[ Hrp // Reprise de l'introduction du lieu de vie du personnage // HRP]
La poussière s'élèves dans les airs sur les sentiers terreux, secs de plusieurs jours ensoleillés ayant presque désseché la surface des chemins et fendu l'épiderme de la terre en crevasses peu profondes, la poussière s'élève donc... Mais aucun bruit ne parvient à nos oreilles...
Là, une silhouette ombrageuse, déchirée par une cape sombre, indistincte, que l'oeil n'accroches à aucun moment, se déplace si rapidement que la rétine n'arrive pas à en dessiner la forme exacte... Trop tard... il vient de disparaître dans d'épais fourrés, mais ce qui choque au point d'en être presque un blasphème pour une ouïe parfaitement constituée, c'est le silence... Le silence avec lequel cette "chose" se déplace.
Quelques mètres plus loin, et il daigne enfin à nouveau se montrer, mais l'oeil n'arrive pas à encore à se fixer sur lui, comme si son image, sa silhouette, échappait naturellement à la "mise" au point de vos yeux.
Et ses maudits pieds touchent le sol ! Ses semelles ne produisant toujours aucun son ! Et ça irriterait presque, car l'oreille semble la réclammer, cette percussion de la matière de ses bottines d'assaut à chaque fois qu'elles rencontrent le sol, au point où cette absence de bruit en devient dérangeant, aucun son n'est émis de cette silhouette sombre qui passe si rapidement entre les feuillages des arbres et qui zigzague derrière les troncs, si furtive, si rapide...
Chacun de ses pas est précis, chaque mouvement d'une efficacité pouvant être qualifiée de redoutable, sans fioritures ou artifices, accompagné pourtant d'une touche presque élégante, féline et à la fois brute du corps entrainé de cette créature, mouvements conditionnés par une très longue expérience et habitude, faisant disparaitre le son de toute friction des habits qu'il porte, et il en faut une sacrée bon dieu de maitrise de soi pour avoir une telle conscience de son propre corps, non seulement de celà, mais également des différents éléments d'armures, fourrures, cuir, et tissus qu'il revêt, des distances d'appui, des longueurs de frottements entre les différentes matières, c'en est foutrement dérangeant, l'oreille en est littéralement obsédée, car l'oeil traduit les mouvements au cerveau qui s'imagine déjà le son à l'avance qui "devrait" être produit, mais rien ne sort bon sang de bonsoir !
Bref, vous l'aurez compris, un bel enfoiré de professionnel, et ce n'est pas seulement cette façon de se déplacer en échappant habilement à vos sens qui soit capable de vous mettre la puce à l'oreille, il y a plus d'un élément sur lui qui le prouve si vous l'aviez en face de vous, comme les bandages entourant ses bras, et presque l'entiereté de son corps, ils sont serrés et enroulés de façon précise également, l'oeil aguéri d'un soldat expérimenté comprendra qu'ils sont placés dans l'exact sens inverse de la torsion naturelle des muscles du corps, pourquoi une telle précaution ? C'est la question que vous pourriez vous poser comme le commun des mortels où immortels, qui que vous soyez, la réponse à ce qui semble être une surenchère de précautions se trouve autant dans son dos, que dans son propre corps, dissimulée sous sa cape, une grosse "poutre" d'acier aiguisée, beaucoup trop lourde, trop longue et trop épaisse pour être "humainement" soulevée et maniée, seule une colère, et une rage lui provenant du fond des âges, bestiale, couplée à la force latente de sa véritable nature profonde, lui permet de manier ce maudit objet, seule l'hybridation des malédictions dont il est issu lui permettent une prouesse de la sorte, mais la précaution que représente les bandages serrés de cette manière autour de ses membres, l'empêchent tout simplement de s'exploser les muscles et de se déboiter, ou broyer les os sous la pression de sa propre rage et du poids de son arme quand il la manipule avec une rapidité et une force tout bonnement ahurissante, cette monstruosité batarde de métal lourd et hurlant qu'il ose appeller "épée".
