Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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We are the others [PV]

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Magister Aetius Celestus

Créature

Re : We are the others [PV]

Réponse 15 dimanche 07 octobre 2012, 19:32:41

Et voilà qu’elle reprenait son discours simpliste, quelle gourde franchement !  Aetius n’en pouvait plus, il n’avait qu’une envie se débarrasser d’une idiote  pareille ! Elle ne comprenait rien à rien et ça le stupéfiait, ça l’horrifiait aussi un peu en même temps. N’avait-elle pas écouté ce qu’il avait dit ? Apparemment ça lui était passé au dessus de la tête et de très loin. Autant lui dire qu’elle se foutait carrément de ses paroles, elle serait plus honnête… Là elle se foutait carrément de sa trogne….il avait choisi cette vie d’ermite, non c’est tout ce qu’il avait pu faire en vérité, que connaissait-elle de son don ? Oh je peux faire joujou avec les flammes mais je ne l’utilise pas donc pas de risque et de toute manière je n’en veux pas !

Elle voulait rester saltimbanque et bien soit elle allait pouvoir retourner à sa vie tranquille, elle allait pouvoir avoir la paix ! Elle ne connaissait rien à rien et se permettait de lui faire la morale !  Hors de question !  Il allait riposter à sa manière ! Il allait lui donner une preuve indlébile qu’elle n’avait pas le droit d’agir de cette manière. Il avait trop souffert pour comprendre cela !

Il la regarda droit dans les yeux et ce ne fut pas la boutade qui lui fit revenir le sourire, il était froid, glacial même alors qu’il continuait à la fixer. Elle allait voir un peu de quel bois il se chauffait !

[color=,avy]« Assis ! »
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Il ordonna cela en montrant un tabouret alors qu’il envoyait vers elle sa magie pour forcer ses déplacements, une légèrement forme de lévitation qui ne cessa qu’une fois assise sur le tabouret qui se trouvait à ses côtés.

« Bon, vous aller boucler votre distributeur automatique d’imbécilités plus grosses que vous et vous allez m’écouter, vu ? »

Il se leva et retira sa tunique se retrouvant nu devant elle, pas de gartde à bvous de la chose, non, mais pulsant le long de son corps, de légères marques bleutés, comme des veines.

« Voilà le problème, vous pensez savoir des choses qui vous dépassent. J’ai été obligé de vivre en ermite car mon don m’a avalé, je n’ai pas été en mesure de le maitriser assez pour qu’il ne cause aucun tort ! Mais voilà je n’ai rien fait, j’ai été négligeant, aussi idiot que vous aujourd’hui et j’ai réduit une ville à l’état de tas de poussière, littéralement ! Un don ça se maitrise sous peine de conséquences absolument terribles ! »

Il se rassit et ne chercha mêem pas à se rhabiller :

« Mettez la tenue et allongez vous, je vais retirer ce qui ne vous sert à rien comme ça vous serez vraiment un saltimbanque. Quand on a à manger à peu près tous les jours on a déjà mieux que moi…la simplicité repassera ! Vous vous foutez de votre don, pas moi…rendez donc à la magie ce que la magie vous a offert ! »

Cendréa

E.S.P.er

Re : We are the others [PV]

Réponse 16 mardi 09 octobre 2012, 22:37:42

Avant même de comprendre ce qui se passait, Cendréa se retrouva quelques millimètres au dessus du sol, à flotter avant d'être transportée, et assise, sur un tabouret. Non mais pour... QUI se prenait-il ? Personne ne devait jamais plus la contraindre ainsi ! La saltimbanque était verte de rage, d'autant plus quand Aetius se déshabilla devant elle... La colère lui nouait la gorge, et elle se sentit désespérément mal à l'aise. Elle détourna la tête. A quoi jouait-il donc ?! Isabel serra les poings, et se rendit compte qu'elle n'était plus entravée par le moindre sort, rien que par ces deux derniers gestes.

Elle l'entendit s'asseoir à son tour, et osa alors se retourner vers lui. Son regard était lourd d'une multitude de sentiments très différents. La colère qu'elle éprouvait pour Aetius. La douleur des souvenirs. La peur de perdre le contrôle. La tristesse...

- Je ne prétends rien du tout ! Ecoutez vous quand on vous parle ? Ce n'est pas parce que ma magie m'est inutile que je n'en veux plus. J'ignore tout de vous, et l'inverse est tout aussi vrai. Mon...

