Errances indécentes ۩ G. Valmy

Depuis sa libération du centre de recherche de Seïkusu, Tétishéri n'avait pas beaucoup avancé. Habillée des quelques frusques qu'elle avait sur le dos quand elle avait quitté son sinistre lieux de détention et de torture, elle n'était pas au meilleur de sa forme, ni au top de son apparence. Elle passait son temps à traîner dans les rues, sa tunique autrefois blanche se grisant au fur et à mesure. Se déchirant aussi, au gré de ses aventures avec les dealeurs des ruelles, des criminels en tout genre. Mais même en haillons et affamée, la Reine qu'elle était ne se laissait pas abattre et ne se laissait pas faire.

Quelques heures après la tombée de la nuit, elle se glissait silencieusement dans une demeure dont les occupants étaient partis quelques instants auparavant. Elle se maudissait de devoir voler, elle qui haïssait les pratiques déloyales tels que le vol, le mensonge, le meurtre et tout ce qui s'ensuit. Mais elle n'avait pas le choix, pour survivre, en attendant de trouver mieux. Elle mémorisait toutefois ce qu'elle "empruntait" et à quelle maison, se jurant de rembourser lorsqu'elle le pourrait. La liste s'allongeait de plus en plus, sans qu'elle ne s'en sorte toutefois.

Soupirant, elle entre par la fenêtre arrière, laissée ouverte par mégarde, et se promène un peu dans la maison. Aucuns bruits, aucuns signe de vie. Elle se glisse alors dans la salle de bain, et commence à se faire couler un peu d'eau chaude pour se nettoyer le visage. Elle ôte ses haillons et les trempe dans le lavabo, pour les frotter un peu, les décrasser, et use d'un gant de toilette pour se décrasser elle aussi. Elle frotte dur, jusqu'à ce que sa peau rougisse sous les assauts du gant, puis se rince en se glissant sous la douche. En sortant du bac à douche, elle essore sa tunique et l'étend sur un chauffe-serviette. Puis, enroulée dans une serviette-éponge, elle patiente.

Une heure plus tard, alors que le tissu de sa tunique en haillon était encore humide mais presque sec, des coups de feu déchirèrent le silence de la maison, précédés de cris, et suivis de gargouillement. Alarmée, la brune se débarrasse de la serviette éponge qu'elle replace avec soin sur le porte-serviette, puis chope sa tunique qu'elle glisse sur son corps nu. Elle entends des bruits dans le couloirs. Des bruits de courses. La porte de la salle de bain était entrebâillée. Elle vit passer un homme, habillé de cuir noir. Ce qui la choqua, c'est qu'il avait l'air d'un ange avec ses courts cheveux blonds et ses yeux d'un bleu aussi pur que la glace. Et un sourire aux lèvres, surtout. Elle le regarda disparaître au bout du couloir, et attendit d'entendre le claquement de la porte pour sortir à son tour. Elle descendit au rez-de-chaussée et observa par la fenêtre l'individu qui s'éloignait.

Puis, elle monta par curiosité. La troisième chambre était ouverte. A pas lents, elle s'avança. Quand elle fut dans l'encadrement de la porte, elle marqua un arrêt. Le mur en face d'elle était couvert d'éclaboussure de sang et... De cervelle. A terre gisait deux silhouettes. Homme et Femme. Vu la chambre, ce devait être la fille et son petit ami venu la rejoindre. Elle secoua la tête et marmonna une prière pour Anubis, lui recommandant le Kâ de ces deux innocents, puis fila. Elle sortit de la maison, sans faire attention au voisin qui, de sa fenêtre, épiait l'activité de la demeure d'où venaient les coups de feu.

Elle se planqua dans la première rue qui tournait, se cherchant un endroit où dormir en paix pour essayer d'oublier les deux cadavres pourvus d'une balle dans le front. Toujours à moitié nue, et frigorifiée en plus.

« Bon, on a quoi ? »

C'était la fin de l'utomne, il ne faisait pas spécialement chaud, le paté de maison était complètement cernée par les flics. IL y avait eu un meurtre dans cet endroit, c'était dans une maison de bourges, des bandelettes jaunes marquaient un périmètre de sécurité. Un jeune homme blond se tenait là, droit comme un i, costaud, un homme fort. Bien bâti, bel homme, il avait quelque chose d'assez spécial, un air assez bad boy, assez mauvais garçon, le genre à avoir fait pas mal de conneries. Mais cet homme s'était rangé, il était policier. UN homme de droit, de » justice et d'action. Enfin, en théorie, en pratique, ce n'était pas le cas ! En réalité, le jeune homme n'avait rien de très moral, corrompu, ripoux, il avait une très forte tendance laisser passer les délits si il avait quelque chose )à gagner à cela sur le plan personnel.

Si le Jeune homme était là, c'était en tant que flic, en effet, il avait reçu l'ordre – la plaie -  de s'occuper de cette histoire d'homicie, de double homicide, même, la plaie, oui, mais que voulez vous, le taf, c'est le taf, et il faut bien nourrir son homme ! Il avait soupiré, il avait râlé, il avat pesté, il avait juré, mais rien à faire...Tsubahana avait insisté, avait été ferme, trop  peut être, mais bon, c'était important la fermeté, surtout avec Gabriel.

