Qui sème le vent... [PV Iaso]

Cela faisait un moment que Nergal avait fini par s'habituer a l'enveloppe mortelle qu'il avait gentiment volée au sorcier imprudent. Et il était plutôt: corps viril, pas trop amoché, et avec suffisamment de consistance pour la survie.

Le plus dur dans une enveloppe mortelle, c'était surtout le fait de devoir se nourrir, boire, et dormir, sinon, le ne tiendrait pas longtemps... Mais il avait appris a connaitre ses capacités physiques. Et il les poussait de temps en temps, dans l'espoir d'améliorer la puissance de ce corps.

Cependant, avoir été un dieu, pour en fin de compte, finir par revêtir la forme d'un mortel, a ses inconvénients, et notamment le fait de parfois se prendre pour le dieu que l'on était sans penser que le corps n'était pas immortel...

Et c'est ce qu'il se passa, alors qu'en parcourant les terres dévastées de Terra, il tomba sur un groupe de créatures monstrueuses en train de s'apprêter a violer une femme.

L'heure est venue de leur voler leur bien...

Et donc, comme un idiot, il les provoqua, sans doute par habitude, il semblait invoquer ses pouvoirs, sauf que... Justement, les pouvoirs qu'il avait en tant que déité, il ne les a plus. Le combat fut rapide. Sans arme, Nergal parvint tout de même a tuer un des monstres en attaquant un de ses points faibles, puisant sans doute dans la mémoire corporelle du sorcier qui semblait avoir pratiqué les arts martiaux, mais rapidement, il fut saisi par un des monstres, jeté par terre, piétiné, et laissé pour mort...

Les monstres repartirent avec leur butin, laissant Nergal, gisant par terre, à l'agonie

Ca... fait mal...

Il ignorait ce que ça faisait pour un mortel de mourir, et peut-être allait-il le savoir.

Cela faisait maintenant une semaine qu’Iaso venait de se réveiller de son long sommeil et pour l’instant, à par quelles monstres qu’elle avait fuie rien qu’à la vue de leurs attitudes qui semblaient plus qu’hostile, elle n’ avait rencontré personne.

Est-ce ça la nouvelle création des dieux, des terres sauvages vierges de toute civilisation ou ne vive que des monstres. : se demandait-elle.

Ce n’est que vers la tomber de la nuit qu’elle finit par tomber sur ce qui lui semblait être un humain, malheureusement cet humain semblait à l’agonie et si Iaso n’intervenait pas, il allait surement mourir, le pauvre était affreusement blessé, on aurait dit qu’il s’était fait piétiner par un troupeau de vache.

Appliquant ces deux mains sur le corps agonisant, Iaso commença à invoquer sa magie et effectua donc sa première guérison sur le monde de Terra, malgré son long sommeil, elle n’avait rien perdu de sa puissance et de son talent, c’est donc en quelque seconde qu’elle soigna le mourant, l’emmenant de l’état de loque agonisante à une forme olympique. Toutes les blessures de son corps avait disparu, les plus récentes comme les plus anciennes.

Lui faisant son plus beau sourire, Iaso tendit sa main à son patient pour l’aider à se relever.
Quant ce fut fait, elle lui dit:

-Bonsoir, vous allez mieux, heureusement que je passai par là, sinon vous auriez rejoint le royaume d’Hades avec quelques années d’avance. Je me nomme Iaso et vous, vous êtes ?

Elle lui faisait toujours le même sourire et le détaillait des yeux.

Qu’il est grand, est que tous les mortels sont devenus des géants maintenant, il faudra que je lui demande ce qu’il advenue du monde, mais plus tard et d’une autre manière, sinon il va me prendre pour une folle.

Nergal prit la main d'Isao, et se releva.

Merci... Vous n'aviez aucun intérêt ni gain, mais cependant, vous l'avez fait... Je ne suis pas habitué a cet altruisme...

Il la regarda. Plus que la beauté physique de cette personne, Nergal sentit une aura divine émaner d'elle. Sans doute devait-elle être une divinité, car aucun mortel, même si c'était un grand sorcier, aurait été capable de le guérir aussi vite...

Enchanté, Isao. Je suis Nergal.

Il la détailla du regard. Elle était physiquement attirante, et la libido suractive qu'il avait depuis sa possession de ce corps mortel se manifestait constamment.

Je me dois de vous remercier...

