Nevan s'était lui levé avec l'aurore, comme trés souvent. Il n'arrivait tout bonnement pas à dormir jusque trés tard et aimait particulièrement le moment où l'aube déchirait les draps de la nuit tant le spectacle avait quelque chose de magique, de créatif. Car cet instant spécial se transformait dans l'esprit du jeune prince en quelque chose de plus concret, comme une partition. Et oui, l'esprit de Nevan avait cette particularité de retranscrire ses émotions en notes imaginaires, qui lui donnaient généralement une inspiration folle, ce dont il avait bien besoin ces derniers temps, comme il était à la recherche d'un nouveau sort pour l'Hypernote. Curieusement, il ne parvenait à rien de bien, mais avait tout de même réussit à achever une mélodie pour une personne qu'il appréciait particulièrement : la jeune femme qui avait accepté de l'héberger il y avait de cela quelques temps déjà et qui avait sût lui ouvrir son foyer avec bonheur pour l'y acceuillir. Sybille.
Sybille était une femme d'affaire active, peu souvent présente dans sa propre demeure, mais qui parvenait tout de même à trouver du temps pour son jeune protégé, qui lui vouait tout naturellement une sorte d'adoration, comme un enfant en aurait pour sa grande soeur, quelque chose du genre. Les deux semblaient s'apprécier beaucoup et aimait à passer du temps tout les deux, aussi en profitaient-ils le plus possible. Alors bien évidemment, quand il avait apprit qu'elle était de retour, il n'avait pas dormi et lui avait laissé un mot discret à la porte de sa chambre pour lui dire que si elle le voulait bien, il passerait dans la matinée.
Ce qu'il avait donc entreprit de faire, déambulant dans la maison jusqu'a la chambre de Sybille, alors qu'il avait enfilé un tee shirt près du corps et un simple boxer noir. Armé de sa flûte, il frappa à la porte et finit donc par entrer, découvrant la belle dans son élégante robe écarlate. Sans trop savoir pourquoi, il se mit à rougir.
- B.... Bonjour Sybille ! Je suis content de te revoir, tu sais ?
Le sourire angélique et doux qu'il lui adressa à ce moment là aurait pû même faire fondre les glaciers, en vérité.