Une soirée pour rattraper le temps perdu ( PV Jack Taylor )

Soirée animée. La demoiselle avait eut un bon match, que le public avait bien apprécié, vu leur réaction. Encore en sueur, elle était en train de se changer, échangeant sa tenue de catcheuse noire et verte en tissu serré pour une simple jupe et un crop-top blanc. Elle se préparait pour son rituel d'après show habituel, enchaîner les pintes au bar du coin, car après tout l'alcool crée des rencontres, et beaucoup de spectateurs de ses matchs n'hésitent pas à venir lui taper la discussion un petit peu.

Le tissu beaucoup plus agréable que sa tenue sportive remonte le long de sa jambe pour venir couvrir son sous-vêtement, et ses pieds viennent d'eux-même s'enfiler dans ses baskets. Elle vient vite se relever, encore légèrement courbaturée de son entraînement régulier, et commence à se diriger vers la sortie. Tabac enroulé porté à ses lèvres, une flamme vient embraser la cigarette et la fumée s'immisce dans ses poumons doucement, alors que ses yeux se perdent sur les personnes rentrant dans le bar d'en face. Elle n'hésite pas à reluquer celles et ceux qui lui plaisent physiquement, alors que la cendre tombe petit à petit au sol.

Le mégot tombe au sol et s'écrase sous son talon, puis Esther se dirige vers le bâtiment qui lui fait face. Entrant avec un grand sourire plaqué, comme à son habitude, et ses yeux regardent à droite, à gauche, cherchant quelqu'un qui pourrait l'intéresser ce soir. Un corps, un visage particulièrement semble l'intéresser, celui-ci a un côté étrangement familier, mais la sportive n'arrive pas à mettre le doigt dessus. Mais ça ne fait que creuser sa curiosité. Elle compte bien aller lui parler au plus vite, mais avant tout ça, sa main se pose sur le comptoir du bar, et la voilà à commander sa première bière de la soirée.

La voilà servie, et elle enchaîne directement quelques gorgées de façon à être sûre de ne rien renverser du verre qui semblait déjà presque plein. Sa tête ornée de cheveux verts regarde autour, cherchant à nouveau cette personne qui l'avait charmée d'un regard, bien que lui ne l'ai pas encore vue. Trouvé. Elle marche vers l'homme, et ne faisant même pas attention à ce qu'il était en train de faire, sa main se pose dans son dos pour attirer son attention.

" Coucou ! Moi c'est Esther, t'as un nom ?"

Questionnement, son visage lui disait quelque chose, mais elle n'arrive toujours pas à savoir d'où. Mais désormais qu'elle avait son attention, la main de la demoiselle se pose sur sa propre joue rougie par la chaleur ambiante du bar et de son sport d'avant, et la voilà en train de poser son fessier sur la chaise la plus proche, croisant ses cuisses entre elles-mêmes et reprenant à nouveau une gorgée de sa pinte, regardant désormais l'homme dans les yeux.

" Je sais pas pourquoi, mais tu me dis quelque chose... Alors je suis venue discuter un peu. J'espère que j'interromps rien ! "

Jack sirote son whisky, pensif. Jean brut, bottines, chemise en chambray aux manches remontées, il a davantage l’air d’un routier en transit que d’un prof d’anglais. La journée a été longue, plutôt éprouvante, mais il a préféré ne pas rentrer se coucher de suite. Il se sent agité, on edge. Son regard glisse sur les corps, les visages des uns et des autres sans s’y attarder, jusqu’à ce que… Cheveux verts, assorti à ses yeux. La nana détonne. On se retourne sur son passage. Lui, la regarde s’installer au bar, de l’autre côté de la pièce, puis tourne la tête vers la droite, sourcils froncés. Il vient d'apercevoir un groupe de lycéens, installés dans le fond du bar, avec une demie douzaine de pintes. La moitié d’entre eux n’ont pas l’âge de boire et au moins deux d’entre eux se trouvaient dans son cours d'anglais il y a moins d’une heure. L’un des gamins croise son regard, chuchote un truc à ses potes, avant que la joyeuse troupe ne s’esclaffe.

