La musique dans la boîte de nuit ? À vrai dire, Quetzalcóatl ne l’entendait clairement plus, trop concentrée sur autre chose que sur les chansons qui faisaient pourtant danser les gens autour d’elle. La mélodie qui parvenait à ses tympans n’était faite que des soupirs chauds de John, des légères plaintes qui réussissaient à s’échapper d’entre ses lèvres pulpeuses, ou bien même les bruits de frottements de sa peau de nacre sur le jean tendu du rouquin. Et punaise, que ce genre de petit concert, aux multiples sons de débauches, ravissait les oreilles du Serpent à Plumes. Son postérieur, bien bombé et légèrement dénudé, se frictionnait lentement contre le pantalon du jeune homme, au niveau de son entrejambe. Il se balançait au rythme des seuls kicks que la demoiselle entendait. Son esprit, tout son corps même, s’enflammait d’un désir de plus en plus pressant pour cet humain aux épis de feu. Cela faisait déjà un petit moment que leur jeu de séduction était devenu plus…Tactile. Les esprits s’échauffaient chez le couple, de la meilleure manière qui soit, mais à force de jouer avec le feu, on finit bien par se brûler. Il suffisait d’attendre un peu pour savoir qui allait succomber. Quetz savait y faire, vraiment. On ne trompe pas une déesse sur les jeux de séduction et de luxure, mais la belle devait bien avouer que John n’était pas non plus un débutant en la matière. Le coquin venait d’ouvrir sa braguette pour ne laisser dépasser qu’une infime partie de son membre tendu. Son gland, à nu, se glissait entre les fesses de l’émeraude divine, à chaque ondulation de son bassin. Grr.
Ca y est. Il craque. Ding ding ding ! Le vainqueur est…Roulement de tambour. Quetzalcóatl ! Et oui, le jeune homme s’avouait vaincu, et ceci ne fit qu’étirer davantage les lèvres pulpeuses de l’immortelle. Tout allait très vite. John rangea son membre encore tout tendu dans son pantalon, rabattant la robe de la demoiselle sur ses fesses, les dissimulant de nouveau. Le rouquin n’en pouvait plus. Et la déesse non plus, finalement. C’est sans résistance qu’elle se laissa guider par son compagnon de soirée hors de la boîte de nuit, le sourire aux lèvres. Elle avait gagné, gagné le droit de stopper les ondulations de son corps sous sa robe, pour pouvoir les offrir ensuite de nouveau à John et rien qu’à John. Il avait craqué et ça se ressentait dans ses gestes, surtout quand il se précipita dans la limousine, poussant son amante sur la banquette de cuir noir, avant d’indiquer au chauffeur l’adresse de leur destination finale. Et lorsque le véhicule démarra, ce fut la libération.
John avait tout du fauve. Sa légère crinière de feu mais aussi l’impatience pour le coup. Il s’empara avec envie de la bouche de la jeune femme, venant faire valser sa langue contre celle de sa partenaire, l’enlaçant passionnément. D’un geste rapide, l’émeraude divine se retrouva le buste à l’air, sa bouche délaissée, alors que ses seins se faisaient picorer. Alternant entre des coups de langue francs, des suçotements obscènes, et des doux mordillements, le rouquin ne laissait rien au hasard pour combler sa belle. Quetz, prise d’une fièvre qu’on connaît tous, l’observa un instant, se mordillant la lèvre avec envie, avant de le voir filer vers son intimité libérée. Il n’est pas fou non, il est plutôt gourmand et sans hésiter, le jeune homme vient s’abreuver à la source. Du bout de sa langue, un simple contact sur son bouton de rose, et l’immortelle se mit à gémir fortement, laissant sa tête basculer en arrière et son dos se creuser sous l’envie qui le tenaillait.
