A la pèche aux moules moules moules ... [Pv Caecilia]

Notre ruche venait d'atteindre une limite que nous n'avions encore jamais franchie, au fur et à mesure qu'elle s'étendait elle avait fini par percer le flan d'une falaise. Désormais la ruche continuait à grandir par 200 mètres de fond sous la surface de la mer, c'était l'occasion rêvée pour étudier la faune sous marine et les femelles terranides qui vivaient sous l'eau. Un vaste port sous marin avait été construit dans ce but, une sorte de grand hangar avec une large ouverture sur l'océan. L'eau était bloquée par un champ de force violet et des tentacules d'énergie violette allaient pécher autour de la structure, il y avait aussi un gigantesque filet qui pouvait être déployé pour attraper beaucoup de poissons à la fois. Ils permettraient de nourrir leurs élevages de femelles "extraruchiennes", c'est à dire des humaines et des terranides pour la plupart.

Des guerrières inspectaient un filet rempli d'anguilles, des animaux forts intéressants, surtout qu'elles venaient de trouver un produit qui les excitaient, elles se tortillaient dans tout les sens et le groupe de guerrières avait bien l'intention de s'amuser. Elles se dirigèrent vers un des entrepôts destiné à stocker la nourriture ainsi rapportée et interpellèrent l'une des ouvrières :

"Hey ouvrière ! Viens nous aider, on a trouvé quelques chose !"

L'ouvrière s'est précipitée vers le petit groupe, curieuse de savoir ce qu'elles avaient bien pu trouver et s'est retrouvée devant le filet à se demander ce qu'il y avait de si exceptionnel. L'une des guerrière lui montra le milieu du filet du doigt et elle se pencha pour regarder avant de plusieurs guerrières ne l'a pousse dedans. Très vite les anguilles s'enroulèrent autour de la petite ouvrière qui se débattait en vain alors que les autres riaient aux éclats. A chaque fois qu'elle bougeait de petites décharges électriques lui faisait comprendre que ses mouvements n'étaient pas les bienvenus, elle fini donc par rester immobile tandis que les anguilles s'enroulaient et se frottaient contre son corps.

Elle finit par être entrainée au fond du filet et finalement sa main toucha quelque chose de différent des anguilles, brusquement une main étrangère l’agrippa. Elle comprit alors qu'il n'y avait pas que des anguilles dans ce filet et se débattit à nouveau de toutes ses forces pour qu'on vienne la sortir de là. Finalement l'une des guerrières désactiva le filet d'énergie, laissant tomber au sol toutes les anguilles, leur victime et à leur grande surprise une étrange créature sous marine. A première vue il s'agissait d'une femelle terranide d'une espèce qu'elles ne connaissaient pas encore et lorsqu'elle fut débarrassée des anguilles, qui s'étaient faufilées un peu partout, elle fut emmenée un peu à l'écart pour être examinée.

Pendant ce temps personne ne s'était occupé de l'ouvrière qui avait abandonné toute lutte contre les anguilles et qui gémissait comme une reine en plein accouplement. Les autres se massaient autour, se demandant si elles devraient l'aider, la regarder ou la rejoindre.

Les anguilles, elles n'en mangeait pas.

Enfin, de toutes façons, elle n'avait jamais eu beaucoup d'appétit. Pas dans le sens organique du terme en tout cas... quelques algues, deux ou trois crustacés, ça composait son coupe-faim et lui suffisait. Elle était ronde uniquement de par ses origines.

L'appétit sexuel, c'était une autre histoire.
Ça lui arrivait de se faire attraper par quelques créatures tentaculaires des profondeurs. La terranide agissait comme d'habitude et chacun satisfaisait ainsi ses instincts. Chaque femme était capable de ressentir du plaisir, et dans un monde où un humain pouvait enfouir sa tête dans le cou en sueur d'une femme-chat, ce n'était pas exceptionnel de forniquer avec des méduses lubriques.

En revanche, les anguilles, ça ne l'attirait pas plus que ça.
En témoigne ce qu'elle ressentait lorsqu'elle s'était laissé prendre entre ces étranges mailles magiques.