Il se retrouvait donc ici devant un gros lard qui  lui expliqauit ce que le légiste avait déjà compris, Gabriel s'en foutait. Le jeune homme souriait simplement, sans se gêner, et sans réellement faire attention à la personne qui lui parlait, il allait partir à la chasse au témoins, et après avoir glandé toute la journée, il se contenterait de dire qu'il était revenu bredouille.... Sympa comme journée, non ? Ça ne servait à rien de le forcer à travailler, il était trop borné pour ça enfin bon...une heure de recherches de témoins, pour deux heures de bibine et clope glandouille dans une ruelle, pépère...

C'était un voisin qui avaitsignalé la mort de cette personne, il avait entendu les coups de feu, vu une femme en haillons se barrer de la maison après avoir entendu des coups de feu. Peu de choses, peu de choses, mais bon, c'était son taf, trouver les témoins, les interroger, et trouver l'assassin. Chose qui était loin d'être aisée dans ce cas, surtout que le voisin, assez âgé, n'avait pas vraiment de quoi décrire cette femme, il était bien mal en point au niveau des yeux...

Bon, autant fouiller le périmètre !  Il sortit de la maison et commença à quadriller le secteur, notamment  ls petites ruelles, sait-on jamais qu'il y ait l'arme. Il dispatcha les cinq sous-fiffres dans les rues et partit de son côté, peinard, mains dans les poches, avec pour seule précision les chheveux sombres et les les haillons gris....vague, non ? Oui, trop vague... Il tourna dans une ruelle....heu hasard ou destin ?

Il y avait devant lui une personne aux cheveux sombres vêtus de haillons gris. Heu, et une suspecte, une !  Elle était à même le sol , tremblante. Bon, sortir l'arme, charger et voir ce qui se passerait. Il doutait qu'elle soit armée, mais dans le doute, avoir une balle dans le canon et un chargeur plein serait une bonne chose, au cas où ! Il garda l'arme ôinté vers le sol, quand même, oas de menaces trop ostentatoires.

« Excusez moi...police. »

Il sortit sa plaque qu'il montra de l'autre main, par principe.

« Je vais vous demander de me suivre.... »
Y avait un air de ressemblance avec la maigre description...ça irait très bien pour porter le chapeau !

Tétishéri avait entendu les sirènes de police au loin. Les mains sur les oreilles, elle essayait d'oublier ce dans quoi elle s'était fourrée. Contre le mur, à même le sol, elle avait ramené ses genoux contre son buste. Elle frissonnait, l'air n'était pas des plus chaud, et se demandait encore comment, de prisonnière d'un laboratoire, elle avait pu devenir témoin d'un crime. Oh, elle ne regrettait pas d'être sortie de cet horrible prison aseptisée.

Fermant les yeux, elle essaya d'apaiser son esprit. Elle récita moult prières, apprises par coeur, pour rendre hommage aux dieux. Elle en était à honorer Isis lorsqu'une voix dans son dos la fit sursauter. Relevant brusquement la tête, elle se tourna à demi vers l'homme qui venait de parler. Police ? Oh oh. Elle allait avoir des problèmes. Elle ne jeta pas un oeil sur la plaque. Elle serait bien en peine, de toutes manières de reconnaître une vraie d'une fausse. Déjà que les notions de base de cette époque était encore fraîche dans son esprit...

Son regard accrocha l'arme qu'il tenait pointée sur le sol. Elle se souvenait de ça. L'un des chercheur en avait une. Il avait froidement abattu l'un des cobaye qui partageait la cellule de l'Égyptienne. Par réflexe, elle leva les mains en signe défensif, montrant qu'elle n'était pas armée, elle.

Elle ne fit pas attention à la tunique qui bâillait sur son buste, offrant une vision des plus délicieuse sûrement, et se redressa lentement. Elle baissa progressivement les mains, et rejeta brièvement une mèche de cheveux derrière son épaule. Elle avait meilleure mine que dans ses bandages. Mais elle n'était pas non plus en tenue très flatteuse.

- Je.. Je n'ai rien fait...

C'était ce qui lui semblait le plus pertinent à dire. Mais lorsque les mots sortirent, prononcés d'une voix douce et aux accents chaleureux qui reflétait sa joie de vivre habituelle, elle leva les yeux au ciel. Elle ne prononça plus un mot, de peur d'aggraver sa situation. Et puis, de tout ce qu'elle allait dire, il allait sûrement trouver qu'elle ressemblait à une suspecte comme une autre et ne rien croire.

Toutefois, elle s'avança à petit pas vers lui, légèrement craintive. L'arme à feu lui causait une peur bleue. Elle avait bien vu la flaque de sang s'étendre sous le crâne de son compagnon de cellule, des morceaux de cervelles suintant avec. Et ça ressemblait fort à ce que le meurtrier qu'elle avait vu par l'entrebâillement de la porte de la salle de bain avait.

Baissant les yeux vers ses haillons, elle se mordit la lèvre. Heureusement pour elle, elle sentait bon. Une douce effluve d'abricot émanait d'elle, et sa peau était propre, encore diaphane à cause de toutes ces années sans voir le soleil. Et sa chevelure avait reprit de l'éclat depuis qu'elle l'avait lavée et séchée tout à l'heure.

