premier jour de cour [ avec Kamishini ]

C'était un mois après la rentrée des classe. La famille d'Ayame venait de déménager dans une nouvelle ville pour prendre soin de ses grand parent. Elle allait devoir se faire de nouveaux amis et découvrir un nouveau lycée.

En arrivant devant la salle, elle avait le coeur qui battait très fort. elle se demandait si elle arriverai à faire face à tout le monde et à se présenter. Après plusieurs resporation profonde pour se calmer, elle toqua à la porte et attendis qu'on lui dise de rentrer en ajustant son uniforme.


" Entrez" répondit le professeur en charge de la classe

" Bonjour excusez moi d'interrompre votre cours. Je Suis Ayame Towa, je viens d'être transférée dans votre établissement . "

Ayame, qui venait de pénétrer dans la salle, était assez petite. On aurait dit qu'elle n'avait que 14ans. Elle regarder par dessus l'épaule du professeur pour ne pas être trop impressionnée en  croisant son regard mais en essayant de paraitre moins timide qu'elle ne l'était. elle ne voulait pas regarder ses pieds .

Loveless ne dormait pas, elle somnolait plutôt. Les jambes étalées sur la table, la chaise basculée en arrière avec le dossier appuyé contre le mur, Kamishini n'était là que pour faire acte de présence. Il faut dire qu'avec dix-neuf et demi de moyenne générale, une conduite irréprochable au lycée et des interventions orales qui, bien que très rares, étaient très pertinentes, on lui pardonnait le fait qu'elle ne porte jamais l'uniforme, et qu'elle finisse ses nuits en plein cours. Actuellement, c'était un cours de géographie. L'histoire de la Triade ? Quelle blague, elle la connaissait déjà. La jeune fille était âgée d'un an de plus que les autres, et ce pour la simple raison qu'elle avait été scolarisée à quatre ans. Elle ouvrit tout de même un œil lorsqu'on frappa à la porte:

- Entrez !

Une fille en uniforme passa la porte. Elle n'était pas bien grande, et n'avait pas l'air très massive. Déjà dans la salle, on entendait divers murmures: "C'est qui ? Une nouvelle ?","On dirait une gamine","Hé,elle est mignonne !", et aussi le sempiternel "Ça sonne dans combien de temps ?". La demoiselle discutait avec le professeur, et bien qu'elle essaye de le cacher, elle semblait assez intimidée. Kamishini ouvrit finalement son deuxième œil, descendit ses pieds de la table et donc remit la chaise sur ses quatre pieds. Apparemment, c'était bien une nouvelle. Le professeur lui posait la main sur l'épaule pour la rassurer et s'adressa à la classe :

- Voici Ayame, visiblement elle fera partie de cette classe pour le reste de l'année. Soyez gentils, elle ne connait personne dans la région.

Il indiqua ensuite à la nouvelle la seule place de libre, place où trônait le sac de Kamishini, posé négligemment sur la table. Cette dernière attrapa l'objet par une lanière et tira dessus pour le laisser tomber au pied de sa chaise. Elle regarda ensuite la jeune fille qui venait s'installer à côté d'elle.

- Salut, moi c'est Kamishini Kurayari. Et toi ?

(HS: Pour éviter la confusion entre nos répliques, je mettrai les tiennes en italique bleu pour pas qu'on confonde avec les miennes, si je te cite.)

Ayame sursautât lorsque le professeur mis la mains sur son épaule. Elle n'aimait pas ce genre de contact par des inconnu. mais le professeur essayait juste de la rassurer donc elle ne dit rien.

- Voici Ayame, visiblement elle fera partie de cette classe pour le reste de l'année. Soyez gentils, elle ne connait personne dans la région.

- Merci de m'acceuillir parmi vous. J'espère qu'on deviendra tous amis.

elle se dirigeat vers la place indiquée par le professeur. et s'asseyat pres de la lycéenne qui venait de lui faire de la place.

- Salut, moi c'est Kamishini Kurayari. Et toi ?

Moi  c'est Ayame Towa. Merci de m'avoir fait de la place, j'espère que l'on va bien s'entendre. 

Ayame lui sourit , elle était rassurée d'être à coté d'une fille. elle avait entendu les remarque de quelques garçon à son arriver et n'aurait pas voulu se retrouver avec l'un d'eux.