Autour de sa taille deux sympathiques ceintures tactiques de soutient dorsales l'aident également au soutient de sa colonne vertèbrale pour les mêmes raisons que citées précédemment, elles sont très serrées, presque au point de lui couper la circulation sanguine autour d'une taille souple, musculeuse mais plus fine que son buste, des pochettes en cuir de taille moyenne, trois en tout, une a gauche, une à droite et la dernière dans son dos, sont attachés à ces ceintures, elles contiennent pour la plupart des poudres abrasives où explosives, quelques chausses-trappes et encore collets, dont il fait un usage autant stratégique qu'audacieux en combat, pour vous dire, la dernière fois qu'il s'est servi d'un chausse trappe pour se sortir d'une situation de merde, il en avait caché un dans sa bouche, avant de le coincer entre ses dents pour taillader les lèvres et les yeux d'un connard qui pensait pouvoir l'étrangler avec un cable en acier après lui avoir attaché les mains.
Sauvage, et vicieux mais surtout au combat et lorsqu'il s'agit de survivre, capable du pire et de se servir de tout et n'importe quoi, et ça se voit parfois dans ses yeux s'il on regarde bien, ainsi que sur son visage parsemé d'une multitudes de fines cicatrices, parfois anciennes, parfois un peu plus récentes, certaines tellement vieilles qu'elles ont pratiquement disparu, mais tout ça ne l'empêche pas de bien profiter de son existence.
Oh, ça il aurait pu... devenir aigri après tout ce que cet être à pris dans la gueule, mais de façon surprenante, çelà à presque eu l'effet inverse qu'on pourrait escompter malgré tout, tout ça n'a fait que de lui ouvrir les yeux sur la nature profonde du monde, il garde donc un esprit largement ouvert, mais s'il rencontre un "enfant de putain" qui essaye de lui causer des emmerdes, ça ne l'empêchera pas de l'ouvrir et de dire ce qu'il pense, et d'être plus que démonstratif en prime si ça s'avérait nécessaire, si vous voyez ce que je veux dire.
Mais la liberté... elle se trouvait ici... en pleine nature pour lui.
Sauvage, et sans réelles limites, la liberté, comme dans cette magnifique forêt, chose qu'il affectionne et qu'il chérit, la nature n'est pas régie par ces conneries de lois, elle reprend toujours ses propres droits, même au sein des plus grandes cités du monde, aucune règle ne dictera à une pousse de mauvaise herbe, de ne pas pousser dans les jointures des pavés, des briques ou même dans les fondations d'une cathédrale, on peut les couper, les déraciner, elles reviennent toujours, la nature n'en à que faire des religions et du temps qui passe, s'il y a bien une seule chose sûre dans cet univers, c'est que la nature survivra à toutes les pourries d'espèces qui peuplent cette connerie de planète, et toutes les autres par la même occasion.
Autrement dit, c'est ici qu'il à choisi de vivre il y a très... trèèès longtemps... Et ouais ! En pleine forêt ! Dans un coin tellement reculé que ni les dieux, ni les démons ne semblent en connaître l'existence, où ils l'ont tout simplement oublié, et ils s'en tamponnent le coquillard avec la patte arrière d'un canard, ils sont trop préoccupés à reluquer le cul des humains, et des humaines pour se rendre compte que le principal se trouve là justement ! Un coin de forêt vierge où cette "créature" à établi son repaire, son antre, sa "tanière", depuis... de longues années déjà.
