[ABANDONNE] Te dévoileras-tu sous ce ciel nuageux? [PV Iriya Owl]

Je n’étais pas très à l’aise avec la technologie humaine. Je suis resté un petit peu à l’époque des pigeons voyageurs pour certaines choses. Alors, quand j’avais besoin d’un service bien précis et qui touchait la communication, je faisais appel à quelqu’un d’assez proche et travaillant pour moi afin de s’en occuper. Une sorte de secrétaire sans en être une. Je n’avais d’ailleurs rien précisé sur ce que je voulais. Juste une … sorte d’aide. Je ne savais pas comment il avait tourné ça pour l’annonce, mais visiblement il y avait peu de réponse. En même temps c’était compréhensible avec le peu d’informations. Les humains s’intéressaient à leur bien-être, salaire, vacances… Quelques choses de claire et précis.

L’endroit que j’avais choisi pour le rendez-vous n’était pas commun également. J’avais réservé le toit d’un building en fin de journée. Le soleil commençait habituellement à se coucher à cette heure-ci. Mais aujourd’hui, le temps était plutôt très nuageux ce qui m’arrangeait. Je n’avais ainsi pas à me préoccuper de quelques rayons de soleil qui pouvaient me rendre malade après une petite heure. Je pouvais également rejoindre le toit du bâtiment en volant par l’extérieur sans que mes ailes prennent feu … Ailes que je rangeais immédiatement une fois sur la terrasse déserte du building.

Quelle heure était-il ? J’avais un peu d’avance. Mais il me fallait quelque chose pour patienter un peu. Je me dirigeais vers le téléphone et le décrocha avant … de regarder le panneau à côté pour savoir quelle touche il fallait appuyer pour appeler la réception tout en bas. Je soupirais doucement. Même ça je devais réfléchir comment faire.

-La réception ? … Hmm ? Oui c’est moi … Vous ne m’avez pas vu entrer ? Et bien … Navré. Euh … Je peux vous demander de monter … une bouteille de vin ? Merci.

Parfait. D’ailleurs on ne me fit pas attendre bien longtemps. La bouteille arriva pratiquement dans les cinq minutes. Il l’ouvrait et la posa sur l’une des tables avec un plateau de verre. Il se doutait que j’allais recevoir du monde, mais ne semblait pas savoir combien de personnes. Je ne touchais donc pas à la bouteille pour le moment, laissant celui-ci prendre un peu l’air.

J’étais peut-être vampire, mais rien ne m’empêchait de profiter de quelques boissons humaines. L’alcool n’était pas un problème pour mon organisme. Je le supportais bien mieux que les fragiles êtres qui grouillaient en bas sur les pavés comme des fourmis. En tout cas l’air ici était agréable même si on se retrouvait en pleine ville. L’air était un peu moins pollué qu’en bas. Les mauvais gaz avaient eu le temps de se faire balayer par quelques bourrasques assez douces.

Il y avait un dossier sur la table. C’était visiblement celui de la personne qui allait venir. Je le regardais avant de soupirer lourdement. Pourquoi fallait-il que toutes ces administrations existent ? Je n’avais pas besoin de son dossier. Je ne me fiais pas aux mêmes choses que le veulent les conventions. Le jeu d’entretien d’embauche était … grumpf quand j’y pense, j’ai l’impression de voir une scène du bouffon que j’avais quand j’étais encore roi pour me faire rire. Ce n’est pas ce que je voulais. Les belles paroles, je les mettais dans la corbeille. Je voulais voir la personne agir hors de sa zone de confort d’un entretien classique.

L’heure du rendez-vous arrivait. Je me tournais vers la bouteille avant de servir deux verres. C’est alors que les portes de l’ascenseur menant ici s’ouvraient …

-Bonsoir… Monsieur…

Je regardais la jeune fille qui venait d’arriver. Elle me saluait ensuite en se penchant en avant. Mais j’avais tout de même remarqué le ton de sa voix qui avait un petit peu déraillé sur les aigus. Elle … semblait bien nerveuse. Elle semblait sourire malgré tout et je la regardais de haut en bas … elle n’était pas bien grande et pourtant, ses gestes faisaient en sorte de faire ressortir son imposante poitrine.

