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Un livre ne se juge pas à sa couverture (Privé)

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Riva

Humain(e)

Un livre ne se juge pas à sa couverture (Privé)

mercredi 27 février 2013, 19:07:18

La plus grande librairie de Seïkusu a été montée par Riva. Officiellement, c'est une de ses ancêtres qui l'a montée, Riva II. Mais depuis qu'elle est venue à Seïkusu, Riva n'en a pas bougé. Bien entendu, les illusions que lui permettent ses pouvoirs de génie l'aide à faire passer la chose. Pour les japonais, il s'agit d'une famille excentrique. On ne voyait que la Riva du moment, avec parfois un enfant. Une fille. On ne voyait jamais de mâle qui partageai sa vie.

Aujourd'hui, Riva neuvième du nom (pour les autorités) a repris la librairie familiale. Elle la connaît comme sa poche, et possède la plus belle collection de livres "rares" et antiques. Elle a aussi la plus grande collection de "beaux livres", des éditions uniques et sur tout les domaines possibles. Du simple roman au documentaire sur le nucléaire, en passant par un conte enfantin, un documentaire sur les voiture, un dictionnaire des synonymes, etc... Elle avait de tout, pour satisfaire le plus grand nombre de clients. La librairie Johnson's : Mothers & Daughters marchait du tonnerre.

En cette belle fin de dimanche après-midi (oui, parce que Riva ouvrait 7/7js, de 8:30 à 23:30), la jolie brune finissait de ranger les livres que venaient de lui retourner quelques clients. Elle s'arrêta un instant, observant avec une fierté non feinte l'empire littéraire qu'elle avait construit. C'était son trésor. Et pas mal de livre ici valaient leur pesant d'or. Les grimoires et manuscrits les plus anciens étaient conservés dans une sorte de musée, au sous-sol. Ils étaient bien sûr présent dans les rayonnages, mais ce n'était que des copies qu'elle avait réalisé.

Le décor était très hétéroclite. Les sections enfants/jeunesse étaient décorées en rapport avec le thème. Des licornes, des ados à la sortie des classes, des soleils, des lions, etc... La section reliée à la mer en revanche présentait des sirènes, des dauphins et toute la faune et la flore maritime. Et ainsi de suite. Le sol était une moquette moelleuse, pratique pour s'y installer après avoir choisi un livre, le feuilleter ou même le lire complètement. Car en plus d'être une librairie, elle faisait aussi bibliothèque. Un coin lecture avait été aménagé plus loin, pouvant facilement accueillir une cinquantaine de personnes, mais la majorité préférait se poser où le livre était. Aussi trouvait-on, outre la moquette douce et moelleuse, des poufs ou des petits fauteuils confortables un peu partout, ainsi que des réserves de marques-pages.

Finissant de ranger les livres, elle n'entendit pas la sonnette de la porte d'entrée, signifiant l'arrivée d'un client. L'accueil, près de l'entrée, possédait aussi une sonnette. Si le client appuyait sur le petit bouton bleu près du pot à crayon, le bipeur de Riva sonnerait immédiatement. Ou bien, si le client préférait faire un tour, il tomberait sûrement sur la brune en train de ranger les manuels juridiques récemment rendus par une étudiante en droit.

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Un livre ne se juge pas à sa couverture (Privé)

Réponse 1 jeudi 28 février 2013, 10:30:52

L’heure était venu de se séparer de tout ce qui restait de son passé. Il allait mettre in à tout son passé, à toute son histoire, à tous ces moments qu’il aurait voulu ne jamais vivre. Il y avait peut être prescription, il y avait peut être donc impossibilité de faire quoique ceoist, et son vieux commençait à tirer sur la fin de sa vie, mais il allait essayer, pour une fois, de passer par une voie légale. Mais bon, pas sur qu’il la reprenne cette voie légale, vu le boxon et le charabia que c’était…

Aussi direction bibliothèque de Seikusu. Il avait bien pris sa plaque au cas où. Il n’aimait pas les bibliothèques, c’était un endroit fait pour les rats et les intellos, lui, non, il n’avait aucune raison de s’y intéresser. Et puis dans la plupart des livres, il n’y avait pas d’image ! Si, bien sur que si Gabriel savait lire !  Disons juste que kanjis lui échappaient souvent… mais il savait lire, disons juste qu’après la lecture de base, il n’avait jamais vraiment suivi… et ce n’était pas son père qui lui aurait fait bosser ses cours à la maison… Il frappait quand il était ivre et quand il n’était pas ivre il dormait.

Quoi ? Demander l’avis d’un expert juridique ? Vous avez vu le prix ? Ces mecs vous sucent l’argent jusqu’à votre dernier Yen ! Alors non merci, il se débrouillerait avec un dictionnaire à côté si besoin est. Mais il soupirait bruyamment pour montrer à quel point ça le gonflait de devoir passer ça.

Il passa la porte de la bibliothèque et directement, il sentit qu’il n’avait rien à foutre ici. Il commença à suer à grosses gouttes, il avait très chaud, il était mal à l’aise, très mal à l’aise. Qu’est-ce qui lui avait pris de venir se fourrer dans un lieu pareil… instinctivement, il porta la main à son paquet de clope, pour se détendre, avant de réagir brusquement, virant sa main de là. Interdit dans la bibliothèque. Evidemment. Tant qu’à en faire un lieu de torture, autant y aller jusqu’au bout.

Il s’approcha du comptoir et utilisa une première fois la sonnette. Pourquoi chercher si y avait des cons qui se repéraient mieux que lui ici et qui s’en chargeraient à sa place ? Il y avait des sous-fifres non ? Des rats de bibliothèques qui n’avaient rien de mieux à foutre que bosser ici, autant qu’ils servent à quelque chose d’utile, le renseigner et l’aider par exemple.

Personne ne vint, il réutilisa la sonnette. Oui, il était impatient, et il n’avait pas toute la journée. Techniquement, il était en service, là ! Alors qu’on se magne un peu le fion bordel !  C’est pas comme si il demandait quelque chose de surhumain. Il sonna pour la troisième fois alors qu’une jeune femme sortait des rayons et se dirigeait vers le comptoir.

ENFIN !

« Bon sang, faut pas être pressé avec vous ! Si c’est urgent autant revenir plus tard… »

On se fait chier à faire du zèle, alors on nous fait lambiner. Putain de ville de merde, putain de pays de merde, putain de gens de merde !

« Bon et bien au moins je vais pouvoir interroger la personne qui pourra m’aider… vous préférez le faire ici ou au post ? »

Menace en l’air, ce n’était pas un retard qu’il allait la foutre en garde à vue ! Non, mai parfois, montrer les menottes avait cet avantage certain de faire en sorte que les gens se magnent. Comme pour la fessée pour les gosses… d’un autre côté, elle aussi, elle aurait bien pu mériter la fessée et lui aurait donné avec enthousiasme, se défouler faisait toujours du bien.


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