Kiniro, n'ayant plus la force de tenter un autre suicide ou même dire à son sauveur de la laisser mourir, finit par tomber dans un état de transe. Elle se laissa relevée et emmené vers la seule source de chaleur et n'eut aucune réaction quand ces vêtements furent retirés, elle n'aurait même pas réagit si Toshiro aurait mit la main de la petite dans le feu. La jeune humaine se contenta de regarder le feu, si elle avait eut un peu plus de force, elle se serait jetée dans les flammes, mais heureusement pour elle son corps était tétanisé de fatigue.
Le matin pointait de ces rayons, Kiniro n'avait pas dormit et ces yeux commençait à avoir des rides, elle tentait un autre suicide, plus long, plus dure, celui de ne pas dormir, celui d'essayer de dépérir par manque de nourriture, elle n'avait qu'une idée en tête que ces chaines la tue le plus vite possible, même si pour cela elle doit commettre l'irréparable. La jeune humaine ne réagit point quand des jeune nomades vinrent la voir, voulant jouer avec elle, mais elle se contenta de regarder le sable à ces pieds, certaine femme voulurent aller la voir, mais quelque chose les empêchaient de venir la consoler, la peur de ce que peut bien avoir subit cette petite.
Le médecin s'occupa d'aller la voir et de l'ausculter, pratiquant les tests habituel, contrôle de la respiration, du rythme cardiaque, de la pigmentation des pupille et leur réactions à la lumière, la présence ou non de marque, le malheureux eut la mauvaise idée de vouloir essayer de toucher une des chaines et c'est prit une droite de Kiniro, pour la première fois, son coup le fit valdinguer, le corps n'acceptait pas qu'une créature ce permette de vouloir toucher ces chaines sans son consentement, aussi le médecin expliqua qu'il voulait l'aider et Kiniro se laissa de nouveau faire. Une fois les tests finit, il partie faire son rapport à Toshiro, ce dernier lui expliqua qu'il voulait l'aider.
Le bruit d'une de ces chaines prisent dans la mains de son sauveur ne la tira même pas de sa transe, elle ouvrit la bouche et tenta de formuler une phrase, mais un seul mot sortie de sa bouche.
- Kiniro.
Elle eut un petit sourire, car elle avait récupérée une peu de sa vision et vit un scorpion se diriger vers elle, un scorpion noir comme les ténèbres et que Toshiro ne pouvait pas voir, car il se trouvait hors de son champs de vision, aussi attendit-elle que la bestiole soit assez proche pour donner une pichenette et l'énerver, la bestiole par réaction à cette agression piqua la petite, Toshiro pouvait maintenant voir la bestiole et son dard enfoncé dans la chair de la demoiselle. Mais à ce moment les chaines s'agitèrent et ligotèrent la petite contre un arbre, le médecin et Toshiro pouvaient voir le venin du scorpion avancé petit à petit, les veines étaient dilaté, laissant voir la progression du poison, Kiniro, elle, souriait.
La petite sentit une femme nomade lui donner une piqure, suivit par une gifle, et pas une petite, une gifle qui claqua bien et rendit la joue de la petite presque humaine bleu, cela eut comme effet de la sortir de son rêve et elle se mit à pleurer, criant contre la femme pour savoir pourquoi elle la punissait de vouloir mourir, la petite eut le droit à un sermon que peu de personne de la tribut aurait aimé avoir, tous le monde avait peur de cette femme qui savait rendre la raison à un fou et la pauvre Kiniro se retrouva vite à pleurer sous toute les vérité qu'elle se prenait par les parole de la demoiselle.
Au bout de dix minutes, les chaines relâchèrent la petite qui s'effondra au sol, la tête face contre terre, et pleurant encore du sermon de la femme, qui n'avait fait que dire la vérité c'est-à-dire, que Kiniro n'était qu'une créature qui n'avait d'humain que l'apparence que même un animal avait un peu d'honneur et de fierté, que si son corps possède l'instinct de survie, elle ne possède rien, même pas l'envie de vivre, qu'elle n'est qu'une âme vide dans un corps se pliant au destin sans la moindre volonté de la combattre, que si elle existait, elle aurait mieux fait de mourir dès le premier jour de son existence.
Tant de mot blessant mais pour la plupart vrais, Kiniro avait mal, pas physiquement, mais mentalement elle avait été blessée, cette femme l'avait frappé aux seul endroit où personne ne c'était encore attaqué, son âme.
Pour la première fois de sa vie, Kiniro cria contre une personne.
- Je vous hait, tous, aussi bien les jeunes que les vieux, vous êtes tous aussi pourrie les uns que les autres. Ce n'est pas moi qui devrait mourir mais vous tous.
On voyait bien que dans ces yeux, elle pensait ce qu'elle avait dit, la nomade qui l'avait sermonnée pointa une armes sous la gorge de la petite humaine.
- Ose encore une fois redire ces mots et tu seras la première à mourir. Même si le propriétaire te protège, il peut comprendre que tes mots sont une offense à ceux qui possède l'envie de vivre, ce qui te manque.
Kiniro restait avec son regard chargé de la haine, de la colère, tous ces sentiments qu'elle a enfouie et voulut oublier durant toute sa vie. Si Toshiro ne réagissait pas vite, il serait certain que la petite humaine ferait quelque chose qui signerait son arrêt de mort. La fierté des nomades avait été assez froissée avec les mots de l'humaine et il fallait calmer vite cette tension qui n'amènerait rien de bon.