Elle sortit un classeur pour prendre des notes . il y avait quelques mots écris par ses ancien camarades sur la couverture pour lui souhaiter bonne chance et lui dire qu'ils ne l'oublieraient pas. mais ça faisait plusieurs jour qu'elle n'avait de nouvelle de personne. elle se pressa donc de les cacher avec une page vierge histoire de ne plus les voirs . Mais son expression était triste.

- Moi  c'est Ayame Towa. Merci de m'avoir fait de la place, j'espère que l'on va bien s'entendre. 

La nouvelle avait l'air bien sympa, polie, correcte et tout... Mais l'expression enjouée qu'elle affichait changea du tout au tout lorsqu'elle regarda les quelques mots faits sur la couverture de son classeur. Triste ? Kamishini mettait ses mains derrière la tête pour servir d'appui, et se remit à basculer sa chaise en arrière, pensive:

- Tes anciens potes te manquent ? Ça ira, c'est juste le temps que tu t'habitues et que tu rencontres du nouveau monde...

Bon, on pouvait faire plus réconfortant comme réplique, mais Loveless portait bien son surnom, et puis, elle ne pouvait pas prévoir comment réagirait Ayame. La nouvelle essayait de prendre le cours en route, mais ce n'était pas évident. Kamishini ne prenait pas beaucoup de notes, car elle avait bonne mémoire, et puis, la flemme. Elle leva la main nonchalamment, et le professeur lui donna la parole:

- On peut sortir, histoire de la faire visiter ?

Même de la part de Loveless, c'était assez surprenant une telle demande. Et forcément, le prof' répondit:

- Pourquoi vous ferais-je ce privilège, mademoiselle Kurayari ?
- Au hasard parce qu'il reste 20 minutes de cours, qu'on a une heure d'étude après, que la nouvelle ne comprends absolument rien, alors que je suis la mieux placée pour la faire rattraper tout ça sans même y assister...

Bien sûr qu'elle s'était préparée à cette question, c'est tellement utile de savoir anticiper, surtout pour une combattante. Le professeur blasé ne put que les autoriser à sortir, aussi Kamishini rangea ses affaires et chemina vers la porte sous les protestations des autres élèves. Empoignant la clenche, elle se retourna et défia toute la classe du regard:

- Qui veut le faire ?

Kamishini était la seule combattante de rue du lycée, elle le savait car elle connaissait le milieu par cœur. Tout le monde connaissait son titre, elle avait même un fan club d'élèves anonymes. Beaucoup dans la classe étaient spectateurs des exploits de Flying Blow. Gros silence, personne ne disait mot. Elle ouvrit la porte, et sortit , avant de se tourner vers Ayame:

- Tu veux voir quoi de beau ?

- Tes anciens potes te manquent ? Ça ira, c'est juste le temps que tu t'habitues et que tu rencontres du nouveau monde...

Ayame escissat un sourire. Les parole de sa voisine était un peu réconfortante.
-J'espère que tu as raison. désoler de t'embêter avec ça.

Ayame continua de prendre des notes, elle avait un bon niveau mais pas du totu la tête à ça et elle avait du mal à se concentrer.

- On peut sortir, histoire de la faire visiter ?

Les parole de sa camarades la surprirent énormément . Elle avait bien vu que celle ci ne prenait pas de note mais elle ne s'attendait pas à ça.

- Pourquoi vous ferais-je ce privilège, mademoiselle Kurayari ?
- Au hasard parce qu'il reste 20 minutes de cours, qu'on a une heure d'étude après, que la nouvelle ne comprends absolument rien, alors que je suis la mieux placée pour la faire rattraper tout ça sans même y assister...

Ayame était impressionnée, cette fille dégageait vraiment beaucoup de confiance en elle. En plus à en croire c'est parole c'était une tête ...
*waou, la classe*

elle purent donc sortirent de cours avant tout le monde . c'était assez agréable. Ayame n'avait pas eu le temps de voir le batiment en arrivant et elle appréciait l'idée d'une visite avec Kanishini.

- Tu veux voir quoi de beau ?

-Je ne sais pas trop , il faudrait que je vois un peu tout je pense. Tu m'a impressionné. Tu as une telle confiance en toi. J'aimerai pouvoir en faire autant ...