Alors que la silhouette de cette créature traverse d'épais feuillages et des fougères qui fouettent son visage en l'humectant de la douce et fraîche rosée du matin, loin des sentiers connus de la forêt, le bonheur se livre à ses yeux émerveillés, comme à chaque fois qu'il vient ici, une cascade d'eau projettes milles et une fines particules, goutelettes qui ruissellent doucement sur son visage et le rafraîchissent d'une longue marche sous un soleil de plomb, qui avait duré plusieurs jours, tombant dans une petite vallée remplie de verdure, il descend et glisse sur les rochers et on sent qu'il à l'habitude d'emprunter ce chemin carrément casse-gueule pour celui qui n'est pas agile comme un chat, chaque pas qui glisse sur un galet humide ou rempli de mousse, est rattrapé par un sens hors norme de l'équilibre chez Khaléo, il est désormais en bas et repousse ses longues méches noires et blanches par endroits, farouches devant ses yeux, qu'il tient quelques instants en arrière.
Cambré de son dos, de ses muscles avec une rare souplesse qu'on qualifiera de "féline" devant cette chute d'eau tout en fermant les yeux, il sait profiter de la simplicité rare de ce qui lui est offert, l'air est tellement pur par ici, les fines goutelettes produites par la rencontre brutale de l'eau de la cascade, contre son propre élément perlent sur son visage, lissent la longueur de l'arrête de son nez, rebondit sur le bout de ses petites narines avant de faire le tour presque complet de ses lèvres, avant d'aller mourrir sur la fin de son menton, et quand l'eau accumulée forme une goute à l'extrêmité de cet endroit, elle choit sur le sol en quittant son menton.
L'eau s'évapores à la surface de sa peau rendue "huilée" par sa sueur mélangée à l'eau, la lumière du soleil semble lécher les contours de ses formes plus que de raison, détachant avec précaution la boucle de ceinture de son pantalon, une belle tête de Lion de profil en fer forgé, apparemment par ses soins, qui mordait dans une boucle d'acier afin de resserrer celle ci, il avait une taille plutôt fine, et poussa un râle de satisfaction quand la ceinture réellement trop serrée tomba enfin au sol, et que ses doigts tirèrent un peu sur le contour de ce pantalon en cuir un peu trop usé, mais il l'aimait, entre autre parce qu'il portait encore la preuve de quelques combats, puisqu'il était lacéré autour de ses cuisses, laissant entraperçevoir à quelques endroits qui semblaient presque choisis, la surface de la peau de ses cuisses, devant, et derrière sa personne, quand le pantalon tomba enfin, dévoilant la belle galbe de ses jambes et les rondeurs agréables et particulièrement fermes de son derrière, il détacha sa queue de tigre, enroulée et maintenue par des cordages autour de sa jambe gauche, il y avait des marques rougies de frottements autant sur sa cuisse que sur ce troisième appui, c'était foutrement douloureux de garder cette dernière cachée de cette manière toute la journée.
Après ce fut au tour de sa vieille cuirasse de cuir et de plaques articulée, noire, aux reflets métalliques mats surmontée d'une couche huilée de tallum, et d'un damasquinat léger à l'orichalque bleu nuit, elle aussi, comme le reste de son équipement, était vachement abimée, lardée de coups et de lacérations, construite là aussi de sa propre main et sur mesure, elle tomba négligemment au sol, dans un fracas métallique ahurissant qui se répercuta dans tous les coins de cette petite vallée ou venait se jeter cette chute d'eau, suivie des nombreux bandages trempés de sueur qui entouraient un corps, qui était maintenant leché et souligné par les rayons d'un soleil filtré par les feuillages des arbres.
Il entrouvre ses lèvres qu'il détaille lentement du bout de sa langue pour profiter brièvement de l'eau ruisselant sur son visage, avant de crier comme un sauvage et de rugir même, sa joie et de plonger comme un forcené dans l'étendue d'eau qui prend naissance au pied de la cascade.
Il faisait chaud et c'était une putain de belle journée, oh oui ça, il l'avait bien mérité de se reposer, et de profiter pleinement d'un bon bain frais, une sacrée journée même, qui avait mal commencé pourtant, puisqu'il avait réussi à se faire piquer un atelage dont il devait être le garde d'escorte jusqu'en ville, mais il les avait retrouvé tous ces petits cons, et leur avait rendu la monnaie de leur pièce, avant de les obliger à se foutre à poil et sautiller jusqu'à la ville, les mains et les pieds attachés, ça l'avait bien fait marrer, d'ailleurs un beau sourire en coin s'élargit encore sur son irrésistible gueule sauvage, affichant ses dents acérées, bien blanches en y repensant.