Au moins une chose n’est pas différente, les mortels ne semble toujours pas êtres des hommes s’entraidant. S’il dit qu’il n’est pas habituait à cet altruisme, c’est que l’homme n’aide toujours pas son prochain.

La réaction physique qu’eu Nergal à son égard ne lui échappa pas car elle le détaillait elle aussi. Cette réaction la fit d’ailleurs sourire un peu plus.

Cela aussi n’a pas changé, je fais toujours le même effet aux mortels.

Quant Nergal lui dit qu’il devait la remercier, elle allait lui dire que ce n’était pas la peine, mais se ravisa, en effet, s’il comptait vraiment la remercier, elle avait trouvé quelque chose à lui demander.

-Si vous comptez me remercier, j’ai effectivement besoin de certaines choses, je voudrais que vous répondiez à mes questions.
-En premier, où se trouve le village d’humain le plus proche, ensuite quel est le dieu le plus vénérée sur ces terres et pour finir la question la plus importante, dans quel zone du monde je me trouve ?
-Ces questions peuvent vous paraître bizarres, mais elles sont très importantes pour moi.

Nergal écouta Iaso poser ses question, puis, un rictus ironique nacquit sur ses lèvres.

Je n'en sais pas beaucoup plus que vous. Je crois que nous devrions parler sans complexe, car vous n'êtes pas si différente que ça de moi... Je ne suis pas un mortel, du moins, théoriquement, tout comme vous, ne l'êtes pas non plus...

Vous ne pouvez pas sentir mon aura, car mon sommeil a été si long que l'on ne peut même plus m'appeler un dieu... Du coup, je me contente de l'appellation de démon...

Tout ce que j'ai sur ces lieux, c'est qu'ils seraient l'oeuvre de la déesse Athena... Je trouve que ça a son charme... car ressemble un tout petit peu a ma maison quand j'étais encore un dieu parmis les autres...

Quand au village d'humains, j'ignore complètement où ils se trouvent... généralement, ici, on croise souvent des mercenaires ou des sorciers imprudents parmi les humains...

Il la regarda dans les yeux. Essayait-il d'user de ses capacités de manipulation mentale? Sur une déesse, il ne pourrait y reussir complètement, mais il pouvait jouer en renforçant certaines émotions, notamment les émotions concernant le désir... Ce qu'il fit.

Vous devriez reste un peu ici avec moi. Un peu de... repos... nous serait bénefique.

Plus qu'une suggestion, a voir la façon dont il posa sa main sur le bras d'Isao.

Ce mortel se moque de moi, lui un dieu, je connais tous les dieux et il n’y en a aucun dieu qui se nomme Nergal. 
C’est-ce que pensez Iaso, en effet cette dernière ne connaissait que les dieux grecs et ignorait donc tout des autres panthéons. Cependant, l’histoire du long sommeil la fit douter, sa ressemblait à ce qui lui était arrivé. Ce concentra un maximum, elle finit par captée la minuscule essence divine de Nergal.

Tiens, c’est vraiment bizarre, il a véritablement une essence divine, il ne sait donc pas moquer de moi. Un dieu dont je ne connais pas l’existence, voilà qui est des plus anormal. Il a dû naitre après que je me sois endormie.

Il apporte par contre de mauvaises nouvelles, pour qu’Athéna crée un lieu pareil, il faut qu’on l’ait grandement énervé ou qu’elle est perdue la tête. Au moins il reste des mortels. Il faudrait que j’en trouve pour qu’il m’indique ou trouvait un village, là-bas je pourrais savoir comment à évoluer le monde.

Quand Nergal lui proposa de se reposait ici, elle rigola, elle venait de se réveiller d’un  sommeil qui avait duré plus d’un millénaire. Elle pris donc la phrase de Nergal pour une plaisanterie. Elle ne sembla pas affectait par le pouvoir de Nergal, il faut dire que pour renforcer une émotion, il fallait déjà qu’elle soit présente et Iaso n’avait aucun désir pour Nergal, elle avait juste de la curiosité.

-Cher Nergal: dit-elle en retirant son bras de la main de l’ancien dieu. Pourriez-vous me dire de quelles hautes divinités vous êtes issue, je ne connaissais pas votre nom, vous avez dû voir le monde après ma naissance, qui sait peut-être somme parent.

Iaso voyait bien le désir dans les yeux de Nergal et la façon dont-il venait de lui toucher le bras était révélatrice. En retirant son bras, elle espérait qu’il comprenne qu’elle ne ressentait rien pour lui.