Rencontre hasardeuse [ Pv ]

Elyon tritura nerveusement une de ses nombreuses bagues, regardant la lune, affalée sur l'herbe. Pleine lune. C'était beau, vu de dehors. Elle ne voulait pas rester dans le centre avec les autres femmes, préférant admirer la nuit , la sentir. Ce soir-là, il y avait un doux vent, un peu frais mais pas bien méchant. Elle se redressa, sentant la froid attraper ses chevilles. Elle fronça les sourcils.

Et s'affala à nouveau dans l'herbe. L'herbe fraiche. Elyon se laissa aller à rouler dans l'herbe, un moment, puis s'arrêta, un peu fatiguée. Epuisée. Par rien. Elle se laissait aller, en ce moment. Elle ne faisait pas grand chose. Elle passait ses journées à flaner, à voir son cher psychologue a qui elle ne disait rien. Elle ne voulait rien dire, elle estimait qu'elle n'avait rien à dire.

De plus, étant quasi constamment sous morphine, elle était trés souvent vaporeuse, dans du coton.

Elle s'alluma un cigarette et la savoura en regardant la lune. Son serpent Labismina devait gambader, pas loin. Elle eut un sourire. C'était une belle nuit ...

Mon corps ne pouvait plus changer de forme et cela depuis bientôt un mois, ma peau avait prit une teinte plus clair, mes cheveux étaient blond et très long, mes muscle furent plus fine, mais l'on pouvait voir que sous cette apparence frêle se cachait une force qui ne demandait que à faire ces preuves. Mon accoutrement était celui de mon affrontement avec un nabot aux oreille pointus, sur mes oreilles ont pouvait voir des boucle d'oreilles qui ressemblaient à des petite boucliers, sur mon cou il y a un collier de perles avec, en sont centre, une grosse boule bleu qui tenait une pièce d'argent, mon vêtement est une robe d'un blanc immaculé, avec des sorte de gants qui se finissait en pointe sur le majeur où il y avais une bague blanc comme la neige.

Tel était ma véritable forme, sans compter mon œil gauche rouge sang et mon œil droit bleu azur, tant de beauté sauvage cachant un pouvoir destructeur, celui de contrôler le vent avec un grand V, celui des dieux et du chaos, un pouvoir pouvant aussi bien bercer un cœur que le déchiqueter, un pouvoir que je n'avais pas utilisée depuis des lustres et dont j'allais devoir réapprendre l'utilisation. La top modèle sous le nom de Misa Kiss n'existait plus, il n'y avait que moi Hilem Säuseln. Je laissa donc mes pas se faire conduire par le hasard guider la route que j'allais faire, gardant les yeux fermé et écoutant le bruit de chaque chose, dans ma tête je voyait chaque ondulation fait par les objets et créant du vent.

Je débouche sur le parc, une endroit où les odeurs mon toujours calmées, mais aujourd'hui il y avait une odeur spécial, que je n'avais pas encore ressentit en ce lieu, une odeur de chair humaine avec un relent de morphine, sans doute une patiente qui va se reposer en ce lieu pour se ressourcer, je m'approche silencieusement et ouvrit les yeux, elle étais jolie pour une humaine, mais je n'avais nullement envie de m'amuser avec, enfin pas pour l'instant.

- Vous devriez faire attention miss, sinon vous allez attraper froid avec l'humidité dans l'air.

Je regarde la demoiselle en espérant pour que la particularité de mes yeux ne la fasse pas fuir, c'est fou ce que deux yeux ayant des couleurs étant conçu comme des yeux d'ange et de démon foute les pétoches aux superstitieux.

Elyon releva son visage, cessant de fantasmer sur la beauté du ciel. Elle en était presque arrivée au stade d'écrire une ode à la nuit. Cette femme arrivait bien, au moins la belle rousse ne finirait pas avec une poésie miévre entre les mains.

En bref, elle fixa l'inconnue, se demandant si elle devait sortir l'arme qu'elle gardait cachée dans son pantalon, malgré les interdictions, ou si elle devait lui adresser un grand sourire et faire connaissance. Malheureusement, elle n'était pas tellement d'humeur. Juste un peu comateuse. Elle savait que, dans son état, elle manquerait l'arme ou serait trop lente à l'attraper.

Elle siffla Labismina.

Son serpent. Sa fille. Fruit de sa première relation sexuelle avec un démon.

Le serpent s'approcha et resta aux aguets, guettant les alentours, adressant un regard à sa mère. Elyon se sentit presque en sécurité, avec Labismina prés d'elle. Mais l'ingrate retourna ramper dans la forêt, délaissant sa génitrice.

" Tant pis " songea t'elle.

Elle se tourna vers la femme.

- Oh, le froid ... C'est si peu de choses ... J'aurais un rhume, une tête de folle. De toute façon, je passe mes journées allongée, avec une surdose de morphine pour que j'évite de tuer le docteur, alors ... Le froid ...

Elle eut un petit sourire. Avec un peu de chance, elle propagerait une épidémie dans le centre.

- Et vous, vous ne craignez pas le froid ?