...Les cons.
La scène qu'offrait ce coin de paradis, ressemblait à un magnifique tableau, et la belle créature sauvage étendait maintenant sa cape sombre, dont le revers était d'un blanc immaculé, de la fourrure de Lion blanc, qui ressemblait à de l'épaisse neige poudreuse, sur les pierres réchauffées par le soleil pour s'y prélasser en toute insouciance, griffant, pétrissant quelques coins de cette dernière avec ses griffes avant de prendre un repos bien mérité après ce bain dans la rivière, maintenant la créature sauvage dormait, semblait paisible, sereine et innofensive.
Au bout de plusieurs heures, quand le soleil devint rouge dans le ciel, et que l'air se rafraîchit, Khaléo entrouvrit enfin les yeux, fouettant rapidement son propre visage d'un allé et d'un retour de sa propre queue de tigre pour bien se réveiller, s'étendant sur la fourrure de toute la souplesse, et grâce féline qui caractèrisait en partie son anatomie, sa musculature détendue par le repos lissée par son ascendance féline, un fruit sauvage, aux allures succulentes mais interdit, à le regarder, comme ça, il semblait fait pour vivre presque, ou voir complétement nu en pleine forêt, elle était son élément après tout.
D'ailleurs, il avait choisi ce coin exprès pour ça, c'était loin de tout, il pouvait y faire ce qu'il veut, personne ne viendrait le juger où émettre un avis sur ce qu'il était, c'était "son" paradis, le seul endroit sur terre où il lui était permis d'être lui même, sans avoir à se cacher.
Il ramassa ses vêtements et traversa la rivière en sautant sur un petit barrage de galets de pierres, érigé par ses soins, une fois de l'autre coté on pouvait aperçevoir l'entrée d'une vieille mine désafectée, cachée par des lières et autres plantes grimpantes, autour de l'entrée, des vignes de raisin grimpaient sur les murs, des framboisiers et même des fraises au sol, un vrai paradis, il n'y avait qu'à se baisser et ramasser pour manger, il pénétra dans les galeries de la mine, il y faisait noir mais ça ne lui posait pas de problème pour y voir clair, il avait toujours su voir dans le noir et ne s'était jamais posé la question de savoir pourquoi, c'était naturel pour lui.
Au bout d'une éniemme galerie, parce que, p'tain, fallait connaître son chemin la dedans, c'est un véritable labyrinthe à la con et il connaissait le chemin par coeur pour s'y être perdu plus d'une fois, il arriva à un cul de sac...
Il a raté son coup ?
Enfin, c'est ce qu'on pourrait penser, avant qu'il n'examine la paroi de la galerie avec ses mains, et ne trouve un repère, un mécanisme inscrit dans la roche, un petit puzzle de pierres à enfoncer et à tourner sur elle même pour déclencher quelque chose, mais quoi ?
Ca fait un moment qu'il triture son machin du bout de ses doigts et de ses griffes, il ne se rappelle pas toujours la combinaison exacte, ça prend plusieurs essais, ah, voilà, bingo, c'est enclenché ! Et ça s'entend, des gravillons, et de la poussière tombent du plafond de la mine, les charpentes en bois grinçent leur douleur du poids centenaire qu'elles portent sur elles, et différents "CLOC" sinistres font trembler les murs.