Jack lève les yeux au ciel, et se retourne lentement vers l’objet de toutes ses attentions : son verre de whisky. La main dans son dos, le surprend et, alors qu’il s’attend à faire face à l’un de ses élèves, c’est la nanas aux cheveux verts qui s’installe à côté de lui.

“Jack.” Il sourit, les sourcils froncés. Pas qu’il soit vieux jeu, mais il n’a pas l’habitude de se faire aborder, en réalité, c’est quasiment toujours lui, qui fait le premier pas. "Enchanté, petite Esther.” Il lui tend une grosse main chaude. Si elle glisse sa petite main dans la sienne, il prolonge volontairement le contact, appréciant la douceur de sa peau pendant de longues secondes. 

Esther lui dit quelque chose. Il l’a déjà vue quelque part, mais ne parvient pas à déterminer où, ni quand...

“Ouais, moi aussi", répond- il honnêtement. A cause du brouhaha, il doit se pencher en avant pour se faire entdre par la jeune femme. “Je suis prof au lycée depuis bientôt dix ans, on a dû se croiser y’a un moment. J’ai pas trop changé moi, juste un peu plus de barbe, peut-être un peu de gras…”  Il sourit. En dépit de la chemise plutôt ample qu'il porte, la musculature du professeur se remarque et pour cause : il passe de longues heures à soulever de la fonte… Et visiblement il n’est pas le seul. Son interlocutrice à un physique très athlétique, de jolies épaules bien découpées, des biceps. Décidément elle sort de l’ordinaire, et ça lui plaît. Et puis elle sent bon.

“Tu fais pas mal de sport hm ?”

Difficile de ne pas imaginer son joli corps nu, en nage, se frotter contre le sien. Il se retourne complètement vers elle, jambes écartées. Esther est en train de sauver sa soirée.

Le contact de leurs mains prolongé donne l'indice à Esther que l'intérêt est potentiellement mutuel. Elle l'espérait, en tout cas. Lui aussi semble l'avoir déjà vue auparavant, donc ce n'est pas qu'une impression. Il lui dit qu'il est professeur, et ce depuis un moment. Quelque chose tourne petit à petit dans sa tête, essayant de faire un lien. Il avait raison, c'est sûrement comme cela qu'ils se sont croisés. Mais sa reflexion est coupée par la remarque de l'homme. Un peu plus de gras ? La dame en rigolerait presque, et lui échange un sourire.

" Excuse moi, mais de ce que je vois y'a pas l'air d'y avoir une seule once de gras sur toi. T'es plus proche du corps de rêve qu'autre chose."

Phrase plus ou moins subtile, le but d'Esther n'est pas de cacher le fait qu'il l'attire. Et régulièrement ses yeux n'hésitent pas à se perdre sur le corps de Jack, observant la musculature de l'homme à travers la chemise comme elle le pouvait. Sa silhouette légèrement tracée à travers le tissu n'échappait pas à la pupille de la catcheuse, et son imagination commençait déjà à jouer toute seule. Elle voulait voir ses mains baladeuses découvrir petit à petit le corps de son interlocuteur. Mais ses pensées taboues sont interrompues par une question simple.

" Bah justement, je suis catcheuse. D'ailleurs je sors à peine d'un match en vrai. "

Main passant dans les cheveux, sa tête lui revient enfin. Elle sait pourquoi son visage était si familier. C'est si évident pourtant, mais jamais elle n'aurait pensé recroiser un de ses anciens professeurs. Cette réalisation la fait instantanément rougir, et bien qu'elle ne s'en rende pas compte la voilà en train de légèrement ricaner, la tête regardant le sol. Mais la demoiselle la remonte très vite, quelques cheveux s'envolant vers l'arrière, toujours un grand sourire accompagné de joues rougies.

" Ok, je crois que j'ai trouvé pourquoi tu me disais quelque chose. J'me trompe si je t'appelle ' Monsieur Taylor ' ? "

Toujours dans son ricanement, presque d'elle même sa main vient se poser sur la cuisse de l'homme qui lui faisait désormais face. Ses jambes se décroisent, et sa main laisse la jambe de Jack pour aller récupérer le verre et en prendre quelques gorgées. Toujours dans l'idée de l'impressionner, elle ne le lâche plus des yeux, cette fois-ci avec le visage rougi de son rire.

