Oh, il était allé trop loin ? Il avait pris une autre gifle. Bon, oui, il ne l’avait pas volée ! Mais ce n’était pas une raison ! Il se frotta la joue, elle avait la main sacrément sèche vu comme elle avait fait mal ! Mais bon, qu’elle réfléchisse un peu, il ne disait pas de mensonges, simplement la vérité l’avait fâchée ! Il n’y était pour rien dans ce genre de cas ! C’était purement de sa faute ! C’était elle qui était avait fait cette démonstration devant tout le monde, c’était elle qui avait montré son pouvoir en premier. Ce n’était pas de sa faute…
Mais bon, n’était-il pas allé un peu fort sur sa famille dans le fond ? Oui, il avait peut être exagéré… par contre, ce qu’elle lui dit le stupéfia ! Un mage qui maitrisait son art ? Vraiment ? Notant qu’elle n’avait pas nié le coup de le l’incendie il trouvait ça vraiment ironique, un mage incapable d’éteindre un feu, quel art connaissait-il ? La coucherie avec une poule ? Suffisait de voir son âge sur les portraits réchappés aux flammes ? Bon, il semblait content, elle semblait l’aimer , et le bout d’chou était mignon…. Alors en quoi avait-il été un bon magicien ?
Mais il avait dépassé les limites ? Oui il ignorait tout de sa vie, et tant mieux, il ignorait tout d’elle !! Mais de son don, ça il n’ignorait rien. Mais il la laissait parler, déblatérer et rire intérieurement, le coup de la gifle était passé, et il avait à nouveau un petit sourire en coin. Un sourire, c’était tout ce qu’il avait en réserve face à la larme qui coulait sur la joue de la jeune femme avant qu’elle ne s’effondre, comme blessée.
Elle voulait savoir ce qu’elle avait, ou plus précisément ce qu’il avait fait…. Mais il n’avait rien fait ! IUl nia tout en bloque à sa manière habituelle, pointant un index accusateur vers elle…
« Je n’y suis pour rien, ça c’est votre faute petite idiote ! Vous vous croyez hors d’atteinte ? Soit, mais ces migraines vous tueront ! ça, je le sais ! Je connais, je les ai eu, tous les gens doué d’un don comme le notre en ont eu ! C’est la maturité que le Don atteint ! »
Il soupira et s’assit tout proche d’elle, presque contre elle pour placer ses mains de part et d’autre de sa tête, posant ses doigts sur ses tempes.
« Ce que j’ai dit, je ne le retirerai pas, je ne connais pas votre vie et je m’en fous, je ne vous connais pas et je m’en fous, mais je connais le Don ! Je sais ce qu’il peut faire, ses ravages, ses bienfaits ! Quand je parlais de vous aider, je ne plaisantais pas ! Même si pour le coup, je vous sauve de vous-même. »
Il plongea en lui, trouvant aux fins fonds de son âme la parcelle de paie et de sérénité complète y étant toujours et s’y logeant, il laissa partir sa conscience, l’étendant pour englober aussi la jeune femme. Il absorba la douleur et serra les dents, il n’avait pas ressentir quelque chose d’aussi violent depuis des centaines et même des milliers d’année ! Mais qu’importe, peu à peu, il la soulagea de sa douleur. Dix minutes semblaient s’être écoulées, mais le ragout était froid, preuve que bien plus de temps s’était passé. Il était en sueur et en nage, le regard légèrement vitreux, peu à peu, cette douleur sans cause s’en allait. Il avait le souffle court….
« Voilà un problème de réglé ! Pour le moment… je ne vous ai pas sauvé définitivement, c’est juste de quoi annihiler les effets temporairement ! Hélas…. La seule chose pouvant vous sauver de ses migraines à mon avis, qui n’a rien d’humble étant donné mon expérience, c’est ceci ! »
Il sortit quelque chose qui semblait rappeler la forme d’un collier de bois, ouvert en deux, mais sans charnière.
« Il contient les migraines et leurs conséquences, mais le seul moyen de vous en libérer est de maitriser votre propre don assez bien ! C’est moi qui l’ait inventé… brûlez-le quand il est autour de votre cou et vous serez débarrassée des migraines définitivement ! Je vais vous donner trois raisons de le porter, déclinez les tour à tour si vous le désirez, refusez les toutes, auquel cas je vous laisserai mourir ou alors j’expulserai le don de votre corps… Mais une chose est sûre, c’est que je doute que votre mari, s’il était un si grand magicien, ait jamais vu vous voir exposée ainsi dans les rues comme un animal de foire ! »
Les trois raisons étaient simple, la première raison : la couper de son don, la deuxième raison, la contrôler, et la troisième raison, l’empêcher de mourir… à elle de voir si ces raisons valaient ce traitement… après, il lui suffirait de le mettre elle-même à son cou !
« C’est moi qui ait inventé ce procédé… »