-Je suis… Iriya Owl…

-Enchanté Mademoiselle Owl, je suis Sennefer Arsinos. Je suis ravi de vous rencontrer !

Je n’allais pas lui dévoiler qu’elle était pour le moment la seule à avoir répondu à ce genre d’annonce si peu fournie. Mais je m’approchais d’elle d’un pas lent pour me position à côté d’elle afin de poser ma main sur son épaule pour ainsi avancer avec elle jusqu’à la table ou reposaient les deux verres. J’ignorai si elle tenait l’alcool ou si elle aimait le vin … mais c’est bien naturellement que je prenais le verre de la jeune femme et que je lui tendais. Ce petit contact physique que j’avais eu avec son épaule m’avait permis de sentir ses tremblements … elle n’était pas du tout à l’aise …

-Tenez, prenez ce verre et asseyez vous si vous le désirez. Mettez vous à l’aise et … décompressez un petit peu ! Je ne vais pas vous manger.

Je me permettais de lui adresser un petit clin d’œil … même si je devais bien avouer que je gouterais bien à son sang. Je me déplaçais ensuite simplement vers mon verre afin d’en prendre une petite gorgée et je me tournais vers la jeune fille avec le sourire et un visage qui se voulait rassurant afin de la mettre un peu mieux à l’aise comme j’avais senti sa détresse.

-Je suis navré de faire les choses ainsi … Je n’aime pas vraiment les méthodes habituelles et comme … vous travaillerez pour moi, je préfère vous recruter moi-même plutôt que de passer par un inconnu que vous ne verrez plus jamais.

Je poussais alors le dossier sur la table pour le mettre de côté, faisant bien comprendre que je n’allais pas regarder la moindre information qu’il y avait dedans. Je prenais la chaise pour m’assoir en face d’elle, même si elle avait décidé de rester debout ou pas et je posais mon coude sur la table pour poser ma tête contre ma main pour y prendre appuie … la regardant.

-Vous avez déjà fait ce genre de travail ? Que savez-vous faire ? Dans quelle situation êtes-vous aujourd’hui et … jusqu’ou iriez-vous pour ce travail ? … lâchez vous … plus vous titillerez ma curiosité … plus vous m’intéresserez.

Je lui faisais signe de s’approcher un petit peu pour murmurer alors afin de continuer…

-Sachez en tout cas … Que personne ne bat votre mignonnerie … alors … continuez à m’envouter.

La jeune femme me remerciait et me disait que je n’avais pas besoin de m’excuser car j’étais le patron. C’était d’un côté fort agréable à entendre. Mais je m’attendais plus à ce qu’elle me dise qu’elle n’avait pas effectivement l’habitude d’un tel lieu pour un rendez vous ou qu’elle confirme que ce n’était pas commode. Elle devait être bien plus timide que je ne me l’imaginais.

Je ne la sentais vraiment pas à l’aise. Elle allait au fond de son siège lorsqu’elle prenait place et prenait soin de cacher ses mains sous la table après avoir bu une timide gorgée de vin. Je l’observais oui. Je n’avais aussi pas pensé qu’elle pouvait ne pas aimer ça. Mais si elle n’avait pas le courage de refuser, je ne pouvais rien savoir. Je ne lui en aurais d’ailleurs pas voulu de me dire qu’elle n’en voulait pas.

Mais sa réaction lorsque je lui disais être mignonne était … ça la rendait tout simplement encore plus ! Elle ne semblait pas avoir l’habitude ? Vu sa réaction … elle n’osait pas le regarder en détournant le regard et la tête. Elle était complètement rouge. Je me contentais alors de lui afficher un sourire rassurant et … adouci par de telle réaction. Après un merci de sa part, elle me regardait de nouveau et je l’écoutais quand elle prit la parole.