Sa gorge se noua brusquement, et le souffle lui manqua. Isabel tenta de reprendre une respiration calme, et profonde. Sa main se porta au médaillon qu'elle portait au cou, et qui contenait les photos de Léane et Luis. Elle le serra un instant, tout en reprenant la parole... C'était si difficile, même si elle tentait de le cacher le plus possible. Sa voix tremblait.

- ... Mon... époux a fait ce qu'il fallait pour que je ne perde pas le contrôle. Ne vous mêlez pas de ce... qui ne vous regarde pas.

Là, ça y est. Sans le savoir, Aetius avait touché le point le plus sensible de Cendréa. La colère reflua tout doucement, pour laisser place à la tristesse. Non, elle ne regarderait pas les photos raccornies par le feu, de ces deux visages aimés qui lui manquaient tant.

Cendréa avait une maîtrise de son don certes toute relative, mais qui lui évitait de faire n'importe quoi contre elle ou contre les autres... C'était bien pour cela qu'une fois qu'elle avait eu les idées claires, elle avait trouvé étrange de ne rien pouvoir faire contre le feu qui ravageait la demeure, ce soir funeste...

Et voilà. Elle avait un noeud dans l'estomac. Isabel se sentait terriblement mal, et elle croisa les mains sur son ventre... Et elle se leva brusquement.

- Je vais partir.



Navrée, c'est court...

Magister Aetius Celestus

Créature

Re : We are the others [PV]

Réponse 17 mardi 16 octobre 2012, 06:53:19

Et voilà qu’elle jouait dans le sentimentalisme… n’avait-il pas assez donné pour tout lui faire comprendre ? Il répugnait à se répéter, mais il lui semblait qu’une fois encore, il ne serait pas maitre de ses pensées ! Non, elle semblait en avoir lourd sur le cœur… il se foutait pas mal de la raison, il le reconnaissait bien volontiers, mais d’un autre côté, laisser sortir cette jeune femme serait une bêtise, il le savait…on ne faisait pas boire un âne qui n’a pas soir mais déshydraté, il faut bien se forcer ! Et dans ce cas là c’était exactement cela !

Elle parla alors de son époux, qui avait du faire quelque chose, avant sans doute de périr dans des flammes qu’elle avait avivé dans le vouloir, comme quoi elle avait besoin de se maitriser… quoiqu’elle en dise elle était dangereuse ! Et ce n’était que par pure fierté qu’elle refusait, un étranger ne devaitb avoir rien à lui apprendre…

Mais apparemment elle avait elle-même touché sa corde sensible ! Elle ne devait pas se sentir bien ! D’ailleurs elle se leva d’un bon annonçant son départ. Son départ ? Oui, elle vvoulait partir !  Alors ça, non ! Il était hors de question qu’il se soit donné tant de mal pour elle juste pou se faire envoyer ^petre de la sorte ! Il n’était pas homme à se laisser faire

« Dites, la moindre politesse quand un hôte préparer un repas pour vous, c’est d’y gouter, vous savez combien coute la viande ? Lors vous allez vos rassoir et si vous voulez partir, allez y, mais une fois le ventre plein de bonnes choses ! »

Il lui indiqua le tabouret pour qu’elle s’y réinstalle alors qu’il allait chercher de quoi mettre le couvert dans un placard à la porete bringuebalante :  deux verres, deux assiettes ébréchées, et des couverts.

« Votre Luis vous a peut être appris des choses mais je doute qu’il se soit douté de ce dont il parlait ! Moi je vais vous dire :  il a fait du travail de sagouin et vous rendant incapable d’user comme il faut votre don :  il ne vous a rien appris à maitriser et il vous a juste bridé advienne que pourra ! Il a joué avec le feu et je suis prêt à parier qu’il s’y est brûlé ! »

Il finit quand même par se rhabiller, remettant sa tenue habituelle, un êiu rèche mais plus confortable.

« On a tenté de me faire la même chose et depuis je souffre d’un mal incurrable. Sans prévenir je fais des crises qui anéantissent tout dans un rayon de dix kilomètres ! toute trace de vie est désintégrée en une poignée de dizaines de secondes, oui, je sais  vous allez me dire que l’on ne mélange pas les torchons et les serviettes, que vous ne pourrez jamais faire autan de dégâts, mais qu’en savez vous exactement ? »

Il fit un geste de la main et le plat s’éleva du feu pour les servir. Celui-ci se posa sur la table, sur un petit dessous de plat en pierre noire.

