en conservant leur beauté naturelle. »

Est-ce qu’elle avait déjà subi des transformations génétiques ? Sa poitrine était vraiment énorme, trop grosse pour être naturelle... Mais, sur Terra, la nature pouvait être très surprenante, Sonia en savait quelque chose, pour avoir vu beaucoup d’autochtones. L’ascenseur les conduisit à un étage, et elle s’avança, sentant des fourmillements dans ses cuisses, à l’idée de coucher avec elle.

« Voici les laboratoires où nous vous manipulerons, Izanami... Regardez ces cuves, elles contiennent un liquide spécial, anesthésiant, qui donne l’impression à nos clients de baigner dans le liquide amniotique, tout en agissant sur leurs gènes. »

Le duo s’approchait d’une grande pièce futuriste, avec des murs gris métalliques, des scientifiques en blouse blanche, des terminaux d’ordinateur, des gardes dans des uniformes sombres sexys, des écrans plats, et de grosses flèches pour les visiteurs. Le duo s’avança dans un couloir avec de grandes vitres blindées, où on voyait, sur la droite, les cuves dont Sonia parlait. C’était des cuves cylindriques abritant une personne, entièrement nue, flottant dans un liquide bleuâtre, son corps relié par quantité de seringues et de ventouses. Devant les cuves, des scientifiques s’affairaient sur des machines infernales : des ordinateurs, des claviers, des appareils de traitement. Sonia laissait Izanami regarder tout en se blottissant contre elle, glissant sa main le long de son dos, serrant l’autre côté de ses hanches, dans une position qui ne laissait guère de place au hasard, ou au doute.

« Vous baignerez là-dedans, ma belle... Toute nue... » souffla-t-elle ensuite contre son oreille.

Izanami était un peu plus grande qu’elle. Sonia lui prit la main, se remettant à marcher, s’aventurant dans un couloir, jusqu’à se rapprocher d’une petite porte coulissante, qu’elle ouvrit à l’aide d’un passe. Elles pénétrèrent dans une petite remise, où une lumière blafarde s’alluma au plafond. Sonia referma la porte, la verrouillant, puis regarda Izanami, un sourire malicieux sur les lèvres. Son corps continuait à la démanger, et elle se rapprocha, posant ses mains gantées le long du kinomo de la guerrière, glissant tendrement, sensuellement, tout en se blottissant contre elle.

« Hum... Pourquoi se le cacher, hein ? Vous me faites de l’effet... Et j’ai une furieuse envie de vous baiser. »

Sonia était plutôt du genre directe, et la Baronne lui avait déjà fait l’amour, ce qui lui avait permis, malgré son petit salaire, de bénéficier des Gen-7. Milwën était généreuse avec ses amantes, et Sonia avait pu dormir dans le grand lit de Milwën, aux étages supérieurs, en étant sodomisée par sa patronne. L’une de ses plus belles parties de baise : coucher avec sa patronne... Mieux, coucher avec LA patronne, celle qui dominait tout Novac ! Sonia rapprocha ses lèvres de celles d’Izanami, et l’embrassa tendrement, en soupirant de plaisir.

« Je sens que je vais adorer ça... Une heure... C’est bien assez pour te faire découvrir le sexe à la Novac ! »

Sonia lui rendit son sourire et se retourna pour rejoindre l’ascenseur qui se trouvait au bout du couloir. Izanami s'empressa de la rejoindre. L'ascenseur n'était pas si grand que ça, et les corps des deux femmes étaient relativement proches.


« Vous êtes très belle. Vous avez bien fait d’utiliser nos services, nos scientifiques savent transformer les gènes des individus en conservant leur beauté naturelle. "

Izanami rougit de plus belle. Décidément, Sonia semblait lui plaire. Elle sentait qu'un contact s'établissait entre elles. L'ascenseur s'arrêta enfin après ce qui avait semblé une éternité, et les conduit à un autre étage. Dans un couloir avec de grandes vitres blindées, Sonia lui montra les capsules qui allait la transformer. On pouvait y observer une personne nue baignant dans un liquide bleu, son corps relié par plusieurs instruments médicaux.