Il ne savait pas si c'était la vue de l'arme, lui, ou autre chose, emais elle semblait terrifiée, vraiment terrifiée, mais le premier réflexe fut le bon, montrer ses mains, fut bon, oui, quand on portait une arme, mongtrr les mains pour signaler que l'on était par armé monrait la bonne fois et évitait les morts par balle parmi les bavures policièress, enfin, les vraies bavures policières, pas celles que l'on crée pour justifier un meutre de sang froid où l'on raoute l'ame dans la main, si possible avec des balles perforantes pour mettre en avant une évidence :  tueur de flics. Et hop, réglé, l'affaire était enterrée sans poser de questions, oui, il connaissait l'astuce, mais ça ne voulait pas dire qu'il en avait déjà fait usage par le passé, non, il ne tuait pas par plaisir et évtait de le faire aussi souvent que possible, même en fusillade, mais parfois, le choix venait à manquer et il était forcé... ça ne lui était encore jamais arrivé mais il ne doutait pas que ça arriverait un jours ou l'autre !

Et avant même qu'il ne l'accuse de quoi que ce soit, elle prétendit n'avoir rien fait !  Ça lui faisait penser à ceux qui disaient qu'ils n'avaient rien fait quand on les trouvait au volent d'une voiture volée, c'était plutôt risible, reconnaissons-le ! Surtout que son tombre n'était pas du tout approprié à la situation, et le fait qu'elle lêve les yeux au ciel le confirmait. Ouais, non, pas crédible, ça allait très bien dans le rôle du coupable, car à sa voix, on aurait cru qu'elle était presue heureuse de la situation

Elle s'était levée progressivement, ne cherchant même pas à cacher les appats de son corps que Gabriel, en tout homme faibble, ne putb s'empêcher de regarder, oubliant machinalement la raison de sa présence ici et de son arrestation. Enfin bon, allez gars, on oubllie ce qu'on voit et o se rappelle son travai   ça fait chier, mais il fallait bien que ça soit fait !

Le jeune homme reserra la mains sur son arme alors que dans un clic il ôtait le cra de sécurité. En effetn elle commençait, pas à pas à s'approcher, et ça ne lui plaisait qu'à moitié. Mais il ne pouvait pas reculer sous peine de lui laisser la possibilité de sortir de la ruelle et de filer, chose qu'il voulait à tout prix éviter !

« Stop, vous restez la où vous êtes et  vous vous mettez face au mur !  Ensuite, vous allez poser bien en évidence vos mains dessus, compris ? Mais surtout, vous n'avancez plus !»

Il état sérieux, mais s'il aurait tiré, elle dans d'autre cironstance, oui, il l'aurait tirée, mais aurait-il tiré sur elle....hum il n'était pas sur d'en être capable....il sortit les menottes et les montra à la jeune femme.

« Je vais vous mettre les mesnottes et vous allez me suivre, mais avant, je veux savoir votre nom, et ce que vous foutez ici ! »

Il n'avait pas baissé son arme, une manière de rappeler qui avait m'ascendant sur l'autre bien évidemment, car pointer quelqu'un de son arme, c'een était presque jouissif ! Y avait de quoi prendre son pied, même si il n'appuyerait pas sur la gachette, à tenir en joue quelqu'un de la sorte !  Ça faisait frissonner, c'était excitant, savoir qu'on avait un pouvoir de vie de mort, se sentir tout puissant, se sentir invincible devant la vulnérabilité même !  Brrrr il ne s'en lassait pas !  Et comme si ça n'avait rien pour lui déplaire, si elle obéissait elle lui montrerait une splendide vue de sa chute de rien de ce qui suivait....

Elle avançait doucement. Il lui avait bien dit de le suivre. Alors elle s'exécutait. Pas question de contrarier quelqu'un avec une arme. Elle se figea en entendant un déclic. Un peu comme lui qu'elle avait entendu avant que son compagnon de cellule ne soit tué. Voilà maintenant que le policier changeait d'avis.

- Mais vous... Vous m'avez dit de... ... D'accord.

Elle recula de quelques pas en arrière, et se tourna face au mur. Calmement, masquant la frayeur que lui causait l'arme du mieux qu'elle pouvait, elle posa ses mains à plats sur le mur. Elle n'aimait pas être vulnérable, mais elle aimait encore moins les armes à feu.

- Je.. Je vous assure monsieur... Je n'ai aucune intention de vous nuire...

Elle tremblait encore, ses pieds nus écartant les graviers pour ne pas se faire mal.

- Je m'appelle Tétishéri. Et je... Je n'ai nulle part où aller...

Elle marqua un temps d'arrêt, puis, d'une voix d'où elle ne parvenait pas à ôter l'intonation suppliante et apeurée, elle reprit :

- Je vous en prie... Est-ce que vous... Vous pouvez ranger votre arme ? Je ne bougerais pas, je ferais ce que vous me demanderez...

Elle prit une inspiration tremblante, tentant sans succès de masquer son appréhension.