« Si jamais vous franchissez le pas de la porte, je promets de ne plus m’immiscer dans vos affaires, mais quand vous aurez de nombreux morts sur la conscience, je réapparaitrai et je vous dirai que je vous avais prévenu avec un très grand plaisir ! ! »

Il s’approcha d’elle et tendit la main vers son front qu’il heurta du bout du doigt, voilà c’étaiit fait, il lui avait complètement déréglé le don, il suffisait de changer un méridien du corps et hop, elle ne contrôlerait plus rien…. Et c’était ce qu’il venait de faire !

« Allez, mangez !   C’est peut être un peu trop chaud… »

Son ton était passé du coq à l’âne, passant de la limite de la menace à la limite du paternalisme…

Cendréa

E.S.P.er

Re : We are the others [PV]

Réponse 18 mercredi 17 octobre 2012, 23:30:17


Il l'arrêta, d'une simple phrase. Isabel, de part son éducation campagnarde, rechignait à gaspiller de la nourriture ; de part l'éducation noble qu'elle avait reçue tardivement, elle savait qu'on ne partait pas comme une voleuse après avoir été sauvée de la sorte... En tout cas, son élan se retrouva brusquement coupé par quelques simples mots... Elle tourna vers lui un regard inquisiteur, pas vraiment chaleureux... Elle en avait assez de cet homme, et elle voulait juste s'en éloigner. Elle n'aimait pas vraiment les gens qui croyait tout savoir sur tout. Luis avait au moins cette humilité et cette réserve qu'elle avait fini par tant aimer chez lui. Deux qualités dont Aetius était totalement dépourvu, visiblement... Elle ignorait toujours ce qu'il voulait d'elle, mais il était visiblement prêt à tout pour l'obtenir...

C'est un peu à contre coeur qu'elle revint s'asseoir sur le tabouret où elle avait été contrainte d'aller plus tôt. L'odeur était alléchante, il fallait l'avouer, et son estomac criait famine. Elle posa donc son sac au sol, derrière elle, la lanière enroulée autour d'un de ses genoux. Juste au cas où elle ait à partir rapidement... Et c'était une envie qui se faisait de plus en plus pressante. Là où elle ne le jugeait pas sur ce qu'il disait de lui, le magicien se permettait d'émettre des hypothèses sans fondement, et pire ! De remuer le couteau dans la plaie. Cendréa sentait le feu la démanger, et son chant se faire haineux. Elle voudrait fouler du pied toute son éducation, et s'en aller. Mais elle ne le laisserait pas ainsi profaner la mémoire d'un mort sans rétorquer.

Aetius s'était approché d'elle, et avait osé la toucher. Le geste de trop. Sa propre main s'était levée en même temps qu'elle pour lui administrer une gifle magistrale, et resta debout, raide. Et derrière les larmes qui envahissaient son regard sombre, brillaient colère et tristesse. De sa voix nouée par l'émotion, Cendréa lança :

- Mon époux é... était un puissant magicien, qui maîtrisait son art. Il m'a appris à maîtriser le feu, mais ce n'est pas un exercice sur lequel je m'entraine. Tout ce que je fais en tant que saltimbanque, je le fais en leur mémoire !

Elle avait brandi son médaillon ouvert sur les deux photos d'un homme proche de la cinquantaine, et d'une gamine d'à peine un an souriante. A voir le bord des photos, on ne pouvait que se douter qu'elles avaient échappé aux flammes...

- Et vous qui ignorez tout de moi, de ma vie, et de mon don, je vous interdis de juger la vie que je mène, tout comme je respecte votre façon de vivre. Vous dépassez les limites, magicien.

Une larme, entre rage et désespoir, avait roulé sur sa joue, y laissant un sillon brillant.

Et puis, il y eut ce début de migraine qui pointa le bout de son nez. Isabel serra le médaillon dans sa main, qu'elle porta sur son front, dans une grimace qu'on aurait pu croire mélodramatique pour souligner ses dernières paroles, mais... La douleur était bien réelle. Au point qu'elle grinça des dents, et demanda :

- Mais que m'avez vous encore fait ?!

