Après avoir anéanti l’étale de l’esclavagiste, elle lui avait détruit les cordes vocales, ainsi donc il ne serait plus jamais impoli avec quiconque. Elle se présenta à ses esclaves à qui elle donna de nouveaux noms. Firiel les emmena dans une jolie boutique pour les habiller de façon plus convenable, les demoiselles devaient être présentable si elles sortaient avec l’Elfette.
Une fois les emplettes faites, la jeune femme ramena ses nouvelles servantes à la grande demeure de Valthor. Elle leur expliqua ce qu’elles devaient y faire et elle reparti étudier. Firiel était contente, elle allait pouvoir se consacrer tranquillement à sa magie pendant que les deux humaines et la lapine s’occupaient de l’intendance.
Ce moment de répit fut de courte durée, dès le surlendemain un homme vint tambouriner à la porte. L’Elfette n’entendait pas étant dans le sous-sol et absorbée par ses recherches.
- Maîtresse Firiel, désolée de vous déranger mais il y à un homme qui demande à voir le sorcier Valthor et la maison semble entourée par de nombreux soldats, que dois-je faire ?
- Valthor ? Voilà qui est ennuyeux. Ouvres lui, et fais le patienter dans le petit salon, je vais le recevoir. Sers lui à boire.
La lapine remonta en vitesse et vint enfin ouvrir à l’homme en lui demandant de bien vouloir la suivre. Elle l’installa sur un divan confortable et lui apporta un verre de bon vin. Même si la résidence était richement décorée, l’ambiance était assez glauque et fantasmagorique. Firiel n’avait pas prit la peine de redécorer la maison et ainsi l’empreinte néfaste du sorcier était toujours présente.
Firiel mit bien dix bonnes minutes avant de rejoindre celui qui s’était invité chez elle, ou plutôt chez Valthor. Elle avait profité de ce temps là pour observer elle-même la formation de soldat à l’extérieur. Puis elle entra en lançant un regard noir au pauvre homme qui ne faisait que son travail.
- Les soldats ont de drôles de manières, venir quérir le seigneur Valthor de la sorte…Je suis Firiel, sa disciple, Maître Valthor n’est pas en mesure de vous recevoir, c’est donc avec moi que vous traiterez. Puis-je savoir ce qui vous amène ici ?
La jeune femme s’assit en face de lui, son ton n’invitait pas à la discussion mais gardait une certaine politesse.