Et bien voilà le bon comportement !  Ça y est elle semblait avoir peur !  Enfin un comportement adéquat car elle avait bien raison d'avoir la trouille, elle risquait la taule à vit,et quand on connaissait la qualité des prisons pour femme, on avait de quoi avoir peur !  Quand un policier dit qu'il va voous demander de le suivre, ça ne veut pas dire suit moi comme un toutouj ça veut dire, on t'embarque, peut êre qu'elle n'avait pas compris, mais pour lui, ça ne faisait aucune différence ! Elle allait être menottée et conduite au commissariat, et comme c'était à deux pas, elle serait conduite au commissariat en pleine rue, honteuse, et ça ne le gênait absolument pas !

Et en plus elle ne répondait pas à sa question, il se foutait qu'elle ait l'intention de lui nuire ou pas elle ne pourrait rien faire de toute manière, qui avait le flingue ? Alors qu'on arrête de déconner ! Il avait le flingue, les menottes, et la plaque, il avait le pouvoir et l'autorité et elle n'avait pas à se rebeller face à cela. Un point c'est tout !  Il sortit les menottes de l'autre main et les montra à la jeune femme.

Cette jeune femme s'appelait Téti-chérie, ça faisait un peu penser à un pseudonyme de putain, et la tenue mettait en avant certaines formes de fantasmes qui devaient exciter bon nombre de personnes, en y pensant, il en eut aussi d'ailleurs, mais bon, cela ne restait que du fantasme, rien de plus. Il soupira. Super, encore une pute...même si elle semblait plus jolie moins maquillée et moins forcée que les autres, ça lui faisait chier quand même ! Et elle ne savait pas ou aller en plus rha mais puatin !  Il avait tiré le gros lot ou quoi ! En gros ça sentait la pute étrangère ramenée clandestinement à plein nez !

Son timbre de voix lui plaisait, elle avait peur iet il aimait cela, il se sentait puissant ainsi. Il se sentait invincible ! Et elle, vulnérable ainsi devant lui, tremblante, suppliant presque que le policier range son arme, il n'en avait pas vraiement l'intention, il se l'avouait sans détour !

« Non, je rangerai mon arme quand j'aurai confiance en vous, mais je veux bien mettre le cran de sécurité !  Disons que c'est déjà un début, non ? »

Quelques paroles calmes, non aggressives, ne piouvaient pas faire de mal, non ? De toute manière, il tint parole, il remit le cran de sécurité, et relacha la main qui tenait l'arme, retirant son doigt de la détente. Une preuve de bonne fois, non ? D'ailleurs il ne rangea son arme que peu de temps finalement, car il avait besoin de ses deux mains pour mettre les menottes. Ill vint derrière elle pour lui saisir un premier bras qu'il lui rabattit sans violence, juste fermement dans lle dos, il mit la première de la pair, puis il fit de même avec le deuxième bras afin que ses poignets soient pris dans les menottes, celles ci étaient peut être un peu trop serrées, mais qu'importe ».

« Si elles font un peu mal c'est parce qu'elles sont neuves ! »

Technique de base de justification de merde ! Mais que voulez vous...

« On va aller à pied au comissariat c'est à eux pas d'ici. Alors, vous êtes suspectée d'un double homicide avec délit de fuite, de sans doute même de prostitution, et accusée ôur atteinte à la pudeur ! Allez, en route ! »

Il lui mit une petite tape sur les fesses, juste histoire d'en profiter qu'autre chose, avant de lui saisir le bras gauche, afin de pouvoir ressortir son arme qu'il tenait pointée vers le sol quand même, par principe, mais toujours en main !

« Je suis le lieutenant Valmy, police de Seikusu ! »

Il ne rangeait pas son arme. Mais il a refait le petit déclic avec l'arme. Le cran de sécurité, qu'il appelait ça. Ça voulait sans doute dire qu'il n'allait pas tirer sans prévenir. Elle hocha doucement la tête, mais la tension de ses épaules ne se relâcha pas. Elle avait penché la tête en avant. Comme si elle était abattue. Mais en fait, elle faisait ça pour ne pas risquer de provoquer le policier de manière inconsciente. Manquerait plus que ça. Elle l'entendit s'approcher avant de sentir le courant d'air qui signala sa présence dans son dos. Elle se dépêcha de relâcher la tension qui habitait ses bras quand il commença à lui rabattre les bras dans le dos. Elle grimaça en ressentant la morsure fraîche de l'acier sur ses poignets, mais c'était supportable. Elle avait la chance d'être de constitution délicate. Une femme un peu plus en chair aurait sans doute eu mal.

Les bras menottés dans le dos, elle était obligée de redresser les épaules pour que la tunique ne glisse pas sur ses épaules. Déjà qu'elle était courte, n'arrivant pas plus bas que mi-cuisse, et très décolletée (les deux pans du tissu ne tenant plus que par quelques attaches), il ne faudrait pas en plus qu'elle tombe. Pas que la nudité la gêne. Mais elle ne voulait pas aggraver son cas. Elle se décida à ne plus parler pour ne pas agacer l'agent de police mais, sa phrase suivante la fit manquer de s'étouffer. Suspectée de double-homicide ? Elle ? Délit de fuite, d'accord. Elle n'avait pas voulu qu'on l'a trouve sur les lieux. Ils auraient rajouté effraction constatée à la liste sinon. Prostitution ? Alors là, non ! Plusieurs fois, la Reine ouvrit et referma la bouche sans qu'un son n'en sorte. Atteinte à la pudeur ? Comme si elle avait quelque chose à se mettre !