La remarque d'Ayame était plutôt flatteuse, il faut dire que ce qui venait de se passer était aussi naturel qu'habituel chez Kamishini.

- Héhé, la popularité a ses avantages. Et puis je suis une célébrité mondiale tu sais...

Elle prenait une posture fière, bien qu'elle savait pertinemment que les professeurs, comme son père, ne savaient absolument rien de cette réputation. Même dans le milieu, quand on savait qui était Flying Blow et son titre, il fallait la voir en vrai pour savoir à quoi elle ressemblait. Pour le personnel du lycée, ce n'était qu'une bonne élève, populaire pour son surnom de "Loveless".

- Où aller ? Euh... Le gymnase ? Non, il doit y avoir cours... L'agora tu y es passée en entrant, le réfectoire est fermé pour l'instant... Je sais, la cafétéria !

Elle attrapa la nouvelle au poignet et déboulait en trombe dans les couloirs. Certains élèves la saluaient, en jetant un rapide coup d'œil sur la fille qu'elle baladait avec elle. Elles arrivèrent finalement à la cafétéria, et Loveless se tourna vers Ayame:

- La cafet', tenue par des élèves pour des élèves, le lycée nomme des responsables caissiers et achète quelques produits qui ont dépassé la date de vente aux grandes surface, pour les revendre ici aux élèves. Chouette non ? C'est pratique aussi pour passer ton temps libre, étudier, jouer, il y a même un baby-foot !

Elle fit un signe à la nouvelle pour qu'elle puisse prendre ses dispositions, voir s'installer si elle le voulait. Cela laissait le temps à Kamishini de réfléchir à d'autres endroits, et puis de toute façon, elles étaient sorties de cours, alors, quartier libre !

- Héhé, la popularité a ses avantages. Et puis je suis une célébrité mondiale tu sais...

-Une célébritée, tu fais quoi ?
Ayame en entendant que Kamishini était célèbre avait penser a une actrice ou une chanteuse mais cela ne semblait pas convenir au personnage. Elle pensait à une sportive sans trop savoir quel sport

- Où aller ? Euh... Le gymnase ? Non, il doit y avoir cours... L'agora tu y es passée en entrant, le réfectoire est fermé pour l'instant... Je sais, la cafétéria !

-Une cafétéria, super.

Elle suivit sa camarade entrainer par le poignet . les gens les regardaient et  les saluaient . Ils la respectaient tous .



- La cafet', tenue par des élèves pour des élèves, le lycée nomme des responsables caissiers et achète quelques produits qui ont dépassé la date de vente aux grandes surface, pour les revendre ici aux élèves. Chouette non ? C'est pratique aussi pour passer ton temps libre, étudier, jouer, il y a même un baby-foot !

- Sympa le baby.  J'y jouaient souvent dans mon ancien lycée. On faisait souvent des partie où le perdant payer la partie suivante. c'était un bon moyen pour nous motiver à gagner.

Ayame possa son sac a une petite table avec 3 chaise autour, près du baby et pas trop au milieu de la pièce.

-ça te va là? C'est bien d'avoir un endroit comme celui là . Domage que je dois rentrer tout de suite après les cours . je pourrais pas en profiter très souvent .

- Tout de suite après les cours? Haha, moi aussi, enfin...Normalement !

Kamishini prit place à la table d'Ayame, quand survint un type avec un bloc-note et un stylo, tout souriant:

- Waah, Flying Blow, la vraie! J'peux avoir un autographe?
- Non!
- Allez, s'il te plait!
- Si tu insistes...

Elle flanqua un bon bourre-pif au type, qui s'en alla, un peu sonné. Ah ça c'est sûr, il allait s'en souvenir. Kamishini lui avait donné une signature qu'il ne pourrait pas vendre sur internet.

- Chaque fois c'est pareil, faut toujours que les première année me courent après.

Elle sentait qu'Ayame avait du mal à tout comprendre de cette scène étrange,elle décida donc de s'expliquer. C'est vrai que c'est assez difficile de tout saisir, quand on débarque en ville et qu'on n'est pas au courant de ce qui se passe dans les rues, le soir.