-J’ai déjà fait ce genre de travail ! J’avais une maitr… Patronne, je vivais dans ce manoir et je m’occupais de toutes les tâches ménagères. Je faisais le ménage, la lessive et le repassage, un peu de bricolage quand il le fallait ! Je sais également faire la cuisine, je connais de nombreuses recettes pour satisfaire vos goûts. Avec une aussi grande demeure, il y avait toujours des choses à faire, je sais aussi m’occuper des enfants. Ma Patronne m’a gardé pendant des années avant de décéder, c’est le destin qui nous a séparées brusquement. Sa famille, ne voulant pas garder sa demeure décida de la mettre en vente et je me retrouve aujourd’hui sans travail et logement…

J’avais failli être coincé sur ce qu’elle avait bafouillé en début de phrase. J’essayais en tout cas de ne pas lui montrer que cet instant m’avait perturbé. Mais j’avais à présent quelques doutes sur elle. Lorsque j’essayais de dénicher quelque chose de particulier … je devais bien avouer que l’odeur de son parfum bouchait mes narines pour reconnaitre une odeur. Il ne me restait plus beaucoup de solution … elle avait tiqué ma curiosité. Mais je ne savais pas encore comment aborder le sujet.

-Ma Patronne m’hébergeait chez elle pour que je sois toujours à sa disposition !

Elle savait donc être disponible en tout temps si je lui offrais les mêmes conditions. Ce qui pouvait se faire puisque j’avais largement la place chez moi. Là-dessus je pouvais lui offrir une assurance. Mais je préférais attendre qu’elle finisse de répondre à mes questions avant de reprendre la parole.

-Aujourd’hui, j’ai du mal à rebondir et je dois vivre dans un foyer, le temps de trouver quelque chose…

Je pouvais comprendre sa situation. Elle avait perdu sa patronne auquel elle avait dû s’attacher et la perdre soudainement avait aussi dû l’affecter. Apprendre derrière qu’on ne la garderait pas parce que la famille vendait la demeure est un deuxième coup à digérer.

-Alors je dois dire que je prête à tout pour pouvoir réussir à refaire ma vie et me sortir de cet endroit !

Elle avait répondu à la plupart de mes questions. Et moi j’étais très embêter car je ne savais pas comment aborder les choses pour ce qui allait suivre. Je ne m’étais pas … interroger sur la manière de faire cet entretien et je me retrouvais bien embêter. Cependant il devait avancer alors peut-être que je devais entrer dans le lard comme on dit.

-Je suis navré d’apprendre que vous avez perdu quelqu’un qui devait tout de même avoir de la valeur à vos yeux. Je peux facilement imaginer les moments difficiles que vous avez dû passer suite à ce tragique événement.

Je marquais une petite pause avant de reprendre la parole pour donner suite à la discussion.

-Pour en revenir au logement, je suis bien entendu prêt à vous loger. Ce sera en tout cas bien plus agréable que le foyer dont vous me parler. L’endroit ou je vis est très volumineux et vous aurez très certainement toujours quelque chose à faire. Cependant … Je pense qu’il faut que nous parlions de quelque chose …

Je me levais alors et je longeais la table afin de venir auprès d’elle. Je prenais la place à côté et je l’observais … je n’arrivais pas dire si elle était en état pour de telle déclaration mais il fallait que ce soit sur la table. J’avais déjà presque fait mon choix donc … Il serait bête qu’elle parte en courant en le découvrant.

-Vous pourrez vous occuper des tâches ménagères, la lessive et le repassage. Pour ce qui est du bricolage, je vous épargnerai ça bien entendu. Je n’ai pas d’enfant non plus, je n’ai pas encore eu l’occasion d’en faire. Par contre … Vous n’aurez pas besoin de faire la cuisine pour moi. Vous la ferez uniquement pour vous. Je ne me nourris pas … de cette façon. J’ai besoin d’une nourriture plus … spécifique. Seriez vous d’accord de me servir de repas de temps en temps ? Ne vous inquiétez pas … Vous ne risquez pas d’en mourir. Est-ce que … vous acceptez aussi ce terme dans notre contrat ?

Je lui prenais alors délicatement la main pour la prendre dans la sienne et doucement, j’observais ses doigts … je me disais qu’il serait bien de la gouter maintenant mais je ne voulais pas qu’elle prenne peur. Hmm…

-Je peux … Même vous gouter maintenant … Acceptez-vous ? Vous qui êtes prête à tous? Vous saurez ainsi à quoi vous attendre ...

-Vous serez vraiment très gentil de faire ça pour moi, Monsieur…

C’était bien naturel pour le travail que cela allait demander. De plus, ce sera pour elle bien plus confortable que son foyer. Ça allait lui changer. C’était loin d’être le même type de lit qui était dans les chambres que j’avais. L’environnement sera bien plus riche. Je n’osais même pas imaginer l’ambiance dans ce genre d’endroit ou elle vivait pour le moment. Si je pouvais la sortir de cet endroit alors je le ferais.