- Je ne.. Oh !

La tape sur les fesse la laissa stupéfaite. Il n'est pas censé être un agent des forces de l'ordre, et donc d'être impartial ou un truc du genre ?

Elle n'eut pas le temps de réfléchir plus à ce problème que déjà il s'emparait de son bras pour la mener au commissariat, ressortant son arme. Puis il se présenta. Enfin.

- Je ne suis pas une femme de petite vertu lieutenant. Pas plus qu'une tueuse.

Son ton était celui d'une femme offensée. La prendre, elle, pour une courtisane ! Bon, d'accord, les circonstances ne jouaient pas en sa faveur. Mais quand même !

Marcher pieds nus dans la rue ne la dérangeait pas. Du moins, jusqu'à ce qu'elle marche sur un bout de verre qui lui entailla la plante des pieds. Elle étouffa un gémissement et sautilla sur son pied valide, refusant de se plaindre. La tête haute, elle était toujours offusquée des insinuations du lieutenant. Elle n'allait certainement pas en plus passer pour une faible femme.

Elle se méfiait quand même de l'arme qu'il portait. Question de priorité.

Apparemment la fessée l'avait empêchée de formuler le reste de sa phrase, peu importait et alors qu'il la conduisait, enfin elle osa recommencer à parler, elle semblat...choquée...oui, c'était le mot, mais selon gabriel, c'était juste de la comédie, une mauvaise comédie, une femme qui a tout l'air d'une pute qui porte le nom d'une pute est une pute, ça sertvait à rien de chercher plus loin, et une petite tape, sur le fessier, c'était trois fois rien.

Elle nia les deux premières accusations semblant convaincue de son innocence, mais bon, il avait déjà vu de très bon menteurs, et puis, une personne correspondant à sa description avait été vue sortant des mieux du crime très peu de temps après les coups de feu....comment ne pas se poser de questions ? Elle tait venue pour un cambriolage, ou en repérage pour un cambriolage et ça avait malm tourné, elle avait tué deux personnes dans un coup de panique, ça arrivait à tout le monde ! Enfin façon de parler, bien évidemment !  Lui ça ne lui serait jamais &rrivé par exemple, mais pendant ses années noires il n'avait pas fait cela, loin de là !

Elle grimaça légèrement avant de se mettre à sautiller...super, maintenant elle faisait l'intéressante pour que tout le monde la remarque....quelle excellente idée... brutalement, quand elle s'apprêtait à se lancer dans un nouveau saut, il la stoppa dans son élan. Fallait arrêter.

« J'ai dit que le commissarat était à deux pas, vous ne pouvez pas vous comporter plu décemment que votre tenue sur ce trajet ? »

Il marmonnait et grognait plus qu'il ne parlait en fait en disant cela. Oui, ça lui plaisait pas trop...

« Si on pouvait cesser de jouer à ce genre de jeu et marcer normalement ça m'atrrangerait, faire votre intéressante en public n'arrange pas vos affaire....quand aux accusations, vous aurez tout le temps au poste de discuter de cela ! On y va pour ça je vous signale, alors maintenant vous arrêtez ou je vous porte comme un sac à patate et peu importera alors votre dignité ! »

Il eut un sourire, un sourire tout ce qu'il y a de plus faux, avant de finalement la secour un peu en l'entraînant plus en avant. Il soupira, en rangeant son arme avant de se stopper en pleine rue.

« Et je suis désolé mais pour moi une femme qui porte un nom de pute et s'habille aussi décemment qu'une pute est une pute ! »

Serrant les dents, la jeune femme faisait du mieux qu'elle pouvait. Mais il faut avouer qu'un tesson de bouteille ça ne fait pas du bien. Elle se concentrait pour ne pas se viander lamentablement. Tellement, qu'elle ne vit pas venir le lieutenant qui la stoppa alors qu'elle allait sautiller un peu plus loin. Chancelante, elle vacilla contre lui, n'ayant pas ses mains pour se retenir. Sa dignité en prenait encore un coup tandis qu'elle n'avait que lui comme appui pour ne pas tomber. Elle le foudroya du regard lorsqu'il grommela quelques mots.

Sa phrase suivante eut le mérite de faire lever les yeux au ciel à la Reine. Elle faillit répliquer qu'il n'avait qu'à, en effet, la porter. Mais elle se mordit la langue pour retenir ses paroles. Pas la peine de se mettre plus dans le pétrin que ce qu'elle était déjà. Elle marcha tant bien que mal, n'arrivant pas à cacher le boitement. Un bref coup d'oeil derrière elle lui apprit qu'elle laissait une trace sanglante à chaque pas.

Lorsqu'il s'arrêta à nouveau -elle nota qu'il avait rangé son arme-, sa phrase ulcéra l'Égyptienne. Serrant les poings, elle releva la tête d'un coup, digne. La colère la fit parler sans qu'elle ne mesure ses paroles :

- Un nom de.. Pute ? Vous vous fichez de moi ? Si vous aviez un minimum de cultre, vous sauriez que Tétishéri est le nom d'une reine d'Egypte. J'ai été l'épouse de Sénakhtenrê Ahmosé, et j'ai donné naissance à un grand pharaon. Je ne vous permet pas de m'insulter, de me prendre pour la dernière des catins. Si j'en étais une, comme vous dite, je vous proposerais de trouver un endroit tranquille. Je vous tutoierais et vous donnerais du "mon chou" à tout bout de champ. Quant à ma tenue, vous n'avez qu'à voir ça avec les chercheurs du département d'Archéologie de Seïkusu pour voir à changer la tenue de leur cobaye. Non, mais franchement, moi ? Une courtisane ? J'aurais tout entendu !

