Maria Hill était une femme très puissante, et très occupée. Elle avait l’immense honneur d’être la Directrice du SHIELD depuis maintenant plusieurs années. C’était un poste où on ne comptait pas ses heures, et où Maria avait régulièrement des urgences mondiales à gérer. Sa vie privée n’existait virtuellement pas, et elle passait en réalité son existence à voguer de crises en crises. Menaces d’invasions extraterrestres, évasions de super-vilains, émeutes impliquant des mutants… Maria n’avait pas de quoi s’ennuyer, et même maintenant, après avoir été à la tête du SHIELD pendant des années, elle découvrait encore des protocoles qui lui échappaient, des bases secrètes dont elle n’avait jamais entendu parler. Pendant de nombreuses années, Nick Fury avait dirigé le SHIELD, avec une logique paranoïaque, ce qui avait permis à une branche d’HYDRA de se développer au sein du SHIELD. Qui aurait cru qu’une femme aussi stricte que Maria Hill, aussi austère, puisse réussir à trouver l’amour ici ? C’était pourtant ce qui s’était passé.
Ce soir, elle bénéficiait d’une rare journée de repos pour inviter l’une de ses agentes, Vanessa White, chez elle. Maria avait une belle villa en Californie, à flanc de falaise, avec vue sur le Pacifique et sur Los Angeles au loin. Une superbe maison, bâtie le long de la route. Maria avait prévu une soirée très particulière avec Vanessa. Les deux agentes étaient ensemble depuis quelques mois, menant une relation secrète, difficile à se structurer et à s’élaborer, car il était récurrent que Vanessa soit déployée sur des missions, ou que Maria doive annuler leurs rendez-vous pour une gestion de crise.
*
Mais, là, rien de prévu à l’horizon…*
Elle s’était préparée, et entendit finalement Vanessa sonner à la porte. Dans sa cuisine, Maria venait de mettre un poulet à rôtir, et avait préparé, dans le salon, une table avec du champagne grand cru. Portant un peignoir, elle se rapprocha du vestibule, et sourit en voyant sa chérie.
«
Bonsoir, ma chérie ! »
Maria l’embrassa tendrement, appuyant son corps contre le sien, puis la laissa entrer, et referma la porte.
«
Tu as fait bonne route ? Tu vois, ce n’est pas difficile à trouver. »
Le domicile personnel de Maria Hill ne figurait pas dans les registres du SHIELD, et elle n’avait pas pu le lui écrire. Elle l’avait juste indiqué oralement, et Vanessa s’était ensuite débrouillée pour venir. L’endroit était par ailleurs extrêmement sécurisé, avec une IA qui surveillait les lieux, prévenant ainsi tout risque d’attaque. Vanessa s’empresser de retirer son long manteau, et Maria ne put que se pincer doucement les lèvres en l’observant.
«
Je vois que tu sais obéir aux autres… » commenta-t-elle doucement.
Portant toujours son peignoir, Maria caressa les hanches de Vanessa, et l’embrassa à nouveau, glissant ensuite ses mains plus profondément, venant palper les fesses de la jeune femme. Elle appuya tendrement dessus, venant malaxer son fessier, et prolongea volontiers son baiser, le rendant plus vorace, en mordillant la lèvre inférieure de la femme. Maria termina ensuite le baiser, et sourit à nouveau, un sourire mystérieux.
Elle rejoignit ensuite le salon avec les deux verres. L’ensemble était très élégant, moderne.
«
Comment tu trouves les lieux ? Tony Stark a programmé lui-même l’IA qui gère l’ensemble. Officiellement, le manoir appartient à Caroline Dawson. »
Impossible de mettre « Maria Hill » sur l’acte de propriété. Maria se rapprocha de la table basse, et remplit les verres, avant de finalement dévoiler à son tour sa surprise, en tirant sur le peignoir.
«
Tu sais, Vanessa, tu es de plus en plus insubordonnée au travail… Toutes les tentations que tu m’offres, tout ça a tendance à me déconcentrer. Alors, c’est pour ça que je t’ai invité chez moi, entre autres… »
Le peignoir glissa au sol, révélant, sous ce dernier,
une singulière tenue noire en latex avec des motifs oranges,
agréable aussi sur le devant. Un justaucorps moulant en latex avec un corset en cuir. Maria attrapa les deux verres en se tenant face à Vanessa, un sourire moqueur sur le coin des lèvres, et rajouta ensuite, un soupçon de perversité dans le firmament des yeux :
«
Ce soir, je serai ta Maîtresse, Vanessa… »