Vous avez ce qu’il y a de bien sur terra ? Tout y est démesuré ! Contrairement à la terre où les êtres humains vivent hors de toute connexion avec la nature ou presque, sur Terra, tout est imbriqué est connecté de sorte qu’un léger bouleversement crée un chaos sans limite ! Et ça, c’est beau, c’est magnifique, c’est bien, enfin, ça lui faisait du bien !
Encore mieux : venir de la Terre avec des pesticides et des produits toxiques pour les déverser dans l’eau et observer les dégâts aller à vitesse éclaire tout en continuant de saccager de son côté ! Voilà des choses qui faisaient le plus grand bien ! C’était un excellent moyen de détente et de décompression quoi que l’on puisse en dire !
Après tout, ce qu’il détruisait n’était pas vraiment important ! Ce n’était qu’un écosystème. Il y survivrait, alors pourquoi se priver ? Ce serait amusant, non ? Alors il n’y avait pas à tortiller du cul pour chier droit, c’était à faire ! Il ouvrit son sac et sortit ce qu’il avait apporté : des pots de peintures au plomb comme on en faisait plus, à cela il ajoutait quelques pesticides bien toxiques et hop, tout ça, dans la rivière ! Obn laisse agir et on regarde les bestioles crever…
Puis les arbres et le reste, mais autant accélérer tout ça… on déclenche un léger incendie au nord de la forêt, on déracine un arbre par ci, par-là, on retire les écorces ici, on inonde de produit toxiques là… oh des opossums… on zigouille non sans les dépecer vifs, un minimum de classe et de savoir vivre !
Tant de douleur et de destruction, c’était jouissif… sentir la terreur envahir les espèces présentes, imaginer les dégâts sur le court, le moyen, le long terme… il en frissonnait d’excitation ! Et comme tous ces malheurs ne suffisaient pas, une tempête semblait s’annoncer à l’horizon !
Il continua à avancer au_ cœur de la forêt, tel les flammes il s’étendait toujours plus vite et le vent ne faisait qu’accroitre la vitesse de propagation des horreurs commises… il courrait en riant aux éclats, et cette course effreinée, à un rythme infernal, avit de quoi le faire sourire, et même le faire rire aux éclats !
Bien vite en courant il discerna une silhouette, définitivement féminine qui s’en allait aussi à un rythme rapide. En passant, il arrachait au gré de ce qui passait à côté de lui, arbustes, branches, écorces… il riait… en rattrapant la jeune femme pour lui faire face et boucher la voie de sortie, enfin, dur de parler de voie de sortie dans un tel contexte, mais imaginez qu’il barrait la suite de l’accès au chemin principale.
Chose étrange, pour une fois il ne prenait même pas la peine de se cacher, se montrant tel qu’il était : d’une noirceur plus profonde que les ténèbres les plus complètes ! Et ce maque sur le visage…. Un masque qui était fait pour inspirer peur et trouble en même temps…
« Il court il court le furet… »