Elle acheva sa tirade, à bout de souffle, le regard brillant de colère. Pour faire bonne figure elle rajouta quelques jurons en égyptien et redressa le buste, hautaine.

- Maintenant, si vous le voulez bien, j'ai un tesson de verre planté dans le pied ce qui, vous l'avez remarqué lieutenant Valmy, n'est pas des plus pratique pour marcher.

Apparemment se faire traiter de pute n'était pas à son goût, elle aufrait préféré quoi ? Catin ? Non, peu probable qu'elle apprécie, mais bon, elle semblait avoir un léger pet au casque ;..quoique non, en fait un très gros !  Une reine de l'égypte antique, rien que cela ? Hum, de quoi rester plus que sceptiue (oui, oui, cpmme la fosse mais chuuut). En fait au final, ce 'était pas de son imagoination que l'on pouvait tirer le plus d'information, mais de sa démence, une démence apparemment déjà bien avancée, inutile de se demander pourquoi elle vivait dans la rue !

Son état de santé devait aller, enfin, santé physique, pour le reste...on pouvait se poserde sacrées questions, des questions qui n'éteaient pas philosophqiues, certes, mais des questions assez poussées, comme par exemple, une question assez particulière comme :  avait-elle besoin de passer par la case du soutien psychologique avant l'interrogatoire ? Très très bonne question, et le mieux là dedans, c'était la certitude que pouvait manifester Gabriel : il avait la réponse !  'état un grand oui tout ce qu'il y avait de plus définitif. Du coup, une fois au poste, il appellerait les services psychiatriques de l'hopital le plus proche...

Mais d'ici là, auta t se ficher un peu de sa gueule, ça lui ferait ubien, ça le détendrait un peu ! Et puis qui sait, elle comprendrait peut être l'énormité de ses propos....

« Oh, vous êtes la reine d'égypte Tétishéri !  Quel honneur !  Excusez moi pour tout cela, noble reine ! »

Il s'inclina bassement avant de regarder )à droite puis à gauche, comme si il avait peur d'être épié et dit, presque en chuchottant, comme si elle seule devait entendre ces propos.

« Vous me connaissez sans doute...je suis ramsès II le grand pharaon fils de Séthi...on a conspiré contre moi et fait croire que j'étais mort, mais on m'a emmuré vivant, des archéologies mon retrouvé il y a deux cents ans...mais cuuut, je suis ici incognito.... »

Il ontinuait à regarder autour de lui, comme si il avait peur u'un montre sorte d'un landeau ou qu'une mamie ne lui saute à la gorge ! Comme un vrai parano...imitation qu'il espérait convaincante vu le nombre de paranos qu'il avait rencontré !

« Voulez vous que je vous porte noble reine ? Je pourrai vous soigner une fois au commissariat, il y a des trousses de premier secours...mais il faut d'abord voir si je peux retirer le tesson de bouteille ! »

La tenant par le bras, il lui saisit la gibolle et la leva drrière elle pour observer le pied. Le morceauétait bien enfoncé et ses doigts trop gros pour le retirer, il faudraitb attendre d'être sur place.

« Je suis désolé....je ne peux pas l'enlever, il faudra attendre d'être au commissariat ! »

Ah et pour info, pour lui égypte ça voulait fdire pyramide, momies, ramses, sethi, il ne savait même pas où ça se trouvait et encore moins si les gens qui habitaient là bas étaitent des égyptiens, des arabes, ou des égyptologues, et il s'en foutait royalement !

Elle n'aurait pas dû perdre le contrôle comme ça. Toujours réfléchir avant de parler. Mais en même temps, elle n'appréciait pas du tout d'être prise pour une femme de peu de vertu. Enfin. En réaction à sa tirade ulcérée, l'homme réagit bizarrement. Elle haussa un sourcil, se demandant s'il se foutait d'elle ou pas. Puis, après s'être incliné, il continua. Là, c'était sûr. Il se fichait d'elle éhontément. Elle le laissa continuer, serrant les point avec irritation. Elle le laissa regarder son pied, le levant obligeamment vers l'arrière comme il en intimait le mouvement, puis haussa les épaules.

Lorsqu'elle fut certaine qu'il eut fini, elle le fixa d'un regard mi-amusé mi-agacé.

- C'est bon, vous avez fini votre baratin ?

Elle renifla dédaigneusement et reprit, sans attendre de réponses.

- Pour votre gouverne, Lieutenant, Ramsès était roux. Et il est bel et bien mort. Puis, à ce que je sache, on ne l'a pas ressuscité.