-Comment Monsieur ?...

Les questions allaient certainement commencer à pleuvoir. Je n’étais pas très précis sur la façon dont je me nourrissais … surtout en lui disant que je voulais me nourrir d’elle. Cela ne serait que de temps en temps. Après tout, je n’arrivais plus à aimer le sang des êtres humains … Et si elle était humaine, elle ne servira qu’en extrême recourt. J’allais donc à côté d’elle dans l’unique but de pouvoir gouter à son sang.

-J’ai… J’ai… Peur de ne pas comprendre… Comment voulez-vous me goûter...

-Et bien … Il y a différente manière de s’y prendre …

Mais j’avais pris sa main dans la mienne pour la mordre ici. Je ne voulais pas lui faire peur et si elle pouvait voir d’elle-même ce que ça faisait de se faire mordre…je comptais y aller avec douceur. Qu’elle puisse se faire une idée … Mais je ne m’attendais pas du tout à une telle réaction de sa part. Visiblement, elle savait ce que j’étais après avoir vu quelques détails prouvant que je n’étais pas humain.

-Vampire !!!

-Attendez … !

Mais elle me dégagea bien vite et me lançait alors son verre dessus qui contenait encore du vain, salissant au passage mes vêtements en les trempant et les tachant … Elle percutait alors la table en tentant de s’enfuir, mais celle-ci était plus forte qu’elle et elle tomba alors la tête la première contre le sol. Je pouvais alors observer des oreilles s’échapper du bandeau qui s’enlevait et de sa queue lorsque sa robe se relevait … Elle était enroulée autour de sa jambe. Je soupirai alors … Elle n’était pas humaine. Et je comprenais maintenant son bafouillage de tout à l’heure en parlant de son ancienne patronne. Je me levais alors … et même si j’avais une vision de son magnifique fessier, je me dirigeais vers elle pour savoir si elle allait bien avant de l’entendre miauler …

-Nyaaaahhhhh ~~~..

Je m’accroupissais alors à côté d’elle et je lui remettais sa robe en place, couvrant ses fesses. Je le redressais alors lentement en la tirant par les épaules pour qu’elle se retrouve sur ses genoux et j’observais son visage pour voir si elle n’était pas blessée ici dans un premier lieu.

-Tu vas bien ? … Excuses moi … Je ne voulais pas te faire peur. Attends … Je vais m’occuper de toi

Je décidai alors de la porter pour ne pas la laisser au sol. Et je la faisais s’assoir sur la table en me mettant en fasse d’elle. Je n’avais pas l’impression qu’elle se soit blessée. Je ne sentais pas l’odeur du sang. Je soupirai un peu, désolé que tout ceci ait mal tourné. Je n’avais jamais voulu lui faire peur. J’avais même commencé à la tutoyer. Je commençai alors à lui dépoussiérer un peu la robe qu’elle avait.

-Je comprend mieux ta situation … Quand tu parlais de ta patronne … c’était ta maitresse n’est-ce pas ? Je t’ai entendu bafouiller … Tu as donc besoin d’un nouveau … maitre ?

Je fini alors par lui sourire. Etrangement, je sentais comme un appel à l’aide et quand je me remémorais un peu l’entretien que j’avais eu avec elle, je comprenais mieux sa nervosité. Depuis le début elle n’était pas naturelle … elle se cachait. Elle devait se dire que maintenant tout était fichu puisque j’avais découvert ses attributs. Je devais certainement la rassurer … prendre quelques devants. Je posais alors ma main sur sa tête, entre ses oreilles et je la lui caressais lentement.

-Calme toi … écoute moi d’accord ? J’ai un peu compris la situation et ta détresse. Tu dois aussi avoir des gens qui te courent après … Je peux te proposer de devenir ton maitre et je te laisserai toucher le salaire que tu aurais dû gagner en travaillant pour moi … Mais en échange, tu devras assouvir toutes mes envies … Même celle de me nourrir de temps en temps. Je ne peux pas te promettre que ça fera pas mal mais … Je peux tâcher de faire attention en me servant sur toi … D’accord ?  Je te promets que tu seras en sécurité dans ma demeure.