- Au lycée, on m'appelle Loveless, parce que je suis ure à séduire, mais dans le milieu du combat de rue, dans le monde entier, je suis la championne du monde connue sous le nom de "Flying Blow". Des gens viennent de très loin jusqu'ici pour pouvoir me défier. Mais bon,ça fait quatre ans que je me bats, et ça fait trois ans que je suis invaincue.

C'est le genre de choses qui sont assez difficiles à croire, Kamishini se demandait d'ailleurs si la petite Ayame réussirait à tout avaler. Par précaution, elle posa son index devant ses lèvres et approcha son visage:

- Surtout, des profs ou de mon père, personne ne doit savoir. Officiellement, je n'ai participé qu'à un combat, et je l'ai perdu. Mon père m'a interdit de refaire du Street Fight, je fais tout ça en douce.

En fait, il arrivait parfois à Kamishini de croire que son père savait. Mais imbattable comme elle était, il ne devait pas s'inquiéter.Non, il ne savait pas, il l'aurait quand même réprimandée, parce qu'elle ne l'écoute jamais.

- Tu sais, tu devrais pas laisser tes parents te brider comme ça, si tu es sûre de ce qui est bon pour toi, n'hésite pas, t'es pas obligée de jouer les obéissantes toute ta vie. Sinon les gens te marcheront sur les pieds à la moindre occasion...

Elle frappa la table du poing, toute souriante, avant de lancer:

- J'ai une idée, un de ces soirs, je t'emmène voir un de mes combats!

Ayame écoutais avec admiration sa nouvelle camarade de classe. Elle n'en croyais pas ses oreille, elle venais d'une petite ville et là bas , il n'y avait pas de combat de rue , et encore moins de filles qui se battent.

-Pas de soucis , je dirais rien.

Ayame était une fille de parole et avec ce qu'elle venait de voir elle ne se risquerai pas à aller le crier sur tout les toit , elle ne voulait pas un autographe maison de "flying blow".

- Ba c'est pas vraiment qu'ils m'interdisent des choses . c'est juste que ma mère doit partir travailler le soir et je dois veiller sur mon petit frère.  C'est vrai que j'aimerai pouvoir faire plus de choses mais j'aurai le temps plutards quand mes parents n'auront plus besoin de moi . J'irai surement dans une fac loin d'ici, là mon frère sera assez grand pour se débrouiller. je me rattraperai.

Lorsque Kamishini proposa de faire une sorti un soir, Ayame fut entousiaste.

- Dans deux jours ma mère aura sa soirée , elle n'aura pas besoin de moi. Je suis sure qu'elle acceptera que je sorte . Il suffira que je lui dise que tu m'as proposer de m'aider pour les cours , en plus si j'ai bien compris tu es la meilleur élève de la classe. Elle ne pourra pas dire non.

(HS: Désolé, je me traine pas mal sur certains RPs ces temps-ci.)

- Héhé, et puis dans le pire des cas, tu fais le mur!

Elle se rappela alors des avertissements qu'il fallait faire à propos de l'infirmière, qui, comme dans tous les lycées, était complètement allumée. Si bien qu'il suffisait de dire à un élève qui se tord de douleur de se rendre à l'infirmerie, pour qu'il se rasseye et dise que tout va bien.

- Surtout méfie-toi, l'infirmière de l'école est une allumée, si t'as mal au bide elle te donne un test de grossesse, une crampe c'est parce que tu te masturbes trop selon elle, et si t'as mal au crâne elle te plante un sédatif dans le bras! Et malheur à toi si tu te blesses, elle t'expédie aux urgences!

Elle avait peur de faire paniquer la nouvelle, elle prit donc un air décontracté avant de dire:

- Si tu veux, la bibliothèque ouvre à l'heure d'après. Elle fait aussi office de salle informatique, je peux t'emmener pour te faire rattraper le programme en "express" si tu veux, et puis ce sera un autre endroit à te montrer.

Elle regarda l'heure. Il fallait encore patienter un peu plus de dix minutes avant l'ouverture. Kamishini posa ses deux coudes sur la table, croisa les doigts et y installa son menton en fixant Ayame.

- Parle moi un peu de toi, tu viens d'où? Et qu'est ce que tu fais dans notre bonne vieille ville au nom obscène?

Il fallait passer le temps, autant le faire en faisant quelque chose d'utile, en apprendre plus sur la petite Towa pouvait s'avérer intéressant.