Dans l'obscurité de la nuit, elle se tenait au cœur d'une ville japonaise animée Seikusu, son travail de secrétaire terminé, elle pouvait enfin profiter un peu de la vie nocturne, où les lumières chatoyantes des enseignes publicitaires rivalisaient avec la lueur douce des lanternes de rue. Les ruelles étroites s'étendaient comme des veines lumineuses, accueillant une multitude de passants, chacun porteur de son propre récit.
Les néons fluorescents projetaient des éclats de couleurs vives sur les façades des bâtiments, créant une toile électrique qui semblait danser au rythme de la vie nocturne. Les enseignes des izakayas, des bars et des boutiques de ramens clignotaient avec une constance hypnotique, attirant les curieux comme des papillons vers une flamme éphémère.
Le parfum alléchant de yakitori grillé et de ramen épicé flottait dans l'air, mêlé à l'odeur sucrée des takoyaki fraîchement préparés. Les étals de street food débordaient de délices culinaires, attirant les passants affamés. Les stands de crevettes tempura crépitaient, ajoutant une symphonie de sons appétissants à l'atmosphère déjà électrique.
Au loin, les rires joyeux émanaient des izakayas, où des groupes d'amis se rassemblaient pour partager des histoires et des verres. Les notes mélodiques d'un shamisen se mêlaient aux rythmes modernes provenant des cafés branchés, créant une bande-son unique pour cette scène urbaine.
Elle se glissa parmi les passants, devenant une silhouette parmi tant d'autres dans ce tableau vivant. Des hommes d'affaires pressés, des couples main dans la main, des étudiants absorbés dans leur propre monde, tous convergeaient dans cette danse nocturne.
C'était dans cet endroit en mouvement perpétuel qu'elle déhanbulait. La nuit s'étendait devant elle comme une promesse d'aventure, chaque coin de rue dissimulant des mystères à découvrir. Le cœur de la ville pulsait avec une énergie mystique, prêt à révéler les secrets enfouis sous son manteau de néons scintillants.
Elle s'arrête à un passage piéton au rouge. Son téléphone se met à sonner. Agacée elle répond alors d'une voix douce et fluette.
-Allo ? Quoi t'as oubliée un dossier pour demain ? C'est pas moi qui vais faire des heures supplémentaires, débrouilles toi, je veux que tout sois classé à mon retour.
Elle raccroche son téléphone et remarque un passant inhabituel, ce dernier dispose d'une certaine aura qu'elle reconnaît parmi tant d'autre. Elle attend que le passage piétons passe au vert. Pour la créature, il sera aisé de reconnaître ses iris en forme de chat.
Que seules les créatures magiques peuvent percevoir. Les moldus eux ne voient rien. C'est le seul indice visible. En plus, elle reconnaîtrait cette aura entre milles. Milles questions fusent dans son esprit.
Le passage piétons passe enfin vert et elle commence à traverser, éclairée par des néons de toutes sortes. Arrivée à sa hauteur elle se tourne vers cet inconnu et sourit de plus belle.
-Bonsoir, vous allez bien ? Et si nous allions boire un bon verre de vin rouge ? Je connais un excellent endroit, vous m'en direz des nouvelles.
L'expression vin rouge pour désigner ce qui semble être une invitation anodine à boire un verre, en réalité cache un autre message pour lui montrer qu'elle a parfaitement deviné sa véritable nature.