Je lui caressais alors la joue avec douceur … voulant qu’elle comprenne que je n’étais pas un de ces méchants vampires comment dans les comptes de fée. Je gardais le sourire ... même si l'odeur du vin qui avait envahit mes vêtements me revenait soudainement aux narines ... Mais ce n'était qu'un vêtement. Un problème bien moins important que celui de la jeune fille.

-Tu veux bien … M’en dire plus sur toi maintenant que nous savons qu’aucun de nous deux n’est humain ? Tu n’as plus à déformer la vérité.

-Ne me mangez pas…

-Mais non voyons …

Je comprenais qu’elle ne savait pas vraiment ce qu’était un vampire. Je n’allais pas la manger mais juste boire son sang. Je ne comptais pas non plus la tuer. Il est vrai que la vision que l’on a de nous n’est pas très glorieuse. Je ne savais pas vraiment comment réparer cette image dans l’esprit de la jeune fille. Je n’allais certainement pas y arriver en quelques minutes. Mais je pouvais malgré tout me montrer rassurant ? Elle se trouvait maintenant sur la table. Je prenais soin de regarder si elle n’était pas blessée. Après tout, mon approche l’avait fait paniquer. J’étais en faute également dans tout ce bordel.

-Pardon d’avoir fait tout ce bazar…

-Je suis aussi responsable. Je … n’ai peut-être pas choisi la meilleure approche.

Elle comprenait que ça ne servait plus à rien de me cacher ses attributs. Mais elle n’avait plus à s’en faire. Pourquoi continuerai-je cet entretien si je ne comptais pas lui laisser sa chance ? Pour moi ça ne changeait rien. Elle n’était pas humaine et d’un côté cela m’arrangeait grandement. Je n’avais pas envie de m’expliquer sans cesse sur certains points que je devais garder secret. Avec Iriya tout serait plus simple.

-Oui c’était ma Maîtresse…

Je lui laissais le temps de se remettre de ses émotions malgré ma demande. Autant tout reprendre à zéro maintenant que certains voiles étaient levés. Je restais docile avec elle. Je voulais qu’elle se sente rassurée. Je voulais instaurer une atmosphère ou, même si elle avait eu peur et qu’elle était consciente du danger que je représentais pour elle, elle sente que je ne lui voulais pas de mal. Du moins, que je ne voulais pas la tuer. D’ailleurs … comment pourrais-je tuer une si mignonne fille ? … Son petit air me faisait craquer.

-Alors… Je suis bien Iriya Owl, j’ai toujours vécu avec ma Maîtresse, elle m’a adopté très tôt ! Je vivais chez elle, elle me protégeait des méchants qui voulaient me faire du mal ! En échange, je devais faire tout ce qu’elle voulait, je m’occupais bien sûr de la maison mais principalement je lui faisais plaisir… Elle aimait bien m’avoir dans son lit, mais sa plus grande satisfaction était de me voir avec des hommes !

J’écoutais attentivement sans la couper. Je comprenais pour qu’elle usage elle avait été adoptée. Je la protègerais volontiers des méchants. Ce n’était pas un problème. Il faudra qu’il la retrouve avant. Mais je ne savais pas si il y avait des conditions pour adopter un esclave…ou une marque à adopter. Au pire, j’aviserai sur le moment … ou alors je pouvais également lui demander directement. C’était peut-être le plus judicieux pour que cela aille plus vite.

-Elle a fait quelques expériences sur moi aussi… J’arrive à produire du lait au niveau de ma poitrine… Il faut régulièrement me traire…

Je restais surpris de cette petite annonce. J’allais donc devoir traire le lait de sa poitrine ? … Etrangement cette idée ne me dérangeait pas. Cela donnait même une excuse pour passer plus de temps en sa compagnie.

-Pis après, une maladie a emporté ma Maîtresse, personne n’a voulu de moi… Et depuis, je suis dans la rue… Je n’ai plus de maison, ni de Maîtresse, j’ai perdu toutes mes affaires, je n’arrive pas à trouver un travail, car les gens pensent que je n’ai pas assez d’expérience ou que je suis trop jeune… Je dois faire la manche pour avoir de l’argent pour manger ou demander aux restaurateurs à la fin de leur service… J’ai peur que des hommes méchants arrivent à m’attraper à cause de mes oreilles…

-Je vois … ça a du être très dur pour toi.