Quelque chose bouge, quelque chose, d'énorme, il s'agit d'une grande pierre de plusieurs tonnes, taillée en "roue" épaisse, qui se met à rouler sur le coté, sur cette "roue" énorme, des gravures par centaines, par milliers, des petits mots, des dessins laissés là par les anciens mineurs qui ont disparus il y a bien longtemps, la porte s'est ouverte grâce à un ancien mécanisme de balastes remplies avec du sable, qui se déversent dans d'autres réservoirs, afin d'ouvrir les parties habitables de cette dernière, il s'agissait de dortoirs très bien entretenus, que Khaléo à vidés pour en faire son antre, et placer tous les objets de son passé, que ce soit, des bibelots, des effigies de dieux oubliés, sauvés du pillage et de certaines destruction inquisitrice pendant les raids sur des villages considérés comme "païens", des bijoux et même des pierres précieuses de toutes les couleurs, qui n'avaient d'interêt pour lui que leur beauté, leur éclat et leurs couleurs.
Les murs étaient recouverts de peaux de bêtes, d'ossements, de dents et de défenses, parfois même de tête entière d'animaux, comme son lit, là bas, constitué uniquement de fourrures de Lion blanc, dont les quatres pieds étaient eux aussi les pattes du même animal, pour lui, c'était un animal très rare et sacré à ses yeux, la fourrure de ce dernier était d'une incomparable douceur, peut être même la chose la plus soyeuse et douce de ce monde, mais c'était également une espèce en voie de disparition, alors à son grand regret, il n'en chassait qu'un seul tous les dix ans.
Mais, comment vous définir l'architecture de cet endroit afin que vous compreniez, la "magie" qui opère ici....
Je n'avais encore jamais vu un endroit aussi beau sur toute ma longue existence, si ce n'est parfois, le plafond doré, et finement sculpté des cathédrales du monde, la roche des parties habitables de la mine, avait été taillée en profondes, et hautes voutes gothiques, entrecroisées d'arc et de courbe de style roman, prouvant que les mineurs, n'étaient pas seulement de simple casseurs de roche, mais de véritables artistes doués de leurs mains pour donner forme à la pierre, un travail titanesque dans cet espèce de dortoir, pour les anciens travailleurs de la mine, ils n'avaient pas touché, aux pierres précieuses encore incrustées dans la roche, qu'ils avaient habilement évités, contournés, en taillant la pierre, pour laisser partout, leur éclat se refletter sur les voûtes et les arcades, aussi ingénieux, que les architectes des cathédrales, pour laisser entrer la lumière de façon intelligente, pour la refletter et laisser rebondir leurs photons sur chaque surface pour embellir le tableau, mieux encore, ces mineurs étaient de véritables génies, consciencieux, tout avait été calculé pour que les pierres précieuses, les émeraudes, les rubis, améthystes, spinelles, et encore tout un tas d'autres types de ces pierres précieuses, brutes, parfois, taillées dans le sens de la lumière, puisse refleter leurs feux caléidoscopiques sur la surface des parois de la mine, une simple torche, ou brasero, ainsi, suffisait à illuminer toute la pièce, par jeu de réflexion bien pensé dans le positionnement de certains quartz, de certains lapis lazulis, topazes et mithril, recouvrant la roche par endroits, pour permettre cette "multiplication" de la lumière, par effets mirroirs, c'était d'une beauté infinie, un miracle, presque, entre ce que la nature fait de mieux, et ce que la main de l'homme, est capable de faire de plus noble, et plus beau.
Khaléo se souvient en être resté, interdit... Interdit face à ce spectacle d'une incroyable, incommensurable beauté, la première fois qu'il était entré ici, et parfois encore aujourd'hui, plus on élevait la torche dans les airs, et plus le relief des rochers, éclairés de milles couleurs, se révélait à nos yeux ébahis, bouche bée, c'était une fresque, un chef d'oeuvre vivant, et transpirant, aussi ingénieux et frissonnant de son étrange perfection, et imperfection à la fois, si unique, si rare pour que l'oeil, ne s'y attarde pas, mieux que la surface d'un tableau vieilli et craquelé qui lui donne son charme, plus envoûtant de couleurs vives, qui seront à jamais ternies au fil des siècles sur un tableau, non, rien n'était plus vivant, plus "vrai" que ce que nous avions face à nous.