Ouaaah, elle était trop craquante quand elle était gênée comme ça! Non, vraiment, ses beaux yeux en amande qui hésitaient entre me regarder et se détourner de la vue de mon corps presque nu. Cette loi d'abstinence devait être une vraie torture pour la pauvre petite lycéenne. Je m'approchai d'elle, me levant de ce lit ô combien confortable pour me glisser derrière mon élève et la pousser sans ménagement sur le matelas. Pas question de lui faire la leçon alors qu'elle était debout. Je m'arrangeai bien sûr pour qu'elle tombe sur le ventre, ce qui serait plus simple pour la lecture. M'emparant du livre prévu, je revins vers elle puis je pris place à ses côtés, me collant gentiment à elle pendant que je passais la couverture par-dessus nos épaules. Je lui fis un sourire espiègle avant de lui faire part de cette étrange manière de lui enseigner, du moins, à ses yeux.
- J'ai découvert qu'il était plus facile d'enseigner à quelqu'un quand on agissait comme une mère, alors, je vais te demander, Ludmilla-chan, de me considérer pour le moment comme si j'étais ta maman. Si tu m'écoutes bien et que tu es une bonne élève, alors, je te donnerai une petite surprise.
Effectivement, les gens avaient plus de facilité à assimiler les nouvelles informations quand elle provenait d'une bouche maternelle, ou alors parce que c'était leur coté pervers qui leur ordonnait de se concentrer pour recevoir la récompense qui venait par la suite. Mon but était surtout de la détendre. Je savais, grâce à l'attirance que je ressentais de sa part, qu'elle était lesbienne et je n'en était que très contente, parce que je pourrais peut-être satisfaire ses désirs plus tard. Je posai le livre devant nous puis je l'ouvrai à une certaine page. Je l'enlacai alors par les épaules puis je lui fis patiemment la lecture de la page, d'une voix claire et assurée, qui ne laissait pas place à l'incompréhension, agissant en bonne professeur, malgré que l'air choupinou de cette fille m'excitait un peu. Dans son dos, elle pouvait sentir au travers de mon soutien-gorge mes tétons gelés par le froid automnal de cette année, ma bouche prononçant malgré moi chaque texte avec une certaine sensualité.