Blasé, alerick était totalement blasé. Remarqué, cela ce comprenait aussi, vous êtes tranquillement assis entrain de regarder pousser les fleurs, et on vint vous agresser, vous traitant d’ignominie, d’erreur de la création. Comme s’il avait voulu être cela. Non, mais c’était un monde ca dit donc. Il resta cependant stupéfait lorsqu’on se mit à lui envoyer de l’eau sur la figure. Depuis quand, on traitait les gens comme cela. C’était un monde dit donc. Bon, aller, il était temps de donner une tape au fesse a ce gamin, et le renvoyer à l’école. Cela le calmerait, et il n’aurait pas besoin de lui faire plus de dommage. Il ne voulait du mal à personne, surtout pas a un gosse un peu trop zélé. Mais, il devait quand même …AIE…
Pourquoi ne pouvait-il pas avancer. Il ne pouvait pas s’agir d’un sortilège, son aura anti magique empêchait toutes incantations dans un rayon de vingt mètre. Alors comment…
Ok, ce gosse avait de la ressource, mais ce n’était pas une raison pour lui faire du mal. Il n’avait absolument rien contre lui. Et surtout, s’il ne se trompait pas, cette technique devait utiliser soit la force vitale, soit la force mentale pour maintenir ce champ de force. Donc, il suffisait d’attendre que ce gamin soit à bout de force. Il n’était pas pressé, et contrairement à ce gamin il avait plus de temps. Il s’assit donc tranquillement, profitant de ce temps pour ce calmé. Il s’assit tranquillement plantant son arme dans le sol, posant la main sur le pommeau.
- Alors, comme cela mon existence déroge au fondement même de la vie ? Et bien, je ne suis absolument pas d’accord. Pourquoi toi tu aurais le droit de vivre et moi pas ?
Il s’arreta quelques secondes, comme pour réfléchir a la question.
-Tu es vivant parce que tu respire ? Parce que ton cœur bat, et que tu bouge ? Mon cœur, battait autrefois, mon sang était aussi chaud que le tien. D’ailleurs, certain être ont le sang froid et ils vivent pour autant . Donc, ce n’est pas cela.
Il s’arreta encore une fois, reprenant son arme en main et la levant vers le ciel.
-Tu es vivant parce que tu pense ? Mais, moi aussi je pense. Moi aussi j’ai mes idées, moi aussi j’ai des avis, et je suis capable de suivre un raisonnement. Alors, ce n’est pas cela non plus. Il ne reste que la dernière solution alors.
Il prit une longue pause, sa voix était plus sombre, plus comment dire, triste. Oui c’était le mot, il était triste.
-Tu es vivant car tu ressens, parce que tu as des émotions, parce que tu as des sentiments ? Si c’est cela être vivant, alors je le suis sans doute plus que toi. J’ai connu la peine, le doute, la souffrance, l’angoisse, la joie… Cela fait cent années que je médite sur le sens de ma vie, et j’en suis toujours au point de départ.
Il se reprit doucement, se relevant.
- Alors, tu vois, finalement, peux-tu te dire plus vivant que je le suis ? peux-tu me dire en face, que je ne suis pas vivant. Écoute-moi bien gamin, tu ne sais même pas ce que nous pouvons ressentir, et tu te permets de nous juger, moi si j’étais ici, c’est pour une seule chose voir les tulipes poussaient. Il y a un mal à cela ? Va y, Exorcisme moi, ca ne servira a rien. Je reviendrais, encore et toujours comme je le fais depuis si longtemps.
Il soupira doucement. Il était assez las, non, totalement las de cette existence. Il ne voulait qu’une chose au final. C’était d’en finir rapidement avec cette vie. Et de pouvoir enfin mourir.
-TU sais quoi : bha écoute, je vais te dire un truc. Je n’ai qu’une seule envie, c’est justement de mourir. Alors lâche-moi la grappe gamin. Et laisse-moi partir.