La petite ouvrière pouvait sentir les anguilles la chatouiller, ça n'avait rien à voir avec l'effet de l'électricité sur un corps entièrement mouillé. C'était un peu plus... désagréable.
A force de secouer ses bras, en proie à la douleur, Caecilia attrapa la main de l'ouvrière. Par pur réflexe, elle tira, ce qui entraîna les cris de l'abeille qui protestait ou alertait, au choix.
Peu après, il n'y eut plus rien pour la retenir, et l'aquatique se sentit heurter le sol. Tous ses membres s'étaient raidis et le choc lui fit mal, mais au moins, on la débarrassa vite des poissons conducteurs et elle se sentit soulagée.
Elle n'avait toujours pas lâché le poignet de la petite ouvrière, jusqu'à ce que celle-ci commence à soupirer. La terranide lâcha alors, comme en proie à un nouveau choc électrique. Elle avait cru lui faire mal. Elle était trop occupée à observer les alentours pour comprendre qu'elle se trompait.

Aux alentours, il n'y avait pas d'eau.
Ce fut le seul détail qu'elle retint, parce que le plus effrayant. La jeune femme ne pouvait pas respirer sous l'eau... mais elle ne pouvait pas s'en passer non plus. Chacun avait ses besoins, et les quelques minutes passés dans un filet hors de la mer avaient déjà commencé à la meurtrir. Elle se sentait mal, commençait à haleter et tout ce qu'elle avait en guise d'aide, c'était un étrange peuple qui n'avait pas pour but premier de lui en donner.

Les abeilles qui avaient extirpée la créature sous marine l'entrainèrent vers leur zone d'élevage à l'étage en dessous. Là de nombreux champs de force circulaire maintenait en captivité de nombreuses créatures dans de l'eau de mer ou dans un liquide violet. La terranide fut placée au centre d'un cercle d'alvéoles produisant une lumière plus intense que les autres et dès que les abeilles en sortirent un faisceau d'énergie violet entoura la créature. L'étrange liquide qu'elle avait vu auparavant se mis à remplir cette zone qui était devenue son aquarium. Ce liquide avait de nombreuses propriétés, dont celle de soigner les blessures et de réparer tout les éventuels dégâts qu'elle aurait pu subir lors de sa capture. C'était le passage obligatoire pour tout les êtres vivants qui rentraient ici, à quelques exceptions prés. "L'aquarium" se remplit complétement et la créature semblait paniquée par le fait de ne pas avoir d'air, ce qui n'était pas bien dramatique parce que le liquide était prévu pour être respirable.

Quelques curieuses vinrent regarder la nouvelle venue et la sirène qui était dans le bassin d'à côté. Cette dernière subissait un examen des plus étranges et pervers, de grosses tentacules translucides violettes exploraient chaque centimètre carré de son corps. En réalité le véritable examen était fini depuis longtemps, mais par "conscience professionnelle" les abeilles avaient jugées nécessaire de le pousser plus loin. En d'autres termes elles s'amusaient bien. Elle ne s'en était peut être pas encore rendue compte, mais la terranide n'éprouvait plus de douleur depuis qu'elle avait été plongée dans ce liquide. Elle ne haletait plus, elle ne sentait plus la douleur dû à sa chute, ni le manque d'eau. Après quelques minutes le bassin se vida pour se remplir d'eau de mer jusqu'à mi-hauteur, les abeilles avaient remarquées que la créature était paniquée à l'idée de se retrouver dans un environnement 100% aquatique.

Presque aussitôt après, les mêmes tentacules violettes émergèrent des parois de sa prison, contrôlées par une ouvrière qui avait fait apparaitre une sorte de panneau de contrôle. Elles dégageaient une douce chaleur et vibraient légèrement, se déplaçant lentement et piégeant bien vite la terranide dans un coin de son bassin avant de s'enrouler autour de ses chevilles et de ses poignets. D'autres abeilles arrivaient pour assister au spectacle, la sirène venait de s'évanouir à force d'être harcelée et leur attention était maintenant toute dirigée vers l'étrange créature des fonds marins. Très vite son corps fut recouvert de tentacules lubriques qui se tortillaient frénétiquement, puis elles se dirigèrent vers les différents orifices de la créature, n'en épargnant aucun.

C'est ce moment là qu'une ouvrière choisit pour planter son dard dans le ventre de la terranide en passant sa main à travers le champ de force. Presque aussitôt Caecilia pu sentir sa poitrine s'alourdir, produisant du lait pour une raison qui lui échappait, au même moment son entre-jambe se mit à produire beaucoup de cyprine, beaucoup trop. Elle ne le savait pas mais c'était l'heure de la traite et elle allait devenir la vache d'une bien étrange ferme.