« Voici les laboratoires où nous vous manipulerons, Izanami... Regardez ces cuves, elles contiennent un liquide spécial, anesthésiant, qui donne l’impression à nos clients de baigner dans le liquide amniotique, tout en agissant sur leurs gènes. »

Le fait de penser à l'opération provoqua en elle un frisson d'adrénaline. Malgré cela, elle sentait qu'une autre chose plus incroyable encore allait se passer aujourd'hui. Soudain, Sonia vint se blottir contre elle, passant la main autour de sa hanche:


"-Vous baignerez là dedans ma belle... Toute nue..."

Au contact du corps chaud de l'hôtesse contre le sien, l'excitation naissante d'Izanami sembla s'aggraver. Elle se laissa conduire dans une petite remise ou sa prochaine partenaire sexuelle  y laissa échapper ses désirs envers elle.


« Hum... Pourquoi se le cacher, hein ? Vous me faites de l’effet... Et j’ai une furieuse envie de vous baiser. Je sens que je vais adorer ça... Une heure... C’est bien assez pour te faire découvrir le sexe à la Novac ! »

Les mains gantées de Sonia glissaient le long du Kimono d'Izanami, qui laissait échapper des grognements de plaisir. Elle se mordait doucement la lèvre inférieure et semblait succomber aux désirs qui la prenait.

"-Oui... C'était tout ce dont je pouvais espérer aujourd'hui, Sonia...

Et Izanami glissa lentement sa main entre les cuisses humides de sa partenaire qui haletait doucement.  Décidément, ce rendez vous à Big Apple allait être furieusement érotique...

« Oui... C'était tout ce dont je pouvais espérer aujourd'hui, Sonia... »

Elle était charmée. Quoi de moins étonnant ? Novac, c’était le Paradis sur Terra. Un miracle technologique, où technologie, magie, et nature ne faisaient plus qu’un, dans une saine et douce harmonie. À Novac, la Femme, au sens de l’espèce humaine, était dominante. Les Novaquiennes avaient remodelé la Nature afin de créer un archipel magnifique et paradisiaque, où il faisait bon vivre, où des purificateurs d’air permettaient de lutter efficacement contre la population. Novac City était une énorme mégapole, une ville propre et pure. L’endroit rêvé pour n’importe qui. Comment ne pas l’aimer ? Pourtant, au début, Sonia avait eu un peu peur. Elle s’était rendue à Novac après avoir perdu son boulot à Tekhos Metropolis, et une amie, qui était à Novac, lui avait dit de venir postuler ici. C’était un eldorado économique, une ville naissante, et beaucoup d’investisseurs et d’entrepreneurs recherchaient du personnel. Elle avait eu un petit boulot dans un cabinet d’avocat, comme secrétaire, qui avait duré pendant deux ans, avant qu’elle ne parvienne à rejoindre MERCATEL. Un choix qui ne se refusait pas.

Grâce à son salaire, elle avait pu réussi à modifier son corps, rajeunissant, faisant disparaître ses rides, ainsi que ses excès de graisse. Elle s’était également rajoutée d’autres joyeusetés, et sentait le corps de la belle indigène vibrer de plaisir. Oui, elle avait vraiment de très belles formes. Un corps parfait, à tout point de vue. La belle Sonia salivait dessus, dans cet espace clos. Elle se pencha vers elle, et l’embrassa doucement sur les lèvres, savourant ce contact. Ce ne fut pas un baiser particulièrement agressif, rien d’autre qu’un simple frottement des lèvres. Le baiser s’accentua progressivement, ses lèvres venant mordiller les siennes, alors qu’elle s’avançait un petit peu. Izanami était grande, et Sonia devait hisser la pointe des pieds, la poussant lentement, tout en continuant à glisser ses mains le long de son kimono, continuant à l’écarter, jusqu’à poser ses mains sur sa culotte, qu’elle serra entre ses doigts, la pressant fermement, avec avidité.

