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Baby's on fire ( Dagon )

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Marionnette

Créature

Baby's on fire ( Dagon )

mardi 28 août 2012, 19:39:42

Thème ( à partir de 2:20 )


Les soirées sont douloureuses. Si Marionnette avait pu écrire quelque chose, pour commencer un éventuel journal intime, c'est ce qu'elle aurait écrit. Et à chaque page, de surcroît. Travailler la nuit imposait de dormir la journée. Ainsi, d'épaisses tentures étaient clouées autour des fenêtres de sa chambre, pour la préserver de la lumière du jour. On l'appelait, dans la pension, "la vampire", avec un sourire en coin et en roulant des yeux. Elle s'y était faite, à la longue. Et puis, ce n'était jamais bien méchant. Tout en étirant ses jambes, elle attrapa son paquet de cigarette. L'un d'elle vint se poser à l'orée de sa bouche. Briquet. Flamme. Fumée. Putain, oui, les soirées sont douloureuses. Sa main libre tâta la peau de son ventre. Au fil du temps, son corps gagnait en ampleur et en tiédeur. Non pas qu'elle frisait l'obésité, non, loin de là, Marionnette faisait bien trop attention à son corps tout neuf pour le négliger, mais elle se surprenait à avoir des hanches et de la poitrine. Elle secoua la tête, rejeta sa chevelure sur une de ses épaules. La gauche. Ses doigts effleurèrent son tatouage tout neuf, un serpent s'enroulant autour de sa jambe gauche, qui lui faisait encore un peu mal.

Il était huit heures du soir. Non, neuf, pardon. Apprends à lire, oh.

- I'm a wild child, I don't wanna go to bed, chantonna t'elle, en duo avec la radio qui venait de la réveiller.

... La radio chantait bien mieux qu'elle. Une bouffée de tabac, et Marionnette quitta son lit. Tout le reste ne fut qu'une suite de banalités : cheveux brossés, coiffés, robe noire, bas & Dr Martens blanches enfilées, petite danse quotidienne devant le miroir pour s'assurer que sa tenue ne la gênerait pas et pour réveiller ce petit corps. Elle se permit d'enfiler une dizaine d'anneaux argentés autour de son poignet droit. Ce soir, elle sortirait. Non pas pour tuer, mais pour s'amuser. Même si les moeurs de ceux qui étaient désormais ses semblables lui semblaient plutôt étriqués - surtout quand elle regardait la télévision, soupirant de déplaisir devant les publicités - elle devait s'y faire. Elle était humaine.

Alors qu'elle s'allumait une seconde clope, elle entendit plusieurs personnes parler sur le palier. La pension dans laquelle elle vivait était peuplée de jeunes femmes qu'elle s'offrirait bien, un soir. Ce n'est pas très correct, tonna sa conscience. Que Marionnette fit taire immédiatement. Vivre dans un corps humain, c'était aussi vivre avec des pulsions humaines. Alors, la conscience, hein ... Elle cala son Beretta dans une poche de son perfecto en cuir noir, et quitta sa chambre. Saluant ses colocataires, elle se dirigea prestement vers la cave, un lieu qu'elle affectionnait aussi pas mal, pour la simple et bonne raison qu'elle y cachait ses trouvailles. Sauf qu'ici, ce n'étaient pas des objets trouvés qu'elle entassait, mais des objets volés. Un récent contrat l'avait chargée de chaparder à droite et à gauche, dans des baraques bourgeoises à en crever, des objets de valeur. Calices, livres et bijoux anciens, robes aussi précieuses que les quelques pierres qu'elle avait pu s'accaparer ... La cave avait des allures de caverne d'Ali Baba. Et le Sésame, une vieille clé rouillée, elle seule le possédait. Refermant avec précaution la porte derrière elle, elle s'installa sur un siège dont le prix valait au moins celui de cette pension, pour admirer ses trésors.

- Uh shit sorry man I'm stoned again

Chantonna t'elle, tout en tirant une bouffée sur sa cigarette. Ce sont mes trésors. Elle attrapa doucement un chapelet en or, l'enroulant autour d'un de ses doigts non sans cesser de chantonner.
« Modifié: mardi 28 août 2012, 19:44:43 par Marionnette »
Une dernière chose avant que je ne quitte cette planète, je serai celle qui te fera ramper ...