" Prof' d'anglais n'est-ce pas ? "

Jack ne conteste pas le compliment, se contentant d’esquisser une petite moue amusée et de hocher lentement la tête. Ouais ouais, il le sait, autant pas faire le faux modeste. La petite Esther lui plaît et c’est indubitablement réciproque. Il surprend son regard émeraude glisser sur ses muscles et ne cherche plus à dissimuler ses propres œillades appuyées. Il lui tarde de sentir ce corps athlétique contre le sien parce que ouais, il estime que c’est inévitable.

“Catcheuse hein”, ça, c’est original. “Je me disais bien que tu sentais un peu la sueur.” avec un tout autre ton, la remarque aurait pu être cinglante, mais c’est d’une voix basse, légèrement troublée par l’excitation qu’il lui a répondu, ses yeux plongés dans les siens. Vraiment, son métier n’est pas ordinaire. Il s’imagine lutter avec elle, nu en nage. Frotter sa queue contre ses petites fesses musclées et… “Ouais. Ouais c’est ça. Bien vu.” L’inflexion sur le monsieur ne lui a pas échappé, cette espèce de fausse déférence affectée. Elle l’excite.

"Ça m'emmerde de pas te remettre toi, par contre. Je suis pas certain que j’aurais pu oublier une élève aussi mignonne. Tu veux pas me donner un indice, mh ?” Frustré d’être trahi par ses propres souvenirs, ce qui n’est pas une chose habituelle pour lui, il se penche en avant pour la dévisager une nouvelle fois. Bien sûr qu’il l’a déjà vue, qu’il lui a même déjà parlé, c’est une certitude.

Les doigts qui glissent sur sa jambe le font frissonner. Inévitablement, une douce chaleur l’envahit et son sexe enfle lentement. “Exactement, d’anglais.” Mais Jack n’a plus envie de badiner, oh non. Peu importe qui elle est, il a envie d’elle, maintenant. Son épaisse érection, désormais bien difficile à dissimuler nargue Esther. Si sa main glisse un peu plus vers l’intérieur de sa cuisse, elle va…Eh. “Mhh.” Esther retire sa main au moment propice. Il lui jette un regard en coin. Est-ce que c’est volontaire ? petite peste. Sa propre main chaude se pose dans le dos de l’intéressée entre ses omoplates. La seconde se referme sur son poignet, sous les doigts qui tiennent la pinte de bière. Il se penche à son oreille, le souffle court.

“Dehors, dans une minute, OK ?”

Il n’attend pas la réponse. Il vide son propre verre cul sec, un peu sèchement, règle sa consommation et se dirige vers la sortie. Une fois dehors, il s’adosse au mur du bar pour s’allumer une cigarette. Il n’habite pas très loin. Si les choses s’emballent, il appellera un taxi ou… - Il remarque la ruelle qui fait l’angle - ils aviseront.

Esther ne relève pas la remarque, elle se doute que l'odeur de sueur ne doit pas être des plus agréables, mais bon. L'homme semble agacé de ne pas la reconnaître. Compréhensible, connaissant son passé et sa transition, le changement est plutôt drastique. Mais peut-être devrait-elle lui faire comprendre qui elle était vraiment.

" Un indice ? Mh.. Mon nom de famille, Amaro, ça te dit quelque chose peut-être ? "

La demoiselle lui disait avec un visage souriant, mais appréhendait tout de même la situation. Peut-être qu'en se souvenant d'elle il l'enverrait chier, la laissant à passer la soirée à boire seule. Mais ce n'est pas le cas. Il lui donne tout simplement rendez-vous dehors dès que possible. Et bien qu'au début elle ne semble pas comprendre, il suffira à Esther un regard bien placé pour que tout lui fasse sens. Elle lui fait de l'effet, ça se sent, ça lui plaît. La catcheuse le regarde se lever après son cul sec, et le contact de ses mains la fait presque frissonner. Rien de négatif, loin de là, simplement surprenant. Et le voilà sorti, avant même qu'elle ait pu dire un mot. Enfin, ce n'est pas comme si elle aurait eu le temps de rétorquer, il est sorti si vite. La vision du pénis de Jack, combiné à la pinte qu'elle descend au plus vite, l'avaient fait rougir de plus belle, et quelques pièces posées sur la table alors que le verre n'était plus que rempli de mousse, elle se lève pour rejoindre l'homme.

