Le marché aux esclaves, le lieu qui accueille le plus de vie sans doute dans chaque ville c’est ici que se définissent les vrais maitres du pays, on peut dire ce qu’on veut mais être capable de vendre n’importe quel esclave à un puissant était un atout majeur, et on en obtenait une sorte de pouvoir tout à fait grisante, que ledit puissant ne fasse pas quelque chose qui partirait en faveur de…prenons comme exemple Liam Eckart, et bien ce fameux Liam Eckart, qui l’empêcherait de faire acheter au puissant un assassin plutôt qu’un esclave docile ? là est toute la beauté de la chose. Les esclavagistes dominent le monde, c’était une sacro-sainte vérité, une triste vérité, mais qui était assez pragmatique pour que l’on en comprenne toute l’horreur. Enfin, horreur, tout dépend du point de vu bien sur…
Lord Eckart donc, puisqu’on parle de lui, venait de passer une demi-journée des plus fructueuses. Comme d’habitude, ses esclaves s’étaient vendus comme des petits pains, malgré la présence des marchandises d’un autre esclavagiste, un lord Sla…quelque chose. Il avait fait des bénéfices loin d’être négligeables, et avec un tel chiffre d’affaire, il avait fait des investissements juteux, se mêlant aux affaires des autres, achetant une partie de leur entreprise, ainsi, il avait de la marchandise sur une douzaine d’étals, ho certes, un seul avait le label Eckart, son étal personnel.
Le label Eckart c’était quatre choses Docilité – Education – Utilité - Virginité, les esclaves étaient dociles, savaient tout faire, du ménage aux comptes, savaient lire écrire, compter, faire des tâches complexes sans souci d’émancipation, et le dernier point, mais pas le plus important, c’était qu’elles avaient encore leur hymen (il le reconstituait après les avoir complètement brisées, si il avait du n arriver jusque là), pour les femelles, et encore complètement puceaux, pour les mâles.
Enfin bref, tout ça pour dire que Liam, en joie après ses affaires, observait la marchandise des autres, sait-on jamais, qu’ils aient une perle à proposer à vendre, s’arrêtant devant un étal, il vit une scène qui le surprit et qui le fit sourire, en effet, alors que l’on présentait une nouvelle esclave fraîchement capturée de la terre, une vraie beauté il fa fallait le reconnaitre. Il y avait des affaires à faire, alors que la jeune femme typée asiatique était présentée à l’étal et que le premier ordre fusait, celle-ci , non seulement, n’obéit pas, mais en plus, elle envoyait un coup de pied des plus violent dans les côtes du vendeur. Il aurait juré d’ailleurs avoir entendu un craquement.
Et alors que l’homme tombait de son étal, Liam éclata de rire, un rire néanmoins discret, mais pas de cris de douleur venant de la jeune femme, aussi n’avait-elle sans doute pas été punie, on avait du juste donné un coup sec sur le collier. L’acheter pourrait être intéressant, et qui voudrait, à part lui, se coltiner une esclave qui n’était pas dressée.
« Une nature sauvage et farouche, et regardez-là, elle peut aussi bien s'occuper de votre sécurité que de votre corps! »
Là, Liam applaudit franchement, en riant de manière clairement audible en s’approchant de l’étal, les gens s’écartant de son passage, comme intimidés, quoique, vu le sourire de bon nombres, il s’agissait d’un spectacle qui promettait d’être assez intéressant, enfin, selon eux, Liam, lui, comptait bien négocier un prix faible pour une esclave non dressée.
« Bravo, quelle démonstration de savoir-faire ! Je suis…estomaqué par tant de docilité ! »
Il sourit en continuant à s’approcher , sourire aux lèvres.
« J’ai une question, pourquoi vendre une esclave qui se rebelle physiquement contre vous ? »
Des assentiments montèrent de la foule, un brouhaha des forma et s’intensifia, se désintéressant un peu de la scène, non ! Si les gens se désintéressaient, il devait faire remonter l’attention !
« Mais dans ces conditions, qui voudrait l’acheter ? Allons-y, quel prix proposez-vous pour un article dont les qualités sont moindres ! Si vos clients ne peuvent pas se fier à vos esclaves, peut-être ne peuvent-ils pas se fier à vous ! »
Le grand final approchait, d’ici quelques secondes, ses profits allaient encore augmenter, et peut être aurait-il de belles réductions pour qu’il se la ferme….d’ailleurs, alors qu’il tournait le dos à l’étal pour haranguer la foule, il sentit une main se refermer sur son épaule et l’ « inviter » à le suivre en arrière-boutique.
Liam sourit un bref instant avant de faire mine d’être surpris et il se laissa entrainer, les véritables négociations pouvaient commencer…