- Les guerriers existent depuis la naissance du monde et cela ne changera pas tant qu'il y aura des hommes. Par Crom, je suis persuadé qu'il existe dans tes contrées de puissants champions, Circé-à-la-belle-poitrine ! Je les tuerais tous ou je mourrais en essayant de le faire et Crom me félicitera en me conviant à sa table et en m'offrant le lit de ses cent filles !
Comme Zord l'attendait, la magicienne s'attela à sa corvée. Sans y mettre de coeur, mais qu'importait ? Elle obéissait et le souverain -qui trouva ça d'ailleurs tout à fait normal- s'en contentait. Le bas de ses jambes d'abord, avant de remonter progressivement en faisant glisser le savon parfumé sur la peau aux lignes musculeuses du barbare qui la laissait officier en la regardant faire.
- Nous ne sommes pas aussi raffinés que les tiens, Circé-à-la-belle-poitrine. Je le sais, car j'ai voyagé par-delà les frontières barbares et j'ai vu le monde. Un peu. Les gens comme toi nous prennent pour des brutes sanguinaires et c'est vrai, par Crom ! Nous sommes, nous les champions du fer et du sang. Nous ne sommes pas des bêtes pour autant, nous vivons simplement selon nos codes et nos lois. Sois honnête, Circé-à-la-belle-poitrine : tu te considère certainement comme insultée de devoir faire ma toilette. Et pourtant, c'est un grand honneur pour toi aux yeux des miens. Vois, tu lave ma queue, qui est destinée à engendrer des rois et des puissants. Mais pour toi, c'est une injure. Laisse Zord te montrer que tu te trompe sur ta situation.
De sa main puissante, et sans prévenir, le barbare lui attrapa fermement le bas du visage. Ses doigts forts semblaient capables de lui broyer la mâchoire sans qu'il eut à forcer, mais Circé pourrait peut-être trouver dans la poigne une délicatesse toute relative. Ce qui se passa ensuite l'était beaucoup moins. Le gland du colosse, agité depuis le mandrin que ce dernier tenait à la base, s'était férocement approché et n'était qu'à un souffle des lèvres pulpeuses de la magicienne.
Il en resta là et la voix puissante de Zord reprit ses mots, ses yeux dardés dans ceux de l'ensorceleuse.
- Il me serait facile de te fourrer ma verge en bouche, Circé-à-la-belle-poitrine. Privée de tes pouvoirs, que pourrais tu faire pour m'arrêter ? Rien. Et par Crom, l'envie de te faire sucer ma queue est forte ! Pourtant, je n'en ferais rien. Sais tu pourquoi ? Car tu es mon invitée et que je te pense femme noble chez toi. T'épargner ce sort et t'autoriser à partager mon bain sont des preuves du respect que je te porte, des preuves que les barbares sont raffinés. Le colosse relâcha son pieu, qui retomba pour ne plus être menaçant. Rapidement, le visage de Circé retrouva sa liberté. Ces chiens de magie voulant notre fin sont à ton image, ils ne comprennent simplement pas les coutumes des barbares. Zord ne les blâme pas pour ça, sais tu ? Moi aussi, je ne comprends pas toutes vos manières, vos ronds de jambes. Comme...comme cette "séduction", par exemple ! Pourquoi faire des manières pour simplement baiser une femme ? Nous fils de Crom, nous voulons et nous prenons. Il ne tient qu'à la femme de se battre pour ne pas être saillie. C'est plus simple et tout le monde est gagnant. Une bonne baise, ou une bonne bagarre !
La toilette avait reprit et Zord n'avait plus rien ajouté, se contentant de laisser faire. Son excitation était montée de quelques crans et le volume de son sexe, ayant gagné en centimètres, en témoignait. Pourtant, il ne fît aucune allusion ou aucune tentative. Zord était un rustre sans manières, certes. Mais Zord avait sa notion du respect et s'y tenait, bien qu'elle luttait contre ses pulsions les plus basses et les plus fortes. Il la vit achever sa besogne et reposer le savon, lui demandant si cela avait été de son goût.
Zord répondit après lui avoir caressé la joue, presque tendrement. Etait-ce un mouvement doux qu'il avait laissé échappé, un remerciement silencieux ? Sûrement un peu des deux.
- J'aurais espéré que ce soit pour toi l'occassion de me laisser prendre ta croupe, alors je suis déçu. Mais tu as obéis et ça, c'est à ma convenance. Le colosse lui montra une grande malle qui reposait contre un des murs en peau qui constituait la tente et la pièce dans laquelle ils se trouvaient tout deux. Là, tu trouvera des tenues de femmes. Prends ce qui te fera envie : Zord te fait ce cadeau.
Le souverain quitta alors le baquet, passant dans le dos de Circé pour y attraper un linge qui faisait vraisemblablement office de serviette. Il se frictionna en silence avant de jeter le tissu sur son épaule et d'en saisir un autre, qui envoya sur la malle qu'il avait désignée quelques instants plus tôt et où reposaient toutes sortes de tenues, des plus affriolantes aux plus classiques. Elle n'aurait que l'embarras du choix.
- Voilà de quoi te sécher, Circé-à-la-belle-poitrine. Prends le temps que tu voudras afin d'achever ton bain. La chambre de Zord se trouve juste à côté.
Sans plus de paroles ni de cérémonies, Zord accomplit quelques pas et quitta la pièce pour rejoindre son lit, quelques mètres et portes en peau plus loin. La sorcière y trouverait en guise de couchage un amas incroyable de peaux constituant le sol sur plusieurs dizaines de centimètres au-dessus de celui-çi? aussi épais qu'il semblait -et était !- moelleux. Le monarque y reposerait, allongé au centre, sa nudité virile et à moitié bandée à peine recouverte d'une fourrure qui devait lors des nuits froides s'improviser couverture.