« Délicieuse... souffla-t-elle par la suite, venant frotter son nez contre le sien. Tu es tout simplement parfaite, ma chérie... »

Elle ferait un très beau cobaye. Personne ne s’était jamais plaint des expériences et des opérations réalisées au sein de Novac. C’était une technologie très au point, et extraordinairement lucrative. Il n’y avait pas que des Tekhanes qui venaient, mais des gens venant de tous les horizons, notamment de Nexus, ce qui amenait les Novaquiennes à devoir traiter des mâles. On ne refusait pas l’argent, peu importe le sexe de son porteur. Izanami était déjà très belle, et Sonia vint la pousser. Son dos heurta l’une des étagères métalliques de la réserve, et les ventouses magnétiques retenant la culotte de Sonia se défirent alors, tandis qu’une bosse se formait entre ses cuisses.

La jolie secrétaire venait de faire apparaître un sexe masculin, une belle verge tendue qui jaillissait d’entre ses cuisses. L’un des implants qu’elle s’était implantée à Novac, pour une coquette somme, mais il était très opérationnel. Sa verge vint douloureusement frotter contre le ventre de sa partenaire, arrachant à Sonia des soupirs de plaisir et d’impatience. Elle écarta la culotte de la femme, agissant rapidement, nerveusement. Elles n’avaient qu’une heure, et donc guère le temps pour les préliminaires.

« Je... Je te veux, Izanami, hum... Bien... Bien profondément... »

Elle glissa ses mains, et guida son sexe, l’envoyant dans le vagin de la femme, encore habillée. Sa culotte était encore sur ses fesses, le bout glissant contre la base de sa verge, jouant avec ses testicules. Elle s’enfonça d’un coup sec, et posa ses mains sur les cuisses d’Izanami, s’en servant comme appui, tout en la pénétrant joyeusement, soupirant de plaisir, sentant les gros seins de la femme rebondir contre elle.

« Haaaa... Haaaaaa puuuuuttaaaaiiiiinnnn, haaaaaaaannn... C’est... C’est si bon ! »

 Je... Je te veux, Izanami, hum... Bien... Bien profondément...

Sonia s'approcha d'Izanami, l'embrassant tendrement, lui mordillant les lêvres... Les corps se cognait contre les meubles, et la température avait sensiblement monté d'un cran. Sonia attrapa fermement la culotte de la guerrière, dans un soupir de plaisir. Leur corps se touchaient mutuellement, les excitant plus que jamais. les jeunes femmes s'adonnaient aux plaisirs les plus bruts et les plus déliceux.

-"Délicieuse... Tu es tout simplement parfaite, ma chérie..."

La culotte de sonia se défit, car elle venait de faire pousser un membre masculin entre ses cuisses. Izanami poussa un gémissement étouffé quand la secrétaire vint la pousser un peu plus contre la cloison, écartant ses jambes afin d'y introduire son sexe, plus tendu que jamais. Des frissons la parcouru, et elle se plaqua contre le mur. Elle bougeait son bassin de plus en plus fort, accompagnant la pénétration. Et quelle pénétration !

Je... Je te veux, Izanami, hum... Bien... Bien profondément...

Le plaisir allait crescendo, et il arrivait un point ou la verge semblait plus gonflée que jamais. La cyprine coulait le long des cuisses humides d'Izanami. Elle s'approcha de Sonia pour l'embrasser fougueusement. Leur langue se mélangeait, et elle la retira pour venir lécher le cou de sa partenaire qui respirait plus plus fort que jamais.

-"« Haaaa... Haaaaaa puuuuuttaaaaiiiiinnnn, haaaaaaaannn... C’est... C’est si bon ! »

Izanami gémissait, en sueur Elle aggrippa le dos de Sonia, la griffant. Elle n'en pouvait plus, et elle non plus apparemment.