" J'me permets. "

Sans gêne, elle vient se placer juste en face de lui, et lui prend la main quelques secondes, avant de lui prendre le briquet qui s'y trouvait, et de s'allumer à son tour une cigarette. Bien qu'elle aimait bien jouer un peu, c'était surtout pour être sûre qu'elle ne se faisait pas d'idée à propos de la suite de la soirée. Lui rendant son briquet, elle prend une grande bouffée de fumée.

" On va où du coup ? J'imagine que tu m'as pas amenée dehors juste pour fumer une cigarette. "

Main sur sa hanche, léger sourire sur le visage, elle commençait alors à s'imaginer la suite. Le voir nu en train de la prendre, lui tirant les cheveux, quoi de mieux pour l'exciter. Elle-même devient impatiente, et s'en mord les lèvres, toujours en regardant son corps, avant de relâcher l'expression et de revenir regarder son visage, tirant à nouveau sur sa clope.

Amaro.

Le nom n’est pas commun, assurément mais… Non, ça ne lui revient toujours pas. Les sourcils foncés, il expulse lentement la nicotine de ses poumons. La légère fébrilité de la jeune femme lorsqu’elle lui a donné son patronyme ne lui a pas échappé, mais il met ça sur le compte de la situation et de son propre comportement qui est somme toute, plutôt cavalier. Mais après tout, on n’a qu’une vie, n’est-ce pas ? De sa main libre, il sort son téléphone de sa poche, programme un uber. Une berline.

« Permet-toi »

Jack sourit à son ancienne élève, s’amuse à conserver le briquet entre ses doigts serrés pour garder le contact avec sa main fraiche. « Non. » Il lui attrape le poignet, jette un rapide coup d’œil à l’application sur son téléphone. Dix minutes. Il jette sa propre cigarette sur le sol, et l’entraîne d’autorité vers le coin de la rue, vers la petite ruelle sombre. Le sang bat fort contre ses tempes et, malgré la température plutôt fraiche de cette fin de soirée, il a chaud. Au coin du bâtiment, il la pousse doucement contre le mur de pierre. L’une de ses grosses mains s’empare de sa taille, ses doigts s’enfoncent légèrement dans sa chair alors qu’il écrase son front contre le sien, qu’il lui retire sa cigarette d’entre les lèvres pour la poser sur le rebord de la fenêtre à proximité. 

« Ça va nous gêner. »

Sa bouche s’écrase sur les lèvres de la jeune femme avec rudesse, sa langue se fraie un chemin entre ses dents pour se presser contre celle d’Esther. Ses doigts se resserrent sur sa gorge. Il veut la prendre, la posséder. La faire danser comme une chienne sur son gros chibre veineux, catcheuse ou pas. Il ne tarde d’ailleurs pas à presser son bassin contre son ventre, pour lui faire comprendre, anticiper ce qui l’attend.

« Sors-la », prend-il le temps de murmurer, tout contre son oreille, avant de l’embrasser de nouveaux, s’emparant de sa main pour la poser sur l’épaisse bosse de son futal. Il a envie de sentir ses doigts autour de sa queue, tellement excité qu’il en oublie de craindre les quelques badauds qui pourraient les apercevoir, ou les interrompre. La main posée sur sa hanche a glissé sur ses fesses qu’il malaxe sans la moindre gêne. Pourtant quelque chose le perturbe, sans qu’il parvienne néanmoins à en identifier l’origine.

« Esther Amaro hein, c’est bien ça ? »

Ouais, un visage commence à se dessiner dans son esprit embuée par le stupre, à se superposer à celui d’Esther mais… Mais le prénom ne colle pas. Et pas que le prénom.

Elle jette un coup d'oeil discret vers son téléphone, pour le voir commander un uber. Pas de soucis, la direction que prenait la soirée lui plaisait plutôt bien. Un simple non sec vient répondre à sa question. Bien qu'elle s'attendait à cette réponse, elle ne s'attendait pas à le voir prendre son poignet et l'amener dans une ruelle. Esther se retrouve vite contre le mur, la demoiselle peut sentir son coeur battre à grande vitesse alors que leurs visages sont presque collés l'un à l'autre. La main glissant sur sa hanche la fait frissonner, alors que Jack vient récupérer la cigarette et la poser. Aux mots prononcés, un sourire vient s'esquisser sur le visage de la catcheuse, qui le laisse faire, venant au début placer ses mains sur le torse de l'homme.