Magister Aetius Celestus

Créature

Re : We are the others [PV]

Réponse 19 mardi 13 novembre 2012, 20:41:51

Oh, il était allé trop loin ? Il avait pris une autre gifle. Bon, oui, il ne l’avait pas volée ! Mais ce n’était pas une raison !  Il se frotta la joue, elle avait la main sacrément sèche vu comme elle avait fait mal !  Mais bon, qu’elle réfléchisse un peu, il ne disait pas de mensonges, simplement la vérité l’avait fâchée ! Il n’y était pour rien dans ce genre de cas ! C’était purement de sa faute ! C’était elle qui était avait fait cette démonstration devant tout le monde, c’était elle qui avait montré son pouvoir en premier. Ce n’était pas de sa faute…

Mais bon, n’était-il pas allé un peu fort sur sa famille dans le fond ? Oui, il avait peut être exagéré… par contre, ce qu’elle lui dit le stupéfia ! Un mage qui maitrisait son art ? Vraiment ? Notant qu’elle n’avait pas nié le coup de le l’incendie il trouvait ça vraiment ironique, un mage incapable d’éteindre un feu, quel art connaissait-il ? La coucherie avec une poule ? Suffisait de voir son âge sur les portraits réchappés aux flammes ? Bon, il semblait content, elle semblait l’aimer , et le bout d’chou était mignon…. Alors en quoi avait-il été un bon magicien ?

Mais il avait dépassé les limites ? Oui il ignorait tout de sa vie, et tant mieux, il ignorait tout d’elle !! Mais de son don, ça il n’ignorait rien. Mais il la laissait parler, déblatérer et rire intérieurement, le coup de la gifle était passé, et il avait à nouveau un petit sourire en coin. Un sourire, c’était tout ce qu’il avait en réserve face à la larme qui coulait sur la joue de la jeune femme avant qu’elle ne s’effondre, comme blessée.

Elle voulait savoir ce qu’elle avait, ou plus précisément ce qu’il avait fait…. Mais il n’avait rien fait !  IUl nia tout en bloque à sa manière habituelle, pointant un index accusateur vers elle…

« Je n’y suis pour rien, ça c’est votre faute petite idiote !  Vous vous croyez hors d’atteinte ? Soit, mais ces migraines vous tueront ! ça, je le sais ! Je connais, je les ai eu, tous les gens doué d’un don comme le notre en ont eu !  C’est la maturité que le Don atteint ! »

Il soupira et s’assit tout proche d’elle, presque contre elle pour placer ses mains de part et d’autre de sa tête, posant ses doigts sur ses tempes.

« Ce que j’ai dit, je ne le retirerai pas, je ne connais pas votre vie et je m’en fous, je ne vous connais pas et je m’en fous, mais je connais le Don ! Je sais ce qu’il peut faire, ses ravages, ses bienfaits !  Quand je parlais de vous aider, je ne plaisantais pas !  Même si pour le coup, je vous sauve de vous-même. »

Il plongea en lui, trouvant aux fins fonds de son âme la parcelle de paie et de sérénité complète y étant toujours et s’y logeant, il laissa partir sa conscience, l’étendant pour englober aussi la jeune femme. Il absorba la douleur et serra les dents, il n’avait  pas ressentir quelque chose d’aussi violent depuis des centaines et même des milliers d’année ! Mais qu’importe, peu à peu, il la soulagea de sa douleur. Dix minutes semblaient s’être écoulées, mais le ragout était froid, preuve que bien plus de temps s’était passé. Il était en sueur et en nage, le regard légèrement vitreux, peu à peu, cette douleur sans cause s’en allait. Il avait le souffle court….

« Voilà un problème de réglé ! Pour le moment… je ne vous ai pas sauvé définitivement, c’est juste de quoi annihiler les effets temporairement ! Hélas…. La seule chose pouvant vous  sauver de ses migraines à mon avis, qui n’a rien d’humble étant donné mon expérience, c’est ceci ! »

Il sortit quelque chose qui semblait rappeler la forme d’un collier de bois, ouvert en deux, mais sans charnière.

« Il contient les migraines et leurs conséquences, mais le seul moyen de vous en libérer est de maitriser votre propre don assez bien ! C’est moi qui l’ait inventé… brûlez-le quand il est autour de votre cou et vous serez débarrassée des migraines définitivement ! Je vais vous donner trois raisons de le porter, déclinez les tour à tour si vous le désirez, refusez  les toutes, auquel cas je vous laisserai mourir ou alors j’expulserai le don de votre corps… Mais une chose est sûre, c’est que je doute que votre mari, s’il était un si grand magicien, ait jamais vu vous voir exposée ainsi dans les rues comme un animal de foire ! »

Les trois raisons étaient simple, la première raison :  la couper de son don, la deuxième raison, la contrôler, et la troisième raison, l’empêcher de mourir… à elle de voir si ces raisons valaient ce traitement… après, il lui suffirait de le mettre elle-même à son cou !

« C’est moi qui ait inventé ce procédé… »


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