Contrairement à elle. Elle grimaça. Petrie n'était pas en tort. C'était un honnête archéologue, avide d'apprendre. Il avait prononcé l'incantation à haute voix sans se rendre compte de la portée de ses actes. Mais il regrettait, et avait promis de la laisser vivre sa vie comme elle l'entendait, de ne pas la cloîtrer dans une pièce pour l'étudier. Elle avait même envisager de rester à ses côtés pour l'aider. Mais son associé était un traître. Cet homme l'avait kidnappée et emmenée dans un labo. C'était à cause de lui qu'elle en était là aujourd'hui. D'ailleurs, en parlant de ça, il faudrait qu'elle voit ce qu'était devenu Meow. Comme elle il avait été étudié par ces maudits chercheurs. Comme elle, il avait été libérée par la vampire. Mais elle l'avait laissé, un peu plus tôt, pour aller se laver clandestinement. Il lui faudrait le retrouver.

- Cela dit, vous pouvez me porter. A moins que vous ne désiriez que je sautille encore jusqu'à votre commissariat...

Elle détourna les yeux pour observer la rue autour. Des gens aux fenêtres observaient la scène. Certains filmaient même. Tétishéri haussa à nouveau les épaules.

- D'ailleurs, vous feriez mieux de vous décider rapidement. Il me semble que nous sommes épiés.

Elle allait continuer, mais un miaulement attira son attention, venant de sa gauche. Elle tourna la tête, et son visage s'éclaira lorsqu'elle remarqua le félin qui avançait vers elle.

- Meow ! Tu m'as suivie mon bon ami...

Elle marqua un instant d'arrêt, puis se tourna vers l'agent de police. Elle avait laissé tomber son air hautain. Ça ne servait à rien, de toutes façons. Il ne la croyait sans doute pas vu la comédie qu'il venait de lui jouer.

- Vous auriez une place pour mon compagnon ? Vous pouvez le fouiller, il ne porte rien sur lui qui pourrait m'aider à m'échapper si telle était mon intention...

Le félin venait se frotter à ses jambes, léchant brièvement le sang qui gouttait du talon que la reine maintenait en l'air.

Oh, mince alors, elle n'avait pas aimé ?Et lui qui s'était donné tant de mal que ça pour être crédible...euh, non, en fait il ne s'était pas donné tant de mal que ça...il s'était ouvertement foutu de dsa gueule et ça ne le gênait pas pas plus que cela ! Non, en fait, ça l'amusait beaucoup de jouer ainsi avec les idées de la félée du bocal ! Mais elle, ça ne l'amusait pas pas tant que ça, surtout que son imposture fut vite mise à bas....la tuile ! Et lui qui commençait à s'amuser ! Rabat-joie …

Mais bon, en même temps, qu'elle n'apprécie pas qu'on se moque de lui était on ne peut plus compréhensible ! Mais allez, ça faisait du bien de se marrer un bon coup, ça détendait ! Et parfois quand on voyait la caste des bâtons dans le cul, on regrettait de ne pas davantage rire ! Mais que voulez-vous ...elle n'était sans doute pas en assez bonne postire pour de l'humour, et elle y croyait dur comme fer à sa connerie !! Putain, bah il était pas dans la merde. Bon, tant pis ! Il allait se la coltiner pour le principe et ensuite il s'en débarrasserait.

Et elle voulait avancer car elle était épiée. C'était normal... mais bon, une nana à moitiée nue menottée attirait toujoures les foules, ne serait-ce que les fantasmeurs, les pervers et les curieux. Et comme si ce n'était pas suffisant, loin de là, il y eut un autre trouble fête.....un chat !  Nom De Dieu ça l'emmerdait ! Il avait horrur des chats, et il était a...a...;at......

ATCHOUM

Allergique....ouais, bon ben...il renifla un peu bruyamment avant de regarder le chat avec dégout... très allergique à toutes ces saletés, il préférait les éviter. Apparemment c'était son compagnon... avec un nom particulièrement original en plus, meow...elle s'était pas foulée, et ce, de loin. Bon et bien on ferait avec ! Allez, hop, au travail, il avait un compère de plus....enfin compère... un gêneur, un nuisible, pas un comparse....

Il la saisit par la taille et la hissa sur son épaule, la tenant par les pieds, comme un vulgaire sac à patate, son abdomen calé sur son épaule, un bras tenant les jambes de la jeune femme, puis, sans ménagement, il souleva le chat grace à son pied su'il glissa sous lui, et l'envoler voler vers une poubelle à proximité.

« Qu'il fasse comme les autres chats errants et joue avec les poubelles ! »

D'ailleurs le chat atterrit dans l'une d'eux....

« Panier ! »

Il sourit et se remit à marcher.

« Ça va Ton Altesse ? Bien installée ? »

Allergique aux chats ? Grand bien lui fasse. Elle l'observa sans mot dire, n'ayant cure des voyeurs qui filmaient. C'était pour lui, après tout. Elle... La nudité n'était absolument pas un problème. Alors en plus, comme elle avait sa tunique déchirée...

Elle frémit légèrement quand il posa ses mains sur elle, mais elle ne fit pas un geste tandis qu'il la portait plutôt vulgairement. Elle se promit juste de le lui rendre à sa juste valeur, quand elle pourrait. Mais quand il envoya Meow valser dans les poubelles... Le chat miaula bruyamment, et feula. Elle perdit son sang-froid. Ruant sur son épaule, elle lui donna un coup de coude dans la mâchoire. Peut-être n'était-ce pas fort, étant donné qu'elle était quand même entravée, mais elle se jura de lui rendre la monnaie de sa pièce, oh ça oui.