Les yeux désormais fermés, une main se resserre autour de son cou, lui arrachant un léger gémissement, et elle peut sentir son entrejambe se coller à elle doucement. Son visage rougit de plus belle, mais tout cela est bien loin de lui déplaire. La main que Jack vient prendre pour la déposer sur son entrejambe commence à le caresser doucement, avant de descendre peu à peu la fermeture éclair du bas de l'homme. Les deux continuent de s'embrasser, et la main sur ses fesses la fait s'en mordre la lèvre. La façon dont il la dirigeait l'excitait encore plus, et en ce moment là elle aurait sûrement été capable de tant de chose pour le séduisant homme.

" Euh... oui ? "

Elle prend une légère pause, montrant une légère confusion. Elle lui a dit son nom il y a peu, mais bref. La demoiselle se remet vite dans l'action, elle n'arrive pas vraiment à se rendre compte qu'elle s'apprêtait à coucher avec un ancien professeur, le tout dans une ruelle. Sa main vient se glisser dans le caleçon, et en sortir le membre qui semblait déjà grand auparavant, mais maintenant sous ses yeux, encore plus que ce qu'elle imaginait. Sa main commence doucement à faire des aller-retour sur le pénis, alors qu'elle le regarde dans les yeux accompagné d'un grand sourire.

Le couple improvisé est chanceux. Quasiment dissimulés dans l’obscurité ambiante, la plupart de leurs gestes empressés échappent au regard des passants. Les doigts de la jeune femme s’égarent timidement sur le tissu gonflé de son pantalon. Au-dessous, sa queue chaude palpite, alors qu’il se frotte nerveusement contre la paume offerte. C’est à tâtons que son pouce et son index trouvent la tirette de sa braguette et que la jeune femme l’abaisse avec précipitation, avant de s’emparer de son gros chibre et de l’extirper de son boxer. Le sexe veineux, déjà humide, jaillit à l’air libre. Ses lèvres contre celles, entrouvertes, de son amante, Jack grogne d’aise et d’impatience. Il a envie de la prendre là, contre ce mur sale et froid. La petite main se referme sur sa queue, l’enserre soigneusement et commence à la branler. 

“Là, là, c’est bien.”

De son genou, il force l’ouverture des jambes de la jeune femme, glisse ses doigts sous l’elastique de son legging, referme ses doigts sur… Une queue, pluôt épaisse, d’ailleurs, et bien dure. Alors qu’il écarquille les yeux de surprise et qu’il se recule lentement pour mieux regarder Esther, il se souvient de tout, de son ancien prénom - Noah -, de ses excellentes notes, de sa timidité… “Je vois.” Dit-il simplement, en enserrant plus fermement le chibre de la jeune femme. Surpris, il l’est. Désarçonné ? Peut-être un peu également. Mais il n’en a pas moins envie d’elle pour autant, non. La paume de sa main glisse sur le gland chaud, peut-être un peu humide aussi. “Tourne-toi”. La voix est douce, l’ordre évident. Néanmoins, si Esther lui obéit, leur enthousiasme est interrompu par la vibration du téléphone portable de Jack qui, agacé, le sort de la poche arrière de son jean, pour constater, la mort dans l’âme, que leur moyen de transport est arrivé, et qu’il s’impatiente. “Hé merde. Allez viens, ma grande, on va chez moi.”

Sans attendre sa réponse, il s’éloigne à regret de son corps tiède, extirpe ses doigts de son legging pour la saisir par le poignet et l’emmener vers le uber sous une pluie naissante. Leur chauffeur est peu causant, mais il a d’excellents goûts musicaux. C’est sur une ambiance Jazzy que Jack attire Esther contre son épaule pour lui voler un nouveau baiser, alors que sa grosse main se referme sur le renflement de son entrejambe pour masser discrètement cette trique chaude. Le chauffeur roule vite, pourtant l’attente semble interminable.