-"Haaa, Sonia je....Nous allons jouir ensemble...

Ce serait rapide et bref. Les deux femmes n’avaient même pas le temps de se déshabiller, le plaisir devait primer. Sonia pénétrait langoureusement cette belle femme, remuant faiblement son corps, d’avant en arrière, tout en l’embrassant, leurs seins se pressant entre eux. Izanami avait vraiment une poitrine énorme. Sonia avait fait un choix entre glisser son sexe entre ses seins, ou profiter de son con. Elle avait choisi pour le plaisir le plus intense, compte tenu de son faible laps de temps. Dommage que le temps joue contre elles, car le corps magnifique d’Izanami méritait bien qu’on s’y attarde. Le membre tendu de Sonia se glissait avec délice contre elle, tandis qu’elle la plaquait contre le mur, haletant et gémissant de plaisir, remuant ses hanches d’avant en arrière.

« Oui, oui, soupira-t-elle, jouissons ensemble, ma beauté... »

Quel mal y avait-il à faire sa pause en se faisant plaisir ? C’était rapide, trop rapide pour qu’on appelle ça se faire l’amour .C’était du sexe sauvage et bref, exprimant seulement le désir vif qui était né dans le corps de Sonia. Novac était beaucoup plus libre que d’autres parties du monde sur ce point, et il était fréquent que des employées aient entre elles des relations sexuelles. L’harcèlement sexuel existait sur Tekhos, mais, comme ce pays avait une nationalité très débridée, on accusait souvent les victimes d’avoir elles-mêmes incité leurs collègues, donnant lieu à des procès assez cocasses. Quoiqu’il en soit, Sonia se plaisait dans la réserve, faisant joyeusement l’amour avec sa partenaire.

Le corps d’Izanami était contre les meubles, les faisant légèrement grincer, et elle continuait à la prendre, sans relâche, avec une lente et dévorante passion, manifestant par ce biais son immense talent dans ce domaine, sa longue pratique. Elle soupirait et haletait, échangeant des baisers voraces avec Izanami, et c’est dans cette situation que Sonia finit par jouir, sentant le courant exploser en elle. Dans un soupir, elle vint s’abandonner dans le corps de sa partenaire, jouissant généreusement en elle, en donnant quelques coups de reins, haletant et tremblante.

« Haaa... Haaa, si c’est bon... »

Elle le pensait vraiment, et poussa un nouveau soupir, avant de lentement se retirer, sa verge dégoulinante ayant atteint une petite taille, avant de lentement disparaître. Sonia se mit à soupirer, les joues rouges, et remit ses vêtements en place.

« Il y a des toilettes à côté, expliqua-t-elle, nous devrions nous nettoyer un peu... »

Sonia sortit donc, et rejoignit rapidement les couloirs. Ils n’étaient pas mixtes, car il y avait très peu de mâles. Il n’y avait d’ailleurs que des cabines dans les toilettes, et elle alla près des lavabos, se passant un peu d’eau sur la figure. L’eau fit partir ses rougeurs, et elle remit à nouveau ses cheveux en place, époussetant ses vêtements. Elle avait encore, entre les cuisses, un peu de mouille, et s’amusa à se toucher, simplement pour ressentir ce contact. Elle souriait, heureuse. Jouir au boulot, avec les clientes, c’était vraiment le pied.

Cependant, le plaisir était terminé. Elle allait devoir retourner à son poste avant de se faire réprimander. Elle se retourna vers sa partenaire, un léger sourire sur les lèvres, et l’embrassa à nouveau, furtivement.

« Ce fut un plaisir, Izanami... Passe me voir ce soir, à la fermeture des bureaux, si tu ne sais pas quoi faire de tes nuits... Mais, pour l’heure, tu devrais retourner au laboratoire, l’opération doit être prête pour toi... »