- John…
Ô bon dieu, il la rendait folle ! Il avait envie d’elle pour un moment, alors qu’il la garde, et la garde pour longtemps ! Quetz était aux anges qu’on la désire si violemment, si ardemment. Grr. Et il était clair que le jeune homme ne pouvait plus attendre pour profiter du corps de son amante. Son festin commençait dans la limousine même et la mésoaméricaine ne s’en plaindrait pas. Elle couina de plaisir quand John la pénétra de ses doigts, les remuant fortement en elle, écartant délicatement ses chairs. Son esprit s’embrumait, son cœur s’affolait et déjà son corps se crispait d’envie, ne se relâchant que pour ouvrir les yeux, encore un peu mi-clos de ces préliminaires, et observait son amant. La belle rousse sentait son jus d’amour ruisseler le long de sa fente, ainsi que le haut de ses cuisses, ne songeant certainement pas à l’état du cuir de la banquette de la limousine. Les paroles de John ne calmaient en rien les envies de la déesse. Faire l’amour jusqu’à l’épuisement ? Mais elle n’attendait que ça, et cela se traduisit dans ce petit gémissement plaintif alors qu’elle fixait le rouquin, passant une douce main dans ses épis de flammes.
Mais même l’esprit s’insinuant dans la débauche, Quetzalcóatl n’en était pas pour autant sourde. Derrière ses petits gémissements qui en réclamaient davantage, derrière les bruits obscènes de succion, mélange de salive et de mouille, se cachaient, à peine, des soupirs chauds. Pour sûr, ils n’émanaient pas de John ou de la rouquine, et la seule personne qui restait, c’était le chauffeur. Le petit coquin les regardait-il à travers la fenêtre qui les séparait ? Ou bien, ne faisait-il que les entendre ? Qu’importe. Pour Quetz, cela n’en était que plus excitant. Savoir qu’on les entendait, voyait peut-être, ça la fit frissonner. Foutrement bon tout ça. John n’aidait pas à calmer le jeu. Rester avec lui bien plus qu’une nuit ? À réfléchir ? Non, le choix est déjà tout fait.
- Oh oui…Garde-moi avec toi pour un petit moment et fais-moi l’amour comme jamais !
À ses mots, la belle demoiselle rouvrit les yeux. Ses mains se posèrent de chaque côté du visage du jeune homme, le forçant gentiment à délaisser son intimité. Sa bouche était trempée et la jolie rousse eut un soupir d’aise qui brisa la barrière de sa bouche. Un sourire déforma son teint rougi avant qu’elle ne se saisisse des lèvres de l’éphèbe, goûtant alors son propre suc intime. Tremblotante, elle le força tout contre elle, collant sa poitrine dénudée tout contre son tee-shirt. Ce qu’elle avait envie de le déshabiller et de se jeter sur lui, là, de suite, et de lui faire l’amour à péter les suspensions de la limousine ! Mais la mésoaméricaine se faisait violence, encore, et pas qu’un peu.
Sa patience ne tarda pas à payer lorsque le Serpent à Plumes sentit son corps légèrement basculer, secouer par le freinage du véhicule. Toc, toc ! Un bruit contre la vitre séparant le couple du conducteur, indiquant que les rouquins étaient arrivés à destination. Forçant John à retirer ses doigts de son intimité, la jeune femme, légèrement débraillée, se rhabillant rapidement. Elle tira sur le bas de sa robe pour être présentable, alors qu’elle remettait le tissu correctement au niveau de sa poitrine, obtenant de nouveau ce sublime décolleté. Avec un sourire taquin aux lèvres, la belle se pencha sur le jeune homme, et d’un coup de langue furtif, elle taquina le gland échaudé de John. Juste quelques secondes pour lui donner un avant-goût de la chose. Oh la vilaine. Pire encore, Quetz passa à quatre pattes pour passer au dessus de John alors que celui-ci était assis sur la banquette, comme s’il n’y avait point de place dans ce véhicule. Envie, encore envie. Elle se montrait séductrice, provocatrice même, encore maintenant. Elle appuya sur la poignée pour ouvrir la portière, et d’un clin d’œil, invita son amant à la suivre alors qu’elle galopait doucement vers les escaliers menant à l’immeuble de John. Vite pour grimper à son appartement. Vite pour se retrouver enfin nus. Vite pour profiter pleinement l’un de l’autre jusqu’à plus soif. D’un signe de main, ou plutôt d’index, elle l’appelait.
- Date prisa, cariño…
En anglais, ça l’aurait peut-être plus fait, mais les terres d’origines de Quetz parlaient espagnol désormais. Et la jeune femme n’attendit pas son partenaire, disparaissant derrière la porte d’entrée de l’immeuble. Impatiente ? Oh oui. Hurry, baby. I want to have some sex with you.