Une dernière chose avant d'entamer le face-à-face final, je serai celle qui te regardera t'effondrer

That's my noise


J'y vois dans l'obscurité ...  Abandonne toute idée de fuite, je te trouverai

Yue Sheng Shi

Invité

  • Messages:

Re : Baby's on fire ( Dagon )

Réponse 1 mardi 11 septembre 2012, 19:10:17

Les dragons ont ceci d’inconcevables pour les humains qu'ils sont réputés immortels. Est-ce vrais ? Ne vieillissent-ils plus une fois un âge vénérable atteint ? Ou leur métabolisme continue-il à les avancer vers une dégénérescence encore si éloignée que pour l'esprit d'un Homme elle est inenvisageable dans le temps limité de leur existence  de mortels ?
Après tout l'on a jamais vus un Dragon tremblotant, ployant sous l'arthrite ou se parant d'un dentier format extra-extra large (et aux énormes fausses dents pointues & Fireprooof). On peut même douter que les plus anciens dragons eux-même aient la réponse, aucun ne dira jamais avoir vécu assez longtemps pour ressentir les effets d'une quelconque vieillesse mais pas plus ils ne peuvent écarter le fait que les siècles leur apportent un peu plus de maturité à chaque fois.

C'est à cause de ça, il faut croire, que ces créatures aiment tant à amasser des trésors d'objets de valeurs. Leur longévité presque aberrante les y pousse en un besoin de se raccrocher à quelque chose aussi stable et sans âge qu'eux-même, hors depuis que le monde est monde rien n'a été plus stable que les objets de valeur et les supports fiduciaire ! Comment dès lors s'étonner que, plus que de dévorer des troupeaux de bêtes d’élevages, plus que de rôtir des paladins en quête de gloire idiote, plus que de kidnapper des princesse -et d'en souiller l'Honneur à jamais, parfois- l'occupation favorite des Dragons soit la collecte, plus ou moins forcée, de trésors.

Dagon lui-même ne dérogeait pas à cette constante et il avait bien du mal à résister à l'odeur de l'argent. Car oui, l'argent a une odeur, du moins pour les Dragons dont le nez est assez fin, ou l'instinct cupide assez fort.
Dagon bénéficiait des deux, lui.

C'est donc sans hésitation que, de passage sur Terre et dans la ville trop bien connue de Seikusu, il avait été attiré par l'odeur d'un trésor en passant dans le quartier de la Toussaint, vers une pension de jeunes filles. Comment exprimer ce qui en ressentit ? Princesses et or, joyaux à portée de main, il n'y avait qu'à se servir !
Quoique vus son état d'Humain sans grands pouvoirs il fallait se rendre à l'évidence : Il n'était plus de taille pour les enlèvements de masse ! Même sous la menace.

Il n'en était pas moins que pénétrer dans la pension pour ces Demoiselles avait été un jeu d'enfant. Pas de sécurité particulière, et pourquoi y en aurait-il eu ?!? Chaque location avait sa propre porte fermant à clef et l'immeuble était alors laissé un peu plus au quatre vents, le passage s'y effectuant sans cesse et surtout sans réelles restrictions.

Le hall, une porte donnant sur la cave. L'odeur, plus forte, plus attirante du pouvoir, de l'argent, de la Valeur d'objets précieux. Le nez de Dagon frémit bien qu'il soit un Humain... même ainsi scellé certaines choses transparaissent. Certains appétits se laissent encore entendre. La porte n'est pas fermée à clef et sans hésiter il la pousse, faisant comme chez lui, une attitude qui suffit bien trop souvent à le faire accepter partout oèu il décide d'aller, on a tellement tendance à faire confiance aux gens qui ont l'air sur d'eux et de leurs droits d'être là où ils sont, alors que si on voit un type hésitant on devine que sa place est ailleurs.
Et là, première déconvenue, son trésor est gardé... par une jeune femme !

C'est le monde à l'envers ce soir !

"-Qui êtes-vous ?!? Que faites-vous ici ?!?" Il aboie ses paroles plus qu'il ne les prononce, il cherche à intimider, à prendre le rôle de celui qui tance une fautive. Parfois ça suffit à faire paniquer l'autre et à le faire filer à l'anglaise... parfois....

Sans doutes pas ce soir par contre, car alors qu'il fixe Marionnette, surprise en pleine contemplation d'un chapelet, il sent qu'un détail cloche. Elle a trop d'assurance, elle le porte sur ses traits... elle a une arme, quant on a vécut aussi longtemps que Dagon on perce vite à jour l'assurance factice que donne le fait d'en posséder une.
Il ne reste qu'à prier qu'elle ait un couteau et non une des armes à feu de Seikusu.


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