Je devinais l’expression de son visage même si elle baissait légèrement la tête. Cela n’avait plus rien d’un entretien. Au fond de moi je savais que mon choix avait été fait avant même que j’essaie de la mordre.

-Je veux un nouveau Maître…

-Et bien considère que je t’adopte dès maintenant …

Je me glissais alors doucement entre ses jambes pour l’enlacer et la serrer contre moi. Je lui cachais le visage contre le tissu encore propre. J’étais peut-être sale, mais ce n’était qu’un détail. Et si cela salissait les vêtements de Iriya, ce n’était surement pas un problème puisque je venais de lui dire que je l’adoptais. Je lui câlinais le dos et la tête pour lui faire comprendre que sa détresse avait bien été entendue et qu’elle n’allait plus avoir autant de difficulté maintenant.

-Je te protègerais des méchants et tu vas avoir un toit ou dormir paisiblement. J’y vis seul. Tu n’auras donc pas à cacher tes attributs de chat. D’ailleurs je t’invite même à bien les montrer. Je t’avoue beaucoup aimer ça chez toi. Tu auras aussi ton salaire. En échange, tu assouviras aussi tous mes désirs et mes envies. On prendra le temps pour ce qui concerne le fait de me nourrir d’accord ?

Je lui laissais le temps d’absorber ce que je lui disais. Je lui confirmais une nouvelle fois ce qu’elle allait faire en me servant. Je la rassurais sur le fait de me nourrir. On prendra le temps qu’il faudra pour qu’elle s’y fasse. Je voulais vraiment qu’elle sente que sa vie était sur le point de changer et surtout qu’elle n’allait pas être qu’une esclave qui allait que subir.

-En ce qui concerne ta poitrine … Tu viendras me voir quand il faudra la traire d’accord ? Je veux bien m’en charger. Ca nous donnera l’occasion de se voir de façon plus intime …

Je m’écartais légèrement d’elle pour la regarder et lui adresser un sourire. Je n’avais pas encore fini de la rassurer pour ce qui concernait ses avoirs. Il fallait bien entendu qu’elle ait de quoi s’habiller.

-Comme tu peux l’imaginer … Je ne suis pas près de mourir de vieillesse ou de maladie. Tu auras donc un toit pour un temps très très long. On ira te trouver des affaires … des vêtements et d’autres accessoires qui te feront plaisir. Tu n’auras plus à faire la manche et tu pourras manger à ta faim. Je ferais en sorte que tu ne manques de rien.

Je regardais alors le dossier qui portait son nom et je souriais alors. Il ne sera pas bien compliqué de lui faire des virements bancaires pour son salaire. Je m’inquiétais surtout pour l’aspect d’esclave. Je ne voulais vraiment pas qu’on lui court après sans raison.

-Est-ce que par hasard tu sais comment ça se passe les formalités entre un maitre et un esclave ? … Est-ce qu’il y a des papiers à remplir quelque part ? … Je ne m’y connais pas trop. C’est la première fois que je suis maitre.

Je la regardais un peu gêner avant de sentir un coup de vent sur mon torse encore humide de vin. Un léger frisson me prenait alors. Il fallait nettoyer tout ça. Le plus simple serait de rentrer maintenant afin d’aller faire ma toilette.

-Je pense également avoir besoin d’un bon bain pour enlever cette odeur de vin. Ça te ferait plaisir de prendre un bain avec moi à la maison ?

Les chambres des invités avaient leur salle de bain à proximité. En ce qui me concernait. Je m’étais réservé un petit coin pour y faire des bains japonais. Ils étaient prévus que pour moi mais maintenant qu’Iriya était la … Autant lui faire profiter également ?

-Vous voulez de moi ?

-Oui Iriya, je te veux.

Comment refuser ? Elle était si mignonne avec sa bouille de petite chatte timide. Ses oreilles communiquaient son état mieux qu’elle en observant bien. C’est avec des caresses supplémentaire qu’il venait appuyer ses paroles, caressant cette petite tête entre ses oreilles, voulant la rassurer sur le fait qu’elle allait désormais avoir un nouveau maitre en échange des termes qu’il lui avait glisser à l’oreille. Ce n’était pas grand-chose en échange de tout ce qu’il lui assurait d’avoir.

