Masao Hanna se réveilla pour une nouvelle journée ordinaire, après une nuit particulièrement agréable. Après tout, sa mère lui avait enfin acheté un nouveau sommier, bien plus confortable que l’ancien, plus ferme, plus moelleux, et plus grand aussi. Il se réveilla seul, et sourit légèrement, avant de regarder autour de lui. La porte était entrouverte, et une délicieuse odeur s’échappait de la cuisine de leur petite maison. Sa mère était en train de travailler, comme chaque jour. Elle savait que son fils avait faim le matin, et se dévouait corps et âme à son bonheur. De quoi lui faire oublier la mort de son petit-frère... Et le nouveau lit l’aidait beaucoup, en tout cas.
Alors qu’il émergeait, Masao attrapa son téléphone portable, et vit qu’il avait reçu plusieurs messages. Il sourit alors, en organisant, comme à chaque matin, le planning de la journée de sa mère. Celle-ci n’était bonne qu’à faire plaisir à son fils, qu’à le satisfaire, qu’à vivre pour lui. Elle était incapable de se trouver un travail. Avant le divorce, elle avait un emploi, bien sûr, mais, pendant le divorce, et suite au décès de son fils, sa mère avait été licenciée. Depuis lors, trouver un emploi, pour une mère de famille quadragénaire,
divorcée au Japon, n’était vraiment pas facile. Alors, forcément, au bout d’un moment, l’argent commençait à manquer, et ce surtout que sa mère, malgré tout l’amour que Masao lui portait, n’était guère une lumière. Mais Masao avait veillé à lui trouver un emploi durable, en rapport avec la seule qualité dans laquelle elle excellait :
forniquer.
On aurait pu dire que c’était, pour Masao, une manière de se venger de cette mère faible, qui avait laissé son frère mourir... Mais il y avait autre chose aussi. Une sorte de complexe œdipien très fort. Masao n’avait jamais aimé son père, un autre bon-à-rien, qui avait maintenant sombré dans l’alcool, ne versait aucune pension alimentaire. Il avait toujours estimé qu’il était indigne de sa mère, indigne de son corps de rêve, ce corps qui faisait fantasmer tous ses amis. Masao avait donc trouvé un moyen de gérer le corps de la femme, et, depuis lors, sa vie allait nettement mieux. Sa mère était littéralement son esclave, se soumettant au moindre de ses désirs, et il prenait un plaisir terrible à l’humilier. En réalité, c’était même sa principale passion : trouver chaque jour des activités plus perverses les unes que les autres pour sa
salope de mère.
Cette dernière finit par revenir, portant un plateau-repas contenant son petit-déjeuner, un chocolat chaud avec du pain chaud et du beurre, ainsi que deux croissants au beurre... Le tout dans un
séduisant tablier de cuisine rose pastel, l’une des nombreuses tenues que Masao lui avait acheté.
«
Ah, enfin ! soupira Masao.
Je commençais à avoir faim, salope ! »
Comme toujours, Masao s’adressait à sa mère en l’insultant, en la rabaissant, en ne cessant de l’humilier.
«
Je regardais les vidéos de ta performance hier, ce gang-bang dans le gymnase avec l’équipe de football... Tu t’es surpassée, ma chienne ! Tu as de plus en plus de fans sur ta page Instagram, et tellement de clients potentiels que je devrais presque embaucher une secrétaire pour gérer tout ça ! »
Masao la regarda alors.
«
Mais, avant ça... Ton Maître veut te dire bonjour ! »
Le rituel était toujours le même : elle posait le plateau-repas à côté, et filait ensuite sous la couverture, afin de s’occuper de l’érection matinale de son fils. Ils baisaient toujours le matin. Pour être honnête, Masao était un amant redoutable, infatigable, qui couchait régulièrement avec sa mère. Il suffisait de la voir, si bonne, si belle, pour ne pas pouvoir se retenir longtemps. Alors, chaque matin, elle se devait
au moins de le sucer.
Son «
Maître », ce n’était ni plus, ni moins, que sa queue en érection, qui attendait les lèvres de sa chienne...