- Vous n'êtes qu'un monstre. Ce chat ne vous a rien fait ! Et je puis vous assurer qu'il ne s'amuse pas dans les poubelles lui. Ce n'est pas un chat errant !

Elle eut soudain un sourire. Tout cela avait été filmé. Elle voyait d'ailleurs certains disparaître de leur fenêtre. Si certains avaient la même chose que les chercheurs, ces ordinateurs, alors la vidéo ne tarderait pas à faire le tour du net. Et elle pourrait se plaindre de brutalité policière.

Surtout qu'elle était innocente des crimes dont il l'accusait.

- J'espère au moins que vous aurez quelque chose que je puisse enfiler pour ne pas avoir trop froid... Quoique ça ne m'étonnerais pas si vous interrogiez vos suspects de la même manière que vous venez de traiter Meow...

Le paysage défilait devant ses yeux. Elle essayait de se tenir droite, pour ne pas non plus perdre toute dignité en se laissant ballotter comme un vulgaire sac. Elle n'adressa plus un mot au lieutenant, gardant le regard fixé sur les poubelles. Meow réussi à renverser celle où il était tombé, et s'ébroua en sortant. Une jeune fille sortit alors d'une des maison, et s'approcha avec douceur du félin. Celui-ci se laissa gentiment attiré par une boîte de thon ouverte à son attention, et la fillette le prit dans ses bras. Puis elle se tourna vers la Reine, que l'agent emmenait toujours et cria quelques mots :

- Je vous le garde mademoiselle ! Il sera bien traité !

Soulagée à l'idée que Meow ne resterait pas seul, elle hocha la tête autant qu'elle le pouvait pour se faire voir à cette distance, et reprit sa posture rigide sur l'épaule du flic. Quelques instants après, ils entraient dans le commissariat.

Chiante, c'tait le terme....elle était chiante, et ça n'aidait en rien à relever le débat général. Non, elle en restait là à un refus d'obtempérer., et même maintenant, à un coup de coude dans ma machoire, putain mais quelle garce !  Il ne lui avait rien faitbde mal !  Il faisait juste son boulot !  Donc elle avait intérêt à se calmer ! Mais le pire, c'est qu'elle avait fait àa pour un petit chat à la con !  Hho !  Il l'avait ppas frappé le chat, alors qu'il en avait envie !   Qu'elle arrête donc de gigoter ou il se promettait de l'assomer pour l'emmener au commissariat !

Et sur le trajet, elle en rajoutait encore !  Oui, putain, elle aurait quelque chose à se mettre sur le dos de plus seyant, ouais, ben ils verraient ça plus tard, le confort passait après le travail !  Normal ! Donc si elle était sage qu'elle répondait sans déconner, alors oui, on lui trouverait un nouveau sac à patate grand format pour lui tailler une robe royale, mais bon, déjà fallait qu'elle se calme et qu'elle lui foute la paix. Chose qui arriva dès que la gamine eut gueuler qu'elle prendrait soin de la bestiole à fourrure. ENFIN, IL AVAIT LA PAIX ! Ô MIRACLE !

Il put faire le chemin jusqu'au commissariat en silence, et ça lui plut particulièrement. Entrant dans le commissariat en lançant à la personne de faction à l'entrée :

« Colis express pour ma dernière enquête ! »

Oui, ça l'amusait vraiment apparemment.

« Bon, et bien en route....Ryo...besoin d'une trouce de soin, et une pince à épiler ! Je vais lui tirer les vers du nez ! »

Blague de mauvais got, mais ou lui obéit. Il entra dans une des salles d'interrogatoire et la déosa à même la table, il aurait moins besoin de se baisser pour la soigner comme ça !  On lui apporta illico la trousse de soin, précisant que la pince à épiler était dedans. Il prit le pied de la jeune femme et prit le désinfectant.

« Ça va piquer un peu.... »
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Il pulvérisa une bonne dose sur la paie avant de lacher le pied pour faire de même sur la pince à épiler, une fois la zone et l'arme désinfectées, il ressaisit le pied fermement et approcha la pince de la plaie. Il dut s'y reprendre à deux fois, mais il finit par retirer le morceau de verre, bien enfoncé, pas énorme, mais bien enfoncé. Il le posa sur la table à côté d'elle en lançant.

« Mantenant que c'est retiré du pied, faites gaffes où vous mettez les mains. »

« et les miches »Il ne dit pas la suite, mais il la pensa tellement fort, ptetre même qu'elle l'avait entendu tellement il ensait fort, mais alors il s'en branlait complètement. Il rregarda la vitre sans teinte et retira son lourd  trench-coat usé sur les frèles épaules de la jeune femme histoire qu'elle se couvre avant de reprendre la parole.

« Alors reprenons les faits. Qui êtes vous vraiment ? Et inutile de me raconter des salades sur l'Egypte ancienne, je sais même pas où et quand c'est ! Que faisiez vous chez la victime à l'heure du meurtre si ce n'est appuyer sur la détente ? »

A la réflexion, elle n'était peut être pas coupable, du meurtre tout du moins, vu la peur de l'arme à feu qu'il avait eu en main...