-D’accord…

-Alors c’est officiel … te voila mienne.

Il avait tellement envie de croquer le cou de la petite Neko … Mais il ne voulait pas l’effrayer. Autant la mordre quand elle s’y attendra le moins pour qu’elle ne soit pas crisper. Cela ne sera que plus douloureux si elle venait à se tendre au moment ou il se nourrirait d’elle. Il ne voulait pas voir la douleur sur cette petite bouille toute mignonne. Mais il restait une question, quelque chose de vague pour le vampire afin de s’assurer que Iriya était sienne désormais. Comme il ne s’y connaissait pas vraiment en esclave, il osait demander à la concernée si elle connaissait l’administration que cela comportait. Visiblement, une feuille de papier suffisait amplement. Alors autant écrire une sorte de contrat une fois rentré à la maison qu’il lui fera signer afin d’avoir un papier authentique.

-Les normalités entre maître et esclave ? Non, je ne sais pas… Je crois que ma maîtresse avait un papier pour préciser que je lui appartenais. Mais comme elle n’est plus là, pis que personne n’a voulu me récupérer… Le papier ne doit plus tenir. Alors vous pouvez en faire un nouveau avec mon prénom et le votre, ça devrait fonctionner.

-Nous ferons ça une fois au manoir alors.

Il passait sa main sur la joue de la neko. Elle avait la peau si douce … c’était agréable. Il la serrait toujours contre lui et plus elle restait dans ses bras, plus il avait envie de profiter de ce petit bout de chou. Il avait de plus en plus de mal à freiner ses envies et .. une légère bosse pouvait se faire sentir sur son pantalon, rencontrant la cuisse de la jeune fille qui devait sentir une forme se former lentement. Rien que de penser au bain … cela semblait accélérer la chose.

-Un bain ? Je… Veux bien… Où vous voulez…

-Tu m’en vois ravi … mais je ne vais pas résister plus longtemps …

Il sentait après tout sa délicieuse poitrine contre lui durant tout ce temps … Il laissait ses mains descendre en direction de cette robe relevée par cette queue de neko, passant délicatement ses doigts sous le tissu de sa culotte afin d’empoigner ces belles fesses et palper la fermeté de celles-ci, deux de ses doigts frôlant alors sa petite intimité en écartant légèrement ses lèvres…

-Iriya … ma jolie petite esclave … Et si nous laissions à ce dernier étage un souvenir plus … chaud ?

Il lui adressa alors un sourit avant de se pencher avec elle sur la table pour la coucher, la regardant alors en se léchant les lèvres … puis lécha les siennes avant de l’embrasser longuement. Un long baiser qui scellait bien entendu sa petite destinée au sein de sa future maison. Mettant doucement fin à cet échange, il laissait sa main glisser sur le buste de la jeune neko tout en se relevant et en la regardant, observant la moindre de ses réactions, devinant qu’avec sa timidité … cela en valait le coup.

Sa main passait alors sur son joli ventre plat et il attrapa ses deux jambes pour les dresser alors contre son torse, gardant ses chevilles aux côtés de ses épaules de vampire. Il laissait ses doigts se balader et marcher sur ses cuisses en bon chasseur d’élastique de culotte et il s’arrêtait sur ce qui la protégeait encore, laissant ses doigts se glisser sous le tissu pour s’amuser à l’écarter et de lentement tirer la culotte et la faire coulisser le long de ses cuisses dénudée … la robe ayant glissé sur son ventre. Il posait alors ce tissu à coter de la tête d’Iriya … écartant à nouveau ses jambes en se penchant en dessus d’elle …

-Est-ce que tu as bon gout ?

Il jouait avec les mots. Parlait-il de son sang ? … Il laissait son doigt se diriger vers ses lèvres intime … l’enfonçant alors lentement en elle, deux phalanges avant de le ressortir et de porter son doigt vers ses lèvres afin de le lécher devant elle … Oui, il parlait de ce gout la …

-Hmmm … miam … Tu sais quoi faire … n’est-ce pas ?